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Prologue - Theo

My Sweet Sparkle est le quatrième tome de la série Danbury Dolphins. Chaque tome étant centré autour d'un couple différent, il n'est pas strictement impossible de vous lancer dans votre lecture sans avoir préalablement terminé les trois premiers tomes de la série, My Water HeartMy Breeze of Hope et My Crushing Wave, mais je vous conseille tout de même d'aller les découvrir d'abord si vous voulez bien comprendre le contexte qui entoure les héros de ce nouveau roman !

***

Le feu s'élève fièrement sur la plage, éclairant la nuit de ses flammes dansantes et teintant le sable d'un halo orangé. Anton et Abigail ont fait du bon boulot pour l'allumer, aidés de quelques volontaires qui leur ont ramené des bûches, des branchages et des pierres. Les craquements du bois, les étincelles brillantes ont un côté fascinant qui réchauffe nos cœurs à tous ; et ça, c'est sans compter sur le bruit des vagues s'écrasant à quelques mètres, régulier, apaisant.

Nous rappelant que nous les Dolphins avons cet essentiel en commun : c'est l'eau qui compose nos âmes.

Wow. Je suis d'humeur poétique ce soir.

Il faut dire que l'ambiance s'y prête. Retrouver enfin l'équipe pour entamer une nouvelle année ensemble... Je crois que nous l'avons tous attendu avec impatience cet été.

Je m'arrache à la contemplation du feu pour rejoindre Rhett, qui a l'air de se débattre avec l'enceinte Bluetooth qu'il a amenée. Les bruits de la nature, c'est bien beau, mais quand même, on attend un peu de musique pour faire la fête !

— Bah alors papi, on galère avec la technologie ? je le charrie en arrivant à son niveau, tout en balançant une grande claque dans son dos.

— Eh, du respect pour tes aînés, toi. Tu riras moins à la rentrée prochaine, quand toi aussi tu seras en dernière année et que les petits nouveaux te regarderont comme si tu étais une espèce de dinosaure.

Nos regards se tournent vers la fournée de Dolphins tout frais tout juste débarqués à la WestConn. La rentrée a eu lieu en début de semaine, et ils ont déjà fait la connaissance du coach Cabrera, goûté au rythme d'entraînements intensif qui sera leur quotidien pour les quatre ans à venir. Mais faire partie d'une équipe, ce n'est pas seulement nager les uns à côté des autres. C'est un sentiment bien plus profond que ça, un lien qui nous unit dans les performances comme dans les échecs. Dans les bassins et en dehors. C'est pour ça que nous sommes sur cette plage ce soir : pour leur tendre la main, les faire rentrer pleinement dans notre groupe, leur montrer qu'ils sont des nôtres désormais.

Lorsque j'ai fait ma propre rentrée à l'université, j'ai été un peu déçu que ce genre de choses ne soit pas organisé – même si ça n'a pas empêché qu'entre les nageurs de ma promo et moi se tissent de solides amitiés. Alors l'an dernier, j'ai pris l'initiative d'organiser un petit truc, une baignade collective à Westside, le lac du campus. Ça avait beaucoup plu – et les photos du coach sur le dauphin gonflable sur lequel il s'était ramené se monnayent à prix d'or. Du coup, cette fois-ci, j'ai décidé d'être un peu plus ambitieux. Après notre entraînement de ce matin, on les a tous embarqués en voiture pour filer vers Sasco Beach, à une petite heure de route de Danbury. J'avais réquisitionné Tom, Angus et Natasha, de deuxième année, pour m'aider à concocter un programme – rien de très ambitieux, mais entre beach-volley, concours de sculptures en sable et tournoi de mimes, je crois que tout le monde y a trouvé son compte.

Maintenant, l'obscurité tombant, la joyeuse ambiance colonie de vacances se transforme lentement en fête au bord de l'océan : parfait pour conclure cette journée. On va probablement rentrer claqués sur le campus et ne pas être très frais demain matin, mais tant pis : c'est dimanche, on s'en remettra. Et puis, c'est le tout début de l'année, et les premières compétitions de natation sont encore loin. Si on n'en profite pas maintenant, on ne le fera jamais.

Rhett trifouille encore son enceinte, qui s'obstine à ne laisser échapper que des « bips » assez désagréables. Je sors mon téléphone pour essayer de chercher des tutos en ligne sur la manière de régler le problème, quand l'un des premières années s'approche – August, si j'ai bien retenu son prénom.

— Besoin d'un coup de main ? propose-t-il. J'en ai une comme ça qui déconne souvent, je crois que je connais la manip' pour la rebooter.

— Allez papi, laisse faire la jeunesse ! je m'esclaffe à l'attention de Rhett.

