Chapitre 14 : Arrivé à Heinl
Le voyage c'était déroulé dans le calme. Naruto avait prit place à côté de Sasuke alors que devant eux, Ino et Sakura lisaient un livre qu'elles avaient penser emmener. Derrière eux, Shikamaru dormait à côté d'un Choji dont le ventre gargouillait à n'en plus finir. Le voyage était calme, pas silencieux cependant.
On pouvait entendre des discussions par ci par là dont les commandants en était la source puisque étant les premiers à avoir parler entres eux, une dizaine de minutes après le départ. Le général Asuma était au volant et semblait prit dans une conversation sérieuse avec Gaï dont Naruto ne pouvait entendre le sujet. Pourtant, le blondinet était assis au deuxième rang dans ce véhicule militaire où les grognements du ventre de Choji devenaient plus que pesant pour les longues oreilles de certains.
Comme l'Uzumaki s'y attendait, Sasuke craqua le premier face à ce bruit fort et incessant, se retournant et lançant par dessus son siège un regard assassin au pauvre Akimi qui glapit en le voyant. L'Uchiwa lui envoya une de ces pics bien formées dont lui seul avait le secret avant que le chasseur soit chassé par le regard pesant d'Asuma qui avait tourné la tête face au bruit soudain. Ses yeux noirs en disaient long, une sorte de "attention, la prochaine fois ne passera pas" avant qu'il ramène enfin sauve sur le route devant lui.
Sasuke et Choji partagèrent ironiquement un soufflement d'apaisement en échouant au regard terrifiant qui les avaient chacun fixés. Cependant les gargouillements reprirent presque immédiatement. L'Akimi rigola nerveusement, une main sur son ventre sonore tandis que, lassé, l'Uchiwa tentait une sieste en faisant abstraction de ce bruit frustrant.
Naruto n'avait put s'empêcher de rigoler discrètement devant l'échange alors qu'il se reconcentrait sur le paysage qui défilait devant ses yeux. Le blond avait prit comme à son habitude la place à côté de la fenêtre, dévorant de son regard curieux les changements d'environnement déjà notable entre là où ils se trouvait et Elementaria.
Le vert des arbres et de la vêture en général était devenus d'un jaune pâle. La terre brune était devenue sable et poussière dorée alors que le ciel bleu parsemé de nuage avait laissé place à une immense étendue dégagée ou le soleil tapait de ses rayons l'endroit.
Ils ne devaient plus être loin...
La conversation des commandants semblait toujours porter sur le même sujet bien que les visages graves étaient devenus des tableaux à la limite du triste. Naruto pouvait poser l'hypothèse du départ de l'elfe élémentaire et des deux divisions au front de Peinl et donc du soucis que cela cause à leurs proches.
Le blondinet en pensant à cela ne put s'empêcher de se remémorer le visage de son instructeur absent. Il était magnifique, c'était indéniable. Sans sur-jouer, l'Uzumaki pouvait affirmer sans honte que cet homme pâle était l'un des plus beaux qu'il n'avait jamais vu. Que se soit de ses cheveux blancs au reflets argentés ou son sourire charmeur dont l'innocence et la pureté s'y retranscrivaient, c'était un chez d'oeuvres à regarder. Une œuvre d'art à la fois splendide et discrète, élégante et forte, douce et calme, timide mais surtout, d'un mystère enivrant. L'elfe avait dans sa nature ce côté curieux est toutes ses ombres entourant l'homme clair titillait les sens de tout à chacun.
Pourtant, les yeux bleus ne pouvaient s'empêcher de le renier, de maudire quelque peut l'elfe élémentaire, Kakashi Hatake de son nom. C'était sensé être l'instructeur de l'équipe sept dont il appartenait et pourtant, dès le deuxième jour il répondait absent à l'appel. Ça c'était passé une fois mais Naruto était sûr que le situation se repasserait plusieurs fois par la suite.
L'Uzumaki connaissait le travail d'un elfe élémentaire et le peu de temps que ce dernier a pour respirer mais dans ces cas là, ne le nommer pas en plus commandant d'équipe de jeunes recrues. Surtout si c'est pour manquer à l'appel la quasi totalité du temps !
