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Chapitre 32 : Se parler


Je me suis aperçue que ce serait peut-être un peu plus équilibré de poster le lundi et le jeudi, vous en pensez quoi ? 🤔

Du coup, voici la suite ! Bonne lecture !  🤗



Le lendemain matin, je suis réveillé par le bruit de la clé qui tourne dans la serrure de la porte d'entrée. Le lit étant presque en face de celle-ci, il me suffit de me pencher un peu hors des couvertures pour scruter avec inquiétude qui essaie de rentrer chez moi... avec une clé.

Namjoon apparaît alors, un sachet en papier dans une main et deux gobelets en carton fermés dans l'autre. Il referme la porte avec son pied en tentant de faire le moins de bruit possible. Son bonnet est couvert de flocons de neige entrain de fondre. Il souffle, pose son butin sur le plan de travail de la cuisine et retourne dans l'entrée se déchausser et pendre son manteau.

Je me recouche, faisant semblant de dormir alors qu'un petit sourire trahi sans doute mon excitation : mon copain s'est levé tôt pour m'acheter le petit-déjeuner. Décidément je vis une véritable comédie romantique...

J'écoute attentivement tous les bruits de pas, frottements, portes d'armoires qui s'ouvrent, vaisselle posée sur la cuisine avec délicatesse. Namjoon dispose sans doute ce qu'il a acheté sur des assiettes et ça sent divinement bon.

Quelques minutes plus tard je l'entends s'approcher du lit. Il soulève la couverture et se colle à moi sous les draps chauds alors que lui est encore frais de son expédition matinale.

— Bonjour toi.

— Mmmmh t'es tout froiiiid !

— C'est parce que j'ai une surprise pour toi.

— Mmmh ah oui ?

— Oui, mais cette surprise n'est que pour les gentils garçons qui se lèvent tôt pour aller travailler.

— Bin tant mieux pour toi. Aujourd'hui tu prends ma place, moi je reste ici à me prélasser au lit.

— Ok, je vais bosser avec Seokjin, alors ?

Ooooh le vilain.

J'ouvre les yeux d'un coup et lui donne une tape sur le haut du crâne. Il éclate de rire, me prend dans ses bras et me couvre le visage de bisous.

— Naaaam ! Arrête je suis pas bien réveillé !

— Aller, debout la marmotte !

— Je peux manger au lit ?

— T'as de la chance d'être vraiment mignon comme tout.

Il se relève et va jusqu'à la cuisine prendre une planche à découper (je n'ai pas de plateau) pour déposer dessus la boisson chaude qu'il a transvasé dans une tasse et l'assiette sur laquelle trône fièrement un énorme croissant sucré fourré au chocolat.

— Waaaaaw ! Mais il est incroyable ce croissant !

— Edition spéciale Noël ! Et le chocolat chaud est parfumé à la cannelle.

— C'est parfait, merci Joonie, t'es le meilleur.

— Ca fait la deuxième fois que tu m'appelles ainsi, je pense qu'on peut officiellement acter qu'il s'agit de mon petit surnom à moi ?

— Ok, je signe où ?

— Par un bisou.

Il s'approche et dépose un doux baiser sur mes lèvres.

— Je ne me lasserai jamais de t'embrasser. Tes lèvres sont si douces, on dirait des petits coussins.

— Ah... d'accord. Je réponds, rougissant.

Le silence pendant les minutes qui suivent n'est rompu que par des exclamations de plaisir tant les pâtisseries sont délicieuses.

— Aller, va te changer et je t'accompagne à l'arrêt de bus. Les routes sont couvertes de neige, c'est trop dangereux d'y aller en vélo.

J'acquièce et passe devant lui pour me rendre à la salle de bain.

Lorsque j'en ressors, Namjoon a refait le lit, nettoyé la vaisselle sans rien casser et s'affaire à ranger un peu.

— Ton horaire d'aujourd'hui c'est 10h—18h30 ?

— Oui, c'est ça.

— Ok, je peux venir te chercher au magasin si tu veux ?

— Mmmh d'accord.

Je le regarde avec un air qui se veut suspicieux.

