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25. LAÏA

Delete forever, Grimes.

LAÏA SUIVAIT LE GROUPE QUELQUES PAS DERRIÈRE LUI, la tête envahie par la réflexion et les agitations. La fille était revenue, elle était réapparue au détour d'une rue. L'avait-elle fait pour elle, pour la retrouver? Cela semblait une aventure tout droit sortie d'un roman d'amour.

Comment, en l'espace de quelques jours, deux personnes pouvaient-elles tomber sous son dit charme, alors que durant le reste de sa vie, elle n'avait jamais semblé plaire à quiconque? Laïa n'y croyait pas davantage, mais elle ne pouvait s'empêcher d'y songer et de fantasmer à ce propos.

N'était-ce pas romantique qu'une jeune fille coure à travers rues pour vous retrouver? Cependant, Laïa n'avait aucune preuve que c'était ce qui s'était réellement passé, bien que cela semblait l'hypothèse la plus plausible. De plus, la fille avait de nouveau été plutôt agressive; était-ce des manières si l'on cherchait à attirer l'attention de quelqu'un?

L'adolescente aux cheveux bleus doutait du bien fondé de ses intentions. Peut-être cette inconnue était-elle une sociopathe, qu'elle allait l'enlever comme Phoebe avait disparu. Peut-être ce phénomène était beaucoup plus répandu qu'elle ne le pensait et que l'on ne pouvait plus se fier aux apparences. Laïa craignait bien trop de disparaître, Estia serait seule et désemparée. Elle ne pouvait lui faire endurer une telle chose.

Mais qu'est-ce qui prouvait que la jeune fille de l'Arcade était elle aussi une kidnappeuse? Elle pouvait être réellement éprise de sa personne, comme elle l'était de la sienne. Alors, elle était juste particulièrement maladroite dans ses propos lorsqu'elle se montrait insultante.

Laïa secoua la tête; cette fille était malpolie et démontrait des manières déplacées. Elle ne pouvait pas s'enticher de ce genre de personnes. Elle devrait plutôt aimer des jeunes filles paisibles et prévisibles, c'était ce que ses parents lui sommeraient — mais pour un garçon. Pourtant, elle ne cessait de penser à elle. Son prénom lui était inconnu et cela l'ennuyait, elle aurait au moins souhaité le connaître. Seul son visage lui restait en mémoire et cela n'était presque rien. Si elle espérait faire quelques recherches à son propos, c'était perdu d'avance.

— Tu penses à elle, n'est-ce pas?

Laïa émergea brusquement de ses pensées désordonnées et tourna la tête vers son amie. Elle regardait droit devant elle et sa voix, neutre, trahissait tout de même un semblant d'appréhension.

— Tu sais quoi? Je crois que je n'ai pas besoin de ta réponse. C'est évident.

— Qu'est-ce que ça peut bien faire? se défendit Laïa.

— Je n'ai pas dit que c'était mal, c'est même normal, je trouve. Je serais pareil à ta place, obnubilée par cette fille. N'empêche que je ne sais pas si elle est digne de confiance ou non. Elle a l'air louche ou juste un peu trop franche, je ne suis pas sûre.

Estia haussa les épaules, sous les yeux fatigués de Laïa. Beaucoup d'émotions s'animaient en elle. Le regret se confrontait au bon sens. Elle mourait d'envie de faire demi-tour et d'imiter la jeune fille en lui courant à la suite. C'était certainement la pire idée à laquelle elle pouvait songer, mais elle ne pouvait s'en empêcher.

— Tu sais que tu ne peux pas juste partir comme ça pour la retrouver, hein? On n'est pas dans un film, intervint Estia.

— Quoi? J'ai pensé à voix haute?

— Ton silence est tellement éloquent et ton visage un livre ouvert, c'est étonnant que tu ne t'en rendes même pas compte, sourit Estia.

Laïa entrevit l'espoir d'une réconciliation avec sa meilleure amie. Elle s'en réjouissait, elle n'aimait pas être en mauvais termes avec elle, d'autant plus en situation si critique. Jamais elle n'était restée longtemps troublée avec elle auparavant, mais c'était la première fois que la cause était une tierce personne.

