Je le gifle !! Mais une vraie de vrai qui fait clac. Une belle droite en fait. Tous les regards se sont alors tournés vers nous.

-Et merde, c'est la seule réponse qui est sorti de ma bouche

Le tarter à sûrement été la pire des idées que j'ai eu même si je dois avouer que cela m'a calmé. Désolé mais il m'avait beaucoup trop énervé !

Hayden me regarde comme si j'étais un fantôme, c'est qu'il ne s'y attendait vraiment pas à celle-là... moi aussi je devais le dire, elle était partie toute seule la gifle.

Une hôtesse accourt aussitôt, et comme de par hasard c'est celle qui matait Hayden de loin...

« Y a-t-il un problème ? » demande-t-elle en me regardant comme si j'étais la cause du « problème ».

Mais pour qui se prend-elle ? D'accord, c'était de ma faute mais quand même...

-Rien, répondit Hayden en sortant de sa transe.

-Hein ?!?! Il faut que je dise quelque chose là -pourriez-vous apporter un drap humide s'il vous plaît ? Merci.

Elle reprend nos plateaux-repas et repart.

-Je ne vois pas pourquoi tu lui as demandé cela, dit Hayden en portant une main à sa joue, je n'en ai pas besoin...

Bien sûr, c'est pour ça que tu te tiens la joue.

-Tais-toi ou je t'en colle une autre - puis en prenant une grande inspiration - je suis terriblement désolée pour cet incident et pour mon insolence. Je me suis laissé emporter par la colère et la gifle est partie toute seule...

-C'est une belle manière de me dire que je suis allé trop loin, donc ne t'excuses pas, tu m'as juste remis à ma place. Au contraire c'est à moi de m'excuser, je l'ai bien mérité... et puis c'était une belle droite, il faut le reconnaître, dit-il avec un sourire.

Il m'a rassuré mais je me sens tout de même mal pour lui parce que je ne sais pas si vous en avez déjà reçu - je ne l'espère pas pour vous - mais la droite d'une africaine, ce n'est pas rien du tout...

L'hôtesse arrive alors me tend une serviette humide en me lorgnant d'un œil mauvais et avec un sourire forcé.

-Merci, c'est très aimable à vous. Je n'ai absolument aucun reproche à faire quant à votre service, dis-je avec ironie.

Elle part tandis que Hayden est mort de rire. Cela me fait plaisir qu'il ne m'en veut pas.

Je prends donc la serviette et la pose sur sa joue. Son rire s'arrête instantanément et il me regarde faire. Même avec le tissu entre nos peaux, je peux sentir la chaleur de la sienne et son souffle brûlant caressant ma peau. Des frissons m'ont directement traversé me donnant la chair de poule.

J'essaye de faire comme si de rien était en me concentrant sur sa joue ; le hic, sa bouche à côté m'attire de plus en plus... Etant assez proche de lui c'est vraiment très difficile de jouer la comédie. Sur le moment, je suis à fleur de peau et c'est comme si nous étions seuls au monde Hayden et moi, il n'y a pas de passagers dans l'avion, pas d'hôtesse de l'air en train de draguer... rien que nous deux. Il attrape alors ma main sur sa joue et nos regards se croisent. Mon pouls s'accélère, sa respiration se fait de plus en plus rapide, aucun de nous ne peut détourner les yeux, nous sommes comme hypnotisés par l'autre. Ses iris prennent une teinte plus verte que d'habitude, c'est...

-Mesdames et messieurs, nous allons entamer la descente vers l'aéroport Léopold Sédar Senghor à Dakar. Je vous prierai donc de bien retourner vers vos sièges et d'attacher votre ceinture de sécurité jusqu'à arrêt complet de l'appareil.

Et voilà le charme rompu, Hayden et moi retirons nos mains, gênés et bouclons nos ceintures. Comme de par hasard, heureusement qu'il y  a un bon Dieu sur terre, ma ceinture refuse de se boucler. Je la tire le plus fort possible mais rien à faire, elle ne bouge pas d'un pouce. Hayden se penche alors et avec un coup sec, me la décoince et la boucle à ma place. Je sens encore son parfum, mon Dieu...

« Merci » je murmure.

Une hôtesse fait alors apparition, pas blondie une autre, pour reprendre la serviette. Elle est assez belle quoiqu'elle ait dépassée la cinquantaine, brune aux yeux bleus, son visage n'exprime que la gentillesse et la bienveillance.