— Quoi ?

— Rien.

— Bah si, tu me regardes bizarrement.

— T'es trop parfait.

— Comment ça ?

— T'es trop gentil, attentionné, prévenant, beau et poli. Un de ces jours je ne serais pas étonné d'apprendre qu'en fait t'es un serial killer recherché par la police.

— Ah... je suis démasqué.

Il se rapproche et passe ses bras sous mes aisselles, m'arrachant un cri de surprise. Par réflexe, j'encercle sa taille de mes jambes et passe mes bras autour de son cou.

— Qu'est-ce que je vais faire de toi, maintenant ? Mmmh ?

— Tu peux acheter mon silence ?

— Quel est ton prix ?

— Un croissant fourré-choco tous les jours !

— Une fois par semaine.

— Les jours pairs.

— Trois fois par semaine, plus un massage par semaine et des bisous tous les jours.

— Rajoute un billet de cinéma.

— T'es dur en affaires... Ok ca marche.

Nous rions et il me serre contre lui avant de m'embrasser passionnément. Sa langue vient titiller mes lèvres, que j'entre-ouvre tout de suite pour lui laisser l'accès. Le baiser se fait de plus en plus enflammé, alors qu'il passe ses bras sous mes fesses pour me soutenir tout contre lui.

Il mordille légèrement ma lèvre inférieure, m'envoyant une décharge électrique partout dans le corps qui atterit directement dans mon entrejambe. Je gémis, il me répond en martyrisant encore plus mes lèvres. Je les sens chauffer, devenir rouge et tout ce traitement contribue à l'excitation qui me gagne de plus en plus.

Des phéromones de luxure commencent à se propager dans la pièce et la tension crève le plafond. Namjoon s'assied sur le lit à tâtons, continuant de m'embrasser, de plus en plus affamé.

De part cette nouvelle position, je sens encore mieux son érection se former lentement mais sûrement dans son jean. La mienne est déjà bien présente et je me sens trop à l'étroit.

Je romps le baiser pour reprendre correctement mon souffle, mais il ne me laisse pas deux secondes de répis.

— Mmmh... Namjoon...

— Oui ?

— Je dois partir travailler.

— Tu as encore vingt minutes devant toi...

— Tu... Mmmmh... Connaîs les horaire de bus par coeur ?

— J'ai entré ton trajet en favori dans l'application, pour savoir quand venir te chercher tout à l'heure.

— T'es vraiment incroyable.

— Du coup, qu'est-ce que tu dirais d'un petit câlin avant que tu partes ?

— Un... petit câlin ?

Il hoche la tête, les yeux fiévreux de désir.

— Qu'est-ce que tu veux ? Je demande, timidement.

Je n'ai aucune idée de ce qu'il entend par-là, étant donné que je n'ai aucune expérience en la matière. On dirait qu'il a une idée précise derrière la tête. Une angoisse que je ne connaissais pas m'envahit alors : est-ce qu'il veut que je lui fasse quelque chose ? Mais je n'y connais rien du tout ! Je vais me foirer, c'est certain ! Et juste avant que je parte au travail en plus...

Mon air soucieux l'alerte, ainsi que mon odeur qui a légèrement changé.

— Hey, il n'y a aucune obligation. Je voulais juste te faire du bien.

— Me... me faire du bien ? A moi ?

— Oui, à toi, pas à ton voisin.

— Mais... et toi ?

— Moi, c'est à travers toi que je vais me faire du bien, si tu es d'accord.

— D'... d'accord.

— N'oublie pas que quoiqu'il se passe, tu peux toujours me dire non.

— Oui. D'accord.

Il repart à l'assaut de mes lèvres, passant ses mains sous mon pull pour caresser mon dos et me coller à lui.

Son toucher contre mon épiderme m'envoie déjà dans une autre dimension, mon visage dans son cou, je suis submergé par ses phéromones.

En réaction, mon corps se tend et Namjoon plonge la tête sous mon oreille, humant à pleins poumons mon odeur.

— Mmmh... tu sens tellement bon.

— Toi aussi...

