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Chapitre 2 - Theo

Il y a la masse mouvante des danseurs s'agitant dans la pénombre, et puis il y a... elle, aimantant mon regard et ensorcelant la lumière.

Le rai d'un projecteur tombe du plafond pile sur elle ; ses bras levés fendent la cascade orangée comme si elle en était la sirène. Ce qui m'hypnotise, instantanément, ce sont leurs mouvements. Bien souvent, les étudiants lors des fêtes se contentent de bondir vaguement en rythme sur la musique, la laissant déchaîner leur énergie en une explosion chaotique. Elle... elle danse, vraiment. Ce ne sont pas des gestes saccadés, mais des ondulations fluides, l'incarnation charnelle du cœur même de la mélodie.

Sur sa peau pâle, le faisceau ambré semble prendre des propriétés liquides. Il coule sur elle, capturé par ses cheveux blonds qui lui arrivent juste au-dessus des épaules, est réfracté en une galaxie de points brillants sur sa brassière en sequins argentés. Elle est petite, dépassée d'au moins une demi-tête par la plupart de ses voisines, si bien que ses jambes se perdent dans les abysses de l'ombre. Mais je parviens tout de même à distinguer le creux de son nombril sur son ventre nu, la manière dont les franges de son short en jean noir caressent le haut de ses cuisses, la hauteur vertigineuse des talons de ses escarpins, dont les brides cloutées accrochent les dernières paillettes de la lumière du projecteur. Je ne l'avais encore jamais vue, j'en suis certain : je n'aurais pas oublié une telle sensualité.

Je reste figé là, à la regarder. Captivé. Ce qui brise l'enchantement... c'est elle. Alors qu'elle était absorbée dans sa danse, son regard se tourne soudain dans ma direction, croise le mien. Rien qu'une fraction de seconde ; je ne suis pas même certain que ce soit volontaire. Mais subitement, j'ai l'impression qu'un courant passe entre elle et moi. Qu'elle m'appelle, m'invite à la rejoindre.

Je ne peux pas la décevoir, pas vrai ?

Je me remets en marche au moment où la musique change – je reconnais le beat et les premiers mots de Superstar, la version par Steffy de Cicco. Plus d'hésitation : j'avale l'espace entre nous. Je n'ai pas l'habitude de viser une seule fille en soirée ; généralement, je vais plutôt là où les opportunités me poussent. Là, c'est différent. Cette inconnue, c'est un éventail ouvert de promesses. J'ai eu beaucoup, beaucoup de partenaires depuis que je suis arrivé à l'université, mais jamais encore je n'avais ressenti une attraction aussi instinctive. Comme si mon corps savait déjà qu'entre elle et moi, ça ne peut être qu'inoubliable.

Enfin, je parviens à son niveau. Elle est absorbée dans sa danse comme par la précédente ; ça tombe bien, c'est un langage que je sais parler moi aussi. À mon tour, je me laisse pénétrer par la musique, synchronisant mes mouvements avec les siens. Je vois qu'elle m'a remarqué : je ne manque pas le petit sourire qu'elle m'adresse, appréciateur. D'ici, je distingue mieux la couleur de ses yeux : noisette, tirant sur le jaune. Ils ont un pétillant espiègle en même temps qu'une langueur séductrice.

Nous ne prononçons pas le moindre mot : de toute façon, la musique est si forte ici que nous devrions crier pour nous faire entendre. Cela ne nous empêche pas de dialoguer pour autant. Elle a compris que je venais pour elle, et elle m'accepte dans son espace, me laisse me tenir à ses côtés. Nous dansons l'un près de l'autre, nos gestes se répondant, nos corps en écho. Les morceaux défilent ; j'effleure son bras, doucement, pour tester sa réaction. Elle plonge son regard droit dans le mien et humecte ses lèvres, dévoilant un petit bout de langue tentateur. Peu à peu, je m'enhardis, remonte sur son épaule ; son doigt vient trouver mon pectoral, brûlant à travers le tissu de ma chemise.

Une nouvelle chanson. Mes mains se posent sur sa taille ; elle se retourne et se plaque d'elle-même contre moi. Je sens son galbe, comme elle ne peut manquer la rigidité dans mon pantalon. Mes paumes se déploient, épousent son ventre ; réceptive, elle rejette la tête en arrière et passe ses bras derrière mon cou, ponctuant la musique de soupirs avalés par la moiteur des corps qui nous entourent.

Je me baisse. Mon souffle fait frémir la peau fine sous son oreille ; je dois me retenir d'en saisir le lobe entre mes dents. À la place, enfin, je lui glisse :

— Ça te dit qu'on aille dans un endroit plus tranquille ?

