Sans plus attendre...

Mesdames et Messieurs 😇

🍋

★

D'un mouvement latéral du pied, Namjoon écarte mes vêtements tombés entre nous et passe en même temps ses mains dans mon dos sous mon haut de pyjama.

Nos lèvres se dévorent, les langues s'entremêlent et je perds pied.

Prenant l'initiative, je pousse légèrement Namjoon vers le lit pour l'y asseoir et m'installer à califourchon sur ses cuisses, revenant me fondre de plus belle dans son étreinte, alors que nos deux coeurs battent la chamade.

Nos lèvres humides se caressent, se pressent ensemble et les mains de Namjoon s'accrochent à mes hanches pendant que ses doigts s'enfoncent légèrement dans ma chair. Me sentir palpé avec autant de tendresse mêlée à de l'impatience m'excite au plus haut point et je ne peux m'empêcher de me cambrer légèrement, mes mains posées sur les épaules de Namjoon se crispent et un soupir m'échappe.

— Jimin...

— Oui ?

— Tu es en chaleur n'est-ce pas ?

Cette question me pince un peu le coeur, mais il est hors de question que je mente à Namjoon.

— Oui.

— Et... tu... as pris ton inhibiteur ?

— Oui.

— Ok.

Je m'écarte un peu, pour fixer mon copain droit dans les yeux, l'air décidé.

— Je n'agis pas comme ça que parce que je suis en chaleur, tu sais.

Confus, il ne répond rien, attendant probablement la suite.

— Namjoon... Oui, je suis en chaleur et ça me... ça libère une partie de moi... peut-être que ça me rend moins timide ? L'inhibiteur fonctionne bien, donc je ne veux pas que tu penses que je ne réalise pas ce qui est entrain de se passer, d'accord ?

Namjoon fronce légèrement les sourcils et me jauge quelques secondes avant que son expression ne se détende et qu'un sourire malicieux s'épanouisse sur son visage :

— Ah oui ? Et qu'est-ce qui est entrain de se passer exactement ?

Foudroyé par la gêne et la confusion, je ne peux que balbutier un semblant de début d'ébauche de réponse hasardeuse :

— Et bien... on... je... tu... je... en fait...

Les yeux baissés, je cherche mes mots, incertain. Mais quand je les relève, je vois le rictus légèrement moqueur qu'il m'adresse et réalise qu'il se fout royalement de ma gueule à me regarder rougir comme un ado pré-pubère.

Il rit doucement, reprenant les pressions de ses doigts sur mon épiderme, alors que j'affiche un air boudeur.

— Tu te fous de moi...

— Je n'oserais pas.

— Embrasse-moi.

Et sans se faire prier, il vient lier nos lèvres avec tendresse, demandant rapidement l'accès à ma langue de la sienne. Notre baiser évolue très vite en un échange mouillé, si excitant que j'en tremble de plaisir.

La tension crève le plafond dans la pièce et Namjoon me demande tout bas l'autorisation de m'enlever mon haut, ce que je lui accorde avec une (très) légère hésitation avant de lui proposer de faire pareil pour lui.

Décidément, les chaleurs, ça abat bien des barrières de timidité que je m'étais imposées...

Je me sens euphorique tout en gardant le contrôle. Si je ne m'étais pas injecté l'inhibiteur un peu plus tôt, je suis certain qu'à l'heure qu'il est je serais perdu dans un brouillard de sensations et de désirs, incapable de réfléchir à si j'ai VRAIMENT envie d'aller jusqu'au bout avec Namjoon.

Or, j'en ai vraiment envie. Au plus profond de moi, je le sais maintenant. Je crois que j'en ai envie depuis des semaines, mais que je n'osais pas me l'avouer. Soit parce que je trouvais sans doute que c'était trop tôt, soit parce que mon inexpérience me zappait toute confiance.

Mais finalement, Namjoon me met tellement à l'aise et prend si bien soin de moi au quotidien qu'il me rend plus fort, plus sûr de moi.

Nos torses dénudés, ma peau collée à la sienne, je me sens presque fiévreux. La température corporelle des alphas est naturellement plus élevée de quelques degrés par rapport à celle des omégas, ce qui implique que Namjoon me semble brûlant... et attise encore plus le feu au creux de mes reins.

D'un mouvement, il me soulève et m'allonge sur le lit pour venir se placer au-dessus de moi, les avants-bras de part et d'autre de ma tête. Mes cheveux sont en désordre, mon souffle erratique et je sens mes lèvres qui me piquent presque tant elles doivent être rouges et gonflées d'avoir été malmenées.

