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Chapitre 5: amour ou amitié?

En effet, j'ai oublié qu'il n'y a qu'un lit. Ainsi en rentrant dans la chambre, je file remettre mon pyjama et me prépare à aller me coucher. En sortant de la salle de bain, je trouve Hayden en train de préparer le canapé du salon situé juste en face de la chambre. J'espère qu'il le fait pour lui...

Lorsqu'il me voit, il explose de rire. Il avait mis un bermuda jogging noir et un débardeur blanc qui montrait tout son torse, oh mon Dieu !

-Je peux savoir pourquoi tu ris ?

-Décidément, j'adore ton pyjama !

-Je ne vois vraiment pas pourquoi tu te marres autant face à mon pyjama ?

-Comme je te l'ai dit tout à l'heure, tu es très sexy dedans, mais ce qui m'étonne le plus, c'est que tu es totalement différente des autres femmes – je le regarde avec un haussement de sourcil, mais qu'est-ce qu'il veut dire ??? Ne me regarde pas comme ça, mais d'habitude quand je suis dans une chambre avec une femme, elle porte toujours une tenue... une nuisette très attirante et provocatrice. Alors que toi...

-Mais tu as fini de me comparer avec toutes tes conquêtes ! La différence entre elle et moi, c'est que moi je ne suis pas dans ta chambre pour te plaire, mais parce que je n'ai pas le choix. Je suis sûre que ce ne sont que des poufs sans cervelle qui ne veulent qu'une chose c'est de t'ouvrir leurs jambes. Alors t'as intérêt à ne plus jamais me comparer avec l'une d'elle !

Son rire redouble alors, comme si ce que je viens de dire est drôle. Il commence à m'énerver...

-Mais c'est que tu deviens jalouse ma foi ! Désolé mais c'est toi qui refuse de dormir avec moi.

-Moi, jalouse ? Tu rigoles j'espère ? Tu me connais très mal si tu crois que c'est cela, ris-je ironiquement.

-A moins que tu ne prennes ton rôle très à cœur ?

-Haha, très drôle.

-Oh, ne te vexes pas, je ne faisais que plaisanter. Je te trouve adorable ainsi vêtu, et je le pense sincèrement.

-Mais bien sûr, dis-je en souriant.

-Je te dis la vérité. Bon, tu n'es pas la plus sexy mais...

-Tais-toi ! je le coupe en me mettant sous le drap.

-Toujours aussi positive dans tes réponses à ce que je vois.

-Oui, oui, bonne nuit.

-Bonne nuit princesse.

-« princesse » ?

-Quoi, tu n'aimes pas ce surnom ?

-Je préfèrerai ne pas en avoir.

-Tu es vraiment bizarre toi.

-Bonne nuit, je répète.

Et cette fois-ci, il me lâche... mais durant un moment.

Je commence à dormir, enfin je dormais même jusqu'à ce que j'entends un énorme boum.

Je me lève en sursaut et demande à Hayden ce qu'il s'est passé.

-Non, rien. C'est juste qu'un canapé comme celui-ci n'est pas forcément adapté pour dormir dessus, particulièrement avec un corps comme le mien.

Il vient de tomber du canapé !! Je rigole dans mon coussin pour qu'il évite de m'entendre.

Je recommence à m'endormir quand Hayden m'interpelle, encore.

-Ava !

-Hum.

-Tu dors ?

-Hum.

-Moi, je n'y arrive pas...

-Hum.

Je l'ignore totalement, tellement je suis fatiguée.

-Ava, dit-il un peu plus fort !

-Mais quoi ? Laisse-moi dormir !!

-Mais...

-D'accord, j'ai compris, tu peux venir te coucher dans le lit. Mais si jamais, tu me touches ne serait-ce qu'un doigt, je te promets que je t'étripe dans ton sommeil.

Je me décale alors de l'autre côté du lit pour lui laisser de la place ; chose ridicule car le lit est gigantesque.

-Tu sais que ce n'était pas ce que j'allais te demander.

-Bah retourne sur le canapé et tais-toi !

-D'accord pas la peine de t'énerver.

Puis j'entends tout près de mon oreille « bonne nuit princesse » et c'est avec des frissons que je m'endormis dans les bras de Morphée.


Le lendemain, à je ne sais pas quelle heure, un téléphone vibre mais je suis vraiment trop bien dans le lit pour faire ne serait-ce qu'un mouvement pour le prendre. Ce lit est vraiment confortable, je comprends mieux pourquoi nous sommes dans un hôtel cinq étoiles !

