Chapter Fifty-Seven
"Cause all of me
Loves all of you
Love your curves and all your edges
All your perfect imperfections
Give your all to me
I'll give my all to you
You're my end and my beginning
Even when I lose I'm winning
Cause I give you all of me
And you give me all of you" ღ
►Fae's Point Of View
Mon regard ne cessait d'errer entre mes vêtements et ma fenêtre menant à l'extérieur d'un mouvement nerveux, incessant. Qui me croirais franchement si je leur dirais que c'était la première fois que je sortais vraiment avec un garçon, je veux dire outre qu'avec mon frère ou mon père.
Surprotégée, voilà ce que j'étais. Je n'avais jamais connu de gars, jamais eu d'amis garçons et je n'avais JAMAIS pu leur parler.
Mais c'était différent avec Niall, tout était différent. Son sourire et son regard étaient charmeurs et il avait réussi à amadouer mon frère Keith ce qui, je vous assure, était un vrais exploit puisque j'étais, visiblement, auparavant trop jeune pour sortir avec quelqu'un qui m'aimerait.
Du n'importe quoi, cela me donnais vraiment cette impression.
-Quand il est supposé arriver?
Je me retourne vivement pour voir Keith appuyé contre ma porte, un sourire railleur aux lèvres.
-De quoi tu te mêle? L'agaçai-je en empoignant mon sac pour le passer en bandoulière par-dessus ma tête.
Il me lança un regard blessé et je soupire.
-Je blaguais. Dans une minute.
Il hocha la tête, abordant un regard maintenant vague rendant sa personnalité monotone. Bon sang, je détestais quand il prenait cet air supposé m'amadouer. Il faisait toujours ça quand nous étions jeunes et je vous assure, c'était plus qu'agaçant.
Je replace mes cheveux derrière mes oreilles puis le regarde me fixer de nouveau, attendant une réaction, peu importe laquelle.
-Qu'est-ce qu'il y a?
-Rien.
Il secoua la tête puis me sourit distraitement tandis que mes sourcils se fronçaient d'eux même.
-Arrête de jouer à ce jeu là avec moi, grognai-je avant qu'un bruit de Klaxon m'interrompe.
Il haussa un sourcil quand je le dépassa sans rien dire puis dévale l'escalier pour aller retrouver Niall dans sa voiture. Il était appuyé négligemment sur le rebord de sa fenêtre et avait camouflé ses yeux derrière des lunettes de soleil qui lui allaient à merveille.
Ses cheveux blonds étaient relevés et un sourire éclatant éclairait son visage et de même fait, ma journée d'ici là terne.
-Fae, que veux-tu faire?
-Un cinéma ça te dit? Lui demandai-je en bouclant ma ceinture et je le vu sourire.
-Tant qu'il y a de la nourriture, ça me va.
Je rigole puis me laisse conduire loin de chez moi et de toutes ses restrictions qui m'entourais. C'était.. Exaltant.
►Ezra's Point Of View
La télévision tournait dans le vide depuis un moment, depuis déjà trop longtemps. Ma tête commençait même à bourdonner au rythme du son qui s'en échappait, un son que même la couverture et l'oreiller par-dessus moi n'arrivaient à couper. J'avais envie de hurler, c'était plus fort que moi et largement.
La grossesse s'achevait et, plus le moment de l'accouchement arrivait, plus je me sentais à la limite d'exploser côté émotions. Peut-être que c'était parce que j'étais effrayée à l'idée de donner la vie? Sûrement, oui. Je n'osais pas en parler avec Zayn ou le déranger d'une quelconque façon puisque que le savais occupé avec sa carrière mais.. Bon sang, je n'en pouvais tout simplement plus.
Je faisais que manger, dormir, pleurer, crier et encore manger! Est-ce que je pouvais être encore plus pénible franchement? Je ne crois pas pouvoir vivre une seconde grossesse plus tard, Zayn devra se contenter de deux enfants et de loin.
Un bruit de porte claquée me fis sursauter et, quelques secondes plus tard, la voix de Zayn se fit entendre et je compris qu'il parlait au téléphone puisqu'il ne se parlait jamais à lui-même. À moins que je ne l'ai juste jamais entendu le faire? Parce qu'il se moquait toujours de moi à chaque fois que je me parlais..
-Non non, c'est impossible, entendis-je Zayn râler avant que ses pas gravissent le petit palier menant au salon où j'étais posée.
Il s'arrêta de marcher brusquement puis soupira.
-Je dois te laisser, chuchota-t-il.
Je l'entendis fermer son téléphone avant qu'il ne se dirige vers le divan pour s'y poser. Je gémis quand les cousins bougèrent sous mon dos et il cessa instantanément tout mouvement brusque.
-Je t'ai réveillé? Soupira-t-il.
-Non, j'arrive pas à dormir depuis un moment.
