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Chapitre 16

Note d'avant chapitre : bonjour à tous et toutes ! J'espère que vous allez bien. Je suis désolée de ne pas avoir posté hier, j'ai soudainement eu l'inspiration pour Sing me a Lullaby et j'ai pas vu l'heure...

Je vous souhaite une bonne lecture ❤️


Chapitre 16

Le cœur de Tony remonta dans sa gorge quand il vit le personnel médical faire rouler le lit sur lequel Peter se trouvait dans la chambre. Avant qu'il puisse se précipiter vers son fils, le Dr. Murphy traversa la pièce pour faire face à Bruce et Tony.

- Ça s'est bien passé, dit le Dr. Murphy avant que Tony ait eu la possibilité de le demander. J'ai réussi à sauver sa rate. Il est chanceux.

Tony leva une main tremblante vers l'homme.

- Merci, Dr. Murphy.

- Je vous en prie, répondit humblement le chirurgien avec un sourire. Je reviendrai voir comment il va dans la matinée. Faites en sorte qu'il se repose.

- Bien sûr, dit Tony, et le Dr. Murphy hocha la tête avant de partir.

Les infirmiers finirent d'installer Peter dans son lit. L'un d'eux fit un petit sourire à Tony quand il se précipita au chevet de son fils.

- Il est sous une bonne dose d'antidouleurs, lui dit-il. Mais appelez-moi s'il se réveille avec des douleurs. Ou si vous avez besoin de quoi que ce soit.

- Merci, dit-il avec appréciation, puis l'infirmier partit.

Il n'avait jamais remercié autant de gens en si peu de temps, avant ça, mais il n'arrivait pas à se rappeler d'une fois où il s'était senti aussi reconnaissant non plus. Ces gens avaient aidé à sauver son fils.

- Il va s'en sortir, Tony, le rassura de nouveau Bruce. Il va probablement dormir toute la nuit. Tu devrais essayer de dormir toi aussi.

Il était seulement vingt-et-une heure, mais Tony ne se rappelait pas d'avoir déjà été autant épuisé.

- Je le ferai. Mais... pas encore, marmonna Tony sans regarder Bruce.

Même s'il avait besoin de se reposer, il n'était pas certain de réussir à fermer les yeux et quitter le chevet de son fils cette nuit.

Il leva la main et caressa légèrement les cheveux de Peter avant de se pencher vers l'avant et de presser un baiser sur son front. Il s'y attarda quelques secondes, heureux de sentir la chaleur qui s'en dégageait, et qui n'était autre que la vie. Quand il se recula, il inhala profondément, et sous l'odeur de stérilisation de l'hôpital, il réussit à sentir Peter. Son bébé. Il était en vie et il allait s'en sortir. Il se redressa et essaya de convaincre son cœur qui battait nerveusement vite de cet état de fait.

- Tu veux que je reste ? demanda doucement Bruce.

- Non, ça va aller, chuchota-t-il en retour.

Peter n'avait pas bronché mais il ne voulait pas parler trop fort et risquer de le réveiller.

- T'en es sûr ? le questionna Bruce, et Tony le regarda.

- Ouais.

Non.

Bruce l'observa pendant quelques secondes avant d'hocher la tête.

- Ok. Je vais aller informer l'équipe alors.

- D'accord.

Tony se frotta les yeux. Il avait oublié les autres. Ils étaient probablement en train d'attendre des nouvelles avec inquiétude. Il savait qu'il devrait se sentir coupable de les avoir oubliés, mais il se sentait épuisé.

Bruce le remarqua probablement mais ne dit rien. Au lieu de ça, il lui tapota l'épaule avant de se retourner pour partir.

- Bruce ? l'interpela Tony avant qu'il n'atteigne la porte.

L'homme se retourna et lui lança un regard interrogateur.

- Merci.

Tony déglutit difficilement.

- Et tu peux remercier l'équipe pour moi ? Si vous n'aviez pas été là...

Il ne put même pas finir sa phrase. Il caressa de nouveau les cheveux de Peter pour se reprendre.

- Tu n'as pas besoin de nous remercier, Tony, répondit Bruce en lui faisant un petit sourire triste. Tu sais qu'on ferait n'importe quoi pour Peter.

Tony lui sourit en retour, un sourire qui atteignit ses yeux cette fois.

- Je sais. C'est pour ça que je vous remercie.

Et il le savait. Steve avait sauté devant le tir du propulseur du robot sans aucune once d'hésitation. Il ne savait pas avec certitude que son bouclier les protègerait complètement, mais il l'avait quand même fait.