Et là, en bougeant ma jambe droite, je me rends compte qu'elle n'est pas posée sur le lit mais sur des jambes. En moins de deux, je me redresse en sursaut et je comprends pourquoi j'ai sentie des jambes : je suis couchée sur Hayden, sur son torse plus exactement. Il n'avait plus son débardeur !! Il possède un torse... je préfère me taire, il n'y a rien à dire.

Je baisse la tête mais je suis belle et bien habillée. Ouf, au moins on n'a pas fait de connerie que nous aurions pu regretter. Endormi, il est tellement plus beau, oh mon Dieu. Mais comment en sommes-nous arrivé là ? Sa main gauche est posée sur le bas de mon dos, sous mon T-shirt !!!! J'espère que je n'ai pas bavé sur lui au moins.

A ce moment-là, Hayden ouvre les yeux et me souris :

-Bonjour princesse.

Je ne prends même pas la peine de répondre que je quitte ses bras, avec regret, pour me remettre à ma place.

-C'est gentil de me répondre, me dit-il.

-Désolé mais je n'ai pas fini de dormir.

-Ah d'accord -et j'ai bien entendu le sourire dans sa voix.

Il sort ensuite du lit en me disant qu'il est midi.

Après quelques minutes, je décide de me lever, incapable de rester au lit plus longtemps. Son odeur, sa chaleur... tout dans ce lit sentait Hayden, ça en devenait grisant.

Je pars dans la salle de bain me débarbouiller. Je décide au dernier moment de prendre une douche mais ce n'est qu'en sortant que je remarque quelque chose : je n'ai pas de vêtements !

Il fallait donc que je parte les chercher dans le dressing ; en espérant que je ne passe pas devant Hayden...

Je pars alors en mission commando : je passe ma tête par l'entrebâillement de la porte, et ne voyant pas Hayden, je me dirige à pas feutré vers le dressing. A première vue, il n'y a personne, j'entre alors et c'est là que je vois Hayden, sur son téléphone, torse nu comme toujours faisant je-ne–sais-quoi dans le dressing. Raté...

Il tourne la tête et souris en me voyant.

-Tu viens me faire un cadeau parce que tu t'es rendue compte que tu voulais de moi ?

-Ne confonds pas tes rêves avec la réalité. Maintenant sors !

-Mais...

-Dehors avant que je ne m'énerve !!

-D'accord princesse dit-il en sortant du dressing.

Avant qu'il ne parte, je sens son regard me scrutant de haut en bas.

Il ferme la porte du dressing et je souffle un bon coup. Mon Dieu !!

Je m'habille et sors du dressing, Hayden étant sous la douche. Puis je ne sais pas ce qu'il me prit car je commence à l'imaginer sous la douche, eau chaude, savon, son corps... Il ne manquait vraiment plus que ça, je divague totalement. Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?? Un dérèglement hormonal ou quoi ??

Je range la chambre, fait le lit, ouvre les fenêtres à la place des femmes de ménage ; j'ai besoin de m'occuper en attendant qu'Hayden termine pour que nous allons manger.

Il est 13h quand Hayden sort de la douche avec une serviette autour de la taille toujours aussi magnifique. Ses yeux rencontrent les miens et je manque défaillir. Mon cœur court un sprint et la température de la pièce augmente d'un cran. Je n'arrive pas à détourner les yeux, il m'attire comme un aimant. Cette attraction... comment allons-nous pouvoir cohabiter avec ?

Il est absolument hors de question que je fasse partie de son tableau de chasse. J'ai assez souffert et je ne suis pas prête à tomber amoureuse.

Et là, il s'approche de moi, direct ma tête sonne l'alerte rouge. Ca clignote, ça clignote et mon cœur s'affole. Je me demande si ma résistance va tenir le choc face à lui. Il se retrouve alors face à moi, le visage à quelques centimètres du mien. Je sens son souffle chaud sur mon visage, l'odeur de son gel douche... c'est trop dur. Je me mords les lèvres et aussitôt son regard se pose dessus.

Et merde, s'il continue comme ça, je vais finir par craquer, je ne vais pas tenir, ma fierté ne peut rien face à un corps pareil, ce regard, cette bouche... Oh, il se penche sur moi, on se touche presque.

Mais à ce moment, ma raison prend le dessus et je décide de me protéger en le repoussant mais comment dire... mes mains se sont retrouvées sur ses pectoraux.

Son regard est empli de désir mais il se retient. Il passe alors à l'acte et tente de m'embrasser, j'ai bien dit « tente » car je détourne la tête au dernier moment.