— Tu me permets ? Me demande-t'il en passant son index derrière la taille de mon jean, sous mon ventre.

— O... Oui.

D'un geste rapide, il défait le bouton et ouvre la braguette, libérant ainsi un peu mon membre qui commençait à me faire souffrir.

— On a pas beaucoup de temps alors je vais aller un peu plus vite, si tu veux toujours que je m'occupe de toi. Dit-il en écartant l'élastique de mon boxer.

— Mmmh... oui, vas-y.

A cet instant, je ne contrôle plus rien. Ma timidité et mes doutes se sont envolés, seuls comptent les doigts de Namjoon qui s'enroulent autour de mon sexe pour le masturber doucement, ses lèvres dans mon cou et son odeur qui m'enivre.

— Mmmh... Namjoon...

— Laisse-toi aller, tu es si beau quand tu lâches prise.

— Je... je vais pas tenir.

— C'est le but.

Il accélère ses mouvements de poignet alors que je tremble de plus en plus. Son pouce caresse mon gland, étalant le liquide pré-séminal sur le bout, m'arrachant un gémissement plus fort que les précédents.

— C'est ça... laisse-toi aller.

Je jouis en tentant d'étouffer mon cri dans son cou, me répendant sur nos vêtements et sa main.

Rapidement, Namjoon se relève, m'assied sur le lit et sort de quoi me changer. Il entreprend ensuite de me déshabiller et de me passer mes habits propres, comme à un enfant. Je me laisse faire, encore sonné de cet orgasme rapide mais intense.

— Mais... et toi ? Tes vêtements étaient propres !

— C'est rien, je vais aller me changer dans ma chambre.

— Non, attends, tu peux faire ta lessive ici, je te laisse les clés. De toute façon tu me rejoins au magasin ce soir, non ?

— Oui... Mais tu es sûr que tu veux me laisser les clés de chez toi ?

— Certain. Tu... dors encore avec moi cette nuit ?

— Je dormirai avec toi toutes les nuits des vacances si tu en as envie, Jiminie.

Je rougis de bonheur. Plus le temps passe et plus j'ai besoin d'être avec Namjoon H24. C'est donc ça, être amoureux ? Je pensais que ces débordements et effusions de sentiments dans les dramas n'étaient pas le reflet de la réalité, mais à présent je comprends quand les personnages de ces fictions ne peuvent plus se passer l'un de l'autre. Rien que de devoir partir prendre mon bus pour aller au travail me rend triste.

Je dépose un dernier baiser rapide sur la joue de mon copain avant de me précipiter dehors pour prendre mon bus, direction le magasin de Kim Seokjin.



Les jours qui suivent sont teintés d'une douce chaleur, malgré le froid et la neige qui transforment la ville en royaume polaire.

Namjoon dort toutes les nuits chez moi, passe me prendre chaque soir à la fin de mon service, croisant Yoongi, Hobi et Seokjin régulièrement. Entre ces deux-là, la situation est clairement apaisée, Jin s'est très bien remis de leur quiproquo et a même proposé que nous nous retrouvions tous ensemble pour un resto un soir de la semaine prochaine.

Tous les matins, je me réveille dans ma chambre qui embaume la forêt en été, une odeur à laquelle se mêle discrètement mon parfum de violette, que Namjoon adore un peu plus chaque jour.

Nos câlins se font plus réguliers et plus enflammés. J'ai osé pour la première fois prendre l'initiative, à la surprise de Namjoon qui s'est laissé faire, une nuit, alors que je m'étais réveillé en nage d'un rêve pour le moins... sensuel.

Vivre ainsi, avec lui, réveille en moi des pulsions que je ne me connaissais pas. Mais je pense que l'approche de mes prochaines chaleurs y est également pour quelque chose.

J'ai pris rendez-vous pour mardi prochain chez le médecin. Pour moi aussi il est peut-être temps de revoir la dose ou la formule de mon inhibiteur, maintenant que nous sommes en couple et que nous avons plus de... rapports.

Nous sommes samedi, 18h. Ce soir nous avons réservé quatre places de cinéma pour voir le dernier Marvel, que Kookie voulait absolument nous montrer.

