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❁ Chapitre 9 ❁

Changbin attrapa le paquet de feuilles devant lui et le tassa avant de le ranger dans un dossier.

— Bon, nickel, je file ça aux services concernés et on fait le point…

— Jeudi prochain, précisa Chan.

— Ok, jeudi prochain. Je m’en occupe tout de suite.

— Parfait, de toute manière on a fini pour aujourd’hui.

Le noiraud eut un petit rire.

— Ouais, il est temps de profiter du week-end, on a une grosse semaine qui nous attend.

Son ami acquiesça et ils se levèrent en même temps. Il était dix-neuf heures et ils en avaient enfin terminé avec les derniers dossiers à gérer avant le week-end. 

— Tu fais quelque chose ce soir ? demanda Changbin en se dirigeant vers la porte. On pourrait aller boire un verre si tu veux ? Histoire de nous féliciter d’être venu à bout de cette pile de dossiers interminable.

Chan se passa une main dans les cheveux, croisant le regard de sa secrétaire alors qu’ils venaient de sortir du bureau.

— Ça aurait été avec plaisir, mais j’ai déjà des projets pour ce soir…

— Un rencard ? le taquina Changbin.

— Hum, non juste… un rendez-vous avec… Enfin c’est pas important mais je suis déjà pris pour la soirée.

Mina ne put s'empêcher de rire intérieurement en voyant son supérieur aussi gêné.

— Et elle est canon celle qui occupe ta soirée ? insista son collègue.

— C’est pas ce genre de rendez-vous… Oh, je dois passer un coup de fil avant de partir ! mentit Chan en jetant un oeil à l’horloge. On se voit lundi ?

Il ne laissa pas le temps au noiraud de répondre et disparut dans son bureau.

— Bon week-end Mina, lança Changbin en partant.

Le jeune femme se contenta d’acquiescer. Une fois qu’il fut parti, elle se leva et rejoignit son supérieur.

— Pas besoin de vous mettre dans des états pareils devant votre collègue, le taquina-t-elle en prenant bien soin de fermer la porte derrière elle.

— J’ai simplement été pris au dépourvu.

— Hum, oui disons cela… Si vous voulez annuler pour ce soir je-

— Non, la coupa Chan en osant enfin la regarder dans les yeux, j’ai accepté, j’irai jusqu’au bout, je n’ai pas envie de vous faire faux-bond.

Mina eut un petit sourire en coin, elle croisa les bras avant de faire demi-tour.

— Vous m’en voyez ravie. Vingt-et-une heures comme convenu alors. À tout à l’heure.

— À tout à l’heure.

Le directeur observa sa secrétaire disparaître derrière la porte et il soupira. Il ne savait pas dans quoi il s’était embarqué, mais il était hors de question qu’il se débine maintenant. 

***

Chan était rentré chez lui, il avait pris le temps de dîner et de prendre une douche avant de prendre la route pour se rendre chez Mina. Il avait peut-être pris un peu plus de temps que d’habitude pour se laver, il s’était rasé de près, le visage du moins et avait hésité pour le reste. Il ne voulait pas donner l’impression d’en avoir trop fait et avait donc essayé de rester le plus naturel possible. Il avait essayé de se préparer comme il l’aurait fait pour n’importe quel autre rendez-vous avec une femme. Pourtant, il devait avouer que le fait de savoir qu’il allait forcément être question de sexe lui mettait un peu plus la pression que d’ordinaire. 

Il se gara sur le même parking que la fois précédente et se rendit au bon appartement. Il paniqua au moment de sonner à la porte et prit de grandes inspirations pour tenter de se détendre. Bien que stressé, il devait avouer avoir terriblement hâte… Hâte de savoir ce que Mina lui réservait. 

La jolie blonde apparut derrière la porte, vêtue d’une robe moulante rouge qui mettait sa poitrine et ses hanches en valeur. Elle avait natté ses longs cheveux en une grosse tresse qu’elle portait sur l’épaule. Elle adressa un large sourire à son invité lorsque leurs yeux se rencontrèrent. 

— Bonsoir, je suis contente que vous soyez venu.