— Waw... tu es si beau.

Gêné, mais heureux, je cache mon visage de mes mains, en pouffant de rire.

— Ne te cache pas.

Ecartant les doigts, je le regarde d'un oeil, une lueur joueuse brûle au fond de ses prunelles. Lui aussi est super beau.

— Toi aussi.

Une seconde plus tard, tout son corps est pressé sur le mien, nos érections se rencontrent et je vois déjà quelques étoiles derrière mes paupières closes alors qu'il entame de légers mouvements de bassin.

Mon boxer est ruiné, mon pyjama aussi et à ce rythme-là, ma lubrification aura à nouveau taché le lit dans quelques secondes.

Namjoon redresse la tête, les yeux fermés et respire un grand coup avant de pencher la tête pour regarder vers mon bas-ventre.

— Je peux ?

— O... oui vas-y.

Il se redresse doucement et attrappe les côtés de mon pantalon de pyjama ainsi que mon boxer pour les faire glisser lentement le long de mes jambes, me regardant toujours droit dans les yeux, attentifs au moindre signe d'inconfort de ma part. Mais je suis déjà dans une autre dimension, celle du plaisir pur. Mes inhibitions, mes complexes se sont fait la malle, ils attendent derrière la porte que j'aie repris mes esprits pour se manifester. En attendant, je compte bien profiter à fond de ce moment.

— Jimin ? Je peux te regarder ?

— Oui.

Il attend encore un instant avant d'embrasser la vue de mon corps nu et offert à lui d'un coup d'oeil. Son regard laisse une traînée brûlante sur chaque parcelle de ma peau et bien que je sois très intimidé d'être regardé de cette manière, je ne peux m'empêcher de trouver cela extrêmement excitant.

Ses doigts caressent mes jambes, des chevilles jusqu'aux genoux en longeant l'extérieur de mes cuisses jusqu'à revenir aggripper mes fesses.

Enfin, il ose poser ses yeux sur mon intimité qui repose, dure et douloureuse, en-dessous de mes abdominaux inexistants.

— Si beau...

Il embrasse le bout de mon gland, déjà humide, tout en défaisant la ceinture de son pantalon avant de l'ouvrir et de l'enlever, sans céder à la précipitation.

Me saisissant la taille, il me fait remonter un peu sur le lit, m'asseyant à moitié, afin de s'allonger à plat ventre entre mes jambes écartées, la visage juste au-dessus de mon membre qu'il continue de cajoler de sa langue, alors que je m'abandonne à lui, à tout ce qu'il voudra faire de mon corps et de mon coeur.

Parce que je suis complètement ailleurs, dans un autre monde et que je lui fais confiance pour prendre soin de moi.

Revenues sous moi, ses mains massent et palpent mes fesses alors qu'il enfonce de plus en plus mon sexe dans sa bouche, l'enveloppant de sa chaleur, ne me laissant aucun répis. Mes mains agrippent mon oreiller et je ne parviens plus à retenir des coups de bassin timides, cherchant de plus en plus de plaisir dans sa bouche.

Ce traitement me semble durer une seconde et une éternité à la fois, tant tout est incroyable et si bon.

Namjoon relève la tête, laissant mon membre reposer sur moi.

— Est-ce que tu es prêt pour... plus ?

— O... oui. Je suis prêt.

— Ok... s'il y a quoique ce soit qui ne va pas, si tu as mal ou bien...

— Je te le dis.

— Promis, hein ?

— Oui, promis.

— Je t'aime.

— Moi aussi, je t'aime... alpha.

Ce dernier mot le fait se tendre complètement, les yeux écarquillés et ses iris sont devenues aussi sombre que la nuit.

— Ne me dis pas ça, si tu veux que je garde le contrôle de mon alpha, Jimin... C'est beaucoup trop bandant de t'entendre m'appeler ainsi...

— Pardon... c'est sorti tout seul...

— Je sais. On va faire les choses bien, ok ?

— Oui, ok.

— Tu veux bien me passer un de tes oreillers ?

J'obtempère directement, ma tête descend ainsi d'un étage alors qu'il soulève mon bassin pour glisser l'oreiller en-dessous et me surélever un peu.

— Nam ?

— Oui, Minie ?

— Tu veux bien m'embrasser ? J'ai... un peu peur d'avoir mal.

— Tout ce que tu veux.

