Chapitre 20 : Pour un verre d'alcool
- Kakashi...
La voix qui venait de prononcer le nom de la personne presque larmoyante en face de lui ondula sous l'émotion. Ça faisait belle lurette qu'ils n'avaient pas été séparés aussi longtemps l'un de l'autre et les retrouvailles se faisaient attendre voir d'un besoin vital et urgent.
Un mois, trente longs jours de séparation entre deux frères trop proches pour résister à ça. Pourtant, la guerre leur avait obligés ce supplice et aujourd'hui, leurs besoins pouvaient enfin être comblés. Gai, Asuma ainsi que leurs division venaient de rentrer du front de Peinl, des remplaçants ayant prit leur relève pour laisser les combattants épuisés et blessés prendre du repos plus que mérité.
Le bilan était lourd, très lourd. Le tiers des forces amies avaient été anéanties sans pitié par leurs ennemis et les miraculés se comptaient sur les doigts de la main. Beaucoup étaient invalides, incomplets, blessés, handicapés à vie a présent pour un conflit idiot, un de plus en somme.
Des bras, des jambes, des morceaux de corps voir des silhouettes entières avaient été terrassées, explosées par la violence du front, des obus comme de la magie élémentaire. Gai en était une victime parmi tant d'autres.
Les divisions étaient rentrées en début d'après-midi, les quatorze heures passées alors que l'infirmerie fût prise d'assaut comme lors du retour de Kakashi un mois plus tôt. Les médecins ne savaient plus où donner de la tête malgré les renforts déjà débouchés en prévoyance de la rentrée des soldats. Le bâtiment entier été en effervescence et l'elfe élémentaire, dans tout ce chaos de cris, de sang retrouva son frère invalide.
Il lui manquait une jambe, il lui manquait un ami, il leur manquait un ami... Ce dernier était là mais pourtant loin. Son corps était ici mais son âme partit. Asuma n'était plus, la guerre avait prise pour cible ce jeune père que Miraï n'aura pas eu le temps de connaître.
Kakashi et Gai, une fois ce dernier soigné dût affronter les pleurs des deux femmes. L'une pleurait de tristesse, de frustration, de douleur et l'autre ne pouvait que suivre les sentiments violents qu'elle ressentait chez sa mère. C'était un spectacle grisant, douloureux, atroce alors que chacun tentait de traverser comme il le pouvait ce deuil.
L'homme à la coupe au bol avait fait venir ses deux amis et l'enfant dans sa chambre d'hôpital, alité et ne pouvant les rencontrer ailleurs pour leur dévoiler la triste nouvelle. Il avait tenu à le faire, à délivrer comme lui avait demandé le barbu aux portes de la mort les dernières paroles d'un homme dont la vie s'envolait.
- "Kurenai, ma femme, sache que je n'ai jamais autant aimée une personne dans la vie que toi. En rentrant de cet enfer j'avais prévu de te demander ta main, d'enfin épouser la plus belle femme au monde mais on dirait que ça ne va pas être possible. Je t'aime comme j'aime tant notre fille. Prends soin de toi Kurenai et prend soin de notre fille comme tu sais si bien le faire. Je t'aime, ton Asuma qui ne t'oubliera jamais et te surveillera de la haut."
Un rapide message s'adressait aussi à Gai et à Kakashi en tant que ses meilleurs amis, abrégés par la mort qui guettait sa proie.
- "Gai, je voudrais que tu aides tout le monde à surmonter ma mort. Tu es le plus énergétique et positive de nous tous, sans toi, je sais que Kakashi se rangera les veines de rage d'avoir laisser un porche mourir. Mais je vous aime et je tiens à vous alors s'il te plaît, soutient le, soutien les et vivez heureux. Je..."
Personne ne saura jamais sur quoi cette dernier phrase portait mais laissez leur imagination la continuer n'était peut-être pas une mauvaise idée.
Kurenai ne tient plus et laissa Miraï à Kakashi le temps qu'elle aille dehors pour tenter de se calmer. Elle ne voulait pas que ses amis la voit ainsi et encore moins sa fille qui devra a présent vivre sans père. Cette pensée violente fini de briser ses barrières contenant ses émotions fortes et elle explosa en pleurs dans le bureau désert de Tsunade qu'elle avait l'habitude d'utiliser pour son travail. La médecin en chef occupée à soigner les soldats à peine rentrer, elle avait le lieu pour elle seule encore un moment.
