Chapter Forty-Eight
"The morning's on it's way
Our friends all say goodbye
There's nowhere else to go
I hope that you'll stay the night.." ✮
► Ezra's Point Of View
Le lendemain matin, je me lève, complètement épuisée par ma nuit sans rêves. Zayn planait dans mon esprit comme un film qui jouait en boucle, l'image de ses yeux sombres empreignant ma peau comme au fer rouge. Je me devais de le sortir de ma tête au moins pour pouvoir me reposer mais ses efforts étaient en vain; il troublera toujours mon esprit d'une manière frappante.
Je n'y pouvais absolument rien, résignée de l'admettre je l'avoue.
En dégageant le bras chaud de Zayn de ma taille, mon souffle se bloqua. Je ne voulais pas le réveiller, sachant qu'il devait sans aucuns doutes être épuisé suite au décalage horaire. L'idée de troubler son sommeil réparateur faisait naître une boule anxieuse au creux de mon estomac.
J'enfile rapidement un jeans et un sweat appartenant à Zayn, noir, et sors sur la pointe des pieds pour trouver Mackenzie face au téléviseur, l'image de Bob l'éponge et de Patrick l'étoile de mer à l'écran.
-Bon matin, chuchotai-je, tu as faim?
Elle hocha la tête faiblement, toujours hypnotisée par ses dessins animés et je décide de lui servir son bol de céréales au salon, prenant moi-même place avec réticence devant Bob l'éponge avec mon bol.
-Ton cours de piano est pour quelle heure?
Elle fixa l'horloge rouge dans un coin du salon et porta ses yeux innocents vers moi.
-Dix heure je crois, maman l'a écrit sur un post-it dans ma valise, accourra-t-elle vers sa chambre.
J'hoche la tête, sachant qu'il était neuf heure et demi et qu'il me restais assez de temps pour nous préparer et écrire un mot à Zayn. Je tresse rapidement les cheveux longs de ma cousine qui, elle, révisait ses partitions comme la petite virtuose qu'elle était. Regarder une petite fille de trois ans, depuis novembre, jouer du Mozart.. C'est étonnant, croyez moi.
Je colle un post-it rose sur le frigo précisant où nous partions à Zayn et enfile mon manteau. Dehors, les flocons brouillaient l'air. De faibles petits flocons du mois mars. C'était beau à voir, l'air estival..
*.*.*.*
Une fois que Mackenzie fût à son cours, j'envoie un message à Liam, lui demandant s'il avait envie de venir prendre un café au Starbucks avec moi, sachant qu'il était aussi matinal que je l'étais. Enfin.. Pas depuis ma grossesse mais j'avais mon excuse là-dessus.
Il accepta et quelques minutes plus tard, nous nous retrouvèrent à faire la file, emmitouflés sous une capuche et de lunettes noires.
-On dirait qu'on va commettre un vol à l'étalage, rigolai-je en payant mon thé, un sourire aux lèvres.
-Qu'est-ce qui te dis ça? Mon accoutrement ou le fait que je sois l'homme le plus beau sur terre et que ça cache un criminel? Se moqua-t-il.
Je rigole une fois de plus et frappe légèrement son bras, souriante. Voilà l'effet Liam, toujours à répandre le sourire autours de lui sauf quand il est lui-même triste.. Ce qui n'arrivait pas souvent, étonnement.
-Alors, joli cœur, une fille en vue? Lui demandai-je en soufflant sur le liquide brûlant qui brûlait mes mains à travers le carton du gobelet.
-Je crois, je sais pas trop en fait.
-Mais c'est génial!
Mon enthousiasme semblait être trop gros face à son visible désintérêt. C'était assez étrange comme situation.. Pas embarrassante mais juste.. Spéciale. Comme s'il se foutait d'avoir peut-être trouvé l'amour de sa vie?
J'y comprenais franchement pas grand chose.
-Ouais, on peut dire..
L'idée qu'il ne l'aime que pour combler sa solitude flottait dans mes pensées. Qui pourrait démentir? Liam est une personne si compliquée et renfermée... Pénétrer dans son esprit était aussi dur pour moi que de comprendre une partie de Hockey en compagnie de mes frères, les deux étant des fans finis de ce sport plutôt pratiqué en Amérique du Nord.