Il roule des yeux, mais tend son appareil à notre nouveau coéquipier. Je m'éloigne, pressentant qu'ils vont réussir à s'en tirer tous les deux très bientôt. J'ai d'autres choses à faire : du coin de l'œil, je viens de voir la voiture rouge dont je guettais l'arrivée se garer au bord de la plage. Je ne suis pas le seul à l'avoir repérée : alors que je me dirige vers elle, je vois que James et Neal font de même.

— Enfin, la cavalerie débarque ! je lance aux occupantes lorsqu'elles s'extraient du véhicule.

— On va avoir besoin de bras pour nous aider à décharger, me renvoie Selena.

James se glisse à ses côtés et écarte sa tresse blonde pour embrasser sa joue, avant d'assurer :

— Évidemment. Déjà, vous avez accepté de nous aider, on ne va pas en plus vous exploiter pour la manutention.

— On a douze première année pour ça, je plaisante.

De son côté, Neal a filé droit vers Cleo. Elle n'aime pas trop les trajets en voiture, et je vois à la manière dont il la serre contre lui qu'il s'inquiétait pour elle. Mais à en croire son sourire, elle est surtout heureuse d'être là – et je n'ai aucun doute quant au fait que Selena conduit avec la plus grande prudence.

Cette dernière déverrouille son coffre. Là, ainsi que sur sa banquette arrière, plusieurs glacières se serrent. Toutes les deux se sont proposées pour nous ramener les boissons pour la soirée, histoire que nous puissions en profiter de bien fraîches – si les canettes avaient dû subir tout un après-midi d'août en plein soleil avant d'être bues, elles auraient été au mieux tiédasses. Il y a des bières, mais aussi pas mal de softs : tous les conducteurs doivent être en mesure de ramener leurs passagers à Danbury en toute sécurité, et de manière générale, l'idée est que personne ne ressente de pression sociale vis-à-vis de l'alcool.

Me retournant vers la plage, je place mes mains en porte-voix et crie :

— VOLONTAIRES DEMANDÉS PAR ICI !

Aussitôt, plusieurs Dolphins accourent. Bien vite, les glacières sont réparties entre les différents bras pour être ramenées auprès du feu. Je me saisis moi-même de la dernière, et prends la direction de la plage aux côtés d'Ernest.

— J'espère que tu ploies sous ton fardeau incommensurable, mec, je le taquine gaiement.

— Tremble devant ma force, Theo !

Il soulève de trente bons centimètres le sac qu'il porte, sans aucun effort ; alors qu'il est pourtant encombré du plus gros. Je pourrais être impressionné... si je ne savais pas pertinemment qu'il contient exclusivement des paquets de marshmallows destinés à être grillés sur des piques.

— Je dirai à Cabrera que tu as fait de la muscu supplémentaire ce week-end, promis.

Alors que nous disposons les glacières, d'autres voitures continuent à arriver. Nous avons passé l'après-midi entre Dolphins, mais pour la soirée, nous avons convenu que nous laisserions le mot se répandre auprès des autres étudiants que nous apprécions à la WestConn qu'ils seraient les bienvenus pour nous rejoindre. Basiquement, cela signifie que les copains et copines des uns et des autres se ramènent : je vois Caliban pratiquement bondir sur ses pieds lorsqu'Arabella apparaît, rentrée à Danbury pour le week-end – décidément, il va avoir du mal à encaisser la distance entre eux pendant ses études à Harvard. Milan, le petit ami de Flora, et Elsie, celle d'Amy, arrivent ensemble, ainsi que quelques-uns de ses camarades de l'équipe d'athlétisme. Des mecs de l'équipe de basket que connaît Ernest, aussi ; et puis d'autres, sans doute des potes des deuxième année – je ne connais pas tout le monde.

L'essentiel est que chacun est détendu et heureux d'être là : c'est le principal. Rhett et August ont enfin réussi à faire marcher l'enceinte, et Overdrive d'Ofenbach résonne sur la plage.

Un peu en retrait, je les observe tous, la poitrine gonflée. Je suis fier d'appartenir à ce groupe, fier de moi aussi de m'être motivé pour organiser ce moment. Et alors que plusieurs Dolphins commencent à se chauffer pour danser auprès du feu, je les rejoins avec enthousiasme, prêt à me laisser absorber par l'énergie lumineuse qui bat comme un cœur dans la nuit.

***

Deux heures plus tard, la soirée maintenant bien avancée, c'est suant que je prends une pause au bord de notre dancefloor improvisé, me laissant tomber sur le sable avec un Coca.

J'adore ma vie.

C'est vrai. Je me sens heureux, à ma place, particulièrement dans des moments comme ceux-là où tous s'amusent autour de moi : je suis de ceux dont le bonheur des autres augmente le sien. J'aime les gens, profondément : une journée comme celle qui vient de s'écouler, c'est exactement de celles que je pourrais qualifier de parfaites.