Assise sur le fauteuil, la porte verrouillée derrière elle, Kurenai se laissa à la partie douloureuse du deuil "le déni et la colère" qui mèneront ensuite au marchandage presque instantanément puis à la dépression et enfin à l'acceptation.
La femme militaire était forte, connaissait le prix d'une vie et la douleur d'en perdre. Elle savait se contrôler et savait tout aussi bien faire son deuil rapidement.
Dans quelques heures, Kurenai aura finit son deuil comme elle en avait le secret de la rapidité. Ce moment qu'elle passait actuellement et d'une violence rare l'était surtout parce qu'elle combinait un peu toutes les phases du deuil à la fois. Elle était triste en colère contre personne et à la fois tout le monde. Elle essayait de marchander, de se dire que si ça, ça ne s'était pas passé comme ça, peut-être qu'il serrait encore en vie avant de terminer sur la dépression.
Pourquoi lui ? Pourquoi eux ? Pourquoi ?
Ses pleurs ne s'arrêtaient plus. Il lui faudra encore quelques heures pour passer cette étape avant de l'accepter et d'élever sa fille en portant avec le sourire le souvenir de son mari.
Gai avait passé les même phases durant les longues heures le ramenant de Peinl. La douleur à sa jambe lui avait fait ressentir la chance qu'il avait d'être encore en vie et il se jura comme plus tôt dans sa vie de profiter de cette chance là. Son deuil était fait, rapidement, certes, mais fait. Il était soldat, il voyait et subissait les attaques de la mort depuis des années. Il savait gérer, comme tous combattants mettant leurs vies en jeux.
Cependant, même si beaucoup savait gérer le deuil, presque autant ne savait tourner la page. Ces êtres restaient entre plusieurs étapes, souvent entre la dépression et l'acceptation. Ils n'acceptaient jamais mais n'étaient plus déprimés entièrement. Kakashi en était une de ses preuves.
Avait-il vraiment fini son deuil ? Qu'était le deuil en réalité ? C'était aussi abstrait que personnel. Ça dépendait des points de vues, des pensées, des vécues mais pour Kakashi, le deuil était une chose que rien ne pouvait véritablement finir.
Son visage souriant actuellement en était la preuve. Il avait fait son deuil ou du moins achever les périodes du déni, de la colère du marchandage, le reste cependant était abstrait.
La mort d'Asuma était accepté puisque de toute façon, que pouvait-il faire maintenant ? Mais l'acceptation de sa faiblesse et du fait qu'il n'avait pas été là pour empêcher ça restait tel une plaie béante dans son cœur. Le sentiment de culpabilité et de nullité qu'il ressentait ne le quitteront sûrement pas avant des années. Comme pour le décès de Rin et Obito, les yeux sombres traversés d'une cicatrice ne voulaient y voir que sa faute se muant en conséquence.
Porter toutes les fautes du monde sur lui ? C'était l'essence même de l'Hatake, une essence qui le consumait douloureusement depuis tellement longtemps...
- Ça va Gai ? ; La voix de l'argenté tira l'homme à la coupe au bol de sa réflexion.
Le Maito savait ce à quoi penser son ami mai obliger Kakashi à avouer qu'il se sentait responsable de la mort du défunt ne servirait à rien. Ce fût donc dans une optique tout à fait différente que le Maito répondit avec un grand sourire.
- Évidemment mon cher rival ! La fougue de la jeunesse et encore en moi et brûle comme jamais ! Le printemps de la jeunesse et derrière moi mais maintenant je découvre l'été et son éternel soleil ha ha ha ha !
L'Hatake ne put encore une fois qu'admirer comme son frère de cœur était fort. Sa carrière de militaire au front s'arrêtait là. Dès ce soir, il sera retirer des soldats valides pour aller au front. Sa jambe manquante à l'appel lui retirait jamais la capacité de faire tout un tas de chose à commencé par exercer pleinement sa profession. Heureusement en un sens que ce tragique événement est arrive à Gai qui trouvait toujours du positif dans une mer de négatif.
La petite Miraï rigola devant le grand sourire qu'adressait le blessé allongé. C'était une mélodie douce à l'oreille des deux hommes qui ne purent éviter de penser à l'avenir sans paternel que devra supporter cette enfant si jeune. C'était triste. C'était désolant. C'était la guerre.
Tsunade arriva quelques minutes plus tard et prit la suite de l'elfe élémentaire pour garder la petite en laissant Gai se reposer et Kakashi regagner ses appartements.