Vous n'avez tout de même pas cru que j'allais tomber dans le panneau aussi facilement, on a dormi l'un sur l'autre et c'est largement suffisant.

-Tu ne te laisseras jamais faire, n'est-ce pas ? me demande-t-il.

-Non –putain mais arrête de me fixer comme ça ou je vais finir par te sauter dessus !!

-Tu ne veux même pas nous laisser une chance ?

-Je ne suis pas prête pour cela...

-Tu n'en a pas envie ?

Si, j'en meurs d'envie...

-Non, enfin... je n'ai pas le temps de m'amuser, j'ai assez de problèmes comme ça...

-Tu as raison mais je ne comptais que t'embrasser, tu sais.

Mais bien, il a cru voir un bouton sur ma lèvre et a tenu à vérifier si c'était réellement le cas, parfois il sort vraiment des excuses bisons.

-Eh bien, il va falloir que nous arrêtions de faire ça aussi, je le coupe.

-Donc en clair : je ne dois pas avoir une relation avec toi autre que notre « comédie » ?

-C'est cela – j'avais du mal à l'avouer. Mais on est des amis, non ?

-Des amis ne se tiendraient pas comme nous le faisons en ce moment.

Oh merde, j'avais oublié que je suis totalement avachie sur lui. Je suis sur le coup très embarrassée.

-Désolé...

-Et j'imagine qu'entre amis, on peut dormir l'un sur l'autre.

-Cela ne se reproduira plus, ne t'inquiètes pas pour cela.

-Cela ne me dérange pas, au contraire, me répond-il en s'éloignant de moi.

J'avais retenu mon souffle pendant tout ce temps. Il me fait de l'effet, ça c'est sûr !!

La journée passe vite : Hayden a travaillé tout l'après-midi tandis que moi, j'ai glandé. Enfin non, j'ai plutôt cherché un plan d'attaque, et j'en ai trouvé un, qui j'espère, allait être parfaite !

Le soir, au dîner, j'en parle à Hayden :

-Sache que pour ma famille, il ne faut pas trop donner de preuves tactiles, c'est-à-dire tout ce qui est bisou, câlins et tout le tralala. Ils ont horreur de ça étant très traditionnels.

-Quel dommage ! Moi qui comptais en profiter !

-Désolé de te décevoir mais me tenir par la taille est largement suffisant.

-D'accord. Quels autres détails dois-je savoir ?

-Nous allons rencontrer mes grands-parents, ainsi que mes tantes et mes cousins.

-Ils vivent dans la même maison ?

C'est vraiment ça qui l'inquiète ?

-Oui...

-Mais comment font-ils ?

-On appelle ça les africains, je ris. Non mais sache que les parents sont très importants dans notre culture et on leur doit le plus grand respect.

-D'accord mais que va-t-on leur dire pour le mariage ?

-Eh bien j'ai ma petite idée la dessus.

Et je lui expose mon plan, fière de moi. Ce plan est du béton et si on arrive à leur faire croire cela, c'est que nous sommes des pros.

Je lui donne aussi plusieurs détails de ma vie afin qu'il n'ait pas l'air de ne pas me connaître. Nous arrivons au dessert.

-Et Omar ?

-Quoi Omar ?

-Eh bien, de ce que j'ai vu, il n'a pas l'air convaincu.

-Justement, si l'on veut convaincre ma famille, il faut convaincre Omar en premier.

-Mon petit doigt me dit que cela ne va pas être facile...

-Tu n'imagines même pas, il est tellement têtu celui-là !

-Il t'aime depuis longtemps ?

Je ne m'attendais vraiment pas à cette question. Mais ce qui m'a le plus surpris c'est le ton sur lequel il l'a dit... de la jalousie ?!?!

-Depuis notre enfance. Il y a eu une époque où j'éprouvais des sentiments pour lui. Mais au final, je me suis rendue compte que je ne l'aimais pas comme il m'aimait.

-Donc...on dirait qu'il hésite à dire la suite, mais crache le morceau !  Tu n'aimes personne ? Enfin ce que je veux dire, c'est que tu n'es amoureuse de personne ?

Il semble gêné de me demander ça.

-Eh bien... J'ai cru aimer, puis je me suis rendue compte que ce n'était qu'une illusion que je m'étais créée car je croyais ne jamais pouvoir trouver le bonheur...