Dans un coin en recul de son esprit, Naruto avait du mal à cacher que cette énervement fibalement peut mérité n'était pas le fruit d'une jalousie de l'Hatake.
Mais aussi, comment ne pourrait-on ne pas l'envier, le jalouser, même un peu ? C'était impossible. C'était comme si la nature entière avait aidé à la confection de cet être splendide. Tout en lui semblait parfait, magnifique, gracieux et simple tout en gardant une étincelle envoûtante dont le blondinet avait du mal à se défaire.
Comment avouer qu'il s'intéressait plus à Kakashi Hatake la personne qu'à l'elfe élémentaire dans son poste ? Naruto n'y arrivait pas et préférait porter sa frustration en de la colère contre cet homme pâle qui combattait au front.
Perdu dans ses pensées et le paysage sec devant ses yeux bleus, L'Uzumaki ne remarqua pas l'arrêt du véhicule. Ce fût Sasuke qui le réveilla et le tira de l'engin pour l'emmener dehors. Chacune des recrues se mirent au garde à vous devant leurs commandants alors que ces derniers parlaient avec d'autres généraux de Heinl. L'endroit où ils se trouvaient était semblable à un désert. Rien à l'horizon si ce n'est les terribles Landes de Heinl que chacun redoutait.
L'uniforme ici était dans les tons jaune pâle, couleur sable tandis que ceux d'Elementaria étaient dans les vert kakis ou marrons, en adéquation avec les environnements respectifs. Naruto put remarquer derrière les généraux de l'armée de l'endroit, d'autres jeunes. Le manque d'étoiles de récompenses sur leurs uniformes indiquaient qu'ils étaient aussi des nouveaux, un fait qui surpris l'Uzumaki qui se demanda de quoi il en retournait.
Une fois que les commandants eurent finit de régler quelques formalités sûrement, ils se placèrent en perpendiculaire aux deux lignes parallèles que formaient les nouvelles recrues. Ainsi placés, ils pouvaient tous les voir.
- Votre attention à tous ! Je suis le commandant Asuma Sarutobi et mon collège à ma droite est le général de division Gaï Maito.
- Pour ma part, je me nomme Baki et mon coéquipier est le général Suyano.
- Bien ! ; Affirmèrent les jeunes gens en signe d'informations acquises.
- Comme vous le savez, nous avons prévus de vous faire participer à un exercice à balles réels dans le but de déterminer les capacités de chacun. Cette évaluation nous servira ensuite de support avec vos voeux pour vous placer dans les différents styles militaires. Certains deviendront des mages volants alors que d'autres seront des mages ardents ou autre.
La voix forte et grave du général Baki résonna dans chaque paires d'oreilles allongées avant qu'Asuma ne prenne la parole à son tour.
- Vous êtes ici pour parfaire et terminer vos formations avant d'être envoyés au front par trois en plus de votre commandant de section. Aujourd'hui, nous allons vous laissez tous ensemble dans le large terrain de la zone vous débrouiller entres vous pour adopter la meilleur formation et la plus maligne tactique.
- Les jeunes recrues de Heinl se mélangeront avec celles de Elementaria et devront se serrer les coudes face au danger. Vous êtes tous dans le même bateau et votre survie dépendra de votre cohésion ! Allez, sur ce, libérer la fougue de la jeunesse en vous ! ; Encouragea Gaï à sa façon en effrayant les soldats voisins qui n'étaient pas habituer au spécimen encore.
- Nous vous laissons cinq minutes pour discuter et faire connaissance avec vos nouveaux camarades pour un temps. Après ce laps de cinq minutes, nous vous expliqueront plus en détail les différents exercices et nous commenceront directement. ; Fut les parole de Suyano, un homme à la peau tannée et à la cicatrice qui barrait son visage dans la largeur.
...
"Des explications", hein ?
...
Où étaient-elles ?
...
"Les différents exercices", c'était leur parole ?
...
Que sont-ils ?
...
Non, vraiment, les commandants étaient de véritables sadiques finis.
