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o9. LAÏA

Space invades my mind, Maja Francis (ft. Veronica Maggio).

LAÏA RÉFLÉCHISSAIT À TOUTE VITESSE. En revenant de sa soirée chez Ephéor la veille au soir, à cause de tous les événements survenus, son esprit était embrumé et incapable de fonctionner avec lucidité.

Elle avait fait le chemin du retour avec Estia. Phoebe était introuvable et elles s'étaient mis d'accord sur le fait qu'elle devait être en compagnie de Charles. Autrement dit, leur amie devait être ravie là où elle se trouvait.

Au bout de quelques minutes de déambulation silencieuse, Estia avait pris la parole, sûrement plus pour étouffer la présence orgueilleuse et frémissante de la nuit que pour véritablement discuter.

— Comment s'est passée ta soirée alors?

Laïa avait fait mine de ne pas avoir entendu. Elle avait continué à marcher au même pas, en conservant une attitude neutre. Mais elle ne put continuer ainsi car elle ne supportait pas l'idée de blesser de quelque façon que ce soit l'insouciante Estia.

— J'ai vagabondé dans mon coin.

— Tu crois que je suis née de la dernière pluie?

Laïa blanchit soudain. C'était comme si son cœur battait plus rapidement, alors qu'en parallèle, son souffle se raccourcissait. Elle tourna de quelques degrés son visage dans la direction d'Estia.

— Quoi?

— Je sais reconnaître une personne qui vient de passer un bon moment avec une autre personne. Les signes ne trompent pas et mon radar non plus, avait assuré la jeune fille aux yeux verts.

— Je ne sais pas pourquoi tu penses ça, mais il ne s'est rien passé.

Estia avait fait halte brusquement et Laïa l'avait distancée de quelques mètres jusqu'à ce qu'elle se rende compte de son avancée. Elle avait pivoté vers elle, confuse. Finalement, Estia s'était mordu la lèvre inférieure puis avait rejoint son amie aux cheveux aussi bleus que les siens.

Elle s'était arrêtée à moins d'un mètre d'elle et avait scruté son visage d'un œil doux. Elle lui avait attrapé le menton de sa main droite pour l'obliger à la regarder dans les yeux.

— Je sais que je peux avoir l'air stupide par moments, peut-être même crédule, mais je suis une très bonne observatrice. Alors toi, Laïa Lestrange, tu vas me faire le plaisir de ne pas me mentir, l'avait-elle grondée.

Alors que son interlocutrice s'apprêtait à ouvrir la bouche pour lui répondre, elle l'avait coupée pour parler à sa place.

— Tu vas répéter après moi: ce soir, j'ai rencontré une fille avec qui j'ai échangé plus que des mots. Je vais peut-être enfin pouvoir accepter le fait que je ne suis pas hétéro et que ce n'est pas la fin du monde pour autant.

Cette fois, Laïa avait perdu toutes ses couleurs et s'était affaissée légèrement. Elle avait papillonné des yeux à plusieurs reprises. Comment avait-elle pu être au courant? Elle avait pris conscience du fait que si Estia l'avait deviné, peut-être était-ce également le cas de d'autres. Cela allait se propager et on allait la faire disparaître. Laïa avait la douloureuse impression de débuter une descente aux Enfers.

— C-comment? Tu n'étais même pas là, et je ne suis pas... je suis...

— Chut, ne dis pas de bêtises. Tu n'es pas hétéro. Tu pourras essayer de te le répéter devant ton miroir en tournant sur toi-même trois fois, ça n'y changera rien. Et en ce qui concerne ce qui s'est déroulé à la soirée, je te l'ai dit, je le remarque lorsqu'une personne vient de passer un bon moment. Et au vue du fait que tu préfères les filles, je suppose que tu as flirté avec une autre fille. J'ai raison?

— Tu es nettement plus intelligence que tu ne le laisses paraître. Je vais commencer à me méfier de toi, je crois, avait soufflé Laïa.