-Je ne vois pas comment tu as pu penser à ça. Tu es jeune, belle et intelligente, tu as l'avenir devant toi ! Ne désespère pas de chercher l'amour, tu le trouveras j'en suis sûre.

Cela me fait énormément plaisir, je ne le savais pas aussi... optimiste. Mais il y a quelque chose qui me chagrine dans ses propos.

-Merci ça me touche énormément. Mais sans te vexer, de la part d'une personne qui ne cherche pas de relation sérieuse...

-Je n'en cherche pas et c'est vrai. Mais cela ne veut pas dire que je n'y crois pas. Je sais qu'un jour, il faudra que je me pose, que je me marie, que j'aie des enfants...

-C'est fou ce que ça a l'air de te ravir, je ris.

-Disons que pour l'instant, c'est inenvisageable. Mais peut-être que, si je trouve la bonne personne, je serai prêt. Enfin pour en revenir à toi, il faut juste regarder en face de toi.

-Je veux bien mais en face de moi, j'ai la mer. Alors aidez-moi, Monsieur le psychologue : dois-je sauter dans l'eau ?

Hayden explose de rire et je ne peux m'empêcher de le rejoindre, son rire est assez communicatif.

-Mais non, ce n'est pas ce que je voulais dire...

-Je sais, je rigolais.

Nous mangions du yaourt et Hayden, emporté dans son fou rire, en mis sur sa joue.

Instinctivement je prends ma serviette et essuie sa joue. Et merde quelle conne ! Je suis choquée et tétanisée par ce que je viens de faire. Nos regards se croisent et Hayden sourit.

-Désolé, il... oh non, je bégaie, le cauchemar ! Il y avait du... du yaourt sur, sur ta joue, dis-je en baissant les yeux.

Et voilà comment s'humilier... oh mon Dieu !

-Merci. Je me demande vraiment, mais sérieusement si l'on peut rester amis.

Alors là je le regarde avec des yeux ronds, mais choqués !!

Cela me rappelle quand je l'ai giflé, c'est-à-dire hier dans l'avion.

-Je suis encore désolé pour la gifle hier.

-Je t'ai déjà pardonné et je n'ai même plus mal dit-il en touchant sa joue gauche.

La joue que j'avais giflé et que je venais d'essuyer, décidément...

-Je me sens tout de même mal de t'avoir fait cela, je n'aurai pas dû.

-Et tu me l'as déjà dit. Je t'ai d'ailleurs répondu que cela avait été aussi de ma faute avec mes remarques débiles.

-Ca tu peux le dire.

Nous terminons le dessert dans la bonne humeur et nous rentrons. Après tout, une grande journée nous attend demain. Nous montons les escaliers quand, pas douée que je suis, je trébuche. Hayden me rattrape de justesse et me relève.

Je suis dans ses bras et lui est mort de rire.

-Mais comment as-tu fait pour tomber ?

-Merci de m'avoir rattrapé mais ce n'est pas la peine de te foutre de moi aussi !

-Oui mais...

Je ne le laisse pas finir que je mets ma main sur sa joue. Il s'arrête instantanément, les yeux dans les yeux, il va me le payer.

Je me rapproche de lui, me colle même à lui, ma bouche à quelques centimètres des siennes. Ses yeux se fixent automatiquement sur mes lèvres et s'emplissent de désir. Je m'approche encore de lui, mes lèvres frôlant les siennes. Sa respiration devient de plus en plus saccadée, il ne va pas tenir longtemps.

Je lui murmure alors à l'oreille : « Ne te fout plus jamais de ma gueule, ou sinon tu perdras à ce jeu ».

Maintenant que je connais l'effet que j'ai sur lui, je compte bien en profiter, au risque de me brûler les ailes...

Je m'éloigne de lui, triomphante avec mon plus beau sourire. Il reste là, un peu perdu d'un désir inassouvi.

Je ne perds pas de temps à le contempler que je continue à monter les escaliers. Je l'entends, au final, me rattraper et me dire à l'oreille : « si je perds à ce jeu, tu perdras avec moi. ».

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Voilà, voilà le chapitre 5!

Désolé de ne pas avoir posté hier mais j'ai eu un petit problème avec mon histoire...

Enfin bref, comment trouvez-vous ce chapitre? il est bien?

Bon, comme le chapitre précédent, il ne se passe pas grand chose mais l'action arrive dans le prochain chapitre que j'espère, j'arriverai à le poster la vendredi prochain.

N'oubliez pas de voter ou de commenter si vous avez des remarques à me faire, ça fait toujours plaisir.

A la prochaine et bisous de moi!!! 



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