- Je reviens tout à l'heure, dit Bruce. Et il vaut mieux pour toi que je te retrouve en train de te reposer.

- Hypocrite, lui lança Tony sans aucune animosité.

Il entendit Bruce rire en partant. Il passa les quelques minutes qui suivirent aux côtés de Peter, lissant ses draps, touchant son visage, caressant ses cheveux vers l'arrière, ressentant le besoin constant de s'assurer de sa présence. Ce n'était toujours pas suffisant. L'anxiété qui vibrait sous sa peau était toujours là.

Il se pencha au-dessus de lui de façon à ce que leurs fronts soient collés, ferma les yeux et murmura :

- Je t'aime, mon grand. Plus que tout.

Peter ne répondit pas, mais Tony se sentit un peu mieux après l'avoir dit. Il prit une inspiration tremblante et se redressa, chassant les larmes qui lui étaient de nouveau montées aux yeux. Il regarda autour de lui et vit un fauteuil dans le coin de la chambre. Il laissa Peter un instant pour le rapprocher du lit. Il ne voulait pas s'asseoir sur le canapé. C'était trop loin. Il avait besoin de pouvoir le toucher rien qu'en tendant la main. Il s'assit donc dans le fauteuil et prit la main de Peter dans la sienne, la portant à sa bouche pour y déposer un baiser.

- Mon Dieu, gamin. Tu peux pas continuer à me faire ça. Mon cœur le supportera pas, murmura-t-il en serrant la main de Peter.

Son fils demeura endormi, inconscient de combien Tony se sentait détruit.

Tony appuya son dos contre le fauteuil et observa le visage pâle de Peter et la façon dont sa poitrine se soulevait. Il ne sut pas combien de temps avait passé jusqu'à ce qu'il finisse par s'endormir.

******

Une douleur persistante et agaçante le long de son côté gauche le sortit du néant. Ça ne faisait pas si mal que ça mais c'était suffisamment inconfortable pour l'empêcher de se rendormir. Il était dans un état se situant entre le réveil et le sommeil lourd, réluctant à l'idée de rejoindre le monde du réveil. Il eut le réflexe d'essayer de repousser ce qui était accroché à ses côtes, mais au lieu de le soulager, le mouvement fut accompagné d'une vive douleur, manquant de le réveiller totalement.

Ses sourcils se froncèrent. Comment s'était-il endormi ? Plus il se rapprochait d'un état conscient, plus il se rendait compte qu'il n'arrivait pas à se rappeler qu'il s'était endormi. Avait-il fermé les yeux dans l'atelier avec Tony, à nouveau ? Est-ce que c'était le bord du bureau qui lui faisait mal aux côtes ? Il était pourtant certain de dormir sur le dos. Peut-être qu'il s'était endormi sur le canapé en regardant la télévision et que c'était la télécommande qui s'était enfoncée contre sa poitrine. Etrangement, ça n'avait pas l'air correct non plus, mais les évènements qui l'avaient conduit à cet état d'inconscience ne lui vinrent pas tout de suite à l'esprit. Il ouvrit les yeux et tomba sur un plafond qu'il ne reconnaissait pas.

Il faisait sombre et tout était silencieux, en dehors du bip régulier près de lui. Il cligna plusieurs fois des yeux. Quoi ? Où était-il ? Il avait l'esprit embrumé et lent. Ses yeux se tournèrent vers la droite et il vit un mur blanc avec des lavabos alignés et surmontés de matériel médical. Était-il dans un hôpital ? Il remarqua que son poignet droit était dans un plâtre qui remontait jusqu'à son coude. Était-il blessé ? était-il seul ? Ses yeux se tournèrent vers la gauche et son anxiété grandissante s'évapora instantanément.

Tony.

Son père était là. Il était assis dans un grand fauteuil, à côté de lui, et il était penché vers l'avant, son front reposant sur le lit de Peter. Il dormait, de profondes inspirations sortant de sa bouche entrouverte. Quelques secondes plus tard, Peter reconnut l'endroit où il se trouvait. Dans l'une des chambres privées de l'aile médicale du Complexe. A cette réalisation, tout lui revint d'un seul coup.

Le robot. Il avait failli mourir. Les Avengers l'avaient sauvé et Tony était arrivé pour l'aider à s'échapper. Et ensuite... rien.

Son côté droit lui fit de nouveau mal. Il baissa les yeux mais put seulement voir le drap blanc qui le recouvrait. Il reconnut enfin la sensation dans ses membres et la confusion de son esprit comme les conséquences de ses anti-douleurs. Il voulait abaisser les couvertures pour voir l'étendue des dégâts et ce qui causait cette douleur gênante, mais il n'en avait pas la force.