Il dégagea tout ce qu'il pouvait avoir sur mon visage et déposa un délicat baiser sur mon front qui me paressait lourd. Il s'y attarda quelques secondes puis caressa mon ventre, son front contre le mien. Son haleine mentholée s'écrasait sur mes lèvres comme une bruine, douce et presque imperceptible.
-C'est pour bientôt.. Murmura-t-il quand il sentit les jumeaux lui donner des coups et je ne pus que rigoler.
-J'imagine, oui.
Il me donna un sourire en retour et je ne fit que l'admirer sourie. J'aimais la façon dont ses lèvres se tordaient et que ses joues se creusaient. Son sourire lui donnait une apparence jeune, insouciante. C'était vraiment ce que j'admirais dans sa façon de sourire, comment il pouvait rajeunir de dix ans et oublier ses soucis.
Je n'en reviens juste pas de où nous en sommes rendus, comment notre relation à évoluée en peu de temps. Le mariage, les enfants, tout ça nous a fait vieillir à un rythme inimaginable. S'en était presque effrayant de se dire que, bon sang, tout ça paraissait si loin!
Je pourrais presque dire que j'ai l'impression qu'on s'est marié il y au moins un an quand ça ne fait que quelques mois...
-On a toujours pas le nom de notre petit bonhomme, murmura soigneusement Zayn.
-Que dis-tu de leur donner des prénoms anglais en premier lieu et un prénom musulman en deuxième..?
Il me sourit puis hocha de la tête avant de se caler dans les cousins du divan, mes jambes déposées sur ses cuisses d'une façon avachie.
-J'y pensais et j'aime bien Aidan.. Mais si ça te plait pas, on pourra toujours chercher..
-Arrête, j'adore, sourit-il.
Il se concentra pendant un moment sur le téléviseur avant de tourner vivement sa tête vers moi, une mine souriante éclairant ses traits. Le doute me pris puis la curiosité.
-Que dirais-tu d'Aidan Lyes Malik et de Cora Lina Malik?
Les larmes embuèrent mes yeux et J'hoche vivement la tête ce qui le fit rire. C'était comme si décider leurs prénoms leurs donnaient un aspect encore plus réel et rapproché. Mes bébés, mes tous petits bébés.. Bon sang, je n'arrivais juste pas à croire que j'allais être bientôt à la charge de deux beaux petits bébés..
C'était comme si j'arrivais enfin à ressentir les bonheurs d'accueillir un enfants, ou plutôt deux. Mais est-ce que leur nombre ou encore leur sexe comptait? Tout ce qui semblait être important était que nous allions former une famille.
Une famille à moi et à Zayn.. Qui l'aurait crut franchement. Si on m'aurais dit quelques années plus tôt que j'allais avoir des enfants avec Zayn Malik, je leur aurais dis qu'ils se trompent, que c'est purement et mathématiquement impossible, pas avec lui.
J'ai toujours plutôt rêvé d'un prince et je crois que je l'ai trouvé.
-Bon sang, je suis trop émotive, rigolai-je en essuyant mes larmes avec le dos de ma main enveloppé dans ma manche.
Zayn me sourit en retour puis se releva et me tendit sa main. Je le questionne du regard mais il me réduisit au silence à l'aide d'un léger secouement de la tête à peine visible. Je lui donne donc ma main et il me releva sous mes grognements. Lourds, mes bébés étaient de plus en plus lourds et ça devenait dur de les porter à l'intérieur de moi.
Il passa un bras confortable sous mes reins et me traîna jusqu'à l'escalier qui était devenu mon pire ennemi avec l'avancement de ma grossesse. Zayn me fit monter une marche à la fois puis me pria de fermer les yeux.
-Zayn.. Gémis-je.
-Non non, allez, ferme le yeux, rigola-t-il.
Je m'exécute en râlant et le laisse me guider, sentant mon cœur battre à cent mille à l'heure dans ma cage thoracique, battant tellement fort que j'avais peur qu'il en sorte. Pour aucune raison exacte, cela me rendais vraiment nerveuse. J'avais toujours détesté les surprises, en fait détester serrait plus approprier dans mon cas.
Je l'entendis ouvrir une porte et un sourire étira mes lèvres. On ne pourrait dire que je ne m'attendais pas à quelque chose quand même.
Sa main chuta de mon visage avec une certaine lenteur et j'imagine très bien sa nervosité.
-Ouvre les yeux..
Je le fis aussitôt et mon souffle de bloqua dans ma gorge. Je m'y attendait serte mais.. Pas à ce que ça soit si.. Beau. Les larmes me montèrent d'un coup aux yeux.
-Ça te plait? Me questionna nerveusement Zayn alors que j'étais toujours occupée à ma contemplation.
La chambre des bébés, voilà ce qu'était le projet à quoi se démenait Zayn depuis un moment. Il était artistique et j'avais toujours rêvé d'un mari qui le serait, tout à mon contraire. La peinture était d'un joli ton d'orangé pâle, contrastant avec le plancher de bois brun foncé. Deux berceaux se trouvaient au fond de la pièce et les couvertures et objets qui s'agençaient étaient bleus, jaunes, rouges, verts et oranges foncés.