Estia l'avait fixée froidement en réponse, presque comme si elle avait été touchée parce ce que son amie venait de dire. Elle avait alors éclaté de rire en relâchant le menton de Laïa — une marque rouge y était demeurée, cependant. Cette dernière avait souri nerveusement.

Mal à l'aise, elle avait baissé le regard pour contempler ses pieds. Plus elle se torturait l'esprit, plus elle ressentait un désagréable mal-être grandir en elle. Elle n'aimait pas cette sensation, elle n'aimait pas lorsque la situation lui filait entre les doigts.

Laïa pensait avoir fait le nécessaire pour se construire un quotidien calme, entourée d'amies plus éclatantes qu'elle, de sorte à ne pas attirer particulièrement l'attention. Et voilà que l'une d'elles venait de percer son plus grand secret, celui qu'elle s'efforçait de nier avec persévérance.

— Tu n'as pas à me prendre pour une ennemie, ou je ne sais quoi, tu sais. J'essaie juste de t'aider. Tu te fais plus de mal en te mentant à toi-même parce que tu crois que c'est ce que tu dois faire, plutôt que de juste t'accepter telle que tu es.

— Ce que tu ne comprends pas c'est qu'être...

Pendant un court instant, Laïa avait oublié quel terme la désignait. Elle l'avait tant rejeté et associé au dégoût en plus de la peur qu'elle en était venue à le perdre. À se perdre elle-même.

— Lesbienne, lui avait murmuré Estia.

— Oui, c'est ça. Eh bien, je n'ai pas le droit de l'être dans notre société. Je vais devoir vivre aux côtés d'un homme, que je le veuille ou non, et lui concevoir un enfant par-dessus le marché. Ils en ont même fait un article dans le Traité de 2242. Je ne peux pas m'y soustraire.

Le visage d'Estia s'était modifié en un air fâché. Visiblement, elle n'était pas une fervente supportrice de ces lois.

— Je trouve que c'est stupide. Leur traité a quarante-cinq ans, c'est presque l'âge de nos parents. Et qu'est-ce qu'ils pourront bien faire de toute manière si on s'y oppose? Nous donner une tape sur les doigts? Ils ne feront rien. Ils instaurent une atmosphère de tension, mais c'est juste pour ne pas qu'on se rebelle.

Laïa avait froncé les sourcils. De quoi parlait Estia? Elle semblait penser que nul n'était jamais puni dans leur pays, que la population était maintenue en place à l'aide de chimères.

— Qu'est-ce que tu fais de toutes les personnes non-blanches qui ont disparu il y a cinquante ans? Toutes les autres qui disparaissent depuis sans qu'on sache où elles se trouvent?

— Je pense que les personnes non-blanches ont été expulsées de la France, et pour les autres, elles doivent aller habiter dans l'Arcade. C'est ce que ma tante a dû faire. Ça doit faire près d'une décennie qu'elle a été bannie du Milieu.

Laïa avait secoué la tête. Bien que ses théories tenaient la route, elle ne pouvait se résoudre à croire à de si cléments desseins. Le gouvernement était corrompu et elle le savait au plus profond d'elle-même. Elle était sidérée de constater que peu s'en étaient rendus compte. Laïa s'était sentie bouleversée. Elle avait décidé de lancer Estia sur un autre sujet car elle n'avait pas la force de débattre si tard.

— Pourquoi ta tante a dû partir?

— J'étais petite, mais je crois qu'elle avait eu quelques problèmes avec des gens hauts placés, des personnalités politiques, quelque chose comme ça.

— Rien de très grave donc.

— Elle ne peut tout de même plus remettre les pieds dans cette zone. Bon, on a eu des nouvelles d'elle, il y a quelques années; elle nous a informés qu'elle se portait bien et qu'elle était devenue chancelière là-bas.

— C'est presque comme si ils lui avaient offert une meilleure vie, on dirait, avait ri jaune Laïa.

