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Et si l'on parlait de nos rêves ?

Salut vous, comment allez-vous ? Whaou, j'ai l'impression que ça fait des années que je ne vous ai pas parlé, j'ai aussi l'impression que vous me détestez, je ne sais pas, de ne plus écrire ou je ne sais quoi. C'est juste une impression, hein ? Rassurez-moi... Je dois avouer que vous m'avez vraiment manqué.

S'il vous plaît, lisez ce chapitre dans un endroit calme. Pour une meilleure expérience, mettez des écouteurs et jouez Alister 'Volume One' en aléatoire. ⚠

Alors je ne sais pas vraiment comment introduire ça. J'ai hésité à intituler ce chapitre 'Et si on parlait' tout court, mais j'ai quand même tenu à rajouter 'de nos rêves'. Tout d'abord, je vais peut-être vous expliquer : j'ai pris un long congé pendant lequel j'ai beaucoup réfléchi, un peu trop peut-être et je vous l'ai déjà dit : arrêtez de trop penser. Peu importe, revenons en au fait, je voulais partager un peu de positivité, un moment -ou un endroit, tout dépend comment vous le voyez- où l'on peut échanger et discuter de tout librement. Ainsi, tout le monde pourra choisir de s'exprimer, ou non d'ailleurs, et tout commentaire moqueur, méchant / blessant, incitant à la haine ou autre se verra suprimer. J'espère que je me suis bien faite comprendre, mais je ne pense pas trouver ce genre de personne dans ma -bien que minuscule- merveilleuse communauté.

Maintenant, lançons nous dans le vif du sujet, durant mon absence, j'ai beaucoup réfléchis, j'ai fait face à de douloureuses mais nécessaires remises en question, ou crises identitaires. J'ai aussi vécu quelques périodes de grand vide, comme actuellement d'ailleurs. Et même si je souhaite vous ouvrir une partie de mon âme dans ce chapitre, je ne vous exposerai pas toutes les raisons, désolée. Enfin peu importe, durant ces remises en question, j'ai réalisé qu'il fallait que j'arrête de vouloir tout planifier et tout contrôler, pour la simple et bonne raison que c'est impossible. Je ne peux pas tout contrôler et il faut que je lâche prise, pour autant, cela ne s'applique pas qu'à moi, et il est possible que vous vous reconnaissez dans mes paroles, ou certaines du moins. C'est pour ça que j'ai créé ce chapitre, ce petit espace, endroit, lieu, moment, où vous n'êtes pas seul. Mes certitudes ont volés en éclats et je suis presque sûre qu'actuellement, je suis en train d'en bâtir d'autres qui sont tout aussi bancales. Après tout, un coup de vent de la vie et c'est le bazar dans la mienne, ainsi que dans ma tête, mais je m'éloigne sûrement un peu.

Je voulais vous parler de mon rêve, de mes rêves. Et vous inviter à faire de même, même les plus fous, les plus secrets, les plus beaux. Il n'y aura aucun jugement pour quoique ce soit. J'ai vraiment l'impression d'être en transe en écrivant ce chapitre, mon esprit quitte mon corps, emporté par les mots. J'espère que vous le ressentez aussi en le lisant, je me laisse guider par mes doigts qui connaissent parfaitement leur chemin sur le clavier. C'est enfin le moment de se lancer : Je veux être une artiste. Le système scolaire est incroyable, mais il ne me convient pas. Et je n'incite personne à laissez tomber ses études, je ne le fais pas moi-même. Je réfléchis juste, j'ai appris plus sur moi-même depuis que je me décroche de cette image que l'on m'impose de l'apprentissage. Je veux être une artiste. Je veux vivre de ma passion : l'art. Sous toutes ses formes, je veux parcourir le monde pour faire des concerts, dédicacer mes livres ou présenter mes pièces. C'est plutôt compliqué à expliquer, mais c'est mon rêve, c'est moi.

Dans le chapitre qui a 'signé mon arrêt de mort' je demandais au travers de mes personnages quelle était votre raison de vous lever le matin. Pour être honnête, je voulais vous faire réfléchir, mais ça a plus marché sur moi que sur n'importe qui d'autre. Ce n'est pas la vie de May qui est basée sur l'art, c'est la mienne. Et j'ai exprimé au travers de mes personnages mes pensées, mes souhaits, mes secrets. Je vous invite aussi à trouver votre raison de vous lever le matin, et même si cela nécessite une douloureuse remise en question. Je pense que rien n'arrive pas hasard, on apprend de nos erreurs et l'on en ressort toujours plus fort, plus intelligent, plus mature ou encore plein d'autre choses. Il y a des victoires et des échecs nécessaires.

Je n'aurai jamais cru livrer ça un jour, car c'est propre à moi et ça me tient à cœur. C'est comme une légère fissure afin de rentrer dans mon esprit, la partie à laquelle je vous autorise à accéder, du moins. Comment vous représenteriez-vous ? Sur une feuille ? Je ne vous demande pas comment vous vous dessineriez, mais comment vous vous representiriez ? Je suis un triangle, trois angles, trois côtés. Le chiffre trois, il prend plusieurs sens pour moi, mais je ne vous révélerai pas tout. Mais ça compte. Trois. Mes passions, les plus grandes, du moins sont au nombre de trois, les trois piliers de ma vie. La lecture, l'écriture et la musique. Ce sont la base même de mon existance, si l'un est touché ou s'effondre, tout en moi s'effondre, les tréfonds de mon âme s'écrase dans une poussière immense, flou. C'est la façon dont je vois ma vie lorsque mes passion sont touché. Elles sont suivies de près par trois autre de mes grandes passion, le sport, le théâtre et la mode, mais ce ne sont que des piliers secondaires. Trois. Les couleurs primaires, la base de tout, on peut créer n'importe quelle couleur à partir des couleurs primaires. L'art. Alors, comment vous représenteriez-vous ?