— Je crois que j'en ai conscience au fond, mais je peux pas m'en empêcher au final, d'être comme ça.

— Tu comptes faire quoi alors?

— À quoi bon? Est-ce que tu me vois me comporter comme la fille éprise des romans à l'eau de rose?

— T'es pas comme ça, je te l'accorde! Le truc, c'est que... c'est qu'il s'est passé quelque chose entre vous deux et, je sais pas, mais j'ai le sentiment que vous pouvez pas en rester là. Ce serait trop bête, concéda-t-elle.

— Toi qui t'es embrouillée plusieurs fois avec elle, qui as plutôt l'air de la trouver étrange, tu me dis ça?

Estia soupira. Elle était confuse elle-même. Le sentiment d'agir par mécanique de genre, de réciter des dialogues écrits d'avance, comme si elle était comédienne d'une comédie romantique de bas étage, s'éveillait en elle. Était-ce vraiment elle qui lui racontait tous ces mots?

— Je sais plus. Tout part tellement de travers en ce moment que ça donne l'impression que même les choses les plus folles sont sensées. Alors j'aime encore que ce soit des situations heureuses, j'aimerais rester encore un peu dans cette bulle d'espoir, tu comprends?

— Je crois que oui. Je suis désolée pour Phoebe, tu sais. Quand on sera rentrés, j'essaierai de faire mon possible pour retrouver sa trace, ou quoi que ce soit qui puisse aider.

— C'est gentil de ta part. Mais tu es sûre que tu vas rentrer?

— Q-quoi? Bien sûr, où veux-tu que j'aille? balbutia Laïa.

— Eh bien...

Estia fourra sa main dans sa poche et ses doigts rencontrèrent un papier plié en quatre. Devait-elle lui en faire part? La jeune fille en doutait, elle ne savait pas même si c'était réel, si ce n'était pas simplement une espèce de flyer décalé.

— Je t'expliquerai ce midi, quand on sera à l'arrêt. C'est mieux.

Laïa fronça les sourcils; elle ne comprenait pas ce qui mettait son amie dans de tels états. Elle n'avait pas remarqué qu'elle dissimulait une chose dans sa poche, mais il n'en restait pas moins qu'elle sentait que cette conversation serait importante.

Le groupe continua ainsi à déambuler dans les rues, jusqu'à se trouver devant un musée d'histoire sur l'extraction du Caelisya, qui avait débuté dans la région, plus de cent cinquante ans auparavant.

Les lycéens se trouvèrent divisés en deux groupes homogènes, mais Laïa et Estia furent séparées. Le premier groupe — comprenant Estia — entra dans le bâtiment ancien afin de commencer la visite, alors que le second dût patienter au-dehors.

Laïa dansait d'un pied sur l'autre, jouant avec un caillou sur le sol. Les yeux posés sur l'asphalte, elle crut entendre un murmure prononcer son prénom. Comment cela était-ce possible? Elle ne tourna pas la tête, persuadée d'avoir rêvé ce bruit.

Cependant, il se répéta une seconde fois, à sa droite. Laïa dirigea son regard vers un point vague au loin, ses sens en alerte. Elle n'aurait su se prononcer sur le genre ou l'identité de la personne, quoi qu'il n'y eut que l'inconnue qui pût savoir son nom. Autrement, les choses semblaient prendre une tournure inquiétante. Qui pouvait l'appeler, sans même se montrer à elle? Qui connaissait son nom, ou pouvait la reconnaître?

L'adolescente aux cheveux bleus n'eut pas le temps de se faire des nœuds au cerveau car le professeur encadrant les intima à entrer à leur tour. Dans un soupir de soulagement, Laïa franchit le seuil du musée, non sans quelque appréhension — elle se savait à présent suivie et observée, peut-être par une personne malveillante.

— Déposez vos manteaux et sacs dans les rangements, sans oublier de garder avec vous vos carnets de voyage et un crayon, intervint l'enseignant.

