Izuku laissa le seau d'eau tomber au sol, des grands yeux émeraudes tombant devant sa demeure en feu. Lui qui n'avait jamais quitté le domicile, ni le terrain familial, voilà qu'il regardait partir en fumée, regardant son père tomber au niveau de la porte, un dernier souffle franchissant ses lèvres.

Le jeune homme ne bougeait pas, habillé de son éternel yukata rayé jaune et orange, de ses geta usées, son regard se voila, les forces se trouvant dans ses jambes l'abandonnèrent, le faisant tomber à genoux et ses phalanges rencontrèrent le sol.
Il sentit une arme sous sa gorge, mais il ne broncha pas, sentant le métal relever sa tête et ses yeux émeraudes rencontrèrent des iris rubis.

Que cet homme l'achève comme le reste de sa famille.
Après tout, il n'avait aucun pouvoir occulte comme son frère défunt, ou bien comme la première femme qu'avait épousée son père, soit, sa mère biologique avant qu'elle ne meurt d'une maladie, laissant son fils entre les mains de sa nouvelle femme.

Le jeune homme aux cheveux verts, détailla l'homme face à lui, remarquant finalement les cheveux cendrés, un visage dur et pourtant si doux à la fois. Il ne descendu pas plus, ses iris se plantant à nouveau dans ceux du cendré qui se redressa, chargeant son arme d'un geste fluide, mais il ne bougea pas, souriant en coin, simplement, défiant la mort qui se trouvait devant lui.

N'acceptant pas qu'on le défie, il tira, bien qu'elle frôla la joue, créant une plaie légère, mais le noble déchu ne bougea pas, trouvant cela ennuyeux de ne pas trouver la mort rapide comme ses proches.

- Qu'attends-tu pour me tuer ? Serais-tu faible, faucheur ?

L'inconnu fit claquer sa langue contre son palais, soupirant, rangeant son arme car il avait ce qu'il cherchait.

- Je suis venu chercher le plus précieux des diamants que peut offrir ce monde.

Izuku fronça les sourcils, ne comprenant pas. Lui, un simple homme sans valeur, sans pouvoir, était précieux ? Il ne pu contrôler un rire, se tenant le ventre sous les regards des autres hommes qui arrivaient autour d'eux.

- Donnes moi ton nom, cendré, fit le vert.

- Katsuki.

- Achèves moi, Katchan.

Un homme vêtu de noir de la tête aux pieds, ne laissant que ses yeux rubis ressortir, fut arrêté par le bras du cendré qui sourit d'une manière narquoise, appréciant ce jeune noble aux habits abîmés, ne semblant pas être apeuré comme la majorité des nobles qu'il avait pu rencontrer.

- Katchan, hm ? Dans ce cas, puisque ton cher prénom peut sûrement se lire Deku, tel sera ton surnom. Nous verrons si tu es vraiment le bon à rien que le dit les rumeurs à ton sujet.

Ledit Deku garda si sourire moqueur, connaissant la base des rumeurs et il savait que beaucoup le pensait sans don. Katsuki l'emmena dans leur repère grâce à une voiture, laissant le vert admirer la vue d'un air mi-las, mi-émerveillé. N'était-il vraiment jamais sorti de la propriété familiale ? Pourtant chaque noble montrait fièrement leur famille avec des parures plus idiotes les unes que les autres.

Le cendré soupira doucement, arrivant dans le parking souterrain de son immeuble, garant dans geste fluide son véhicule, puis il ouvrit la portière, tirant le poignet du dernier survivant des Midoriya. La tête du vert rencontra son torse, les cheveux emmêlés rencontrèrent son nez et il pu remarquer une douce odeur émaner de lui. Elle était si douce, si enivrante, mais le cendré le repoussa aussitôt, claquant de nouveau sa langue contre son palais.

- Incapable de se tenir debout, fichu Deku.

- Tu n'avais qu'à pas tirer sur mon poignet et je ne serais pas tombé sur toi !

Izuku se remit correctement sur ses pieds, soupirant car l'une des geta venait de rendre l'âme, le faisant soupirer et il retira la deuxième sous le regard du cendré.

- Eijiro, files moi une paire qui traîne dans le coffre, fit le cendré sans jamais quitté les yeux émeraudes du vert qui le regardait.

L'homme vêtu de noir ouvrit le coffre, cherchant les chaussures et Izuku aurait pu lâcher les iris carmin du cendré, mais il ne le fit pas, continuant de le défier d'une certaine manière. Cependant, il dû tourner la tête afin de regarder les chaussures qu'on lui présenta : des baskets rouge. Il ne dit rien, se baissant simplement afin de les mettre sous le regard de Katsuki. Ce dernier finit par l'emmener dans un ascenseur qui reconnu son empreinte digitale, l'emmenant alors dans un grand appartement.

- Eijiro, commença le cendré en sachant qu'il était derrière eux, préviens Denki que nous aurons une assiette de plus ce soir. Il ne faudrait pas que notre invité meurt de faim.

Il sourit en coin, jetant un regard en biais derrière lui, regardant son homme de main hocher la tête avant de tirer le vert à l'intérieur de l'appartement. Izuku ne se débattait pas, à quoi bon ? Préférant profiter du peu que la vie lui offrait avant de mourir des mains de cet homme.