— Vous pensiez que je n’allais pas venir ?

Elle haussa doucement les épaules.

— Si mais…  Je ne sais pas, je me disais que vous auriez pu vous débiner…

Mina se décala pour le laisser passer.

— Entrez, dit-elle en lui indiquant de passer la porte.

Chan remplit ses poumons afin de se donner du courage et pénétra dans l’appartement. La décoration n’avait pas changé, l’ambiance tamisée à l’intérieur ne faisait que le fasciner un peu plus et il avança jusqu’à la pièce dans laquelle la jeune femme l’avait amené la fois précédente.

— Mettez-vous à l’aise, dit-elle en lui indiquant un porte manteau ainsi qu’un meuble à chaussures. 

Chan retira les siennes et enfila des chaussons mis à disposition, il accrocha sa veste au mur. Il ne manqua pas de remarquer que Mina, elle, gardait ses talons.

— Vous avez le papier que je vous ai demandé ? demanda-t-elle en s’appuyant contre son bureau.

— Oh, oui.

L’homme fouilla dans la poche de sa veste et en sortit une feuille de papier pliée. Il la tendit à sa secrétaire qui la parcourut rapidement.

— Mais c’est parfait dites-moi.

Elle avait demandé à Chan de faire une prise de sang afin de vérifier qu’il n’était porteur d’aucune maladie sexuellement transmissible et elle fut ravie de constater qu’il était totalement clean. Elle rangea le document dans un dossier.

— Je vous rappelle que tout cela reste confidentiel.

— Je… je vous avoue que je ne sais pas trop à quoi m’attendre, dit-il en passant la main dans ses cheveux.

— Ne vous inquiétez pas pour ça, vous allez vite vous y faire. Laissez-vous guider.

Elle s’avança pour lui prendre la main et le conduisit dans une autre pièce qui s’apparentait à une chambre. Un énorme lit à baldaquin aux draps en satin doré trônait au milieu de la salle tandis que de grosses armoires en bois foncés occupaient une partie de chaque mur. Chan remarqua également un fauteuil, une sorte de table de massage ainsi que des coffres ouvragés. Il se demandait ce que tous ces meubles pouvaient bien accueillir.

— Vous avez pris une douche ? demanda Mina en ouvrant une porte qui donnait vers une salle de bain.

— Avant de venir oui. 

— Reprenez-en une. Il y a tout ce qu’il faut là. Ensuite rhabillez-vous ou enfilez un peignoir, comme vous préférez, de toute façon vous n’allez pas garder vos vêtements bien longtemps…

Chan déglutit en croisant son regard enjôleur et, tel un bon petit soldat, il obéit aux ordres de son hôte. Il tenta de se détendre sous la douche mais il devait avouer être nerveux, excité et nerveux. Il était également curieux de savoir ce que Mina lui réservait. Rien que d’imaginer ce que la jeune femme allait lui faire le rendait tout chose et il baissa la température de l’eau histoire d’essayer de contrôler son érection naissante. 

Chan sortit de la douche, enfila son boxer et décida de mettre le peignoir plutôt que de remettre ses vêtements. 

— J’ai terminé, annonça-t-il presque timidement.

Il hoqueta presque de surprise en constatant que la jeune femme avait changé de tenue. Elle portait désormais un bustier en dentelle noire ainsi qu’une mini-jupe et des portes-jarretelles assortis. Ses bas noirs habillaient à merveille ses jolies jambes, galbées par ses talons hauts. Chan en resta bouche bée, elle était superbe, magnifique, sexy et désirable. Il l’avait trouvé belle dès le premier jour où il l’avait vue mais il devait avouer qu’à cet instant, elle était à un niveau bien supérieur. 

— Je ne pensais pas que vous étiez si musclé, dit Mina en distinguant le torse parfaitement dessiné de son invité.

— J’essaye de faire du sport plusieurs fois par semaine, dit-il simplement en resserrant la ceinture de son peignoir.