Estia avait fait la moue et son regard s'était durci quand elle l'avait dirigé vers la jeune fille.

— Mais enfin, explique-toi au lieu de jouer aux devinettes!

Laïa avait plissé ses lèvres, partagée entre garder le silence ou lui exposer son jugement personnel. Elle avait porté ses yeux vers le ciel. C'était une nuit noire, mais aucune étoile n'était visible à cause de la pollution lumineuse. Il commençait à se faire tard.

— On devrait aller dormir, Estia.

— C'est dimanche demain, ça ne fait rien.

— Et alors? On ne devrait même pas rester dehors si tard. Mes parents ne seraient pas d'accord, et c'est assez oppressant, je dois dire.

Sa partenaire de dialogue avait soupiré — elle savait qu'elle ne parviendrait pas à la faire changer d'avis. Elle s'était rapprochée de son amie qui arborait, elle, des yeux bleus, et avait posé sa main gauche sur son épaule équivalente.

— Écoute, si tu as besoin de te confier à quelqu'un, je suis là. Si tu as besoin de débattre, de te disputer, de pleurer, de sourire, je suis polyvalente.

Laïa avait acquiescé, souriante. Pour la première fois, elle se considérait comme ayant une véritable amie et elle en était heureuse.

— Ça te dirait qu'on se voit demain après-midi? On pourrait s'entraider pour la nouvelle à rendre pour lundi. Enfin, je l'ai presque terminée, mais ce serait une bonne idée de relire celle de l'autre et de les améliorer.

Laïa s'était maudite intérieurement d'avoir totalement effacé de sa mémoire l'existence de ce devoir à rendre pour dans deux jours. Elle n'avait pas écrit une seule ligne. Malheureusement, elle ne pouvait pas obtenir de jour en plus pour travailler car sa classe partait en sortie le mardi. Elle accepta néanmoins; elle ne trouverait jamais la motivation de l'écrire sans aide extérieure.

Estia devait se rendre à l'appartement de Laïa en début d'après-midi. Cette dernière avait prévenu ses parents qui feraient en sorte de s'absenter pour les laisser travailler dans le calme. Ils lui devaient bien cela après l'avoir forcée à se rendre à la soirée.

Laïa commençait pourtant à angoisser alors que l'horloge indiquait qu'elle se trouvait en milieu de matinée. Elle avait dormi d'un sommeil de plomb.

En se réveillant, elle avait ouvert les yeux sur un dimanche banal, jusqu'à ce qu'elle se souvienne des événements de la veille. La soirée, Ève, la drogue du violeur, sa sortie de placard précipitée avec Estia, leur séance de devoir de l'après-midi.

Elle avait trop de choses auxquelles penser. Elle avait décidé de faire le vide dans son esprit pour aller manger un morceau. Une demi-heure plus tard, une fois qu'elle avait retrouvé sa chambre, toutes les informations avaient ressurgi.

Elle se souvint qu'elle n'avait même pas pris la peine de demander le numéro d'Ève. Elle ne pouvait de ce fait pas la contacter, sans oublier qu'elle n'était plus au lycée. Après plusieurs secondes à trancher dans sa tête, elle décida qu'elle devait oublier toute possibilité de lendemain à leur échange lors de la soirée. Cela la ferait trop souffrir, et elle était persuadée qu'Ève avait déjà vécu ce scénario plus d'une fois.

Cependant, elle aurait bien eu besoin de pouvoir entrer en contact avec elle pour prendre des nouvelles de la jeune fille qui avait été droguée avec du GHB. Laïa prit quelques secondes pour réfléchir. Elle appuya alors à l'emplacement de la puce sous sa peau et ouvrit la discussion avec Phoebe. Si une personne pouvait entrer en contact avec Ève ou Ephéor, c'était bien elle. Elle la salua puis lui demanda brièvement si elle avait des nouvelles de la dite jeune fille ou si elle pouvait en acquérir auprès de l'organisatrice de la fête.