-Avez-vous fini avec la serviette ? Votre mari en a-t-il encore besoin ?

Attendez ! Elle vient de dire mon « mari » !!, euh je ne crois pas non... Nous nous regardons avec Hayden puis nous rigolons.

-Nous...mariés... -j'en peux plus. Non, désolé madame mais nous ne sommes pas du tout ensemble.

-On vient juste de se rencontrer, ajouta Hayden le sourire aux lèvres.

-Elle était excellente (NDA à ma cocotte).

- Ah, excusez-moi alors. Mais c'est que vous semblez être fait l'un pour l'autre et vous avez l'air de vous connaître depuis un bout de temps tout de même.

Comment gâcher notre délire ? Demandez cela à cette dame, c'est une championne. Cette fois-ci, Hayden et moi ne rigolons plus, au contraire, nous sommes entrés dans une sorte de mutisme où seuls nos yeux se cherchent et s'accrochent l'un à l'autre. Je crois que des milliers de questions se bousculent dans nos têtes : mais que veut-elle dire par là ?

C'est à ce moment que quelque chose à changer entre nous deux, je me demande quoi.

L'hôtesse prend la serviette et s'en va, nous laissant plus perdus que jamais.

-C'était bizarre, non ?

-Oui ça l'était vraiment, la seule réponse que j'ai pu trouver.

L'avion atterrit en douceur. Au sol, on applaudit et lorsque l'avion est arrêté, les passagers de la première classe commencent à descendre c'est-à-dire nous.

Je suis heureuse d'être arrivée car ce voyage a été assez mouvementé quoique assez amusant. Nous sortons de l'avion et c'est avec un regard mauvais à blondie que je sors de l'avion. Le Sénégal, pays de mes vacances avec son odeur tant particulière et sa chaleur inoubliable... J'ai toujours aimé venir ici, c'est comme si je me ressourçais ici... N'essayez pas de comprendre car je ne sais pas comment décrire ce sentiment, j'ai toujours eu du mal avec les mots.

A la sortie de l'avion s'ensuit toutes les paperasses d'arrivée et l'attente des valises. Je n'avais pris avec moi qu'une grande valise de 23kg, je ne savais pas quoi prendre...

Heureusement, ma valise ne mit pas longtemps à venir ce qui me permit de sortir assez vite de l'aéroport. Hayden, quant à lui, suivi par ses collègues « sérial killer », est derrière moi. Etant en voyage d'affaire, il n'avait pas besoin de grand-chose. Je me demande ce qu'il va se passer maintenant. Est-ce que nous allons garder contact avec Hayden ou est-ce la première et la dernière fois que je le vois ? Je ressens un pincement au cœur en pensant à cela. Pourquoi ? Je ne sais pas mais je ne veux pas que l'in s'arrête à là, même si nous n'avions pas fait grand-chose à part discuter et nous chamailler...

Nous sortions de l'aéroport quand je vois une tête que je connais bien : Omar. Il ne manquait plus que ça ! Il me cherche avec un air de pas content du tout.

Du coup, je demande la chose la plus improbable qu'il soit à Hayden : « Embrasses-moi ! »

Si vous voyiez sa tête, on a l'impression qu'il va faire une crise cardiaque. Il n'a vraiment pas vu le truc venir !

-Quoi ?!?!

-Embrasses-moi ! Allez, tu ne vas pas en mourir et en plus, je te rassure, tu ne te transformeras même pas en crapaud.

-Ne crois pas que je n'en ai pas envie, si tu savais tout ce qu'il me vient en tête rien qu'en imaginant tes lèvres - je crois que je n'aurai jamais dû lui demander cela, car je suis sûre je vais le regretter... Mais la galanterie me force à me contrôler, et donc à refuser ta requête.

-Parce que vous savez ce que ça veut dire même ?

-Ne dis pas n'importe quoi. Je t'ai tenu la porte, donner mon sucre dans l'avion...

-Vous faîtes chié, je le coupe.

Je prends les devants, pose une main sur son cou et l'embrasse. C'était censé être une diversion, une manière de me cacher d'Omar mais c'est devenu quelque chose d'inattendu : mais il embrasse comme un Dieu !!