Ses yeux se posèrent à nouveau sur le visage de son père. Il bougea instinctivement les doigts de sa main droite et les posa contre les doux cheveux de Tony, à la recherche d'un peu de réconfort. Il ne voulait pas le réveiller, mais il n'aurait pas dû être aussi surpris qu'il le fut quand Tony se redressa d'un seul coup.

- Peter.

Son nom sortit de la bouche de son père presque révérencieusement.

- Hey, croassa-t-il en retour.

Tony se pencha en avant et l'emprisonna dans une étreinte précautionneuse.

- Tu vas bien, murmura son père dans son oreille, et il avait plus l'air de se rassurer lui-même que Peter.

Il se détendit dans l'étreinte de son père. Ils restèrent ainsi pendant une longue minute.

- Est-ce que tu as mal quelque part ? finit par lui demander Tony en le relâchant et en s'éloignant.

Peter secoua la tête. Ce n'était pas vraiment un mensonge. Rien ne lui faisait vraiment mal. Il était juste un peu endolori.

- T'es sûr ?

Il hocha la tête d'un air fatigué.

- Est-ce que...

Les mots se perdirent, et il se râcla la gorge avant de se reprendre.

- Est-ce que tout le monde va bien ?

- Tout le monde va bien, mon grand, le rassura Tony en rapprochant son fauteuil du lit avant de s'asseoir dedans. L'épaule de Sam s'est un peu faite griller et Scott s'est tordu la cheville. Rien de grave. Tu es le seul à avoir été vraiment blessé.

- Désolé, grimaça-t-il.

Son père avait de nouveau ce regard effrayé et perturbé.

- C'est pas de ta faute, dit Tony en se mettant à caresser doucement ses cheveux.

Les yeux de Peter se refermèrent.

- Tu as très bien réagi, mon grand, dit Tony. Tu as appelé à l'aide quand tu en as eu besoin. Je suis fier de toi.

Peter ouvrit un œil et rétorqua :

- J'ai laissé ce robot me mettre une râclée.

- Tu ne l'as rien laissé faire, contra Tony en retour. Il a fallu toute l'équipe pour s'en occuper. T'as fait du bon boulot en lui résistant aussi longtemps.

- Hm, fit Peter, parce qu'il n'était pas d'accord mais qu'il n'avait pas la force de se disputer, une manie qu'il avait prise à Tony.

Il y avait d'autres choses qu'il voulait demander et dire, mais le sommeil l'appela de nouveau et il ne le combattit pas. Une part de lui se sentit mal d'avoir réveillé son père juste pour se rendormir juste après, mais il avait eu besoin de son réconfort. Le fait d'avoir failli mourir l'avait perturbé. Et comme toujours, Tony lui avait donné exactement ce dont il avait besoin. Il replongea dans le sommeil avec la sensation réconfortante des doigts de son père dans ses cheveux.

*****

- Comment tu te sens ?

La question de Steve résonna dans la chambre silencieuse de Peter quand il entra.

Tony essaya, en vain, de chasser l'incroyable amoncellement de fatigue de ses yeux, avant de lever les yeux vers l'homme.

- En pleine forme, répliqua-t-il sarcastiquement.

Steve eut un raclement de gorge moqueur et le regarda pendant quelques secondes.

- T'as une mine terrible.

Tony savait que c'était vrai. Il ne s'était pas rendormi après que Peter l'ait réveillé aux alentours de trois heures du matin.

- Si t'es là juste pour me faire la morale, tu peux partir. Bruce l'a fait à ta place, rétorqua Tony en roulant des yeux avant de se retourner vers son fils.

- Mh, fit Steve, et Tony n'eut pas besoin de le regarder pour savoir que le supersoldat observait le détail de la chambre.

Le petit-déjeuner à peine touché, sur la table à côté de lui, le costume froissé qu'il portait depuis plus de trente heures maintenant, et son air absolument épuisé.

- On dirait que ça n'a pas vraiment eu d'influence, dit Steve d'un ton léger.

- Bah, tu me connais, répondit-il en haussant les épaules, de manière auto-dépréciative.

- Oui, répliqua Steve avec un sérieux auquel Tony ne s'était pas attendu.

Il lança un regard à son ami. Steve se tenait à côté de lui, ses bras croisés sur sa poitrine et une expression contrariée sur le visage. Génial. C'était reparti. Tony demeura silencieusement borné.

- Bruce a dit qu'il s'était réveillé tout à l'heure, commenta Steve en franchissant la distance qui le séparait du gamin.