Quelques élèves grommelèrent, car ils avaient nettement moins l'habitude d'écrire de manière manuelle, hormis lors de voyages ou selon les goûts des professeurs. De fait, cela ennuyait nombre d'adolescents qui auraient bien plus préféré rédiger ce qui devait l'être sur leur puce. C'était ce que faisaient certains, par ailleurs, puis ils recopiaient prestement une fois de retour dans le bus, mais les professeurs ouvraient l'œil et les sanctionnaient régulièrement.

Cela n'affectait pas outre mesure Laïa qui ne se figurait pas de savoir quel moyen elle préférait employer. Tout ce qu'elle voulait, c'était rentrer chez elle à présent; cette journée était affreuse à ses yeux et elle se sentait des plus inconfortables.

— On va y aller maintenant que tout le monde a déposé ses affaires, vous vous voulez bien, annonça le professeur aux cheveux bleu lagon.

Les élèves se rassemblèrent près de l'homme et du guide, puis les suivirent à travers chacune des pièces, buvant les mots de l'employé du musée et en examinant les objets exposés derrière des vitres.

Une salle comprenait une maquette d'une machine censée extraire d'elle-même le Caelisya, tâche pénible pour les bras humains. Maquette seulement, car le seul prototype n'avait guère fonctionné et s'était cassé lors d'un essai. La France n'avait jamais vraiment cultivé la fibre inventive et ne parvenait pas à concevoir des machines hautement performantes.

— Comme vous pouvez le constater, ceci est un prototype de machine d'extraction du Caelisya, qui date de 2239, soit après le Voile.

Une main se leva parmi le groupe, celle d'une personne qui n'était pas un lycéen. Le guide, légèrement agacé, lui donna la parole néanmoins.

— S'ils ne sont pas parvenus à mettre en forme une machine d'extraction du Caelisya, alors comment font-ils depuis des dizaines d'années pour le retirer tout de même?

Le guide plissa les yeux vers le jeune homme qui venait de parler. Il se tenait le menton haut, les yeux fixes et un bonnet cachait ses cheveux, alors même qu'il faisait chaud dans la salle. Du même temps, Laïa se tourna pour le regarder, comme quelques autres élèves. Or, ce qui la troublait, était le fait que sa voix lui était familière.

— Des inventeurs ont fini par concevoir une machine performante qu'ils ont ensuite construite en divers exemplaires, afin de les éparpiller sous tous les sols du territoire.

— Avez-vous un prototype ici? Ou des photos de cette machine? insista le garçon.

Qu'essayait-il de prouver? Laïa se posait la question, ne comprenant pas l'intérêt que l'on pouvait porter sur le sujet. Cela faisait partie de leur vie depuis avant même leur naissance, elle ne parvenait pas à comprendre où l'inconnu voulait en venir.

— Écoutez, jeune homme, je suis en train d'offrir une visite guidée à ce groupe alors cessez de nous importuner et posez vos questions à l'accueil ou à un guide, rétorqua sèchement le guide.

Puis, dans l'optique d'éloigner le garçon, il reprit sa marche. Les élèves, murmurant entre eux, le suivirent tout en écopant de regards noirs de leur professeur.

Laïa, en queue de groupe, jeta un oeil un instant derrière son épaule et ses yeux rencontrèrent ceux du jeune homme. Subitement, cela la frappa; elle venait de se souvenir d'où elle le connaissait. C'était Charles, le garçon que ses amies et elle avaient rencontré devant l'ascenseur, à la fête, et qui avait ensuite passé la soirée avec Phoebe, avant que celle-ci ne disparaisse. Venait-elle de retrouver la dernière personne à avoir vu Phoebe ou même son kidnappeur?

Elle le contempla avec des yeux effarés alors que Charles la regardait s'éloigner de ses iris noirs intenses. La jeune fille manqua presque de se cogner dans l'élève devant elle, mais elle parvint à l'éviter de justesse. Le guide s'était arrêté devant des photos de l'époque de la découverte du Caelisya et les décrivait avec enthousiasme au groupe.