Au début nos lèvres ne font que s'effleurer puis elles commencent un ballet langoureux où nos langues se cherchent, se touchent, s'attachent, elles sont comme attirer l'une vers l'autre. Je me suis retrouvée totalement collée à lui, la main dans ses cheveux tandis que lui me tient d'un geste possessif comme si sa vie en dépendait. Au lieu de me sentir emprisonnée dans ses bras, je me sens en sécurité et si un « hum hum » ne nous avait pas interrompu nous y serions encore...Oh mon Dieu la honte ! Je viens d'embrasser Hayden et devant Omar !

Pourquoi je m'étonne c'était le but non ?

Oui mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me donne un baiser qui me laisse toute pantelante, et qui ne me donne qu'une envie : aller plus loin.

Je me sépare d'Hayden, gênée et je l'observe. Il ne me lâche pas du regard avec ses lèvres gonflées de désir et ses cheveux emmêlés. Argh, il est encore plus sexy comme ça ; mais pourquoi est-ce qu'on nous a interrompus ?

-Omar, dis-je encore frissonnante, qu'est-ce que tu fais là ?

Je salue mon ami d'enfance. Omar est un jeune homme un peu plus âgé que moi, noir - comme du charbon excusez-moi de le dire - avec un crâne rasé et des fossettes. Je sais que dis comme ça, il n'a pas l'air attirant mais en vrai, il est pas mal et il y a plein de filles qui sont à fond sur lui... sauf moi évidemment.

-Je suis venu te chercher... enfin vous chercher - il n'a pas l'air très enthousiaste de nous voir ou plutôt de voir Hayden. Tu es le fiancé d'Ava, je me trompe ? demande-t-il à Hayden

Non en fait, il s'agit de mon voisin dans l'avion, il est tellement sexy qu'on a failli faire des bébés il y a quelques minutes...

-Euh... qu'est-ce que j'allais dire, la vérité j'imagine. Mais elle est trop dure à dire.

-Oui, je suis Hayden Devis, ravi de vous rencontrer dit-il en serrant la main d'Omar. Enchanté de vous rencontrer Omar.

Quoi, il veut jouer la comédie !

- Moi, de même, répondit Omar avec un air insatisfait. Alors, où allez-vous ? A la maison ou vous avez déjà réservez dans un hôtel.

Autant vous dire que je suis totalement perdue, je suis prise au piège et je ne sais plus quoi dire. Heureusement, Hayden répond à ma place.

-A l'hôtel, nous avons déjà réservé notre suite.

Ah bon ? C'est que j'en apprends aussi des nouvelles...

-Ah d'accord et quand est-ce qu'allez-vous passer ? On vous attend avec impatience à la maison !

Il dit cela impartialement mais je suis sûre qu'à l'intérieur de lui il bouillonne.

-Nous viendrons sans soucis.

-Demain ? Insiste Omar

-Ce ne sera pas possible, j'ai un rendez-vous d'affaire. Nous viendrons lorsque nous aurons repris des forces, n'est-ce pas Ava ?

Il me demande ça, mais j'avoue être comme en transe et je hoche la tête pour répondre. Hayden sourit et entoure mes épaules de ses bras. Son parfum me submerge et me calme aussitôt. Mes muscles étaient tendus par autant de tensions entre Hayden et Omar, pas besoin de vous dire qu'il ne s'entende qu'en apparence...

-Je vous appellerai ne t'inquiète pas dis-je pour soulager la tension devenu intenable, et sinon comment vont-ils à la maison, tout se passe bien ?

-Oui, tout le monde va bien, juste un peu surpris de ton arrivée, enfin de votre arrivée - il commence à me soûler là... mais dis-moi pourquoi ne vous êtes-vous pas mariés avant-hier ?

Et la voilà la question qui tue !! J'avais peur de cette question, que dire.

-Un problème technique - la première chose qui me vient en tête et ce n'est sûrement pas la pensée la plus intelligente.

-Que s'est-il passé demande-t-il à Hayden ?

Mais tais-toi !!

-On vous expliquera tout cela avec la famille, mais là nous sommes épuisés par le voyage et...

-Non, vous avez raison, c'est à moi de m'excusez j'avais oublié que vous veniez d'arriver. Mais une dernière chose Ava, tu ne m'avais pas dit que ton fiancé s'appelait John ?

Oh non, nous sommes foutus ! J'avais oublié de préciser qu'Omar a une très bonne mémoire mais il faut vraiment qu'il me dise cela maintenant ?

-C'est mon deuxième prénom, rétorque alors Hayden. Ava a toujours préféré m'appelé comme ça, n'est-ce pas chérie ?