Liam tordu ses lèvres pour souffler sur son café et grimaça quand il porta sa tasse à ses lèvres. J'étouffe un rire face à cette scène.
-Depuis quand monsieur boit-il du café? M'amusai-je.
-Depuis jamais, j'avais juste envie d'essayer et crois moi, c'est purement dégoûtant!
Je rigole de plus belle ce qui m'attire des regards et j'essaie instantanément d'étouffer mon rire sous une série de toux, gênée et anxieuse à l'idée de nous faire repérer. Je n'avais pas envie d'être pourchassée par une tonne de paparazzis aujourd'hui. Non, je passais déjà une trop belle journée pour qu'elle soit gâchée.
Quand je pus enfin déplacer mes pensées pour un autre moment, Liam était en train de se lever pour partir, souriant.
-Let's go maman, je te ramène.
Mes lèvres se plissèrent en une moue désapprobatrice et il fut chuter sa paupière en un clin d'œil.
*.*.*.*
Le froid paralysait chacun de mes muscles alors que j'attendais l'autobus à quelques coins de rue du Starbucks. Liam avait du partir en urgence au studio pour je ne sais trop quoi et comme j'étais à pieds pour aller porter Mackenzie (pas mon idée la plus ingénieuse je l'avoue), j'étais contrainte à prendre l'autobus à moins quarante mille.
Ce que ça peut être long un trajet en autobus... Je regarde toujours mon téléphone, dans l'espoir de voir l'heure de mon débarquement approcher mais plus je regarde, moins le temps semble passer vite.
De : Zayn - Hey babe, tu sais que trouver ta partie froide du lit n'est pas un super accueil matinal? x
Je rigole doucement et décide de laisser son message en suspend pour continuer mes dessins dans la buée de la fenêtre à ma gauche.
De : Zayn - Je sais que tu as vu mon message babe, essayerais-tu de m'ignorer par hasard..?
Il me connaît trop bien, ça en devient presque frustrant sachant qu'il en connaissait pratiquement plus sur moi que moi-même. Ça avait d'un côté aussi un aspect romantique à ne pas mettre de côté.. Quand même.
*.*.*.*
Ma clé tinta contre la serrure quand j'ouvris la porte de l'appartement, le trouvant particulièrement silencieux. Le seul bruit perceptible était le bruit fatiguant de l'horloge et le jappement d'un chien à un endroit quelconque. Je me débarrasse de mes bottes avec hésitation et je suis surprise de trouver le système de son près de la télévision éteint.
Zayn le laissait toujours allumé, il y avait toujours de la musique dans l'appartement que ça soit du Coldplay ou du The Cranberries.
-Zayn? L'appelai-je au pied de l'escalier menant au second étage de notre appartement.
Le silence me répondit et je me résigne à monter, inquiète. Je le trouve finalement dans la salle de bain, en train de se laver les mains et l'eau tachée d'une couleur que je ne parviens à identifier à cette distance. Ses yeux charbonneux croisèrent les miens dans le miroir avant qu'un sourire étire ses lèvres.
-Bébé, je te croyais en train de bécoter Liam dans un Starbucks.
Je lève les yeux au ciel et entoure sa tête de mes bras pour caler ma tête au niveau de son torse.
-Tu sais que je t'aime.
-Bien évidemment que tu m'aimes, elles m'aiment toutes!
-Ce que tu peux être narcissique Zayn Malik.
-J'en dirais tout autant de vous Ezralia Malik.
Je fronce les sourcils et secoue la tête, son odeur d'après-rasage et de gel douche emplissant mes narines alors que mon nez se frottait contre le tissu foncé de son t-shirt. Pouvoir le sentir avait quelque chose d'apaisant, relaxant..
C'était comme si chaque parcelle de ma peau se détendait quand il était dans les parages. Peut-être que c'était dût au sentiment de protection qu'il m'apportait?
-Que faisais-tu? Le questionnai-je finalement.
-Je peinturais la chambre des jumeaux, haussa-t-il les épaules comme si ce n'était qu'une simple banalité alors que cela me rongeais de l'intérieur.
Ma grand-mère m'a toujours dit que la curiosité est un vilain défaut alors que mon grand père disait qu'en fait, elle menait loin. Que la curiosité nous poussait à découvrir l'inconnu et à essayer tant de nouvelles choses..