Une fois l'esprit plus serein, elle repensa à Estia et leur conversation. Elle y avait beaucoup réfléchi dans son lit, tandis qu'elle essayait de trouver le sommeil. Elle s'était convaincue que ce n'était pas un drame, tant que la jeune fille était la seule au courant. Après tout, elle n'avait montré aucun signe de répugnance à son égard et n'avait pas changé de comportement vis-à-vis d'elle. Elle en était soulagée.

Laïa devait apprendre à lui faire plus confiance, elle en était consciente, mais ce n'était pas acquis. Après tout, si elle-même ne parvenait pas à supporter l'idée d'être lesbienne, qu'est-ce qui empêcherait son entourage de penser la même chose?

En ce qui concernait l'avis, ou du moins les théories d'Estia, sur la politique de persécution et de peines du gouvernement français, elle en était abasourdie. En effet, personne n'en parlait jamais, que ce soit ses parents, le personnel enseignant, ou les adultes en général, mais elle ne pouvait concevoir qu'un adolescent le pense inoffensif. N'était-ce pas dans la nature de la jeunesse de questionner et de s'opposer?

À première vue, ses idées semblaient justes et logiques. Mais qu'en était-il des personnes habitant dans l'Arcade qui devaient être punis? Laïa n'avait jamais vu ni aperçu la moindre personne aux cheveux gris habitant dans cette partie du pays. C'était insensé car chacun devait rester à sa place. Quand bien même on pouvait se teindre les cheveux pour ruser, le tatouage distinctif de sa zone était un témoin éternel.

Laïa s'assit sur son lit, les bras ballants. Ses idéaux venaient d'être secoués par une vive bourrasque. Elle se prit la tête entre ses mains. Était-elle paranoïaque? Peut-être voyait-elle le mal là où il n'était pas? Elle ferma ses yeux pour essayer de se calmer.

Laïa songea à son arrière-arrière-grand-père. Depuis petite, il avait été un exemple invisible et mystérieux pour la jeune fille. À l'âge de dix-sept ans, il avait levé une révolte contre le gouvernement et était parvenu à faire tomber le système de Métamorphose, tant convoité par le monde entier. Un jour où Laïa s'était rendue chez sa fille, Luna, elles avaient discuté. C'était elle qui lui avait conté le récit de la vie de son illustre père.

Elle lui avait exposé sa suspicion par rapport à une œuvre secrète sur laquelle son géniteur travaillait. Elle lui avait confié avoir seulement pu apercevoir le nom de l'ouvrage — Cerebri Mysteria — L'ouvrage de la vérité —, mais ne savait pas de quoi elle traitait ni ce qu'il en était advenu à ce jour. À cet instant, Laïa n'en avait pas plus prêté attention, cependant, elle se demandait s'il n'avait pas découvert autre chose; un scandale énorme. Malheureusement, il lui faudrait le livre et elle ne savait où il pouvait se trouver.

Il n'avait décemment pas pu achever son projet et Laïa voulait croire qu'il en était de sa responsabilité de le terminer elle-même. Mais elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle devait faire. Pourquoi Cosme n'avait-il rien laissé? Cela signifiait-il qu'il avait bel et bien accompli son but? Laïa ne pouvait pas le concevoir car elle ne voyait aucun changement dans la société, si ce n'était une dégradation.

Elle balaya ces pensées d'un revers de la main et décida d'aller jeter un œil à son devoir pour le lycée. Elle s'attabla à son bureau et alluma son écran. Elle le fit glisser vers le haut pour l'avoir dans sa vision, et un clavier apparut à sa place afin qu'elle puisse composer des phrases par son intermédiaire.

Elle chercha le fichier contenant l'énoncé et le retrouva rapidement: Les grandes étapes de l'humanité. Elle avait ajouté une note juste en dessous qui traduisait le titre: les nouvelles libertés, les génocides et autres événements marquants de l'Histoire humaine. Son sujet lui avait semblé simple lorsqu'elle l'avait choisi, mais il lui paraissait bien trop vaste à présent. Elle passa le reste de sa matinée à lutter corps et âme pour recueillir des informations pour écrire sa nouvelle.

