Voici la suite de ton histoire @_Orca_November

2- La guerre est déclarée

Ai-je bien entendu ?

- Vous... Tu... As déclaré la guerre aux cinq grandes nations ?

Je suis choquée par ce que je viens d'entendre.

- Je viens de te le dire. Après le désordre qu'a occasioné Sasuké au sommet des cinq Kagé, j'ai annoncé à ces derniers que je leur déclarais la guerre, répète Obito. On en serait arrivé là tôt ou tard, non ?!

Je le fixe sans vraiment faire attention. Mon esprit est ailleurs.

- Hanae, tout va bien ?

Je reviens sur terre en l'entendant prononcer mon nom.

- Je... Oui, je vais bien. je marque un temps de pause. Tu as raison, Ça devait arriver un jour. Tel est ton objectif depuis le début, n'est-ce pas ?

Il opine de la tête. Il semble hésiter puis reprend.

- J'ai encore besoin d'entraînement pour maîtriser au mieux les pouvoirs du Ringan. Ouvre la salle d'entraînement, je vais y aller, me prévient-il.

- D'accord.

J'avale difficilement ma salive. Il se retourne et s'en va me laissant seule dans la salle de contrôle. D'ici je peux manipuler toutes les portes du repère, ainsi que les machines qui servent à incuber les spores de Zetsu. J'étais ici, tranquille, à vérifier tout le circuit de fabrication et de maturation des Zetsu quand mon maître est apparu. Il m'a ensuite annoncé cette nouvelle et maintenant il s'en va s'entraîner comme si de rien n'était.

Je savais bien que cela allait arriver un jour mais pas si tôt. Pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd'hui alors que je commence à développer des sentiments à son égard ? Ces sentiments qui me nouent la gorge et me serrent la poitrine à la simple idée que mon maître pourrait mourir durant cette guerre. Mon coeur bat plus vite que d'habitude rien qu'en y pensant. Je pourrais ne plus jamais le revoir.

- Hanae, La porte ! me hurle-t-il à travers l'interphone.

J'étais encore perdue dans mes pensées. J'appuie sur le bouton d'ouverture puis allume l'écran de surveillance. Différentes images de différents endroits apparaissent sur l'écran. Je l'apperçois qui entre dans l'immense pièce vide. Il me fait signe avec son pouce que tout est OK. J'actionne à l'aide des boutons de contrôle, Le terrain aborigène. Des arbres immenses émergent du sol. En quelques secondes tout l'endroit est vert. Obito fait apparaître dix clones qui se dispersent dans la forêt artificielle. Les hostilités peuvent commencer. Il va se battre contre lui-même et vaincre ses clones.

J'ai confiance en lui seulement... Je ne connais pas le potentiel de l'ennemi. Et si les cinq kagé en venaient à bout. En plus, il y'a ce dénommé Naruto, l'hôte du démon renard à neuf queues, Celui qui a battu les Pain. Il pourrait aussi battre mon maître. J'ai peur, j'ai très peur. Cette peur me rappelle le jour où mon clan a été décimé.

À l'époque, je travaillais à la section scientifique de Konoha. J'ai beau être une Uchiwa, je suis plutôt nulle avec les arts martiaux. Heureusement, mes parents n'ont pas insisté pour que je continue sur cette voie. Je prenais plus de plaisir à mener des expériences, faire des mélanges et en décrire les résultats, dépiécer et remonter des appareils qu'à manier les kunai.

Cette fameuse nuit, je revenait du centre de la section scientifique. Il était tard pourtant Je sentais bien que quelque chose clochait. Les rues du domaine des Uchiwa étaient plus calme que d'habitude. Ensuite, j'ai trouvé les corps éparpillés un peu partout. Ils étaient tous morts. J'ai pensé à aller chez moi pour vérifier si mes parents allaient bien même si je savais que ça ne servirait à rien. Au pire je serais morte avant d'arriver là-bas. J'étais terrifiée, envahie par une vague d'effroi. Sans plus tarder, j'avais pris mes jambes à mon coup pour échapper à ce terrible sort.

Mais une fois parvenue hors du domaine, Un homme masqué vint me barrer la route. Il avait un katana et s'apprêtait à me trancher la gorge comme aux autres. Je tombai à genoux par terre, La tête baissée, j'avais abandonné tout espoir. Je n'attendais plus que le coup final. Ce dernier n'arrivait toujours pas. Alors, je relevai la tête. Le tueur me fixait puis me demanda d'une voix rauque : Toi, tu fais partie de la section scientifique de Konoha, n'est-ce pas ? Je ne répondis pas.

- Tu me seras plus utile vivante que morte.

Je n'en croyais pas mes yeux. Il m'avait épargnée uniquement pour se servir de moi. Je n'avais pas d'autre choix, je l'ai suivi jusqu'à son repère. Il me chargea de l'améliorer. J'installai tout ce qui est technologie et appareils. Le financement provenait des frais de missions accomplies par l'Akatsuki.