Il revient vers moi et lie nos langues dans un baiser passionné, alors que sa main droite caresse ma cuisse avant de passer sous ma jambe pour la soulever, pliant ainsi mon genou et lui donnant un meilleur accès à mon intimité.

Ses doigts tracent le sillon délimitant l'arrière de mes cuisses et le dessous de ma fesse, avant de se diriger vers mon entrée. Un frisson d'excitation mêlé à de l'appréhension me parcourt l'échine, bien vite remplacé par une certaine impatience alors que Namjoon continue de me distraire en m'embrassant à pleine bouche.

Il s'y prend si bien que je ne réalise pas tout de suite que la première phalange de son index taquine mon entrée quelques instants avant de se frayer un chemin en moi. Une très légère sensation de tiraillement me parvient, remplacée par une vive émotion.

Ca y est, on va le faire... On va faire l'amour.

Pour la première fois de ma vie, quelqu'un me touche à cet endroit et j'en suis tout chamboulé. Parce que tout me semble parfait, Namjoon diffuse des phéromones qui me stimulent et me rassurent à la fois.

Les chaleurs ont ceci de pratique que mon autolubrification est plus abondante, mais également que mon anneau de chair soit déjà un peu plus dilaté et souple que d'habitude, ce qui rend les choses plus faciles pour nous deux et beaucoup plus agréables. Finalement, je me fais la réflexion que c'est le bon moment pour se lancer et aller jusqu'au bout... si je puis me permettre.

Namjoon a inséré avec précaution les deux autres phalanges de son index entre mes chairs et entame des mouvements de va-et-vient en moi, ce qui me fait gémir doucement entre ses lèvres.

Il se redresse et d'un regard me demande l'autorisation de passer à la suite, ce que je lui accorde avec fébrilité.

Je sens mon entrée s'écarter encore plus alors qu'il me dévisage avec un sourire. Quand ses doigts sont complètement en moi et qu'il entame de léger mouvements avec le bout, me stimulant de l'intérieur, un gémissement sonore m'échappe et je me cambre en fermant les yeux. La sensation qui vient de me foudroyer les reins m'était inconnue et que je m'attendais certainement pas à un tel plaisir. Heureux de ma réaction, Namjoon bouge un peu plus ses doigts, attendant que je m'habitue complètement et me détende autour de lui, avant de reprendre des mouvements plus larges, plus appuyés alors que je commence à trembler.

Je suis déjà en nage alors qu'on vient à peine de commencer. Ses doigts sont trempés de moi, je peux les sentir glisser entre mes chairs avec de plus en plus de facilité.

Il entame alors des mouvements circulaires, alternant avec des mouvements en ciseaux pour me préparer du mieux possible à la suite. Quand il insère le troisième doigt, je ne peux plus retenir un cri qui sera, j'espère, contenu entre les murs de mon studio.

Namjoon observe sa main aller et venir entre mes cuisses, alors que l'autre est posée sur ma hanche gauche, m'empêchant de bouger de trop mon bassin et ainsi m'éviter de me faire mal par un mouvement brusque.

Après de longues minutes de ce traitement de plus en plus délicieux, Namjoon revient m'embrasser encore.

— Tu es prêt, je pense.

— Ok... viens.

— Je vais chercher un préservatif, j'arrive.

Il se lève du lit, me laissant haletant, les jambes largement écartées, le tissu sous mes fesses trempé de luxure et le regard brûlant parcourant l'entièreté de sa silhouette.

Je le regarde fouiller dans son sac à dos, avant qu'il revienne vers moi, s'arrêtant à un mètre du lit.

— Putain... Jimin...

Je rougis alors que je me sens exposé à sa vue, dans mon plus simple appareil et au bord du gouffre.

Revenant sur le lit, il déchire le petit sachet contenant le préservatif avant de le dérouler sur son membre dressé. Je n'ose pas trop m'y attarder, parce que malgré qu'il m'ait préparé, je ne sais pas par quel miracle tout... ça... va réussir à entrer en moi.

— T'es tellement excitant , t'as pas idée.

Je viens de me prendre un shot de confiance en moi à ces paroles. Namjoon colle nos ventres et nos coeurs l'un contre l'autre, avant de mordiller mon cou, ma mâchoire, mon menton, mes joues et mes lèvres. Se mettant en appui sur les genoux, il attrappe son érection d'une main avant de la positionner contre mon entrée humide et frémissante.

— Je vais y aller doucement.

— Oui... s'il-te-plaît... merci.

Sur un nouveau baiser plein de fougue, il pousse son membre en moi avec douceur, se contentant d'abord du bout, alors que je gémis légèrement d'inconfort. A quel moment trois doigts sont sensés préparer à... à... ça ?!