Ce fût sur de rapides paroles de l'homme aux cheveux noirs que les deux frères de cœurs se quittèrent sur un câlin doux, étant seuls dans la pièce.
- J'imagine que je n'ai pas besoin de te dire que ce n'est pas de ta faute si Asuma n'est plus de ce monde ?
La voix du Maito était douce alors que les cheveux argentés dans son cou tremblaient sûrement de frustration.
Évidemment que non ce n'était pas nécessaire. Il le savait mais pourtant ne l'acceptait pas. C'était cette nuance même les chaînes qui maintenaient ses plaies ouvertures.
Ce fût un sourire triste et désolé qui répondit à Gai alors que le câlin s'intensifia avant qu'ils ne se quittent pour laisser le blessé récupérer de son opération.
L'Hatake partit ensuite pour retourner à son bureau où Naruto l'attendait.
Le blond avait été prié de laisser son commandant seul lorsqu'un soldat l'avait appelé plus tôt dans l'après-midi pour voir Gai. Maintenant l'homme revenu à lui, il pouvait voir un filtre de remord et de tristesse peindre les traits de l'objet de ses rêves. C'était discret, extrêmement discret même, mais pas assez pour les yeux bleus qui avaient prit l'habitude d'observer le visage magnifique de son Supérieur durant ce mois complet.
Il s'avança à grandes enjambées du bureau à la silhouette pâle marchant vers la porte de sa chambre et dans un mouvement qu'il ne se serrait jamais cru capable de faire, il attrapa le bras de Kakashi pour l'attirer contre lui.
Ayant atteint sa taille adulte, Naruto mesurait un mètre quatre-vingt-deux, soit une dizaine de centimètres de plus que l'Hatake qui n'en mesurait que soixante-quatorze. Sa grandeur lui permit de venir caler la tête argenté contre son torse alors que ses mains bronzées prenaient place autour de la taille fine encore enroulée de bandages. Ces derniers étaient cachés sous les vêtements de l'elfe élémentaire qui comprenait un tee-shirt noir rentré dans un pantalon cargo aux motifs militaires lui-même rentré dans des bottes sombres. Une longue veste kakis tombante aux genoux recouvrait le bras plâtré et finissait de faire ressortir le teint pâle et uniforme de Kakashi.
L'Hatake grogna. Il n'aimait pas ce qu'il se passait ou du moins comment il interprétait cette situation. Le fait que Naruto, son subordonné, ose l'enlacer de la sorte ne le gênait pas puisqu'il n'importait aucune importance au rang de la personne en face de lui. Cette indifférence n'avait pour limite que l'autorité qu'il devait maintenir pour guider ses hommes en mission et garder leur confiance même dans les situations extrêmes. Le problème était tout autre.
On aurait pu penser qu'il était du au fait qu'un autre homme le prenne dans ses bras, un geste qu'il avait tendance à ne pas apprécier du tout si ce n'est pour le cas Gai. Ce dernier était le seul à qui il avait permit de l'enlacer un peu pour tout et nimporte quoi puisque étant sûr de ses intentions. Asuma n'aimait pas les câlins si ce n'est avec sa femme et n'avait jamais fait plus qu'une accolade a son ami argenté qui s'en contentait très bien. Mais bizarrement, ce n'était pas ce rapprochement physique le problème non plus bien que L'Hatake en soit le premier étonné.
Il avait plutôt un soucis avec cette impression qu'il ressentait d'être prit en pitié par le blond et il détestait ça. Il avait toujours haï ses regards, ses gestes condolecents et ses aptitudes mues par la pitié et la plainte qu'il ne supportait pas. Il n'avait jamais demandé à être prit en pitié ni même à être plaint, pourtant, il ne cessait de l'être. Ce qu'il aimait, lui, c'était de se sentir soutenue, comprit et pas complètement effacé derrière une montagne de "je te comprends", "je sais ce que tu traverses", "je souffre avec toi" qui le blessait encore plus.
Gai le savait et était bien l'une des seul personne à simplement lui faire comprendre qu'il sera là au besoin surmonté d'un sourire énergique mais à la fois doux. Son frère de coeur était soutenant et toujours compréhensif, c'était tout ce dont il avait besoin.
C'était pour ça, ou du moins pour une grande partie de ce fait qu'il n'arrivait à se détendre dans ses bras qui le tenait. C'était paradoxal puisqu'il aimait cette sensation de se sentir protégé et surtout enlacé comme il l'était à l'heure actuelle mais les sentiments n'avaient pas toujours de logique.