Elle acquiesce, une fois, en un signe de tête bref mais décidé. Ma main trouve la sienne alors que je l'extrais du reste des danseurs, pour regagner la partie plus calme du chalet. Je n'ai l'intention que de la traverser pour en sortir, mais elle m'arrête.

— Attends.

Elle balaye la salle du regard, me pointe deux étudiantes en train de boire un verre près du buffet – une rousse, l'autre d'origine indienne, elles aussi en tenues courtes. Elles non plus, je ne crois pas les avoir déjà croisées sur le campus, ce qui étaye mon hypothèse : ma conquête de ce soir doit faire partie de la vague de première année qui viennent de débarquer à la WestConn.

— Je préviens juste mes amies, pour ne pas qu'elles me cherchent.

J'acquiesce, peu surpris. C'est ce que j'ai souvent constaté en soirées : les filles veillent les unes sur les autres. Je n'ai rien à y redire.

Ma danseuse se contente d'esquisser quelques pas dans la direction de ses copines, jusqu'à ce qu'elles la remarquent. Là, elle me désigne du menton avant de se fendre d'un geste parfaitement explicite sur la nature de l'activité à laquelle nous nous apprêtons à nous livrer, et tant pis pour les regards que d'autres pourraient poser sur elle. J'aime qu'elle en soit aussi peu soucieuse que moi ; et surtout, cela a le mérite de me confirmer que nous sommes bien sur la même longueur d'ondes concernant la suite des événements.

Lorsqu'elle revient près de moi, nous ne perdons pas plus de temps et prenons la direction de l'extérieur.

— Je suis venu en voiture, elle est sur le parking, je lui indique. On peut aller dedans, ou alors, mon appart est à une dizaine de minutes de route.

La voiture, ça a l'avantage de nous permettre de satisfaire immédiatement notre désir, même si d'expérience, ça demande un peu de contorsions. Et puis, j'ai veillé à me garer dans la partie du parking la plus éloignée du chalet, mal éclairée ; il n'empêche que quiconque passant par là pourrait nous voir à travers les vitres. Pas un problème pour moi, mais je comprends que ça puisse gêner.

Chez moi, c'est plus confort, c'est sûr. Mais cette fille et moi, on ne se connaît pas : peut-être qu'elle n'est pas prête à prendre le risque de s'éloigner autant de la fête pour me suivre. Elle se retrouverait bloquée avec moi, et bien que j'aie personnellement conscience d'être un super coup, à ce stade, elle n'a aucune garantie de n'être pas tombée sur une mauvaise pioche.

Elle réfléchit un instant, semblant peser les options comme je viens de le faire. Puis elle hausse les épaules et lâche :

— Comme tu veux.

— Je n'ai pas de préférence.

— On tire au sort, alors ?

Elle a fait cette proposition à la légère, mais c'est très sérieusement que je lui réponds :

— Certainement pas. Se laisser guider par le hasard, c'est l'assurance de finir avec des regrets.

Elle me dévisage en penchant la tête sur le côté, surprise par la profondeur soudaine de mes propos. Je ne développe pas : ce serait une trop longue histoire, et nous avons mieux à faire dans l'immédiat. De son côté, elle doit prendre mon silence comme un défi, car son sourire s'étire, carnassier, et elle lance :

— OK. Je rajoute une troisième option. La forêt.

Je tourne mon regard vers la lisière sombre des arbres. C'est vrai, je n'avais pas pensé à ça – je n'aurais pas imaginé que ma partenaire aurait pu être motivée pour s'y aventurer, perchée comme elle l'est sur ses talons. Sans compter que niveau intimité, c'est encore plus risqué que la voiture : n'importe quel autre couple déterminé à se rouler des pelles à l'abri des regards pourrait s'y aventurer.

Mais si c'est une mise à l'épreuve, hors de question que j'échoue. Je renvoie un clin d'œil à ma danseuse et lui souffle :

— Tu verras, j'ai pile la branche qu'il te faut.

Elle pouffe, ne se cachant pas de laisser glisser son regard jusqu'à la partie de mon anatomie à laquelle je viens de faire référence.

— OK, tu es vraiment à la hauteur de ta réputation, commente-t-elle, amusée.

Elle a entendu parler de moi, donc. J'aime ça.

— Et plus encore, je suggère.

— C'est ce qu'on verra.

À force de passes d'armes, nous avons atteint ma voiture. Je m'arrête, m'appuyant contre la portière côté conducteur. Ma danseuse me détaille de haut en bas, tourne la tête brièvement vers la forêt une fois de plus, avant de décréter :

— En vrai, je n'ai pas trop envie de m'écorcher le dos contre un tronc, ça fait super mal. Chez toi, ça sera très bien.