A peine cinq minutes après la fin des paroles de Suyano, alors que Naruto discutait tranquillement avec un trio composé de Gaara, Temari et Kankuro pour se familiariser avec les soldats de Heinl comme demander, le cauchemars avait commencé. La grande étendue de sable sur laquelle ils se trouvaient avait été en l'espèce de trente seconde bombardés par deux énormes obus, explosant violemment sous la surprise générale. Enfin "générale", c'était en vérité complètement calculé par Asuma, Gaï, Baki et Suyano qui avaient bien prit soin de s'éloigner un peu du groupe pour ne recevoir que les vents violents des explosions.
- "L'exercice commence les jeunes ! Bonne chance à tous et survivez surtout !" Avait crié le Maito alors qu'un grand sourire ornait ses lèvres.
- "Les Landes de Heinl sont pleines d'abris, n'hésitez pas à aller vous y cacher !" Avait sourit malicieusement le commandant Sarutobi, une cigarette à la bouche.
- " Vous pouvez vous déplacer où vous voulez tant que vous ne passer pas les barrières qui entourent ce périmètre ! Vous disposez de trois cent kilomètres en comptant les Landes !" Assura froidement Baki en montrant de son pouce les barrières en métal derrière eux qui s'étendaient à perte de vue en cercle de chaque côté.
- "Nos gentils amis les artilleurs ont un stock pleins à craquer d'obus et de charges en tout genre ! Ce serait dommage de les laisser jouer dans leur coin alors on compte sur vous pour les amuser et vider les réserves ! Plus on est de fous et plus on rit comme on dit ! Allez, à dans une semaine les amis !" Avait rigolé le commandant Surayo en leur faisant "au revoir" avec ses mains.
L'évaluation commençait. La cloche du départ avait sonnée. C'était l'heure. C'était le moment. Ils devaient survivre, ils le devaient, il, le devait, Naruto se le devait.
Rapidement et avec un contrôle de lui assez surprenant, le blondinet fit signe à toutes les personnes présentes de le suivre. Les Landes de Heinl était leur seul refuge. Ils ne pouvaient qui allaient comme le leurs avait insisté les commandants. Ces derniers avaient d'ailleurs complètement disparus dès la deuxième salve d'obus, se volatilisent dans l'air en les laissant dans la panique de la proximité mortelle.
Ce fut sous une pluie d'obus meurtrière que les jeunes recrues de Heinl et d'Elementaria partagèrent leurs premières survie en milieu réel, une épreuve d'une dureté sans nom que chaque soldat avait pourtant dû traverser.
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- Commandant Kakashi-senpaï ! Bienvenue au front de Peinl !
- Merci Tenzo mais pas besoin de ce ton solennel alors que nous sommes que tous les deux... ; Souffla l'elfe élémentaire.
Ses deux divisions et lui venaient d'arriver il y a une dizaine de minutes à peine après quatre longues heures de trajets. L'Hatake avait laissé quartier libre à ses hommes comme il était courant de faire lors d'une arriver au front pour permettre a chacun de côtoyer les autres personnes sur les lieux et prendre leurs marques.
Bombes et soldats en embuscades les avaient ralentie sur la route et nombreux étaient ceux ayant déjà des éraflures voir des blessures sérieuses. Le cauchemars avait prit place dès la sortie d'Elementaria.
- Oui, excusez moi senpaï.
- Ha la la, ne t'excuse pas pour ça enfin. ; Assura Kakashi en secouant sa main devant son visage en signe de légèreté.
Il lâcha un soufflement de relâchement lorsqu'il s'assit sur une des chaises de la tente dressée au motif militaire et arborant l'emblème de leur pays, un phénix rouge sur un fond au symbole de Konoha, la capital d'Elementaria.
Son sac pesait une tonne et il fut heureux de pouvoir l'ôter un instant avant de partir vers l'enfer. L'elfe élémentaire prit une minute pour détailler rapidement l'endroit.
La tante n'était pas grande. Elle contenait une table à son entrée avec un semblant de commode sur la droite dans laquelle se trouvait carte et document de la zone pour les tactiques. Deux lits ou chose qui y ressemblaient se tenaient au fond de la tante, quasiment collés l'un à l'autre a cause de l'étroitesse de l'endroit.