Laïa, ayant brisé la connexion visuelle avec l'inconnu, pivota brusquement sa tête vers l'arrière, mais Charles s'était volatilisé. La lycéenne se maudit intérieurement de n'avoir pas agi pour obtenir la moindre information à son propos. Il avait l'air de savoir des éléments qu'un jeune de son âge ne devrait pas connaître. Par ailleurs, il était peut-être celui à l'origine de la disparition de Phoebe et Estia lui en voudrait de l'avoir laissé s'échapper pour cette raison.

Elle devait faire quelque chose, quoi que ce soit. Laïa réfléchit à toute vitesse, anxieuse, puis décida de feindre un violent mal de ventre pour avoir la permission de se rendre aux toilettes. L'adolescente, les pupilles tremblantes et un bras sur son bas-ventre, elle avança à pas incertains vers son professeur.

Ce dernier était tout d'abord récalcitrant à l'idée de la laisser quitter le groupe, mais il y consentit finalement, lui gardant même son carnet afin qu'il ne l'encombre pas. Il lui ordonna cependant de s'y rendre avec un autre élève. Laïa, mal à l'aise, lui pria presque de la laisser aller seule, ne souhaitant pas empêcher quiconque de rater la visite guidée.

L'enseignant, conscient qu'il était face à une élève plutôt sérieuse, accepta sa demande, non sans s'assurer à de multiples reprises qu'elle ne devait pas tarder, au risque de ne pas les retrouver. Il était seul pour garder le groupe et ne voulait pas le laisser, mais, heureusement, les latrines n'étaient pas éloignées outre mesure.

Laïa le remercia avec sympathie puis tourna les talons en se hâtant, sans se départir de son jeu. Une fois qu'elle fût sûre qu'elle était hors de la vue de son professeur, elle ralentit le pas et reprit une posture droite. Elle devait retrouver ce garçon, et elle se doutait qu'il savait qui elle était. Que ferait-il ici autrement? Elle pensa soudain que ce devait être lui la mystérieuse voix qui l'appelait à l'extérieur du musée.

La jeune fille progressa d'un pas prompt à travers les salles, regardant de tous côtés en quête du garçon. Elle ne le trouva pas et se mordit la lèvre inférieure: peut-être s'était-elle trompée sur sa venue au musée, ou même sur son identité.

Au moment où cette pensée traversa son esprit, une main se plaqua sur sa bouche et un bras l'entoura pour la tirer en arrière. Elle se trouvait alors devant de vastes panneaux touchant presque le mur, sur lesquels des toiles étaient accrochées. Les mains la tirèrent derrière les grandes plaques de bois, loin des yeux des visiteurs.

Prise d'une panique monstre, Laïa n'eut pas le temps de se défendre et ne put que s'agiter en vain, retenue par cette forte emprise. Son malfaiteur la tourna alors de sorte qu'elle puisse voir son visage, sans retirer sa main de sa bouche ni son bras enserrant sa taille. Un éclair de surprise mêlée à de la crainte jaillit dans ses yeux quand ils plongèrent dans les prunelles obscures de Charles.

— Ne t'avise même pas d'appeler au secours ou d'esquisser la moindre attaque envers moi lorsque je te lâcherai, compris Laïa? Sinon je peux te dire que vous ne reverrez jamais Phoebe, la menaça-t-il sombrement.

La jeune fille, glacée par ses propos et redoutant le sort qu'il pourrait infliger à son amie de sa faute, hocha docilement la tête. Alors, Charles retira sa main et son bras, permettant à Laïa de reprendre sa respiration, le souffle lui manquant à cause de la terreur qui s'était éprise d'elle.

— Bien, tu vas venir avec moi maintenant.

— Mais je ne-

— Baisse d'un ton, je t'ai dit, la rabroua Charles durement.

— Je ne peux pas venir, je suis en sortie scolaire. Le prof ne va sûrement pas tarder à s'inquiéter parce que je devrais déjà être revenue... reprit la jeune fille dans un murmure.

— Ne t'inquiète pas pour ça, ton amie a reçu de quoi expliquer comme il faut ton départ.