Je me tends un peu, alors qu'il me caresse le cou de l'autre main, me chuchotant des paroles rassurantes et déposant de petits bisous sur mon visage en sueur.

— Dis-moi quand je peux continuer.

Il me faut quelques instants pour que la gêne se dissipe, mais pas encore entièrement.

— Ok, vas-y.

— Sûr ?

— Oui.

Avec une infinie délicatesse, Namjoon pousse son sexe en moi, millimètre par millimètre, jusqu'à ce que nos bassins soient complètement collés ensemble et que j'halète de me sentir rempli de lui.

— On attend un peu, dis-moi quand c'est bon. Respire à fond, ça va aller.

— Oui... Ca va...

Je suis son conseil: respirer à fond.

Il me faut plusieurs minutes pour m'habituer et donner à Namjoon le feu vert pour qu'il puisse bouger en moi.

Il entame de timides mouvements de hanches, m'arrachant quelques soupirs, avant d'accélérer le rythme de manière presque imperceptible.

La gêne et la légère brûlure que je ressentais jusqu'à présent s'estompent de plus en plus vite pour laisser place à un plaisir que je n'avais jamais imaginé. C'est tellement... différent de la masturbation ou même ses doigts en moi. C'est... indescriptible.

Le rythme augmente encore et Namjoon va de plus en plus profondément, jusqu'à ce qu'il touche à nouveau cette boule de nerfs si sensible au plus loin de mon être, me faisant crier encore plus fort qu'avant.

— AAaaAAaAaah! Nam !!

— Oui... Min... ie ? Articule-t'il difficilement entre deux coups de bassin.

— Là... continue...

— Là ?

D'un mouvement bien placé, il percute de plein fouet ma prostate, me faisant plisser les yeux et voir quelques étoiles.

— OUI ! Là !

Sa réponse n'est pas orale mais bien physique, il s'applique à me donner le maximum de plaisir en revenant encore et encore stimuler cet endroit dont je ne connaissais que des schémas en cours de Biologie.

Des vagues de plaisir et de chaleur partent de mon ventre jusque dans les coins les plus reculés de mon être, alors que je tremble de plus en plus fort sous les coups de butoir de Namjoon qui gémit de plaisir. Ses mains soulèvent mon bassin alors qu'il se positionne presque à genoux, dans un mouvement impatient et il reprend encore plus fort, me soulevant à moitié dans les airs comme si je ne pesais rien. Ma tête et ma nuque sont enfoncées dans l'oreiller que je maltraite de mes ongles, criant en rythme avec Namjoon qui ne me laisse aucun répis.

Je sens mon orgasme approcher à grand pas et il n'a rien à voir avec ce que j'ai connu jusqu'à présent. Tout est tellement plus intense, je ne sais pas comment je vais m'en remettre.

— Na... Nam...

— Mmmh ?

— J... j'arrive... je cr.r... crois.

— Laisse-toi... aller... ne retiens rien.

Je ne me fais pas prier, flirtant déjà avec l'extase depuis de longues secondes, un dernier coup de hanches de m'amène à la jouissance la plus forte que j'ai jamais connu, me propulsant à travers la galaxie. Je me déverse sur mon ventre après que Namjoon ait saisi mon érection d'une main pour me masturber en même temps qu'il continue de me pénétrer.

Si mes voisins n'avaient encore rien entendu, je crois pouvoir affirmer qu'avec le cri que je viens de pousser, maintenant tout l'immeuble est au courant que j'ai perdu ma virginité.

Mon orgasme provoque celui de Namjoon quelques secondes plus tard et lui aussi étouffe un cri en contractant sa mâchoire, tous les muscles de son corps sous tension.

Lâchant mes hanches qu'il avait agrippées avec force, il pose ses bras de part et d'autre de mon ventre, la tête baissée et la respiration saccadée. J'ouvre les yeux pour le regarder, mon alpha, si beau, transpirant et frappé par un orgasme aussi dévastateur que le mien.

Un instant plus tard, il se retire de moi et s'installe sur le flanc, le menton posé sur mon épaule gauche, tentant de reprendre une respiration plus régulière.

Je profite de cet incroyable moment. Je me sens chamboulé, transformé. Tant d'émotions me traversent que je ne sais pas laquelle choisir, alors je reste allongé à regarder le plafond sans rien dire, le souffle de Namjoon me donnant des frissons.

— Viens, je vais te faire couler un bain.