— Visiblement ça paye…

Elle lui fit signe de s’approcher du lit et lui indiqua ensuite de s’y allonger. Chan obtempéra, s’installant contre les oreillers. Au bout du lit, il observa la blonde grimper à son tour et s’avancer à quatre pattes au-dessus de lui. Il tentait de contrôler sa respiration mais ça ne servait pas à grand chose, son sexe était déjà bien à l’étroit dans son boxer. Tout cela était beaucoup trop excitant. L’appréhension et le stress laissaient peu à peu place à l’impatience et à l’excitation, il avait terriblement hâte. 

Mina s’assit au niveau de son sexe et Chan étouffa un soupir en se mordant la lèvre.

— On dirait que ça vous plaît déjà, remarqua-t-elle en sentant la bosse sous ses fesses.

— Je dois vous avouer que j’ai hâte…

Ses mains se dirigèrent presque par automatisme vers les cuisses de la blonde mais elle l’arrêta en donnant un coup sec dessus. Elle se pencha alors en avant, lui offrant une vue imprenable sur son décolleté. 

— On regarde mais on ne touche pas… dit-elle avec un sourire.

Sans changer de position, elle défit la ceinture du peignoir et en écarta les pans. Elle jeta un oeil au spectacle qui s’offrait désormais à elle et laissa un doigt tracer le contour des abdominaux de son supérieur.

— Vraiment pas mal… murmura-t-elle avant que ses yeux ne retrouvent ceux de son vis-à-vis.

Chan avait envie de l’enlacer, de la toucher, il triturait les draps pour se retenir mais il devait avouer que c’était de la torture d’avoir une si belle créature à portée de mains et de ne pas pouvoir y toucher, surtout dans des conditions pareilles. Pourtant, Mina le lui avait interdit, alors il ferait de son mieux pour obéir.

Il la dévisageait, ses yeux analysaient chaque parcelle de son joli minoi, elle semblait tout droit sortie d’un tableau, d’une peinture érotique. Elle était si proche… si accessible et pourtant si lointaine et intouchable. Chan se redressa légèrement, sa bouche approchant dangereusement de celle de Mina.

— Qu’est-ce que vous faites ? l’arrêta cette dernière d’un doigt sur les lèvres. Gardez ça pour votre petite amie.

— Pardon, je… je crois que je me suis laissé emporter.

Le visage de Chan devait être devenu rouge vif. Comment avait-il pu penser une seule seconde que la jeune femme allait se laisser embrasser. Il se racla la gorge pour cacher sa gêne et pria pour que Mina change de sujet. 

Elle descendit de ses jambes et le fit asseoir.

— Enlevez ça, dit-elle en indiquant le peignoir.

Chan s’exécuta. Mina se mit ensuite debout sur le lit et, d’une pression de son escarpin sur le torse de son client, lui ordonna de retrouver sa position initiale. 

— J'ai bien vu que tout cela vous excitait particulièrement, dit-elle sans bouger, mais je vous rappelle que si je vais trop loin pour vous, vous avez toujours le droit de dire stop, peu importe le moment où la situation, d'accord ?

— Oui c'est compris.

Elle sembla satisfaite de cette réponse et se mit à genoux au niveau de ses jambes. Ses yeux voyagèrent de ceux de Chan à son boxer et elle gloussa. Elle glissa un doigt sous l'élastique et tira une fois dessus pour le faire claquer.

— Vous aimeriez peut-être que je vous libère de ça ?

Chan hocha rapidement la tête.

— Oui… s'il vous plaît…

Mina entrouvrit la bouche, agréablement surprise que son client apprenne si vite. 

— C'est poliment demandé alors je peux bien faire ça, dit-elle en attrapant l'élastique de chaque côté pour tirer dessus. 

Elle le baissa d'abord juste assez pour libérer son sexe et y passa le plat de la main, exerçant une légère pression dessus qui arracha un soupir de bien-être à Chan. Ses doigts allèrent se perdre dans ses poils pubiens et elle gloussa.

— C'est drôle, vu votre torse et vos aisselles, je pensais que vous faisiez l'intégrale.

— C'est gênant ? s'inquiéta soudain le brun.

— Non, vous faites ce que vous voulez à ce niveau là.