Pour une raison qu'il ne saurait s'avouer, le fait que Naruto l'enlace et prenne les devants pour lui l'animait d'un sentiment étrange chauffant son cœur meurtri. C'était agréable, réconfortant mais aussi loufoque et étrange. Surtout qu'il avait connaissance de l'amour qui brûlait chez son subordonné pour lui.
Durant ce mois passé ensemble, les deux hommes s'étaient fatalement rapprochés et les fonctions obligés par Tsunade pour Naruto avaient dérivées. Près de deux semaines après leur rapprochement forcé, le rôle du blond avait dévié en celui d'un conseiller et d'un ami. Ils arrivaient enfin à entretenir une conversation où Kakashi répondait sans chercher à achever le flux de paroles alors qu'il venaient à peine de commencer.
C'était agréable dans les deux sens de se livrer à l'encontre des badges et des rangs dans des discussions plus ou moins sérieuses entre deux hommes. Naruto avait du mal en tant que conseiller puisque pas forcément si mental que ça, préférant l'action à la paperasse, mais faisait de son mieux pour remplir sa fonction et surtout impressionner son Supérieur.
Ce petit jeu avait d'abord était prit par l'argenté comme un signe de volonté à devenir elfe élémentaire comme le l'avait laissé entendre le blond a plusieurs reprises mais la vérité fût vite mise à nue. Les yeux pétillants et à la fois d'une douceurs inés qui brillaient pour lui l'avaient mit sur la voie.
N'étant pas lui-même un grand adepte de l'amour et de ses règles, il n'avait pas de suite placé le mot "amour" sur l'attention particulière du blond pour lui mais ça n'avait pas duré. Il avait surpris dans un tournant une conversation entre Kurenai et Tsunade qui discutait pendant la sieste de Mirai dans l'infirmerie toujours, remplaçant l'endroit comme une sorte de maternité. Son but n'avait jamais été d'espionner ainsi les deux femmes puisqu'il venait initialement pour voir la petite mais comprenez bien qu'entrer après avoir entendu mot pour mot "Je suis persuadée que Naruto Uzumaki est amoureux de Kakashi" n'est pas simple.
Ses joues pâles avaient chauffées d'un seul coup d'un seul en entendant cette énormité avant de faire demie tour pour rejoindre l'extérieur et enfin profiter d'un peu de solitude. Le blond l'attendait dans son bureau mais l'ayant avertit de sa visite chez Kurenai, il avait au moins vingt minutes devant lui.
Qu'est-ce que Naruto pouvait bien lui trouver ? Le fils de son ancien mentor perdait son temps avec un vieux comme lieu...
Kakashi s'adossa au mur de l'entrée alors qu'il touchait du bout de ses doigts son plâtre couvrant son bras gauche. Son corps entier était encore douloureux et il espérait que cette dernière le quitte au plus vite.
Après avoir laissé ses pensées vagabonder un temps en profitant de l'air frais, l'elfe élémentaire était remonté à son bureau avec la ferme intention de tirer les choses au claire.
Il ne voulait créer de faux espoirs au blond avec l'amour qui le rendait faible.
Cependant, il ne pu jamais se résoudre à le faire. Peut-être par pitié, peut-être par compassion, peut-être par refus pour un secret bien garder en lui. Mais le fait était là, Naruto espérait sûrement encore et pour une raison troublante, il en était touché.
Touché qu'un jeune homme promu à un brillant avenir, peut-être pas dans les papiers, puisse ainsi s'intéresser à lui.
Touché des attentions particulières que lui donnaient l'Uzumaki dans ce qui semblait être discret aux yeux bleus mais assez énorme pour ses spectateurs.
Touché d'être le centre de l'attention d'un être aussi joyeux et optimiste.
Touché d'être aimé, tout simplement.
Ainsi, malgré cette désagréable sensation de passer pour un faible, Kakashi laissa faire Naruto, correspondant même à l'échange. Son bras valide s'aggripa au dos du blond sous le regard brillant de ce dernier qui ne s'y attendait pas le moins du monde.
L'Uzumaki voulait questionner son Supérieur mais n'en fit rien, prenant peur de rompre ce moment qui était peut-être unique. Sa prise sur la taille se resserra légèrement pour renforcer leur étreinte sans blesser les plaies encore mal cicatrisées situées sur le buste pâle.