Elle mangea indifféremment un sandwich et un fruit pour son déjeuner, tant elle était concentrée par son travail. Cela avait fini par l'intéresser au plus haut point. La France avait un passé vraiment sombre et sinistre. Tant de catastrophes étaient survenues; que ce soit durant le siècle des croisades, le temps de l'esclavage, l'ère des totalitarismes ou la dénommée fin du monde. Elle avait ensuite mis en place un processus d'aliénation et maintenant vivait en autarcie.

Elle se disait que si le modèle français de son présent associait une telle importance à son histoire, peut-être qu'elle en avait copié des aspects. Laïa désirait apporter une brève analyse personnelle dans son écrit, mais son professeur avait insisté sur l'objectivité que devait avoir leur travail. Elle dut se résoudre à garder son jugement pour elle-même.

Vers quatorze heures, quelqu'un toqua à sa porte. La bulle de travail dans laquelle Laïa s'était plongée éclata. Elle se souvint qu'Estia devait venir travailler avec elle. Elle posa ses yeux sur son travail et fut réjouie de constater qu'elle avait écrit plus de la moitié. Elle enregistra sa nouvelle et se leva pour aller ouvrir la porte à son amie. Elle la trouva en robe légère de couleur bleu, le sourire aux lèvres.

— Bonjour! la salua-t-elle chaleureusement.

Laïa lui rendit son sourire et l'invita à rentrer dans son appartement.

— On bosse dans le salon, ça te va? Je vais juste transférer mon travail dans ma puce.

— Ce sera mieux, oui. Je vais m'installer.

Alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre sa chambre, elle se souvint d'une chose. Elle se tourna vers Estia et l'apostropha:

— Est-ce que tu as des nouvelles de la fille de la soirée qui a été droguée? Phoebe ne me répond pas.

— Une de mes amies m'a dit qu'elle avait été prise en charge à l'hôpital, mais qu'ils cherchent toujours le coupable. Elle n'a rien, heureusement. Et Phoebe doit être en train de récupérer de sa soirée, je suppose.

Laïa hocha la tête, soulagée. Elle retourna à son bureau, saisit le fichier de sa nouvelle et le plaça vers l'icône de transfert vers sa puce. Son poignet s'éclaira un instant en bleu, le signe que l'opération était réussie. Elle remit l'écran à sa place et quitta sa chambre pour retourner auprès d'Estia.

Elle la retrouva en train de pianoter sur un écran rattaché à la table. Elle tira une chaise à côté d'elle, et y prit place. Laïa appuya sur sa puce et mit en route la recherche d'un écran à proximité. Elle choisit d'allumer celui juste devant elle et la table s'illumina en dessous de ses mains. Comme dans sa chambre, elle fit glisser l'écran devant ses yeux puis transféra sa nouvelle de sa puce vers l'écran.

Elle se tourna vers Estia et ses yeux s'arrondirent lorsqu'elle remarqua la longueur de son texte. Elle posa son regard sur le sien. Il était au moins un tiers plus court. Elle tenta de se rassurer sur le fait que son professeur n'avait pas précisé de nombre de mots.

— Tu veux lire? lui proposa Estia à son intention. Je n'ai pas encore terminé, mais j'aimerais bien avoir ton avis dessus.

Laïa approuva et l'invita en retour à lire la sienne. Elles échangèrent de place plutôt que de transférer leur fichier d'un écran à l'autre, et débutèrent leur lecture.

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Pour une fois que j'écris deux chapitres en moins d'une semaine, je me sens fière de moi :')

Les chapitres « Laïa » relèvent pour l'instant peu de la science-fiction (ou de l'anticipation) mais j'espère qu'ils vous plaisent quand même!

Bisou mes griffeurs♡

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