Bon sang, c'était magnifique. Il avait même peint au dessus de chaque lit les prénoms Cora et Aidan.. Attendez.. Comment il avait su que je voudrais appeler le petit Aidan?
-Comment tu as su? Murmurai-je en passant mon doigt contre les lettres formant son prénom, peinturé d'un beau ton de bleuté.
-Ton journal, tu y avais écrit que tu souhaitais appeler ton fils Aidan..
Mon visage dût exprimer ma surprise puisqu'il passa au rouge cramoisis. Mon journal? Vraiment, Zayn?
-J'ai écris ça quand j'avais neuf ans Zayn, ça ne voulait rien dire et c'était juste parce que c'était le nom d'un petit garçon que j'allais visiter à l'hôpital avec ma mère. Il est mort d'une leucémie.
Il blanchit légèrement puis pressa sa main fermentant contre la mienne d'une façon rassurante.
-Les prénoms de nos enfants font revivre des morts, rigola-t-il tristement et le visage de Luke flotta dans mon esprit.
Je repousse aussitôt tout souvenir de mon esprit mais le mal était déjà fait, j'avais mal au cœur juste à y penser. Il ne pouvait pas savoir d'où il était comment c'était dur pour moi en ce moment, comment c'était dur de voir seulement des images ou des objets lui étant propre.
Je ne crois pas un jour pouvoir parler de souvenirs de lui avec quelqu'un un jour sans avoir cette boule au ventre, une douloureuse boule de tristesse et de chagrin inconsolable.
Je secoue un moment la tête et quelque chose tinta sous la lumière dans mon champs de vision. Au dessus des lits des jumeaux pendaient leurs petits carillons offerts par Louis et Eleanor à Noël, celui de Cora étant décoré de petites fées et celui d'Aidan, d'avions.
Mon doigt glissa lentement le long d'une aile de fée et je m'appuie sur la barre du berceau.
-C'est tellement magnifique Zayn.. Merci.
Il sourit délicatement puis joua avec l'un des petits paniers contenant du linge de bébé, ceux de Cora étant rouges et ceux d'Aidan, bleus. Ils étaient placés sous le meuble servant aux changements de couche et de vêtements, un emplacement logique, j'imagine.
-On ne leur a pas vraiment acheté de jeux, remarquai-je en contemplant mes alentours.
-Ils ont chacun un ours en peluche, rigola-t-il puis redevint sérieux. On ira en chercher mais tu sais, ils ne jouerons pas avant un moment.
J'hoche la tête et prends place dans la chaise à bascule où une bibliothèque traînait, débordante de livres pour enfants.
-Tu es fatiguée? Me questionna Zayn et j'hausse lentement les épaules.
-Oui et non, je si excitée avec la nouvelle chambre mais.. On diraient qu'ils jouent un match de boxe là-dedans, soufflai-je en caressant mon ventre où les coups de pieds étaient plus que perceptibles.
Zayn se rapprocha doucement avant de se mettre à genoux face moi. Il établit un contact visuel puis embrassa mon ventre d'une légère pression. Il dût sentir un coup contre ses lèvres puisqu'il s'éloigna rapidement, les yeux exorbités.
-Ça te fais pas mal? Ils frappent vraiment fort!
J'hausse de nouveau les épaules et me lève, ressentant une drôle envie de me lever. Un sentiment bizarre me pris et je sentis d'un coup mon visage se départir d'une couleur quelconque pour passer à un blanc cadavérique et poudreux.
Le regard de Zayn analysa mon visage avant qu'il ne devienne anxieux et nerveux. Oh mon dieu.
-Ezra?
Je lui donne qu'un léger gémissement en retour et appuie mes mains sur mon ventre douloureux, peut-être en quête d'y stopper la douleur qui était pourtant inévitable. Elle paralysait chacun de mes muscles tellement elle était souffrante.
Merde..
-Ezra? Réponds moi.. Souffla douloureusement Zayn en se relevant pour empoigner mon visage tordu par la souffrance vers lui.
Aucun stupide mot n'arrivait à sortir de ma gorge puis d'un coup, toute la douleur s'évapora. J'attends un moment, un moment où Zayn s'en tordait les doigts, avant que la douleur ne revienne.
Non.. Oh non..
-Hôpital. Maintenant.
SUITE À 100 COMMENTAIRES ET +
Hello ladies, alooors.. Désolé pour le retard que j'accumule, c'est dur d'écrire et la partie qui va suivre risque de me prendre un certain temps vu son importance alors..
Ne vous étonnez pas si je poste que la semaine prochaine :)
Ah et si vous trouvez des fautes dans mon chapitre, et bien c'est parce qu'il est tard ici au moment où je poste alors.. Je vais corriger ça en me levant xx
Alors.. Qu'a Ezra? Vos impressions? :) x
À bientôt xx
Ps : OH MON DIEU, MERCI POUR LES 600 000 LECTURES, JE VOUS ADORE!<3
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