-Je haies les surprises, gémis-je.
Son torse fut secoué par ses rires.
-Au nombre de fois que tu me l'as dis amour, je compte plus.
-Ok alors je te parlerai plus, boudai-je tout en m'éloignant de lui.
Il rigola de plus belle avant de me rattraper, ses bras maintenant au creux de mes reins. Son regard chercha le miens et, aussitôt qu'il le trouva, ses yeux scintillèrent légèrement. L'amour à ce moment était présent dans sa façon de me regarder et je m'en sentis aussitôt heureuse.
Heureuse d'être enfin aimée par quelqu'un qui n'en avait pas qu'après mon physique ou l'argent de mon père. Le nombre de gars m'ayant fait ça était incalculable..
-Que va-t-on faire de toi madame Malik?
-J'ai ma petite idée, grognai-je en empoignant le collet de son chandail pour écraser mes lèvres contre les siennes brusquement.
Nos lèvres semblaient danser en harmonie en une danse sensuelle et passionnée. C'était l'effet que Zayn m'apportais, le fait d'être aimée à ma juste valeur.
-Je t'aime, inspira-t-il l'odeur de mes cheveux.
-Je t'aime aussi Zayn..
*.*.*.*
En soirée, le groupe de Zayn vint écouter des films avec nous pour le plus grand bonheur de Mackenzie (même si elle avait dut aller se coucher) et à la déception de mon amoureux qui prévoyait plutôt un souper aux chandelles qu'une soirée films.
-Hum Niall?
L'interpellé sortit aussitôt sa tête du frigo et me fixa. Il avait une moustache de lait et quelques miettes de biscuits sur le joues. Je me plie de rire devant le spectacle qu'il m'offrait. Il fronça les sourcils, ses yeux bleus phénoménaux maintenant brillants.
-Tu es venue dans la cuisine pour te foutre de ma gueule ou pour me demander quelque chose, Ezra?
Je me force à regagner mon sérieux et de le regarder droit dans les yeux, même si à ce moment il m'apparaissait être ridicule. Ridiculement drôle oui..
-Le film va bientôt commencer et les gars veulent que tu apportes quelque chose à manger.
-Ok, j'arrive quand j'aurai terminer ce que j'ai à faire.
Je tourne les talons, me retenant de rire. Au salon, Harry, Liam et Louis avaient pris place sur un divan ce qui ne me laissais pas le choix de prendre place à côté de Zayn. Pas que ça me dérangeais, mais le fait qu'il va être près de moi tout le long du film me rends complètement nerveuse. J'allais certainement pas écouter une seconde le film.
Je me glisse près de lui et aussitôt que mes fesses touchèrent le canapé, il me tira vers lui pour me placer entre ses jambes étalées de tout son long sur le divan.
Je rigole et il commença lentement à embrasser mon cou avec passion.
-Hum c'est pas que vous venez de jeter un gros malaise mais c'est à peut près ça, oui, sourit perversement Louis.
J'étouffe un rire et Zayn grogna.
-C'est pas que tu es chez moi Louis mais c'est à peut près ça.
Tout le monde partit dans un fou rire alors que le châtain abordait une moue adorable.
-Vas-tu me mettre dehors? Sans mon rafraîchissement?
Il secoua sa bière dans les airs avant de sourire à mon mari, joueur.
-Ne dis rien Louis s'il te plait, gémit-il contre ma nuque.
-J'ai rien dit, de toute façon monsieur aime mieux les actions aux mots vois-tu..
-Ta gueule Louis! Râla-t-il.
Une ambiance maintenant amusante régnait et c'était pas pour me déplaire. Seulement, la présence de Zayn juste sous mon dos me donnais l'impression que la pièce s'était transformée en désert au sable chaud brûlant.
-Sinon, il arrive l'irlandais? Soupira Louis en jouant avec une mèche de cheveux à Harry.
-Il arrive quand il aura terminé ce qu'il a à faire, pouffai-je.
-Ah d'accord, comprit Liam, un sourire étampé au visage.
Je me tourne vers Harry qui avait le regard fixe sur la télévision. Mais que regardais t-il comme ça? Je me tourne vers l'écran, trop curieuse. Quelle ne fut pas ma surprise de voir mon visage passer à l'écran.