Ou presque. Il y a juste une chose qui pourrait l'améliorer encore : la terminer avec quelqu'un. Prolonger la magie de ce feu de camp par des flammes entre mes draps ; une explosion finale d'euphorie, un dernier sommet de plaisir extatique.

Je n'aurais aucun mal à trouver une candidate pour le partager avec moi. Je suis pratiquement certain d'avoir tapé dans l'œil de Rhonda, l'une de nos nouvelles Dolphins ; Helen m'a dit que je lui avais manqué cet été ; et tout à l'heure, la musique s'y prêtant, j'ai dansé collé-serré avec une amie de Carla, en deuxième année, qui était plus qu'entreprenante. Je suis pratiquement certain que si j'allais me poser auprès d'elle maintenant et que je lui faisais quelques sous-entendus, elle réagirait positivement.

Pourtant, au lieu de chercher à la localiser, c'est dans une autre direction que mon regard s'attarde. Là où, à la lisière entre le cercle de lumière projeté par les flammes et la pénombre, mes coéquipiers sont installés sur le sable avec leurs copines. James est assis, Selena entre ses jambes, dos contre son torse ; il les a entourés tous les deux d'un plaid et murmure à son oreille des chuchotis qui mettent un immense sourire sur ses lèvres. Plus loin, Neal est fasciné par Cleo qui a l'air de lui expliquer quelque chose avec une grande conviction, ses mains s'agitant et le bracelet orange à son poignet tressautant autour de son articulation. Caliban et Arabella, eux, sont debout. La musique qui s'échappe de l'enceinte a beau être rapide, eux semblent décidés à danser un slow sur leur propre rythme, lent, dans une bulle rien qu'à eux. Et puis il y a Anton et Abigail qui se relaient pour entretenir le feu, complices ; Amy et Elsie, Flora et Milan, Tom et Lily...

Je n'ai pas spécialement envie d'être en couple. Je ne ressens pas de vide dans mon quotidien, l'impression qu'il me faudrait entrer en gravitation avec une autre personne pour combler quelque chose en moi. Mes relations amicales suffisent à me rendre heureux, et en matière sexuelle, goûter à la diversité des femmes a quelque chose d'exaltant ; une découverte sans cesse renouvelée.

Il n'empêche que lorsque je les vois ainsi, je me demande ce que ça fait, d'avoir une personne avec qui on partage un lien spécial. Je respecte toutes mes partenaires, je vois du beau en elles, je les trouve uniques, chacune à leur manière... mais il n'y en a aucune qui m'ait fait ressentir une vibration de l'âme. Un quelque chose en plus.

Une étincelle pour m'embraser de l'intérieur.

Je ne sais pas si c'est quelque chose que j'expérimenterai un jour. Peut-être, ou peut-être pas. Pas ce soir, c'est certain...

Un craquement me fait tourner la tête machinalement. L'une des bûches au cœur du feu vient de se fendre en deux ; sous mes yeux, elle s'effondre, projetant autour d'elle une myriade de paillettes incandescentes qui s'élèvent dans la nuit, tutoyant les étoiles.

Et l'espace d'un instant, il me semble qu'elles forment les contours d'une silhouette dansante.


***

Hellooooo !

Les Dolphins sont de retour, ENFIN ! Quand j'ai terminé My Crushing Wave, j'étais loin de m'imaginer qu'il me faudrait autant de temps avant de commencer l'histoire de Theo... Mais en fait, entre la réécriture des 3 premiers tomes, tout le travail autour de la sortie du tome 1 de Réseau Royal en librairies et le début de celui autour du tome 2, quasiment un an s'est écoulé... Et c'était long, parce que pendant tout ce temps, j'avais Theo et son histoire dans la tête, et je brûlais de retrouver ce plaisir de créer une intrigue nouvelle, de poster sur Wattpad. Je suis plus que ravie de revenir aujourd'hui !

Merci à vous pour votre patience, d'être encore là après cette longue attente ! J'espère que ce prologue vous a mis en bouche et que ce retour auprès des Dolphins vous a plu ! J'attends vos commentaires avec impatience, je suis curieuse de savoir ce que vous aurez pensé de ce début !

Je vais aller mettre la playlist de la série (postée en annexe à la fin de My Water Heart) avec l'ambiance musicale de ce tome, si ça vous intéresse 🎷

J'ai toujours des allers-retours avec ma maison d'édition sur le tome 2 de Réseau Royal à gérer en parallèle de l'écriture donc je ne peux rien promettre sur mon rythme d'écriture, a priori il pourra y avoir des pics où je suis à fond et où vous aurez 5 chapitres en 3 jours, puis deux semaines sans rien. Ce sera probablement un peu anarchique, mais ce qui est certain, c'est que je ferai mon maximum de mon côté, parce que j'aime déjà Theo et son héroïne 🥰

À très bientôt pour la suite, je vous aime 💙

Camille Versi

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