C'était étrange, doux, réconfortant mais étrange. Les deux hommes savaient bien que ce câlin était trop intense pour qu'il ne soit qu'amitié. Ils le savaient et pourtant, ne voulaient parler de leur sentiment à voix haute. Peut-être que les gestes suffiraient à informer leur partenaire de l'amour qu'il ressentait pour l'autre.
Kakashi ne pouvait plus se mentir, il était tombé amoureux du sourire et de Naruto tout entier, son coeur battait pour cet homme blond, il ne pouvait aller contre ce fait.
Ses joues se teintèrent au creu du torse de Naruto. Il l'avait enfin avouer. Certes, seulement intérieurement mais c'était un exploit pour lui. Il ne s'était jamais autorisé à l'amour mais voilà que ce dernier l'avait abordé et entraîné dans ses bras. Fibalement, peut-être que se rapprochement forcé durant ce mois n'avait pas eu que des mauvais côtés. Peut-être qu'il allait enfin profiter de l'amour sans avoir peur de le perdre.
L'Uzumaki de son côté était aux anges. Il n'en revenait pas que l'homme qui détenait son cœur entre ses mains pâles accepte ainsi leur échange. Lorsqu'il c'était jeté sur Kakashi, inquiet au possible par la tête souffrante de ce dernier, sa raison lui avait susurrer qu'il ne ferait qu'aggraver les choses. Cependant, son coeur lui avait soufflé qu'il avait peut-être sa chance et finalement, Naruto était ravi d'avoir écouter ses sentiments.
Mais il ne voulait pas se faire de fausses idées, toujours un peu incertain du ressenti de l'homme qu'il côtoyait très régulièrement depuis un long mois maintenant.
Il fallait qu'il parle, même si ces espoirs allaient peut-être finir au diable, il devait en avoir le cœur net.
Naruto se décala alors légèrement de l'étreinte, provoquant un regard interrogatif à Kakashi dont les joues étaient étrangement rougies. Cette jolie couleur le rendait encore plus mignon et attirant. Le blond jura dans sa tête en maudissant cet être si beau dont il redoutait la réponse.
Il posa doucement ses mains sur les épaules de son Supérieur tout en ouvrant sa bouche pour pouvoir poser des mots sur ce qu'il ressentait. Mais rien ne se passa.
Quelqu'un toqua à la porte du bureau faisant sursauter de gêne les deux hommes qui se decalèrent loin l'un de l'autre. Naruto fit semblant de reprendre son trie de papier sur le meuble de travail tandis que Kakashi affirmait que l'on pouvait entrer.
- Commandant Hatake, la cérémonie pour la mort d'Asuma Sarutobi est prévue à dix-sept heure. Une fête est prévue ensuite pour la victoire qu'il a mené. Kurenai Sarutobi en est la créatrice. La fête se tiendra dans le self à vingt heure.
- Bien, vous pouvez disposer.
Le garde s'inclina avant de repartir, le message transmis.
Naruto était figé.
- Le commandant Asuma est mort ?
Étant jeune soldat, le blond ne connaissait pas encore le poids des pertes du moins, jusqu'à aujourd'hui.
Ce fût un sourire fade qui lui répondit sans vraiment le regarder.
- Il semblerait bien...
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La cérémonie avait été simple comme l'avait demandé Asuma de son vivant. Quelques fleurs étaient disposés de part et d'autre de son urne où reposait les cendre de son corps. C'était symbolique, triste, douloureux mais symbolique.
Tour à tour, les proches du défunt virent poser une fleur, un mot, un objet aux côtés de l'urne avant que celle ci ne soit déplacé dans un jolie jardin des mémoires.
Naruto et Kakashi ne c'étaient pas séparés un seul instant, même malgré la présence de Gai qui était en fauteuil roulant. L'Hatake avait besoin de sentir ses proches juste à côté de lui.
Il avait d'ailleurs porté Miraï une grande partie de l'enterrement pour que sa mère puisse se recueillir.
La petite fille avait été exemplaire. Elle n'avait pleuré qu'une fois lorsque sa mère l'avait fait mais n'avait jamais crié ni même derangé d'une quelconque manière. Tous l'adorait déjà.
L'enterrement se fini donc puis vint l'heure de dîner puis celle de la fête.
Celle ci se déroula à merveille, les proches de la victime n'étant que des vétérans, ces derniers savaient faire leurs deuils en un rien de temps.
