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Chapitre 9 - Honor

Pression sur mes seins, cercle sur mes fesses, baiser dans mon cou.

Pression sur mes seins, cercle sur mes fesses, baiser dans mon cou.

Et on recommence...

J'ai beau essayer sincèrement, Evan a une vision des préliminaires vraiment trop limitée pour que je m'amuse. Nous en sommes au moins à la vingtième répétition de son cycle – pas très bien exécuté, qui plus est. J'ai l'impression d'être en pleine partie de jambes en l'air avec un robot. Rien à voir avec la passion que Theo mettait dans chacun de ses effleurements et les surprises que son corps contre le mien semblaient me réserver, le tout avec une lueur sensuelle dans ses prunelles qui faisait entrer en fusion le gris métallisé de ses yeux. De me la remémorer, je...

Eh merde.

J'ai pris comme un défi les dernières paroles qu'il m'a lancées tout à l'heure, avant de me laisser dans la queue pour la buvette du concert.

« S'il ne tient pas ses promesses et que tu finis par t'ennuyer... j'espère que tu penseras à moi et à tout le plaisir qu'on aurait pu avoir ensemble. »

Je m'étais promis que je ne lui offrirais pas cette satisfaction – même si de toute façon, il n'aurait aucun moyen de le savoir. Que je me vengerais de son arrogance en profitant d'autant plus de ma soirée avec Evan – au vu de sa réceptivité quand je lui ai fait du rentre-dedans devant la scène, au concert, je n'avais aucun doute sur la manière dont elle se terminerait. Ça aurait été aussi une victoire sur moi-même, sur cette part de mon être qui s'est enroulée sur elle-même, brûlante et affamée, lorsque Theo est venu me parler – cette part qui avait bien envie de remettre le couvert avec lui comme il le proposait au mépris de tous mes principes ; qui sait pertinemment que oui, la nuit que nous avons passée ensemble était exceptionnelle.

Et voilà que plus les minutes passent, toute l'attirance que j'ai pu ressentir pour Evan s'effondre. Déjà que je n'ai pas été super emballée quand il m'a entraînée dans les toilettes du bâtiment des arts, le plus proche de l'esplanade du concert, pour qu'on aille plus loin dans notre rapprochement... OK, ce n'est pas la première fois que je couche avec un mec à l'arrache un peu n'importe où, mais quand même, ça manquait sérieusement de classe. Et tout ça pour se comporter comme une machine à laver sur cycle automatique...

Pression sur mes seins, cercle sur mes fesses, baiser dans mon cou.

Les lèvres de Theo, explorant ma peau, y faisant naître un frisson qu'elles dévorent dans l'instant.

Pression sur mes seins, cercle sur mes fesses, baiser dans mon cou.

Ses doigts, ouvrant ma féminité, la cueillant comme un bourgeon délicat sous l'éclosion de mes gémissements.

Pression sur mes seins, cercle sur mes fesses...

— Je suis désolée, mais ça ne va pas le faire.

J'ai repoussé Evan par les épaules en prononçant ces mots. Il me regarde, un peu perdu, ne paraissant pas comprendre immédiatement le sens de ce que je viens de lui dire. En attendant, je rajuste mon soutien-gorge, tire sur mon crop top pour le remettre en place, et reboutonne mon jean. J'ai un regard pour son sweat, abandonné à terre. Je suis contente d'avoir arrêté mon partenaire de ce soir juste avant qu'il n'entreprenne de me retirer mes propres vêtements : au vu de la désinvolture avec laquelle il a jeté sa veste sur le carrelage pas net après me l'avoir arrachée, je pense que mes habits auraient subi le même sort, et j'aurais détesté devoir les renfiler en doutant de leur propreté.

Enfin, ses sourcils se froncent, et son expression se fait dure.

Ça y est, il a compris...

— Qu'est-ce qui se passe ? T'avais l'air ultra chaude, pourtant.

— Plus maintenant... Je préfère qu'on s'arrête là, je ne suis plus dans le bon mood. Excuse-moi.

J'aurais pu le laisser continuer sur sa lancée, et trouver moyen de décoller en pensant à Theo. Ça aurait été une baise médiocre – dans le meilleur des cas –, mais ça aurait le mérite de m'éviter le moment gênant que nous nous apprêtons à traverser. Sauf que me sacrifier pour préserver l'ego d'un mec, c'est hors de question. J'ai le droit d'écouter ce dont j'ai envie, à tout moment.

— T'as passé la soirée à m'allumer ! proteste-t-il.

Je me crispe. Jusque-là, je m'efforçais de me montrer aussi diplomate que je le pouvais, parce que se faire rejeter au stade de proximité où nous étions arrivés, ce n'est jamais agréable. Mais les reproches pleins de jugement qui se sont soudain invités dans sa voix me font vriller.

— Oui, et toi, t'as pas arrêté de m'assurer que tu serais le meilleur coup de ma vie, je lui renvoie. Tu vois, on est deux à être déçus. Les toilettes du campus, sérieusement ?

Je secoue la tête et prends la direction de la porte à grands pas. Je m'apprête à en tourner la poignée quand je le sens attraper mon bras pour me tirer en arrière.

— Espèce de...

— Fais très attention à ce que tu vas dire.

