Chapitre 11
⇣ Lee Heeseung٭
Je pris alors un grand sac dans lequel je mis pas mal d'affaires à elle au cas où. Je l'aidai ensuite à se remettre debout et marcher jusqu'à la porte de chez elle. Elle remonta sur mon dos et je partis vers mon chez-moi qui allait subir quelques changements.
Je me dépêchai pour que l'on puisse se reposer un maximum. Je rentrai rapidement chez moi et je la déposai de suite sur le lit de la chambre d'ami. Je vis sa petite bouille endormie qui m'attendrit en un claquement de doigts. Je m'empressai alors de la recouvrir de la couette et de la laisser dormir tranquillement.
Je redescendis pour enlever mes chaussures et me mettre à l'aise. Je mangeai un petit bout avant de partir dans ma chambre et de me barricader dans ma couette. Je m'endormis presque instantanément, crevé par cette soirée complètement folle.
Mais mon sommeil fût de courte durée à cause d'un bruit. Plutôt un cri strident qui me fit me lever d'une façon brusque. Ce ne pouvait être que Byeol-Eun... Je courus jusqu'à sa chambre pour la voir convulser dans tous les sens, les yeux clos. Je m'empressai de la secouer pour la réveiller le plus rapidement possible.
Elle ouvrit les yeux d'un coup, me faisant sursauter par la même occasion. Elle avait le souffle court et se tenait la gorge. Je m'assis sur son lit et la pris dans mes bras, lui chuchotant des petites techniques pour qu'elle puisse reprendre correctement son souffle.
Et j'attendis, collée contre mon corps endormi, qu'elle reprenne sa respiration, s'apaisant au fur et à mesure. Je la sentis accrocher mon t-shirt de ses petites mains, mais je fus bien trop fatigué pour en savoir un peu plus. Mes yeux se fermèrent rapidement et ma tête tomba sur son oreiller.
Le réveil fut quant à lui tardif et très peu reposant. J'ouvris mes yeux dans une clarté journalière qui me paraissait bien sombre. Je trouvai Byeol-Eun déjà éveillée, les yeux grands ouverts tournés vers moi. Elle avait acquis au cours de la nuit d'énormes poches en dessous de ses yeux. Et je remarquai bien que les mêmes sentiments de la veille avaient pris possession de son âme.
— Je n'ai pas réussi à dormir.
Sa voix était froide et monotone, sans émotion apparente. Elle détourna son regard du mien et observa ses jambes couvertes d'égratignures, de bleus, et de sang séché.
— Tu devrais aller prendre une bonne douche bien chaude, je t'ai pris des affaires dans ton sac.
Elle acquiesça et se leva, alla prendre sans grande convictions de nouvelles affaires. Elle se planta devant moi en m'observant. C'est vrai qu'elle ne connaissait pas ma maison. Je me levai alors et lui indiquai tout ce qu'elle avait à savoir. Je sortis ensuite de la salle de bain mais je restai à la porte pour écouter le moindre bruit suspect. Je savais pertinemment que son état n'était pas propice aux bonnes actions.
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