Attendez, il ose m'appelé « chérie », il va le regretter. Je lui lance un regard noir mais il m'enserre encore plus pour dire « je t'aide mais fais gaffe à ce que tu fais ».

-Oui, bien sûr...

-Bon je crois que nous allons vous laisse Omar, nous avons une voiture qui nous attend, dit Hayden.

Sur le coup, je suis heureuse de l'avoir auprès de moi-même si cela ne va pas durer.

-A quel hôtel êtes-vous ?

-Au King Fadd palace aux Almadies.

Je le regarde avec des yeux ronds en faisant bien attention à ce qu'Omar ne me voit pas. Au King Fadd Palace !! L'un des hôtels les plus luxueux et beau de Dakar, même du Sénégal !! Alors là je suis choquée, c'est qui son patron !

-Ah, tu dois être drôlement riche pour vous payer une suite là-bas...

-J'ai un employeur généreux, qui veille au confort de ses salariés.

Ceci explique cela...

-Bon, excusez-moi si nous vous faussons compagnie ou si vous me prenez pour brusque mais je suis vraiment exténué.

Hayden a l'air bien plus énervé que fatigué, mais puisqu'il le dit...

-Oh ne t'excuses pas, je contais partir aussi. En tout cas, j'ai été ravi de te rencontrer Hayden John dit-il en lui serrant la main.

-Moi de même et merci de vous être déplacer.

-Je fais cela uniquement pour Ava, je serai toujours là pour elle. Et tutoies-moi, je t'en prie, tu fais partie de la famille maintenant.

Ok, y a vraiment de l'eau dans le gaz entre eux...

-Bon, j'interviens je suis restée assez longtemps spectatrice, au revoir Omar, et dis bonjour de notre part à tous.

-Ne t'inquiètes pas pour cela, appelle-nous quand tu viens, dit-il en partant.

-Pas de soucis, dis-je en lui faisant au-revoir de la main.

-Quelle plaie celui-là !

Hayden me fait sursauter tellement je ne m'attendais pas à ce qu'il parle.

-Hein ?

-J'ai cru qu'il ne partirait jamais ! -ok. Alors comme ça nous sommes fiancés ?

-Eh, c'est toi qui as joué le jeu !

-Mais c'est toi qui le lui as fait croire en premier lorsque tu m'as embrassée !

Il est énervé sur le coup. Mais je rêve, c'est lui qui a voulu continuer à jouer la comédie, je ne lui avais rien demandé !

J'allais répondre quand je me suis souvenue de notre baiser... J'ai alors remarqué que Hayden me tenait toujours par la taille et que nous sommes, à présent face-à-face. Nous étions pour ainsi dire, très proches. Le baiser que nous avons échangé me revient alors d'un coup, ses lèvres contre les miennes, ses bras sur ma taille... Aïe, je m'égare !

Je lève mes yeux vers lui et malgré la colère qui l'anime, un autre sentiment fait de plus en plus place... le désir.

Eh merde !!!!!

Il commence à faire chaud, très chaud là ! Mais je ne perds pas mon sang-froid pour autant.

- Je crois que tu n'aimerais pas connaître la réponse. Mais moi, j'ai une question à te poser, pourquoi as-tu dis que nous irions à l'hôtel ?

-J'avoue que je ne savais plus quoi dire à cet idiot pour qu'il s'en aille.

J'essaie de m'éloigner de lui mais il est, bien évidemment trop fort pour moi...

-Je ne te laisserai pas t'échapper aussi facilement, en tout cas pas tant que tu ne m'auras pas répondu, et il raffermit son emprise et me rapproche encore plus de lui.

T'as raison, on n'est pas assez proche...

-Lâches-moi Hayden ! Tu vas me faire quoi sinon, me violer... Je vais crier immédiatement si tu ne le fais pas !

Putin, plus je me débats et plus il me rapproche de lui. Et le pire c'est que j'ai envie de lui maintenant, il manquait plus que ça !!

-Réponds-moi Ava, m'as-tu utilisée pour ce baiser ? Je vois même pas pourquoi je te demande, je connais déjà la réponse. Mais dis-moi que tu as ressenti quelque chose ?

Sa voix qui était si en colère tout à l'heure, se voile maintenant... de tristesse ?? Nie en bloc, nie en bloc...

-Ecoute, je suis désolée de t'avoir laissé des faux espoirs et de t'avoir utilisé, je sais que je n'aurai pas dû. Quant à ce baiser...