Je suis ravi de cette sortie, j'ai l'impression que ça fait une éternité depuis la dernière fois que nous nous sommes retrouvés tous les quatre ensemble.

Jungkook m'appelle souvent le soir, pour papoter, parler de Tae, de ses cadeaux de Noël, de ses illustrations pour le journal de l'université, de ses parents, des promenades qu'ils font ensemble le long de la rivière, de leur excursion dans la campagne dans un village traditionnel. Il m'a envoyé les photos, ils étaient si beaux tous les deux, emmitouflés dans leurs gros manteaux et leurs écharpes.

Namjoon garde la clé de mon studio sur lui, puisqu'il sort après mon départ pour jouer au basket ou lire à la bibliothèque. Chaque soir quand je rentre, il a rangé mon appartement, mis à tourner une machine, lavé la vaisselle et il passe même l'aspirateur. Je me demande souvent ce que j'ai pu faire de si merveilleux dans une vie antérieure pour mériter un homme comme lui dans ma vie...

18h15, Ha-neul arrive au magasin pour prendre son service de nuit.

L'équipe va encore s'agrandir, Seokjin a pris rendez-vous avec son banquier pour estimer les possibilités d'engager plus de personnel et l'équipe de nuit sera composée de trois personnes, dont deux à mi-temps, dès le mois prochain.

Ha-neul a pris des couleurs depuis que nous l'avons rencontrée. Elle s'est bien intégrée dans l'équipe et nous discutons souvent de tout et de rien pendant les quelques minutes que nous passons ensemble.

18h30, le carillon de l'entrée fait entendre sa musique et Namjoon passe la porte, tout sourire.

— Bonsoir tout le monde !

Je contourne la caisse pour me précipiter dans ses bras, heureux de le voir.

— Bonsoir Namjoon !

— Bonsoir !

Chacun le salue, lui rendant son sourire. Namjoon fait un peu partie de l'équipe du magasin maintenant, tout comme Yoongi. D'ailleurs ce dernier vient de faire son entrée à son tour et son copain se dirige vers lui, lui faisant un gros câlin devant tout le monde, ce que ce dernier a l'air de moyennement apprécier.

Malgré qu'il passe presque toutes ses journées et ses nuits à l'appartement d'Hoseok, Yoongi le rejoint encore très régulièrement à la fin de son service, pour ensuite reprendre le bus en sens inverse. Il n'a cependant pas encore déménagé tout son studio et ses instruments, au grand damn de mon collègue. Au moins, ses efforts pour outrepasser son anxiété sociale sont couronnés de succès, Hobi m'expliquait un peu plus tôt dans la semaine qu'il aurait été impensable pour lui de prendre le bus tout seul il y a de cela encore quelques mois. Malgré leur récente agression, Yoongi a décidé de ne pas se laisser enfermer dans un nouveau cycle de peur et brave ses démons chaque jour, pour Hoseok. En m'expliquant tout cela, mon collègue avait les larmes aux yeux de bonheur. Je ne l'avais jamais vu dans un tel état pour un garçon, alors je suis plus qu'heureux que Yoongi lui fasse vivre ce qu'il appelle déjà "l'amour de sa vie".

— Je vais me changer, Nam, j'arrive !

— Prends ton temps, la séance n'est qu'à 21h !

— Oh vous allez au cinéma ? Demande Seokjin.

— Oui, on va voir un Marvel, Kook a insisté pour qu'on y aille tous ensemble.

— Dr Strange ?

— Euuuh... C'est possible. Je t'avoue que Jungkook a essayé de me réexpliquer tout le MCU depuis le début parce que je m'y perdais un peu, mais du coup j'ai oublié le titre du film d'aujourd'hui...

Je laisse mon patron et mon amoureux discuter, je n'ai plus aucune inquiétude quant à leur relation et j'en suis vraiment heureux. Je n'aurais pas supporté de marcher sur des oeufs en permanence au travail si Jin Hyung avait été fou de Namjoon.

Quand je ressors de l'arrière-boutique, quelques minutes plus tard, un silence pesant règne dans le magasin, seulement rompu par la fin de la musique du carillon qui annonce l'arrivée des clients.