L'ascenseur se referma, Izuku soupira doucement et Katsuki retira ses chaussures, le vert suivant le mouvement avant de se faire tirer dans une grande salle d'eau. Il manqua de s'étouffer avec sa propre salive, lui qui n'avait pris des sortes de bain froid dans une grande bassine en bois, il voyait une douche moderne, un bain tout aussi moderne et finalement, tout était moderne.

- T'as jamais vu une salle de bain, Deku ?

Izuku lui jeta un regard noir, faisant rire le cendré qui approcha leur visage de quelques centimètres.

- La ferme, Katchan.

Ledit Katchan se recula, lui tournant le dos, faisant bouger sa main en l'air dans un signe de salutation.

- Dans ce cas, bonne douche, Deku.

Izuku soupira doucement, regardant autour de lui, cherchant une quelconque caméra, ou quelque chose qui ne devrait pas être dans cette pièce, mais rien. Il soupira doucement retirant finalement ses vêtements, les pliant à la perfection comme il avait si bien appris et il se faufila sous cette grande douche italienne, fermant ses yeux un bref instant. Il repensait aux quelques domestiques, à sa famille même s'ils ne l'aimaient pas, il sursauta en entendant la porte se fermer et il fronça les sourcils en voyant des habits propres.

De son côté, le cendré regardait le kimono parfaitement plié dans ses mains. Lui, il avait du mal à l'admettre, mais il aurait mis en boule ce fichu vêtement car c'est bien trop compliqué à plier et à ranger.
Il le déposa dans le panier à linge, prenant son téléphone afin d'envoyer un message à son bras droit, Eijiro, lui demandant de prévoir une sortie en ville afin de commander un nouveau kimono. Ce à quoi son ami lui répondu que de l'amour planait dans l'air et Katsuki avait envoyé un vocal plus qu'énervé, sachant qu'ensuite il rirait de lui.

Katsuki soupira, se retournant dans le but de dire à ce fichu Deku de se dépêcher, mais il tomba nez à nez avec lui, admirant le jeune homme vêtu d'un pull sans manche, lui collant à la peau, le col roulé parfaitement mis et un jean lui allant tout aussi bien. Bordel, mais c'était quoi ça ? Comment cette famille de noble avait bien pu le mettre à l'écart ? Il fit claquer sa langue contre son palais.

- Fais ce que tu veux dans l'appartement, ce qui est raisonnable, évidement. Je dois travailler, n'entre dans le bureau qu'en cas d'extrême urgence, compris ? Le vert soupira, haussant les épaules. Je te fais un rapide tour du propriétaire, ensuite j'irais m'enfermer.

Izuku hocha la tête, suivant le cendré dans ce grand appartement, puis il se retrouva dans le salon, les mains dans le dos afin d'admirer les décorations et les quelques photos se trouvant au dessus d'une cheminée artificielle. Il ne pu s'empêcher de sourire doucement, trouvant qu'elles dégageaient une douce ambiance malgré l'air renfrogné du cendré.
Ses yeux rencontrèrent une bibliothèque, il caressa le dos de quelques-uns en lisant les titres puis il fut surpris de voir un des livre qu'il aimait tant et qui avait dû finir brûler comme son ancienne demeure.

Il le prit doucement, souriant en voyant qu'il était sûrement aussi usé que le sien et il alla s'installer sur le canapé, gardant son fin sourire aux lèvres.
Izuku aurait pu pleurer la perte de ses proches, pleurer la perte de tous ses biens, mais il était focalisé sur le moment présent et attendant simplement, patiemment, sa mort imminente que devait prévoir ce fameux Katsuki, pourtant, malgré les jours qui passaient, rien ne se passa.

Le vert soupira, refermant le quatrième livre qu'il venait de terminer, se levant et le rangeant à sa place, caressant le dos des autres livres en commençant à fredonner. Cependant, en entendant des pas à ses côtés, il arrêta aussitôt, contemplant les livres et il sentit qu'on le retourna, le plaquant contre la petite bibliothèque, le faisant grimacer avant de fusiller du regard le cendré.

- Qui était ta mère ? Demanda Katsuki, tandis que le vert haussa un sourcil.

- Inko Midoriya.

- Je parle de son nom de jeune fille, idiot.

- Saichi, Inko Saichi.

Izuku regarda le cendré avec dédain, sentant le cendré se reculer en faisant claquer sa langue contre son palais.

- Ta nouvelle famille était vraiment idiote.

Katsuki retourna dans son bureau, sortant un canif de sa ceinture, la plantant directement dans la cible se trouvant derrière son bureau, visant dans le mille.

- Saichi. Un nom oublié alors que c'était la plus puissante de l'empire, bande d'idiots et d'ignorants.

Il sortit son cellulaire, appelant son bras droit et meilleur ami.

- Eiji ? Il va nous falloir des bras pour protéger Deku et ne poses pas de questions, fais juste ce que je te demande. Et si l'un d'eux osent lui faire du mal, d' une quelconque manière, il aura à faire à moi, compris ?

26.07.23
Publié le 03.08.23

J'espère que ce nouveau monde vous plaira 🤍

Sachez que je ne suis pas une professionnelle sur les yakuzas ou autre, j'écris juste à ma sauce 🤍

🖤