-Oui, dit-il son souffle sur mon visage.

-Je...je n'ai rien ressen...

Et il m'embrasse. Mais pas en douceur comme tout à l'heure mais avec fougue, comme s'il cherche à me posséder, à me faire sienne. Je sais, je déraille totalement. Et le pire est que je lui réponds...crédibilité zéro !

Mais franchement je m'en fou et je profite, c'est trop agréable. Il n'y a rien que lui et moi nous embrassant, collés l'un à l'autre.

-Et tu disais que tu ne ressentais rien, dit Hayden tout contre mes lèvres.

Pour toute réponse, je me mords les lèvres. Ses yeux se fixent sur mes lèvres et je n'ai qu'une pensée, qu'il m'embrasse encore et encore...

Mais je me contrôle et avec un courage sorti de je-ne-sais où, je quitte ses bras. Maintenant j'ai froid et je me sens vide. Une drogue, il va devenir si cela ne s'arrête pas là.

-Arrête Hayden, je t'en prie en le voyant s'approchant. Ecoute, je suis désolée de t'avoir embarqué là-dedans, je n'aurai jamais dû, la situation ne fait qu'empirer... Je vais aller dire la vérité à ma famille, c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Vous pouvez retourner à votre vie.

-Ne dis pas n'importe quoi et sache que ce sera pour moi impossible de faire comme si rien ne s'était passé. Du moins pas au point où je suis... Je veux bien me faire passer pour ton fiancé le temps qu'il faudra pour...

-Hayden ! Je vous ai dit que ce n'était pas grave et puis, nous deux... ça ne marcherai pas.

-Ava, arrêtes de me vouvoyer bon sang ! Surtout avec ce qu'il vient de se passer.

-C'est bien pour ça que je pense que c'est une mauvaise idée... je ris faussement. Il faut qu'on en reste là avant que ça ne dérape - et là je me mets à fixer ses lèvres aussi, purée elles sont magnifiques, quel gâchis !

-Mais tu en as envie pourtant...

-Non sans blague ! Bien sûr que j'en ai envie et c'est bien pour ça que je ne veux pas que l'on aille plus loin ! En plus ce ne sont pas vos problèmes...

-Cela ne m'ennuie pas.

-Hayden...

-D'accord on va faire un deal : il te reste combien de temps avant que le pacte fait avec ta famille prend fin ?

-Un mois mais...

-Voilà ce que je te propose : un mois, pendant un mois je serai ton fiancé auprès de ta famille et nous quitterons à la fin de ce délai.

Il est fou mais totalement ! Je ne vois pas pourquoi il tient tant à jouer à la comédie. Mentir n'aide personne !

-Et qu'est-ce que je te dois en retour ?

-Ta reconnaissance éternelle.

J'explose de rire, je confirme il est vraiment fou !

-Non, je rigole. Je ne te demande rien en retour.

-Alors pourquoi le fais-tu ?

J'avoue que là je suis perplexe.

-Parce que je suis gentil dit-il avec un sourire tellement craquant...

-N'importe quoi...

-Et parce que tu me plais et je sais que je te plais aussi.

Mes joues s'échauffent à la seconde où il dit ça.

-Bien sûr mais tu sais que si j'accepte, il n'y aura une relation essentiellement centré sur le deal ? Rien d'autre.

-Donc tu acceptes ?

-A une seule condition -je n'arrive pas à croire de ce que j'allais faire- je veux que l'on dorme séparément.

Il jubile déjà.

-Tes désirs sont des ordres princesse, me réponds-il avec un visage radieux !

Et il s'approche de moi et me fais un bisou sur la joue, on dirait un enfant qui vient de recevoir son cadeau de Noël sauf que cette fois-ci, ce n'est pas Noël. Mais dans quelle merde me suis-je fourrée ?

_____________________________________________________

Voilà voilà le troisième chapitre!!

Oh lalala comment j'ai galéré à le réécrire celui là... Bon j'espère que vous avez kiffer!

Celui-là est plus hot que les autres. Je vous avoue que c'est l'un de mes préférés!!

Je m'éclate toujours autant à l'écrire et le prochain risque d'être.... Bon j'arrête, je commence à parler beaucoup MDR!

N'oubliez de voter (vous savez la petite étoile en bas de l'écran) MDR, et de commenter bien sûr ça me fait plaisir.

A la prochaine et bisous de moi !!