Un jour, En faisant son bilan médical, j'eus l'occasion de voir le visage caché derrière le masque. Je mis du temps à me souvenir de qui il s'agissait : Obito Uchiwa. On était ensemble à l'académie Ninja. On se croisait parfois dans les rues du village. Je le trouvais attirant à l'époque mais je n'avais jamais eu l'occasion de lui avouer mes sentiments. J'avoue qu'à un moment j'ai eu pitié de lui car Je sais ce qu'il s'est passé pour qu'il perde son oeil, comment il est devenu celui qu'il est aujourd'hui, et son objectif : les arcanes lunaires. Tout ça, c'est lui qui me l'a confié après que je l'ai reconnu. Pour moi, Ça signifie qu'il a confiance en moi.

Au fil du temps, mes sentiments n'ont fait que s'amplifier. Sauf que si avant je lui cachais tout par peur d'être rejetée, maintenant j'hésite à tout lui dire par peur de ne plus le revoir. Que faire ? Et s'il ne ressentait pas la même chose à mon égard ?

Sans l'avoir remarqué, Mon visage est inondé de larmes. Je fais peine à voir. Je suis ridicule. À mon âge, pleurer comme une madeleine pour un mec ?! C'est d'un pathétique ! Et pourtant, je ne peux m'en empêcher. Soudain, une explosion me fais sursauter. Je jette un oeil aux écrans et m'apperçois que la forêt est partiellement détruite. Je me rapproche précipitamment de l'écran et quelle soulagement quand je vois mon maître allongé par terre. Son masque est un peu cassé, ses vêtements un peu déchirés, mais il semble aller bien.

Zetsu apparaît près de lui, Le porte puis disparaît à nouveau. Ils sont sûrement à l'infirmerie. Je ferais mieux de les rejoindre.

Quelques minutes après, je termine de panser les plaies d'Obito.

- Tu devrais faire plus attention. Les dégâts sur ton masque sont pires que ce que je pensais. Je vais en fabriquer un autre, lui annonçai-je.

- Il faut bien se préparer à la moindre éventualité lorsque je serai sur le champ de bataille.

Ces simples mots me font frissonner d'horreur. Il est allongé dans le lit de l'infirmerie. Son regard est ailleurs, comme s'il n'était pas avec nous.

- Bien sûr. Il ne faudrait pas que tu... je ne termine pas ma phrase, c'est trop dur.

Mes mots restent en suspend dans le silence qui les suit. Je range la boîte de soins.

- Moi aussi, j'aurais besoin de tes soins Hanae, me provoque Zetsu.

- Toi ?! Non mais plus sérieusement, tes capacités de régénération te mettent à l'abri de tout. Tu devrais t'estimer heureux, rétorquai-je.

- C'est pas juste, il n'y en a que pour lui. Tu serais pas amoureuse de lui par hasard ? me taquine-t-il.

- N'im... N'importe quoi ! Tais-toi au lieu de propager de fausses rumeurs. Et puis vas-t'en, tu n'es plus utile ici ! m'emportai-je.

- Oh la, du calme ! Vue comme tu réagis, Ça ne m'étonnerait pas que...

- La ferme je t'ai dit ! le coupai-je en hurlant. Oh, pardon maître. Vous avez besoin de repos, et moi je n'arrête pas de faire du bruit. On va sortir et vous laisser tranquille un peu.

Je me lève du tabouret, récupère les compresses sales puis tire Zetsu avec moi vers la sortie. Une fois dehors, je ne peux me priver de lui donner une gifle.

- Plus jamais tu m'entends ?! Ne dis plus jamais de bêtises pareilles. Le maître n'a pas besoin de ça en ce moment.

- Aï ! Je voulais seulement t'aider espèce d'ingrate. marmonne-t-il.

- Que... Quoi ? De quoi tu parles ?

- Tout à l'heure, dans la salle de contrôle, je t'ai vu pleurer et je t'ai entendu dire que tu ne pourras plus lui avouer que tu l'aimais, m'explique-t-il.

- Je suis sûre que tu mens, dis-je choquée.

- Penses ce que tu veux. En tout cas compte plus sur moi pour jouer les entremetteur.

- Elle ne t'avais rien demandé de toute façon, déclare Zetsu noir.

Ah, enfin ! Ça faisait longtemps qu'il n'était pas intervenu lui.

- Je n'ai pas besoin de ton aide ; je me débrouillerai toute seule.

- Ça n'arrivera plus maintenant.

- Au lieu de rester planter là à tergiverser, on ferait bien d'aller surveiller Sasuké, propose Zetsu noir.

- Oui, faites donc ça au lieu de vous mêler des affaires des autres.

Après avoir dit cela, je m'éloigne d'eux rapidement. J'ai besoin d'être seule un peu pour réfléchir à tout ça. Il faut que je trouve un moyen d'avouer mes sentiments à Obito avant que le guerre ne commence. Je dois le faire au plus vite.

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Deuxième partie faite. À bientôt pour la suite.