Non, vraiment, Kakashi aurait tout fait pour ne pas être ici. Son esprit revoyait déjà les scènes qui avaient brisées son passés. Entendait de nouveau les cris de supplications de ses ennemis et ceux de douleurs de ses alliés. Ses alliés... Obito, Rin...
L'Hatake secoua vivement la tête de droite à gauche en se relevant rapidement. Il ne pouvait se permettre de se laisser à la nostalgie et au sentimentalisme. La vie de deux divisions en plus de celles déjà présentes sur les lieux lui revenaient. Sa tête devait ne penser qu'à leurs survies à tous et non à un passé révolu dont il ne pouvait plus rien y changer.
Le futur et à tracer, le passé à laisser.
- Kakashi-senpaï ? ; Demanda l'homme aux yeux noirs, soucieux du comportement très nerveux et précipité de son Supérieur.
Les deux hommes c'étaient connus lors de leurs formations militaires pour obtenir des grades dans l'armée. Tenzo était un génie qui avait su se hisser jusqu'au poste de général en chef sur le front de Peinl alors que l'Hatake avait finit sa course en tant qu'elfe élémentaire. Mais les études et les résultats écrits ne faisaient pas tout. C'était d'ailleurs lors de la dernier mission de Kakashi avec son équipe qu'il acquis un tremplin qui le monta jusqu'au plus haut titre de l'armée.
Mais à quel prix ?
Celui des morts, alliés comme ennemis.
C'était à eux qu'il devait son ascension, celle qu'il avait acceptée avec pour cause ; les paroles d'un ami partit trop tôt.
- "Deviens Hokage, Bakakashi, deviens le pour moi, s'il te plaît. Tu es un super commandant et tu le resteras, j'en suis persuadé..."
Non, il ne pouvait pas se rappeler avec les vies qu'ils avaient à commander. Plutôt et dans un recoin bien plus caché de son esprit où se situait son âme d'enfant abandonnée trop tôt, il savait que le verbe "pouvoir" n'était pas le bon. Celui de vouloir l'était. En vérité et bien au-delà de sa mission, Kakashi ne voulait se souvenir, ne voulait souffrir plus qu'il ne souffrait.
Cet être blanc qui se battait tel un beau diable recouvert de rouge n'était en fait qu'un homme pacifiste qui demandait à vivre sa vie tranquillement, reculé du front et des morts qui le tuait à petit feu. Pourtant et comme pour se punir, l'Hatake restait. Il restait dans ce monde emplie de perte et de douleur qu'il pensait mériter.
C'était idiot, certes.
- Tenzo, préviens les hommes. Nous allons commencer à prévoir le plan d'attaque et nous partiront à l'assaut dès les douze heures. Il faut profiter de l'heure du déjeuner pour frapper.
- Bien !
Ce fût ainsi que, deux heures plus tard, la stratégie d'attaque mise en route et les soldats parés au combat, les Elementaryens partirent à l'assaut.
On pouvait entendre ici et là les cris des hommes et plus particulièrement, le nom d'un être résonner avec terreur de bouche en bouche.
"Le démon blanc est de retour !"
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Voilà voila !!! Comment vous avez trouvé ce chapitre ? Bien j'espère ! 😁😚 il fait 2400 mots et le prochain devrait en faire de même ! J'ai d'ailleurs d'hors et déjà commencé ça rédaction ! (~-^-)~
Comme vous avez put le voir, ce chapitre ci et le prochain se présenteront en deux partit. La première sera portée sur Naruto et la seconde sur Kakashi de manière à ne pas perdre la trace de l'un comme de l'autre 😁 ce mode de fonctionnement vous plaît ? N'hésitez pas à me le dire en commentant ! Lire vos retours est sûrement l'une des chose que je préfère si ce n'est là chose que je préfère avec l'écriture (c'est pour dire XD)
D'ailleurs, comment vous allez ? C'est important de demander ! 😚
Bon, j'arrête de vous quiquiner et je vous souhaites une bonne soirée ! Bisou pluvieux de bretagne ! 😚❤🐑🐏🐑🐏 (le retour des moutons, faudrait pas les oublier quand même XD)
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