— Alors on file.

Elle acquiesce, et un instant plus tard, nous grimpons à bord. Là que nous avons échangé plus de quelques mots, dans le silence de la nuit, j'ai pu prêter un peu plus d'attention à sa voix : elle a un léger accent traînant, typique du Sud de notre pays. Ça lui donne un certain charme : j'ai hâte qu'elle me murmure des paroles salaces transcendées par sa prononciation si particulière.

Alors que je manœuvre pour démarrer, je lance l'autoradio. Tout à l'heure, je l'ai déjà réglée sur ma playlist spéciale « Je ne rentre pas seul de soirée » – tout comme ce n'est pas un hasard si j'ai pris la peine de venir avec mon propre véhicule plutôt qu'avec les navettes commandées par les Zeta Beta Tau : j'anticipais un moment comme celui-là. On sous-estime le pouvoir d'un silence gênant d'une dizaine de minutes pour casser totalement toute ambiance sexy, alors j'ai mon stock de musiques langoureuses pour aider à conserver le mood. En tête, Wicked Games de Chris Isaak, un classique que je sais mettre la plupart des filles dans tous leurs états. Ma danseuse en reconnaît les premières notes : elle se laisse aller en arrière sur son siège avec un sourire appréciateur.

Parfait...

Je suis attentif à ma conduite, mais cela ne m'empêche pas de continuer à attiser la tension entre nous : je profite des feux rouges pour poser ma paume sur sa cuisse nue, passer mes doigts sous les franges de son short en jean. Elle n'hésite pas à écarter les jambes pour m'offrir un meilleur accès, et émet un bruit de gorge lorsque je parviens à l'effleurer encore plus loin, à travers le tissu satiné de sa culotte. Comme tout à l'heure, sur la piste de danse, je n'en reviens pas de la trouver si réceptive, de voir l'effet qu'a sur elle le moindre de mes gestes.

J'ai hâte d'arriver chez moi, parce que j'ai le sentiment que lorsque nous passerons à la suite des événements, c'est une explosion qui nous attend.

Nous ne sommes plus qu'à deux rues lorsque soudain, je réalise qu'il y a une question que je ne lui ai pas encore posée :

— Tu t'appelles comment, au fait ?

Ses yeux se rouvrent en grand. Elle tourne la tête vers moi et réplique :

— Tu as vraiment besoin de le savoir ?

Eh bien... Non, j'imagine que non.

C'est toujours plus pratique pour savoir quel prénom crier, mais j'ai de l'imagination : je trouverai autre chose.

— Aussi... Je ne recherche rien de sérieux, j'en profite pour préciser. Je préfère te prévenir.

Il vaut mieux l'indiquer explicitement : ça évite des incompréhensions par la suite. Là, ça n'a pour effet que de faire éclater de rire ma partenaire.

— J'ai l'air de rechercher quelque chose de sérieux, moi ? Nous deux, ce sera une nuit, pas plus. Je déteste la répétition.

— Nickel. On est sur la même longueur d'ondes, alors.

Elle se mord la lèvre, lentement, pleinement consciente de ce qu'elle est en train de faire.

Je n'ai jamais été aussi heureux de voir la porte de mon garage souterrain se dessiner. Une minute plus tard, nous sommes garés : je m'extrais de ma place en vitesse pour aller ouvrir la portière de ma partenaire – ce n'est pas parce que nous avons convenu qu'il n'y aurait que du sexe entre nous que je ne peux pas me montrer galant. Elle se plaque à moi, passe ses mains sous ma chemise, en fait déjà sauter un bouton supplémentaire. Moi, je perds les miennes dans sa nuque, referme mes doigts autour de ses mèches blondes qui coulent contre sa peau. Une brume euphorisante envahit mon esprit, et une dernière pensée rationnelle s'y impose.

Je sens que nous allons avoir bien du mal à rester décents jusqu'à atteindre mon étage...

***

Salut à tous !

Je vous avais habitués aux slow burns avec les deux tomes précédents des Dolphins, avec Theo c'est tout l'inverse ! Que pensez-vous de son héroïne que vous venez de rencontrer, et qui ne veut pas dire son nom ? Je dois avouer avoir beaucoup ri au chapitre précédent quand certains d'entre vous supposaient qu'elle serait timide...

J'espère que vous appréciez l'amorce de cette nouvelle histoire et je vous donne rendez-vous très bientôt pour la suite. Vous avez déjà des hypothèses sur ce qui peut bien vous attendre dans ce tome à ce stade ?

Je vous aime 💙

Camille Versi

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