Mina entortilla quelques poils autour de son index avant de laisser son doigt glisser le long de son sexe. Ce dernier tressauta, arrachant un gémissement à Chan. Il était terriblement tendu et il avait hâte qu'on s'occupe de lui.

La blonde se redressa, elle retira totalement le morceau de tissu, puis ouvrit le tiroir de l'une des tables de chevet pour en sortir quelques objets qu'elle avait préparés au préalable. 

— Donnez-moi vos mains.

Chan se redressa et tendit les bras vers sa secrétaire. Celle-ci déroula un long ruban en satin noir qu'elle commença à nouer autour de ses poignets. Face à l'air perdu de l'homme, Mina esquissa un léger sourire.

— Est-ce que je ne vous avais pas dit que j'allais vous attacher ? 

— Si… et que vous me banderiez les yeux aussi, dit Chan dans un murmure.

— Vous avez bonne mémoire…

Elle termina sa cocarde avant de se saisir d'un ruban bien plus large.

— À quatre pattes, ordonna-t-elle.

Chan déglutit, jetant un œil à ses mains attachées comme si c'était un problème.

— Tout de suite, s'impatienta Mina.

Le brun se tourna, prenant appuie sur ses coudes et avant-bras tandis que sa secrétaire venait couvrir ses yeux à l'aide de l'autre ruban. Chan fut soudain plongé dans le noir total ce qui ne fit qu'ajouter à son excitation. Il ne put s'empêcher de gémir et il n'eut d'autre choix que de se concentrer sur ses autres sens pour suivre ce qui se passait.

Il entendit une bouteille s'ouvrir et un liquide être versé, puis la friction de ce qui lui sembla être des mains entre elles.

Il eut un petit cri lorsqu'une tape sèche claqua sur sa fesse droite.

— Levez les fesses.

Il obtempéra aussitôt.

— Écartez un peu les jambes.

Il obtempéra encore et sentit ensuite une main glisser entre ses cuisses pour atteindre son sexe. Des doigts lubrifiés s'enroulèrent autour et il grogna, soulagé qu'on s'occupe enfin de son érection. Mina se mit à le masturber avec une dextérité surprenante.

— Oh putain… 

Une main s'écrasa sur son autre fesse.

— Il ne me semble pas vous avoir autorisé à parler.

Chan se mordit la lèvre.

— Excusez-moi…

Il s'en voulait presque de trouver cela si bon. Mina avait eu raison, avoir les yeux bandés changeait tout. Ou peut-être que c'était simplement parce qu'il n'avait pas eu de relations sexuelles depuis un bon moment. Il commença à remuer lentement le bassin, cherchant à dicter à Mina le rythme qu'elle devait adopter. C'eût pour effet de la faire totalement arrêter. Elle relâcha le sexe de Chan et une nouvelle fessée alla laisser une marque sur sa peau déjà légèrement rougie. 

— Ça c'est non, dit-elle fermement.

— Hum… pardon, grogna Chan en laissant son front reposer sur l'oreiller.

Il avait du mal à se contrôler, il avait terriblement envie que Mina le laisse jouir et vite. Alors qu'il avait hâte qu'elle s'occupe à nouveau de son sexe, il frissonna en sentant une main humide empoigner ses testicules. Il étouffa un gémissement dans le coussin tandis que ses bourses se faisaient agréablement malaxer. Il se retenait de jurer, de crier trop fort, mais bon sang que ça lui faisait du bien.

Un doigt glissa entre les deux avant de caresser le long de sa verge jusqu'à son gland. Le sexe de Chan était dur, probablement plus dur qu'il ne l'avait jamais été. C'était une torture particulièrement agréable et encore une fois, il ne s’était absolument pas attendu à prendre autant son pied. 

— Il y a un problème ? demanda innocemment Mina en percevant un gémissement plaintif. 

— Pitié… soupira Chan.

— Pardon ?

— Touchez-moi… C’est insupportable…

Le visage de Mina se fendit d’un large sourire, c’était le genre de réaction dont elle raffolait tout particulièrement.

— Insupportable ? Vraiment ? s’amusa-t-elle en caressant lentement ses testicules du bout des doigts. Et qu’est-ce qui pourrait rendre tout cela plus supportable d’après-vous ?