Kurenai riait d'ailleurs d'un sourire éclatant alors que le rire rauque de Tsuande résonnait derrière elle. Gai ne s'y privait pas non plus avec quelques autres vétérans proches d'eux.
Kakashi, Naruto, Gai et les deux femmes avaient prit une table dans un coin du self. Des bouteilles d'alcools comme d'autres boissons étaient positionnés au libre-service sur un comptoir alors qu'un petit buffet était présent.
Il fallait célébrer les victoires pour empêcher le moral des troupes de chuter, c'était bien connu.
Des nouvelles recrues comme de plus anciennes deambulés dans la grande salle aménagé pour l'occasion. Cetait agréable, l'elfe élémentaire devait le reconnaître. Surtout lorsqu'une main bronzé vint attraper la sienne sous la table à l'abris des regards indiscrets.
Les joues de Kakashi déjà rouges sous le peu d'alcool qu'il avait bu chauffèrent d'autant plus. Naruto était juste à sa gauche, collé à lui tandis qu'à sa droite se tenait Gai, Tsunade étant partit s'occuper des blessés et Kurenai partit couché Miraï.
Ça faisait déjà une heure que la fête avait commencé et en a peine un verre, l'argenté était complètement soûle. Il ne tenait vraiment pas l'alcool. Gai en rigolait d'ailleurs avant de s'élancer avec son fauteuil roulant sur une source de rire à l'opposé du self.
Naruto et Kakashi n'étaient plus que tout les deux à se regarder discrètement alors que leurs mains entrelacées se serraient.
Quelques verres de plus passèrent dans un "silence" agréable entre le blond et l'agenté alors que de la musique vibrait dans la salle. C'était un miracle que Miraï est réussit à s'endormir.
Kurenai revint juste après et lorsqu'elle s'aperçu que les deux hommes n'étaient que tous les deux à la table, elle décida de les laisser. Elle rejoignit Gai avec un grand sourire.
Elle venait de perdre son mari mais qui sait, peut-être que grâce à ça, un nouveau couple allait enfin voir le jour. Elle ne pouvait qu'en être heureuse et se dire qu'Asuma en aurait été tout autant.
- Kakashi, tu devrais arrêter de boire non ? ; Naruto voyait bien que son aîné ne se tenait plus droit mais complètement avachi sur la table alors qu'il baragouinait des paroles incompréhensibles.
Cette vue le fit rire. Même ivre l'argenté restait adorable et séduisant, cet homme c'était vraiment quelque chose
L'Hatake ne put que grogner alors qu'il resserra sa prise sur la main du blond toujours dans la sienne. Sa tête était enfuie dans le creux que formait son coude plié par son plâtre.
L'Uzumaki rigola de nouveau en poussant les bouteilles et verres d'alcools légèrement avant de se lever pour passer derrière Kakashi, décrochant leurs mains ce qui ne sembla pas plaire à l'être pâle.
Ce dernier se redressa comme il le pu sous l'alcool avant de se retrouver, toujours assis, pour planter son regard vague dans celui encore pétillant de Naruto.
- On va là haut ?
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C'est un magnifique 4000 mots pile pour la jeune écrivaine française !!! La foule est en délire ho la la !!! Personne n'y croyait pas même elle mais le résultat est là ! C'est In-Cro-Yable !!! *^*
...
Je suis faite pour être commentatrice en fait (~-^-)~
Comment vous zalllez mes petits moutons chéris ? Bien j'espère ! ;3
On se retrouve donc aujourd'hui pour ce (très) long chapitre (absolument pas prévu mais limpro toi-même tu sais). (~-^-)~
Personnellement il ne me plaît pas trop encore une fois même si je trouve que la fin rattrape un peu la grosse tâche qu'est ce chapitre mais bon, bah zaime pas trop trop qwa :")
J'ai l'impression de zappé les sentiments de Naruto et Kakashi mais en même temps de trop les développer et de me répéter voir m'embrouiller :") qu'est-ce que vous en pensez ? J'ai besoin de vos aviiiis :""")
Sinon le prochain chapitre contiendra ENFINNN du Lemon parce que 19 chapitre sans rien ça va pas du tout ~(-^-)~ j'espère que vous l'attendiez mouhehehe *^*
Bon, j'arrête de blablater parce que j'ai froid au doigt et du coup mon capteur me capte pas en fait (c'est con ma vie quand même :")
J'espère que tout vas bien pour vous et sur ce, zoubiiiiii ❤❤❤
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