— Mmmh... d'accord.

☆

Assis entre les jambes de Namjoon, dos contre son torse, je profite de la chaleur bienfaisante de l'eau, alors qu'il me caresse les bras du bout des doigts.

— Tu as aimé ?

— Oui, beaucoup. Et toi ?

— Moi aussi. Tu as été parfait.

Je glousse à ce compliment, un peu gêné. Namjoon dépose un bisou dans ma nuque avant de m'enlacer de ses bras pour me coller plus étroitement à lui.

— Si je reste comme ça, je vais m'endormir.

— Alors endors-toi, je m'occuperai de toi.

Je cale ma tête dans son cou, apaisé et heureux. Comme je l'avais prédit, il ne me faut que quelques minutes pour sombrer dans le sommeil.

☆

Le lendemain matin, je me réveille dans des draps et un pyjama propre couché sur le côté avec Namjoon tout contre mon dos, son bras autour de ma taille. J'entends la machine à laver fonctionner, j'imagine qu'il a directement mis les draps (à nouveau) sales à laver avant de nous installer au lit. Je ne me souviens pas de grand chose, juste qu'il m'a aidé à m'essuyer, à m'habiller et m'a ensuite porté jusque dans le lit pour dormir.

D'un oeil, je laisse paresseusement traîner mon regard sur le contenu de ma chambre, illuminé par la lumière des réverbères qui filtre à travers les fenêtres.

Je vérifie l'heure : 6h30. J'aurais cru que je dormirai jusqu'à l'heure limite pour aller en cours, mais visiblement je suis en forme, malgré notre soirée... mouvementée.

Je me tortille comme je peux pour me retourner face à Namjoon, qui s'installe sur le dos dans son sommeil, m'attirant contre lui de ses deux bras. Un gloussement m'échappe alors qu'il me serre comme si j'étais son doudou et je ne peux m'empêcher de détailler son visage si sérieux alors qu'il dort.

Un moment plus tard, mon réveil nous indique qu'il est l'heure de se lever. Pour ma part, je suis tout à fait éveillé, mais Namjoon a un peu plus de mal à émerger. Je peux le comprendre : il a beaucoup donné de sa personne hier soir...

Un bon petit-déjeuner, un thé chaud et un passage à la salle de bain plus tard, nous voilà prêts pour aller à l'université. Nous faisons le trajet ensemble, poussant mon vélo d'une main pendant que l'autre est à nouveau entre les doigts de mon copain.

Arrivés sur place, Namjoon m'embrasse tendrement avant de me souhaiter une bonne journée et de se diriger vers son amphithéâtre, me promettant de m'écrire dans la journée.

☆

Mais avant qu'il ne le fasse, je reçois un message d'une autre personne, auquel je ne m'attendais pas du tout :

De : Maman :

Bonjour mon chéri, ca va ?

J'hésite un peu à lui répondre, avant de soupirer et d'ouvrir la conversation.

A: Maman :

Salut, ca va et toi ?

De: Maman :

Bien. Est-ce que tu pourrais passer dîner à la maison un soir de la semaine ?

Aaaaargh. Voilà, ça c'est un truc que je craignais.

J'ai tellement laissé traîner les choses avec mes parents que je les ai ensevelies au plus profond de ma conscience, sachant pourtant parfaitement qu'un jour proche il me faudrait traiter ce dossier sérieusement.

Bon... en même temps, ça fait presque un mois que nous avons eu cette grosse dispute du jour de Noël, les esprits se sont calmés et peut-être qu'un dîner est une bonne idée ?

Après tout, ils... enfin, ma mère, vient de faire un premier pas vers moi...

Aller Jimin, force et honneur !

A: Maman :

Ok. Jeudi ?

De: Maman :

Va pour jeudi. Tu travailles ?

A: Maman :

Jusque 18h30. Je viendrai après.

De: Maman :

D'accord, à jeudi. Bonne journée.

A: Maman :

Merci, toi aussi.

Simple, net et précis. Nos conversations par messages n'ont jamais été très étoffées, mais celle-ci est plus factuelle qu'autre chose. Je prends une grande inspiration en prévision de ce dîner prévu pour après-demain (déjà), me demandant si mon père sera un peu plus enclin à m'écouter si la dispute devait reprendre là où nous l'avons laissée la dernière fois. 

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Alors ce 🍋 Minimoni ? 

🙈🙈🙈🙈

La suite jeudi les choses sérieuses vont commencer (après 40 chapitres, tout va bien 🤣)