Elle attrapa de nouveau la verge tendue entre ses doigts et la masturba doucement, sans y exercer trop de pression, comme pour taquiner un peu plus Chan.

— Ça par exemple ?

— Hum… oui.

Chan sentait ses bras trembler, il essayait de se concentrer uniquement sur ce que Mina lui faisait mais il devait se rendre à l’évidence, elle lui faisait totalement perdre la tête. Le jeune femme continua son agréable torture, descendant un peu plus bas pour atteindre son gland qu’elle titilla avant de remonter jusqu’à la base. Elle n’appuyait presque pas, juste assez pour le rendre fou et suppliant. Elle entendait son supérieur gémir, haleter au rythme de ses massages, une mélodie des plus satisfaisantes à ses oreilles.

Sans prévenir, elle empoigna la verge et la masturba fort et vite, arrachant un cri de plaisir à Chan dont le torse manqua de s’écraser contre le matelas tant l’euphorie fut soudaine. Il sentait l’orgasme monter, grandir, chauffer, prêt à embraser tout son corps. Il gémit, plus fort, plus vite, sa voix s’élevant progressivement dans la pièce. Il pouvait sentir la délivrance approcher, elle était là, à portée de mains, il pouvait presque la toucher… encore un peu…

Au moment où il s'apprêtait à jouir, la main de Mina le libéra, abandonnant lâchement son sexe si près du but. 

— Hum… encore… gémit Chan en se cambrant pour se frotter aux draps satinés.

Une tape sèche s'échoua sur sa fesse.

— N’essayez même pas, gronda la blonde. Ça n’est pas à vous de décider, mais à moi.

— Pardon…

— Pour la peine, vous allez attendre.

Chan sentit qu’elle se levait du lit puis il entendit un tiroir s’ouvrir. Le matelas s'affaissa à nouveau et un morceau de cuir lui caressa la colonne vertébrale. Il se figura une cravache ou quelque chose de ce genre. Il n’était pas certain qu’il allait aimer se prendre des coups, mais pour le moment, il ne semblait pas être question de ça. Mina faisait simplement voyager le bout de cuir sur sa peau, la sensation le faisait frissonner par endroit, surtout lorsqu’elle atteignit ses fesses. La blonde passa l’objet entre elles avant d’aller soupeser ses bourses puis titiller son sexe toujours terriblement tendu. Elle eut un peu pitié de lui en l’entendant geindre et gloussa.

— Vous promettez d’être sage ?

— Oui… promis…

— Bien.

Elle donna un très léger coup de cravache sur ses testicules juste pour le faire tressaillir et Chan crut bien jouir sur le coup. Il étouffa un grognement dans l’oreiller et se cambra un peu plus. Son sexe frotta contre les draps, lui arrachant un cri de plaisir. Cette fois le coup s’abattit sur sa fesse, un peu plus ferme sans pour autant chercher à lui faire mal.

— J’ai dit non, dit fermement Mina. Ça n’est pas ce que j’appelle être sage… Ne me dites pas que vous chouinez pour que je vous fasse jouir ? Ça ne fait même pas une demi-heure que je m’amuse avec vous, il va vraiment falloir faire quelque chose pour votre endurance. 

Chan se contenta de grogner une nouvelle fois, ça n’avait rien à voir avec son endurance, c’était simplement qu’il n’avait rien fait de sexuel -seul ou en charmante compagnie- depuis un long moment et il n’avait pas réalisé que ça lui manquait à ce point. 

Amusée de voir son client si suppliant, Mina se laissa tomber à ses côtés. Il ne pouvait pas la voir mais il pouvait sentir sa présence. Elle tendit lentement la main sous lui et caressa son sexe du bout des doigts, esquissant un sourire en le voyant remuer à chaque contact.

— Dites-moi… ça vous arrive de vous satisfaire seul ?

— Hum ?