— Bonsoir.

Cette voix... C'est celle de...

Je m'approche pour constater ce que j'ai cru comprendre : ma mère et mon père viennent d'entrer dans le magasin.

Seokjin est le premier à réagir, arborant un grand sourire pour les accueillir.

— Bonsoir Monsieur et Madame Park, entrez, ne restez pas là !

Il se dirige vers eux pour leur serrer la main et se présenter à ma mère.

— Bonsoir Madame Park, je suis Kim Seokjin, le gérant du magasin.

— Bonsoir, Monsieur.

Le ton de ma mère est entre la curiosité et la tristesse. Je n'ai jamais rappelé suite à notre violente dispute du jour de Noël et eux n'ont plus essayé de me joindre... Je n'aurais jamais imaginé qu'ils viendraient jusque sur mon lieu de travail pour... quoi faire au final ?

Mes parents tournent leurs regards vers moi :

— Bonsoir Jimin.

— Bonsoir Papa, Maman.

— Est-ce qu'on peut te parler ? En privé.

— Euh... Oui. On va sortir.

— D'accord, on t'attend dans la voiture.

Il quittent les lieux, laissant derrière eux une ambiance étrange.

— Jimin...

Namjoon me fait face.

— Ca va aller. Je vais leur parler et je te retrouve ici dans dix minutes, d'accord ?

— Ok. Mais prends le temps qu'il vous faut et n'oublie pas que je suis là pour toi, quoiqu'il arrive, je te soutiendrai toujours.

— Merci, Joonie. Je t'aime.

— Je t'aime.

Je salue les autres avant de sortir à mon tour, rejoignant mes parents dans la voiture, à l'arrière. Namjoon va sans doute devoir expliquer la situation à mes collègues et amis, mais j'ai confiance en lui, je suis certain qu'il saura gérer tout cela avec tact. Je ne suis pas enchanté que mes parents soient venus jusqu'ici, surtout qu'avec leur entrée en matière devant tout le monde, tout un chacun a pu constater que nous avons des raisons de nous expliquer et que cela implique que notre relation n'est pas au beau fixe. Et franchement, je préfèrerais laisser mes amis en dehors de tout cela.

Je m'installe au milieu de la banquette arrière et mes parents se tournent légèrement pour se faire face et m'avoir dans leur champs de vision périphérique. J'ai l'impression de faire un bon dans le temps, ça me rappelle les vacances, quand nous partions pour des heures de route et qu'ils se retournaient vers moi de temps en temps pour me demander si je n'avais pas faim, soif ou besoin d'aller aux toilettes.

Ma mère entame la conversation, un peu tendue :

— Mon chéri. Pourquoi tu ne nous as pas rappelés ? On était très inquiets tu sais.

— Je ne savais pas quoi vous dire après tout ça.

— Des excuses auraient été un bon début. Rétorque mon père avec sarcasme.

Mes oreilles commencent déjà à chauffer. Les jours avant mes chaleurs, je peux être assez irritable, alors s'il a décidé de me parler de cette façon, les choses ne vont pas s'arranger entre nous.

Ce que ton père essaie de dire, continue ma mère en foudroyant l'intéressé du regard, c'est que nous aussi te devons des excuses. C'est vrai que nous ne te comprenons plus vraiment, Jimin. Tu as changé et j'ai eu beau essayer de t'éduquer pour faire de toi un bon oméga, je m'aperçois que j'ai échoué. C'est peut-être de ma faute, ou alors c'est une question de génération. Les choses évoluent et tu es en contact avec d'autres personnes, d'autres modes de pensée, surtout à l'université, j'imagine. Donc il est possible que tu sois influencé par les théories de tes professeurs ou de tes camarades de classe sur les genres et leurs rôles. Quoiqu'il en soit, je voudrais... nous voudrions que tu réalises que tout ce qui nous importe, c'est ton bonheur et ton avenir. Ce n'est pas facile de se débrouiller tout seul en tant qu'oméga dans cette société et tout ce que nous voulons nous assurer c'est que tu seras à l'abri du besoin. Et cela passe par le fait de te trouver quelqu'un qui pourra prendre soin de toi. Tu comprends ce que j'essaie de te dire ?