- Ouais, y a quelques heures.

Douze, pour être exact, bien qu'il n'admettrait pas devant Steve qu'il avait compté.

- Il est resté réveillé juste assez longtemps pour demander si tout le monde allait bien avant de se rendormir, ajouta Tony, et il s'étouffa d'un court rire dénué d'humour.

Ça lui ressemblait tellement. S'inquiéter pour les autres sans se soucier de lui.

Steve soupira doucement, comme s'il avait eu les mêmes pensées que Tony.

- C'est un gamin génial.

- Le meilleur, acquiesça immédiatement Tony.

Il se tendit involontairement quand Steve se pencha vers Peter. Il se rendit compte que ses instincts protecteurs se dressaient contre quiconque se trouvait trop près de son fils quand il était dans un état aussi vulnérable, même si c'était quelqu'un en qui il avait extrêmement confiance. C'était un peu ridicule mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il repoussa son désir de repousser Cap et le regarda attentivement quand son ami retira doucement les couvertures pour voir lui-même l'étendue des dégâts.

Le visage de Steve se fendit d'une grimace face à ce qu'il vit.

- Bruce a dit qu'il allait bien, dit Steve, mais cela ressembla à une question.

- Oui, il va bien, confirma Tony.

Steve hocha la tête et remit les couvertures en places.

- Mais il va devoir rester allongé quelques temps, ajouta Tony avec un soupir.

- Il va pas aimer ça, commenta Steve en se tournant vers lui avec un petit rictus amusé.

Tony eut un raclement de gorge moqueur.

- Non. Il va pas aimer.

- Je t'envie pas pour ça, rit Steve. Il va être pénible.

- Merci, répondit Tony d'un air sarcastique.

Au point où il en était, il préférait un Peter frustré qui s'ennuie plutôt que celui qui se trouvait immobile et silencieux devant lui.

- Comment vont Sam et Scott ? demanda Tony.

Bruce n'avait rien dit, tout à l'heure, quand il était passé, et Tony avait oublié de demander.

- Ils vont bien, répondit Steve avec un geste nonchalant de la main.

- Hmm. T'as entendu quelque chose de la part du Comité des Accords ou pas encore ? demanda Tony, même s'il ne voulait pas vraiment savoir.

Steve grimaça.

- On s'en occupe.

- Ouais ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

- Ça veut dire : ne t'inquiète pas de ça. Préoccupe-toi juste de Peter.

Tony eut un raclement de gorge moqueur. Comme s'il pouvait faire quoi que ce soit d'autre. Il eut envie d'insister, mais Cap avait raison. Même s'il connaissait les détails, il n'avait ni l'énergie ni l'envie de s'occuper des conséquences de la violation des Accords. Pas quand Peter était blessé à ce point. Son fils était sa priorité.

Il se demanda, pour la énième fois depuis que Peter était entré dans sa vie, si son propre père avait ressenti ça pour lui. Il en doutait.

- Tu veux que je te descende quelques vêtements ? Tu pourrais prendre une douche ? Essayer de te reposer ? Le canapé a l'air confortable, suggéra Steve.

Et les y revoilà.

- Il est cabossé, contra Tony.

Steve regarda le canapé.

- Non, c'est pas vrai.

Tony soupira.

- C'est pas comme si tu le quittais. La douche est juste là, dit Steve en faisant un geste en direction de la porte de la salle de bain, derrière lui.

- D'accord, acquiesça-t-il avec réluctance.

Il savait qu'une douche l'aiderait sans doute à se réveiller un peu.

Steve sourit et quitta la chambre. Tony avait pensé que ça lui prendrait du temps, d'aller lui chercher des vêtements, alors il fut surpris quand Steve revint quelques secondes plus tard avec un sac dans ses mains. Il l'avait visiblement laissé devant la porte.

- T'as descendu ça avec toi, hein ?

- Je plaide coupable, sourit Steve avant de lui lancer le sac. Va te doucher.

Tony lança un regard à Peter, qui n'avait même pas l'air d'être sur le point de se réveiller.

- Je vais garder un œil sur lui pour toi, dit Steve en serrant son épaule.

Tony se leva lentement, ses genoux et son dos craquant, alors qu'il mettait le sac sur son épaule et se dirigeait vers la salle de bain. Quand il ferma la porte derrière lui, il vit Steve s'asseoir confortablement dans le fauteuil qu'il venait juste de quitter. Dans toute son inquiétude, il prit une seconde pour être reconnaissant. Combien de gens pouvaient dire que Captain America en personne veillait sur leur fils ? Seulement lui. Et Dieu merci pour ça. 

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