— J’ai bien compris que votre dernière relation remontait à un moment mais… vous ne vous touchez jamais ? À vous voir réagir et supplier, j’ai vraiment l’impression que ça fait des lustres que vous n’avez pas soulagé ces pauvres petites choses…

Elle pressa délicatement ses testicules en terminant sa phrase et Chan soupira de plaisir. 

— J’ai raison ?

— Oui…

— Oooh, je pourrais presque vous prendre en pitié… ironisa-t-elle en réitérant le geste.

Elle attrapa à nouveau son sexe et le masturba avec soin, à un rythme langoureux qui fit gémir crescendo Chan. Mina s’arrêtait de temps à autre quand elle le sentait trop proche de l’orgasme puis reprenait. 

Les yeux toujours bandés, Chan n’était plus que concentré sur les attentions de Mina, il ne se rappelait pas avoir déjà autant pris son pied lors d’une séance de préliminaires ou bien même lors d’un rapport. La blonde savait ce qu’elle faisait et il était tel une poupée de chiffon entre ses mains, curieux et désireux de découvrir quelles surprises elle lui réservait encore. 

Soudain, sans prévenir, sans qu’il ne soit capable de le retenir plus longtemps, l’orgasme monta en lui. Chan sentit la vague de plaisir le frapper, le traverser. Il étouffa ses cris de plaisir dans l’oreiller tandis que son sexe se déversait sur les draps en d’incessantes pulsions. Les doigts de Mina étaient encore autour, exerçant de simples petites pressions de temps à autre comme pour lui assurer la meilleure des jouissances. Le plaisir était si grand, si intense que ses jambes ne furent plus en mesure de le retenir, elles glissèrent sur les draps jusqu’à ce qu’il finisse allongé, le souffle court et haletant. 

— Oh putain… jura-t-il en oubliant qu’il n’était pas seul. 

Mina ne put s’empêcher de sourire, satisfaite de l’effet qu’elle avait fait à son client. Elle se pencha à son oreille, lui rappelant ainsi sa présence.

— J’espère que ça vous a plu… même si vous n’auriez pas dû jouir sans ma permission. Vous avez encore pas mal de choses à apprendre. 

— Hum…

Chan se tourna simplement sur le côté pour lui faire face. Elle dénoua le ruban qui lui bandait les yeux et il fronça les sourcils, essayant de s’habituer à la luminosité de la pièce même si elle était plutôt faible. Il s’allongea un peu mieux et s’étira, indiquant à Mina de lui détacher également les poignets. 

— Vous méritez que je vous laisse comme ça pendant une bonne heure, dit-elle en détournant le regard.

Le brun eut un petit rire avant de prendre un air soumis.

— S’il vous plaît… ma reine.

Mina en perdit son aplomb un millième de seconde avant de se ressaisir. Elle attrapa le ruban et le dénoua lentement.

— Hum, on dirait que vous apprenez vite. 

Elle se redressa et descendit du lit.

— Je vous laisse vous rhabiller, vous pouvez prendre une autre douche si vous en avez envie. Je vous attends à côté.

Elle quitta la pièce, ignorant que Chan ne se gênait pas pour se rincer l’oeil en la regardant partir. Il resta là quelques minutes, à fixer le plafond du lit à baldaquin, il avait encore du mal à réaliser ce qui venait de se passer. 

Il finit par trouver la force de se lever et prit une douche rapide. Il avait adoré passer ce moment avec Mina, il avait terriblement pris son pied et n’en revenait toujours pas.

— Vous avez terminé ? demanda la blonde lorsqu’il revint dans la pièce principale. 

Chan hocha la tête, soudain parfaitement conscient et gêné de ce qui venait d’arriver. Mina avait enfilé sa robe et se tenait contre son bureau.

— J’espère que ça vous a plu.

Incapable de mentir, Chan acquiesça.

— Oui, très. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à… à autant aimer.

Mina ne put réprimer un sourire satisfait, elle approcha son supérieur de sa démarche féline et se planta devant lui.

— Eh bien… si l’envie vous prend de retenter l’expérience… Vous savez comment me joindre. 

Encore sous l’euphorie du moment, Chan sortit la petite carte de visite de la poche de sa veste.

— Je sais comment vous joindre.

— Parfait.

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