Je regardais les portes se fermer dernier Yuri. Je savais bien que quelque chose le tracassait, deux sentiments contradictoires ? Es ce que c'était ma faute? Es ce que c'était une histoire de famille que j'ai fais resurgir ?

J'avais l'habitude de décelé les problèmes et les sentiments des autres sur leur visage et dans leurs gestes. Étant donné que les personnes n'osent pas m'approcher à cause de mon look et de mon aire froid, j'ai développé une aptitude à savoir ce que les gens ressentent, je peux alors plus les aider et leur montrer que malgré mon apparence, je suis gentil.

Mais avec Yuri c'était différant, son comportement était étrange. Il était à la fois doux et énervé, aimable et désagréable, attachant et repoussant. Son comportement m'empêchait de décelé le moindre sentiments, et ça me frustrait.

Durant la semaine qui suivit, je ne le revis pas. Il ne venait plus. Le samedi matin, je décidai donc de me rendre à la patinoire. Sachant qu'elle était fermé au public, je rentrai par l'arrière du bâtiment, là où personne ne passait. Une fois à l'intérieur, je me mis tout en haut des gradins, de façon à qu'on ne puisse pas me voir. D'ici, je regardais les deux Yuri s'entraîner sous le regarde attentif de Viktor. Je remarqua aussi que l'entraîneur faisait plus d'attention au japonais qu'au russe. Celui ci grognait d'ailleurs plusieurs fois en répétant qu'il allait, de toutes façons, répartir en Russie avec lui et qu'il ne fallait donc pas s'intéresser au "Katsudon". Son expression me fit rire était donné que c'est un plat à base de porc.

Lorsqu'ils firent une pause, je descendis de mon perchoir pour les rejoindre. Quand Viktor me vit arriver, il prit peur en pensant qu'une troupe de fans allais débarquer. Je le rassurai en lui disant que j'étais seul et que je voulais juste parler à Yuri. Ce dernier paru plus calme et sourit presque lorsque je posa mon regard sur lui. Il m'emmèna dans les toilettes où on se retrouva face à face. Son légé sourire avait maintenant disparue pour laisser place à un regard noir.

-Qu'es ce que tu veux?

-Pardon d'avoir été... insistant, mardi. Je dirais en cherchant les mots juste. Je voulais te faire voir ma version du patinage mais j'ai eu tort de m'acharner sur ça. Désolé.

Je me gratta le coup en tournant la tête de manière à éviter son regard.

-Et aussi... J'aimerais bien... que tu reviennes le soir. J'avoue que je me sens un peu seul...

Un rire me fit relever la tête.

- C'est toi qui a dit qu'il fallait que je dorme plus, fit le blond, un sourire aux lèvres.

Je souris légèrement à mon tour.

- Mais je viendrai si tu veux, ajoute-t-il .

Je murmurai un merci à peine oddible avant qu'on ne retourne près de la glace. Là, trois triplettes filmait Yūri parler à son professeur. Lorsqu'elles nous voyent apparaître, elles braquent leur téléphone sur nous et me bombardent de questions:

- Qui es tu?

-Qu'es ce que tu fais là ?

-Comment t'es entré ?

- Quel es ta relation avec Yurio ?

-Comment l'as tu connu?

-Es tu un patineur toi aussi?

Je baigaya, ne sachant pas comment répondre à tout.

-Les fille, les appels une femme brune au corps et au posture d'une ballerine, arrêtez d'embêter nos invités.

Elle se rapprocha de nous avec un grand sourire.

-Désolé, elles ne sont pas très polies. Je le présente Lutz, Loop et Axel, dit elle en s'adressant à moi. Et je suis Minako Okukawa, la prof de ballet de Yuri.

Tout en disant ça, elle sauta pratiquement autour de moi, me regardant sous toutes mes coutures.

- Tu es plutôt musclé, ton dos est bien droit et ton port de tête est beau. T'es doigts sont légèrement abîmé, peut être par la glace ? Tu as l'air en bonne forme.

Je m'éclate un peu d'elle tout en confirmant ce qu'elle essayait de déduire :

-Je fais du patinage aussi.

A ces mots, elle saute de joie.

-C'est vrai, tu en fais depuis fini de temps? Où tu as appris ? Tu fais des compétitions ? Je ne t'ai jamais vu. Tu as quel âge ? Tu es en quel catégorie ? Tu as remporté des prix?

Encore une fois je suis submergé de questions. A côté de moi les trois triplettes soupirèrent face à son enthousiasme puis recommencèrent à me poser des quelques. Yuri, lui, ne fit pas non plus grand chose pour m'aider, il se contentait de se moquer de la situation.

Finalement, c'est le japonais qui vient me sortir de cette interrogatoire surprise.

-Arretez! Vous voyez pas qu'il sature?

Elles s'arrêtèrent pendant que Viktor me demande mon nom. Puis, petit à petit, je répondis à leurs questions. Ils furent d'abord surpris mais ne jugèrent pas mes choix. Cependant, j'entendis un peu plus tard les soeurs parler entre elles:

-Il faut qu'il participe à l'[Ocen on Ice] si un troisième candidat se présente, ça fera encore plus de vu, dit celle en rose.

- Mais il a jamais fais de compétition.

-On peux l'initié, propose Axel.

-Je vois déjà le titre, "Elijah, le garçon qui bat la fée russe"

-Faut pas oublier de mettre Yūri dans l'article.

Je soupirai alors que le patineur asiatique vient me voir.

- Tu veux venir avec nous sur la glace?

- Non, merci. Je suis là seulement pour regarder, je refuse.

-Mais...

-Oui je sais, j'ai dis que je patinnais. Mais je n'aime pas quand il y a des gens.

-Bon, d'accord.

Il reparti avec Viktor pour essayer d'améliorer son "porc pané".

Je pars quelques minutes après, ayant fait ce que je voulais. Mais en passant par l'entrée principale, les nombreux fans qui y étaient me posèrent les mêmes questions que les autres. Ce rabâchement m'agaças. Pourquoi avaient-ils tous besoins d'en savoir autant? Pourquoi pas juste faire connaissance ? Les pros en avaient-ils pas marre de toutes ces questions qui se répètent sans cesse?

Sans parvenir à me calmer, j'attendis la tombée de la nuit pour me rendre en cachette à la patinoire. Je m'attendais à y trouver Yuri mais personne y était. J'abandonne donc espoir de glisser sur la glace avec lui.

J'enchaînai les sauts et les pirouettes sur une musique plutôt douce. Mes pensées s'évaporèrent pour me laisser profiter de ce moment de répit. Mon corps bougait au rythme de la musique. La seule limite de cette dance était mon imagination qui était plus que débordante. À chaque saut je voulais en faire un nouveau. À chaque pas je voulais qu'il dure éternellement. À chaque pirouette je voulais que rien ne viennent me déranger. J'étais corps et âme dans la danse, si bien que je ne remarquai pas les plusieurs personnes qui s'était installé sur les gradins.

31 janvier 2021