Mon ton est tranchant, glacial, tandis que je soutiens le regard d'Evan. Un seul mot de plus de sa part, un seul geste, et mon genou est prêt à s'envoler vers ses parties. Je n'hésiterai pas : je le sais, parce que c'est une arme que j'ai déjà dû employer, face à des mecs un peu trop persuadés que coucher avec eux était un dû de ma part. Vers le milieu de mon année de terminale, quand la rumeur s'est répandue dans mon lycée que j'avais fait un plan à trois avec Dave et Andrew, deux mecs de ma classe, j'en ai eu plusieurs qui se sont imaginé que du coup, la voie était ouverte pour n'importe quoi avec eux, le respect en option.

Si j'avais su combien de gros lourds que cette soirée enverrait dans mon sillage – entre autres problèmes –, je ne suis pas certaine que je me serais laissée tenter...

Bref, Evan passe tout près de la castration, mais il doit rester une once de décence en lui, parce qu'il me lâche – non sans pousser un dernier grognement frustré, certes, mais ça, j'accepte de passer l'éponge dessus. Deux secondes plus tard, je quitte les toilettes sans me retourner.

Je déteste revoir très précisément le sourire moqueur dont Theo s'est fendu avant de me quitter dans ma mémoire à cet instant.

***

De retour chez ma tante, en pyjama sur mon clic-clac déplié, je ne parviens pas à trouver le sommeil. J'ai beau tourner et retourner sous ma couette, il y a une fébrilité en moi qui ne se décide pas à se dissiper.

Evan a réussi à me dégoûter totalement de tout ce que nous aurions pu faire ensemble. Pour autant, le désir que je ressentais avant cela, celui qui m'a motivée à me mettre en chasse lors du concert, n'a pas trouvé satisfaction. Je m'imaginais que je réussirais à l'étouffer, la fatigue ayant raison de moi... mais une voix me tient éveillée, de plus en plus caressante à mesure que mes souvenirs se rejouent les quelques mots qui m'électrisent.

« J'espère que tu penseras à moi et à tout le plaisir qu'on aurait pu avoir ensemble. »

C'est facile de me rappeler, beaucoup trop facile.

Mon dos qui se cambre.

Une traînée de feu sur ma peau.

Un gémissement d'extase...

Je ne réfléchis plus vraiment à ce que je fais lorsque je tends le bras pour récupérer mon portable, que j'avais mis à charger au pied du canapé. C'est l'insomnie qui prend possession de moi, qui m'ôte ma lucidité ; aiguillonnée par ma certitude que personne n'est là pour assister à ma capitulation.

Il ne me faut que quelques pressions pour arriver sur le compte Instagram de Theo - @the.theo.dwight. Ce mec s'aime, je l'avais déjà constaté la première fois que j'étais allée faire un tour sur sa page – après notre nuit ensemble, par curiosité, en fouillant parmi les abonnements de Georgie. Il poste abondamment : des selfies, des photos de vacances, des dumps aléatoires... Sur certains clichés, clairement, il pose ; mais même sur ceux où sa posture pourrait paraître peu flatteuse, il dégage tout de même quelque chose de spécial. Un truc qui concentre toute l'attention sur lui.

Alors quand il regarde directement la caméra, de toute l'intensité de ses yeux gris... il est carrément magnétique. Dans l'obscurité, je me laisse aller à croire sans mal qu'à travers l'écran, c'est moi que ses iris transpercent ainsi. Les réminiscences de nos ébats se déchaînent, torrides.

Et, ma bouche entrouverte aspirant l'air sombre, je fais courir ma main jusqu'entre mes cuisses.


***

Salut à tous !

Me voici de retour 🥳

Enfin, surtout Theo et Honor, ce sont surtout eux qui comptent ! Je manie beaucoup plus le désir charnel entre eux qu'avec les tomes des couples précédents : c'est leur dynamique spécifique. J'espère que vous aussi, Theo vous rentre dans la tête chapitre après chapitre 😇

Dans un registre moins réjouissant : malheureusement, je vais devoir pas mal ralentir la publication pour les mois qui viennent... J'ai terminé la relecture du tome 2 de Réseau Royal pour laquelle je vous avais annoncé une petite absence (le roman sort en librairies le 13 janvier) ; dans la foulée, mon éditrice m'a annoncé qu'elle voulait déjà programmer le tome 3, pour octobre 2025. C'est une super nouvelle pour la série ; sauf qu'alors que je pensais avoir jusque décembre pour avancer My Sweet Sparkle tranquillement, je dois déjà commencer le retravail de mon tome 3. Ma deadline est plus lointaine que celle du tome 2, donc j'aimerais ne pas couper totalement les Dolphins et poster quelques chapitres de temps à autre en parallèle ; il n'empêche que si je veux tenir ma réécriture, je vais de nouveau devoir être focus principalement sur Réseau Royal.

Vraiment, c'est super frustrant pour moi, j'ai l'impression de m'être lancée dans ce tome 4 pour être coupée presque immédiatement 😭

Mais je suis obligée de hiérarchiser : j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop... J'aimerais réussir à poster un chapitre toutes les semaines en moyenne tout de même. Je vais partir comme ça et voir si c'est compatible avec ma deadline, en tout cas.

Bref, j'ai hâte d'avoir vos retours sur ce chapitre-là, en tout cas ! À bientôt 💙

Camille Versi

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