-Monte le son, Louis! Cria presque Harry.
Celui-ci s'exécuta aussi rapidement qu'il pût et bientôt, la voix de l'animatrice emplie la pièce. Ils parlaient comme quoi je trompais Zayn avec Liam un peu plus tout ce matin dans le Starbucks. Nos visages passaient à l'écran et franchement, je ne vois pas ce qui leur a fait croire une telle chose.
Je grogne et plisse les lèvres.
-C'est ridicule, ils disent n'importe quoi! M'emportai-je, les joues légèrement rouges sous le coup de colère qui m'avais secouée.
Zayn caressa instantanément le bas de mon dos et tourna mon visage vers le sien de son pouce, un regard apaisant au visage.
-Ne t'en fais pas avec ça, l'important est que je n'y crois pas et toi non plus..
Il m'embrassa délicatement du bout des lèvres avant qu'un sourire les étires.
-Par exemple, ce leggings que tu portais était trop sexy pour Liam.
Ma main frappa doucement son bras avant qu'il ne m'empoigne la main pour embrasser mes jointures, se donnant des airs de prince charmant qui me dis rire. L'image de lui sur un cheval blanc était passablement amusante.
-Ça ne fait que s'embrasser ici, gémit Niall en entrant dans le salon avec plusieurs choses à manger.
Pourtant, aucune ne me tentais. L'idée d'un bol de crème glacée à la vanille était trop tentante pour que toutes ses choses m'apparaisse appétissante une seconde.
-Zaaaynn..
Ma voix attira son regard vers moi, rempli d'interrogations.
-Irais-tu me chercher un bol de crème glacée à la vanille? S'il te plait?
Un soupir franchit la barrière de ses dents avant qu'il ne se lève en grognant.
-Foutus goûts dérangés, râla-t-il tandis qu'un sourire éclairait mon visage.
-Au service de sa belle, rigola Harry.
*.*.*.*
Le film débutait tout juste que j'étais sur le point de m'endormir. J'avais de plus en plus de difficulté à garder mes paupières ouvertes et Zayn s'en rendit aussitôt compte.
-Dors, souffla-t-il.
Je n'ose pas répliquer et me contente d'écouter les bruits autours de moi. Le bruit du téléviseur, de la respiration de Zayn, de la mienne, du vent s'écrasant sur les vites à l'extérieur, des autos dehors, tous les bruits possibles... Cela finis par me lasser. Zayn se mit soudainement à me caresser les cheveux d'une main et à fredonner Say Something. Cela finis par m'endormir...
*.*.*.*
Après quelques temps, j'eu conscience qu'on coupait le bruit de la télévision et qu'on me prenais délicatement dans des bras, toujours en fredonnant des douces paroles calmes. Je sentis peu après l'odeur apaisante de Zayn et je m'agripper à son chandail. Il y avait des voix autours de moi mais je n'osais pas ouvrir les yeux, de peur de sortir de ma transe apaisante. J'étais bien et je ne voulais pas y remédier.
-Elle va bien, Zayn? Chuchota une voix que j'identifie comme étant celle de Louis.
-Elle est juste fatiguée, souffla-t-il en retour tout en traînant ses pas jusqu'aux escaliers.
Il les gravis sans aucune difficulté et longea un couloir pour ouvrir une porte au fond. Il m'allongea sur notre lit et me débarrassa de ma veste et de mon jeans. Il me laissa son chandail et souleva mes hanches pour m'enfiler un bas de pyjama.
-Zayn... Soufflai-je quand je l'entendis s'éloigner vers la porte.
-Chut.. Je suis là mon cœur, je ne bouge pas... Endors-toi..
Il déposa un tendre baiser sur mon front ce qui me fit plonger dans un sommeil lourd et apaisant.
Joyeuse journée de l'éternelle solitude ladies! :)
Non mais sérieusement, cette fête fait juste me rappeler que je suis forever alone, yeah! :D
Bref, comment était ce chapitre? Je l'ai écris assez rapidement alors je sais que c'est pas mon meilleur mais promis, je vais me rattraper dans les prochains xx
Un commentaire? Vous savez que ça comblerait ma solitude en cette journée? ❤️ Haha, je dis ça comme ça ;)
Kisses and Roses xx
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