Je n'ai pas pu m'empêcher de frémir à ces paroles. Un peu de soulagement, un peu de dégoût. Mes parents ne changerons pas d'avis sur moi. Là ils sont entrain de me faire comprendre qu'ils pensent que je traverse une sorte de "phase" de rébellion, initiée par de tierces personnes, comme des profs ou des élèves... Alors que je suis dans une université qui divise les étudiants selon leur second genre et interdit certains cours aux omégas pour les cantonner à la cuisine, la petite enfance et les compositions florales. Leur discours est lunaire.

— Est-ce que tu as quelqu'un dans ta vie, Jimin ? Demande mon père, sans détour.

Mon coeur bat la chamade. Que répondre ? Oui ? Non ? Peut-être ? Biffez la mention inutile ?

Je pèse le pour et le contre en quelques secondes et fini par répondre :

— Si j'avais effectivement quelqu'un dans ma vie, je ne suis pas sûr que je voudrais vous le dire tout de suite. Ne le prenez pas mal, mais si la personne que j'aime est réduite à un porte-feuille et une carrière me permettant de vivre "à l'abri du besoin" à vos yeux, alors que je ne voudrais pas vous la présenter maintenant. Pour éviter les situations gênantes pour lui, comme pour moi.

— Donc tu as quelqu'un. C'est le grand gaillard qui était dans le magasin ? Ou ton patron ?

— Ca ne vous regarde pas !

— D'accord, d'accord. On va tous se calmer. Intervient ma mère. Jimin, on va se laisser un peu de temps, tout ce que je te demande c'est de me répondre quand je t'appelle ou que je t'envoie un message. On pourra avoir une conversation tous les trois quand tu approcheras de ton diplôme, pour envisager ton avenir et nous rassurer sur ce que tu veux faire de ta vie, tu es d'accord avec ça ?

— Oui, si tu veux.

— Ok. En attendant, j'aimerai qu'on se calme. Tu sais qu'on t'aime de tout notre coeur, comme je le disais tout à l'heure, on ne pense qu'à ton bien-être. Je sais que nos réactions peuvent te sembler ringardes, mais ce sont les nôtres et tu devras faire avec. Est-ce que, quand tu seras prêt, tu voudras bien nous présenter ce jeune homme qui partage ta vie ?

— Je n'ai pas dit que j'avais quelqu'un.

— Ton comportement parle pour toi, mon chéri. Une mère sait. Et ton odeur a changé. Tu sens... différemment.

Je ne réponds rien, parce qu'il n'y a rien à répondre. Ma mère me jette un dernier regard, alors que mon père continue de fixer le coffre de la voiture garé devant nous. Je me décale sur le siège et ouvre la portière.

— Bonne soirée, merci d'être passés et... merci pour vos excuses. Moi aussi je suis désolé. Salut.

Je sors rapidement et referme derrière moi, me plantant sur le trottoir. Ma mère agite un peu la main pour me faire signe, je lui réponds sans enthousiasme alors que mon père entame une manoeuvre pour sortir de son emplacement.

La voiture séloigne et tourne au carrefour, se dérobant à ma vue. 



Bon, on va pas se mentir, demain sera une journée compliquée. Je vais sans doute la passer avec ma peluche RJ dans les bras... 😭

D'ailleurs à l'heure où j'écris ces lignes, il est presque 7h sur matin en Corée... 😭

Jin va bientôt démarrer pour le camp d'entraînement.

Sinon, je viens de terminer la rédaction du chapitre 46 et d'après mes estimations on en aurait plus ou moins 78... Sauf que j'en rajoute régulièrement et que j'en divise certains en deux pour qu'ils ne soient pas trop longs. 

D'ailleurs, vous êtes plutôt chapitres courts ou longs ?

Courage pour demain, pour les mois à venir où nous aurons à vivre sans les garçons au fur et à mesure. On se soutient, ARMY ! 

I 💜 U


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