Souvent, j'écris, comme dit précédemment, c'est un des piliers de ma vie. L'art est ma façon de communiquer, au travers d'une mélodie, d'un poème ou d'une œuvre. Mes écrits, mes mélodies, mes œuvres sont personnelles, elles sont qui je suis, mais pour mieux me comprendre, il faut les découvrir. Je livre dans ces choses, quelques brides de mon âme, j'imortalise un moment volatile. Je le gardes habituellement, mais aujourd'hui, je me livre à vous. Voici un de mes écrit, il date de septembre ou octobre dernier. Un morceau de mon esprit qui n'est pas censé être partagé et qui pourtant, pourrait aider, si vous vous reconnaissez dans ces mots, vous n'êtes pas seul, pas insignifiant.

'Écrire est ma raison de vivre, la chose que je fais quand tout va mal, la chose à laquelle je me raccroche quand mon monde s'effondre. N'est-ce pas d'ailleurs ce que je suis en train de faire en ce moment même ? Et pourtant cela me détruit petit à petit, ce n'est pas vraiment l'écriture qui me fait mal, mais tout le reste. Je regrette de ne pas vivre dans mes histoires... Je ne suis pas totalement barrée, enfin je crois -la chose la plus précieuse que m'a appris la vie, c'est que c'est dangereux d'avoir des certitudes- et je sais faire la différence entre fiction et réalité. Mais ce qui sort de mon esprit, c'est différent. Je transforme en mots ma douleur. Toutes mes frustrations, mes envies, mes secrets, ma peine sont matérialisés. Parfois, j'aimerais plonger dans mes livres et ne plus jamais en ressortir pour ne plus être vide. Même si mes personnages vivent des choses horrible, au moins, je suis sûre d'un dénouement heureux car j'ai le contrôle. C'est ce qui manque à ma vie : je ne la contrôle plus, je la subi. J'ai peur, peur de moi et de ce que je pourrais faire quand j'exploserais, je suis une bombe à retardement et j'ai peur des dégâts que fera cette bombe. Je subi ma vie, ou du moins ce qu'il en reste et me sens vide, ni heureuse, ni triste, simplement vide. Et j'essaie de combler ce vide comme je peux ou de le cacher aux autres. Je ne veux pas que l'on décide pour moi, je veux prendre le contrôle et decider d'être heureuse. Pourtant, j'en ai marre de faire croire que tout va bien, je la sens bien cette boule qui brûle ma gorge et ces larmes refoulées. Ce n'est plus moi et j'ai peur d'un jour devoir mettre au passé les verbes de ce que j'écrirai, car oui, croyez-moi, j'écrirai car c'est la chose qui me tient en vie. Mais aujourd'hui, j'ai peur que le futur de mes mots ne devienne présent et que le présent ne devienne passé. L'écriture m'a sauvé, ce serait dommage qu'elle me détruise. Pourtant, je continue d'inventer car même si de temps à autre je rêve de ce qu'il y a de l'autre côté de la frontière, tant que je suis ici, je peux contrôler le monde que j'ai créé. Je mets ma souffrance sur le compte de l'écriture alors que c'est elle qui me sauve, car elle me protège du monde extérieur, c'est la frontière entre ces mondes qui me tue. Mais j'ai peur, très peur, qu'un jour, faute de pouvoir passer de l'autre côté, ça soit un autre monde que j'aille visiter.'

Quels sont vos rêves ? Réalisables ou non, quels sont les choses qui vous font vivre, tenir, vous lever le matin ? Une personne m'a sauvé, pas personnellement, mais comme, je le suppose, Queen à sauvé la plupart d'entre vous. Et cette phrase me reste en tête 'What you think about every day is what you truly become', ce a quoi tu penses tous les jours et ce que tu deviens vraiment. Les rêves sont faits pour être réalisés, on dit que l'on peut rester dans son lit et continuer de rêver, ou se lever et réaliser ses rêves. J'ai choisi, choisissez vous aussi, vous pouvez continuer de rêver, après tout, rien n'est jamais aussi parfait que dans notre imagination. Chacun choisi sa voie. Dans tous les cas, on m'a répété durant mon enfance que l'on pouvait devenir ce que l'on voulait du moment qu'on s'en donnait les moyens. Moi, j'aimerais ajouter, fais ou sois ce que tu veux du moment que tu est heureux.

Cette personne qui m'a énormément aidé a pour habitude de dire 'You were put on Earth to create Heaven', tu as été mis ici pour créer le paradis sur Terre. Créez votre propre paradis j'aime écrire pour partager mon art, j'aime composer pour partager mon art, j'ai dessiner pour partager mon art. J'aime faire ressentir des sentiments à des personnes que je ne connais même pas. Je veux aider des personnes comme d'autre personnes m'ont aidé. Et si mon existence peut donner du sens à celle d'autre personne, alors c'est là qu'est mon bonheur. Où est le vôtre ?

C'est difficile de redescendre, de revenir à la réalité, ça fait mal. Cependant, si vous en êtes arrivés ici, j'espère que vous en ressortez grandis et que ce petit voyage dans mon âme vous a plu. Je n'ai pas énormément retravaillé cet écrit, car je veux en garder l'authenticité. Cependant, j'ai longuement pensé à son écriture, j'ai aussi longuement pensé à la forme que je lui donnerai. Un chapitre ? Un nouveau recueil ? Je me suis posé beaucoup de questions, beaucoup trop. Profitons du moment présent et contentons nous de vivre seulement. Non, pas de vivre, d'exister. D'exister en totale liberté.

'You are your best friend and your worst enemy.' ~ Me

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