Laïa fronça les sourcils, confuse.

— De quoi v... tu parles, au juste?

— Elle ne t'en a pas parlé tout de suite, elle est perspicace cette fille, constata-t-il simplement pour lui-même.

Charles ne répondit pas à sa question et Laïa comprit qu'elle n'obtiendrait pas de réponse. Le jeune homme se redressa subitement, comme aux aguets, scrutant quelque chose au loin, puis baissa les yeux vers Laïa.

— Il faut y aller maintenant.

— Où ça? Qu'est-ce que tu vas me faire? Tu vas m'enlever comme Phoebe, c'est ça?

Charles parut lever les yeux au ciel du fait de son interrogatoire. Il l'attrapa par le bras droit et, sous les vagues protestations de Laïa — qui avait compris que cela n'était guère utile de tenter de se soustraire à lui —, il la poussa pour reparaître dans la salle.

Afin de ne pas sembler suspects, Charles lâcha le bras de Laïa, mais attrapa sa main dans la sienne.

— On doit faire croire à ceux qui pourraient nous voir que nous sommes ensemble, pour qu'ils ne trouvent pas louches que je te tienne.

— Attends, mes affaires...

— Tu n'en as pas besoin là où on va.

Et, sans plus d'explication, il la tira légèrement par le bras pour l'inciter à calquer son pas sur le sien. Moins d'une minute plus tard, tous deux étaient sortis du musée. Laïa songea soudain une nouvelle fois à son enseignant qui devait s'être rendu compte qu'elle ne revenait pas. Charles lui avait dit qu'Estia possédait une chose pour expliquer sa disparition. Cependant, elles n'étaient pas dans le même groupe et cela laissait le temps au professeur de s'inquiéter.

— Dépêche-toi un peu, la pressa le jeune adulte.

Charles se mit à courir le long de la rue, sur le trottoir inconstant, tirant avec rudesse Laïa. Une fois au tournant de la route, ils cessèrent leur course folle aussi soudainement qu'elle avait débuté.

— Q-qu'est-ce qui se passe? ahana Laïa, le cœur battant.

— Chut, l'intima-t-il.

Laïa n'eut pas l'occasion de répondre à sa réprimande car une voiture ralentit et s'arrêta face à eux, ses vitres teintées n'augurant rien de bon.

— Monte, presse-toi.

— Où est-ce que tu m'emmènes, bordel? Je veux savoir! insista Laïa.

— Putain, monte et je te le dirai à l'intérieur. On n'a pas le temps pour tes gamineries.

— Hé!

Le jeune homme, impatient, ouvrit la portière et poussa l'adolescente à l'intérieur. Laïa manqua de se cogner la tête à plusieurs reprises, mais ne fut blessée que d'un bleu au genou, lorsqu'il était entré violemment en collision avec la vitre séparant l'avant de l'arrière de la voiture.

Charles pénétra à son tour dans le véhicule et claqua la portière derrière lui. La voiture démarra aussitôt. Laïa porta ses yeux vers la vitre et se rapprocha pour discerner les lieux qu'ils traversaient, mais les vitres teintées empêchaient d'apercevoir quoi que ce soit.

Le jeune homme, calme, réajusta son bonnet sur sa tête, révélant quelques mèches bleues rebelles qu'il cacha prestement sous son couvre-chef. Puis, il se tourna vers Laïa:

— Pour répondre à ta question de tout à l'heure, je t'emmène embrasser l'éternité.

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Je sais que comme c'est les vacances je devrais poster deux chapitres par semaine, comme la dernière fois mais j'ai eu un manque d'inspiration et de temps pour ce chapitre. J'essaierai de me rattraper la semaine prochaine!

Que pensez-vous que Charles a en tête pour Laïa? Qu'est-ce qui serait arrivé à Phoebe et qu'a reçu Estia qui pourrait expliquer la disparition de Laïa?

Et j'ai un peu modifié le résumé du livre, vous préférez maintenant ou avant? :)

— Bisou mes griffeurs♡

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