Chapitre 10: Des explications
Suite prologue, PDV inconnu :
Lorsque l'homme quitta la salle, Anderson, le jeune blond finit son verre et partit méditer à la fenêtre. A cette heure tardive, la ville était illuminée. Du haut de la tour dans laquelle il se trouvait à la Défense, il pouvait apercevoir de loin les lumières provenant de tout Paris, particulièrement celle de la Tour Eiffel brillant de mille feux.
Quelques minutes s'écoulèrent et une jeune femme entra après avoir toqué. Elle avait les cheveux noirs tombant en cascade dans son dos, des yeux bleus océan, et elle était entièrement vêtue de noir. Elle s'avança d'une démarche assurée vers le jeune homme et s'adressa à lui :
« Alors mon beau, que t'arrive-t-il pour que tu ne répondes à aucun de mes messages ? »
-Mon père va commencer sa vengeance.
-Et...
-Il veut s'en prendre à Ava pour se venger de John.
-Oh, dit-elle dégoûtée, pourquoi faut-il toujours que l'on parle d'elle. Tu devrais être content...
-Non, se crispa-t-il. Ava est à moi et à personne d'autre !
-Et que comptes-tu faire ? Ton père est déjà parti à l'heure qu'il est.
Elle détestait Ava, et elle ne souhaitait qu'une chose : qu'elle disparaisse de sa vie. Elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde la voulait. Elle n'avait rien d'extraordinaire.
-Je vais l'appeler.
Il prit son téléphone et composa le numéro de son père : il avait une autre idée en tête pour s'occuper du cas d'Ava.
-Je ne comprends pas ce que vous lui trouvez tous à celle-là ! Après tout ce qu'elle nous a fait, vous cherchez toujours son amour alors qu'on sait tous que ce n'est pas réciproque ! Et moi alors dans tout ça, je ne suis rien pour vous ?!
Elle détestait Ava. De tout les ennemis qu'elle voulait anéantir, Ava était en tête de liste.
-Mais elle, contrairement à toi, elle possède quelque chose que toi tu n'as jamais eu et que tu n'auras jamais : un cœur ! Et tu pourras la critiquer, la rabaisser et la jalouser autant que tu le voudras mais jamais tu ne pourras la surpasser à mes yeux, même aux yeux de tous !
La jeune fille semblait pétrifiée. Jamais, au grand jamais, Anderson ne lui avait parlé comme ça. Il était connu pour sa maîtrise de soi et de son calme. Il ne s'énervait donc jamais, et haussait encore moins le ton. Cela ne faisait donc qu'attiser la haine qu'elle vouait à Ava. Elle se promit alors une chose : elle, vivante, elle se débarrasserait d'Ava.
-Allô, dit Anderson lorsque son père décrocha, j'aurai une faveur à te demander, ou plutôt j'ai quelque chose à te proposer pour améliorer ta vengeance...... je voudrais que tu me l'apportes et je te promets que je m'occuperai bien d'elle.
Retour PDV d'Ava :
La douche m'a vraiment fait du bien, j'en ressors plus fraîche et plus détendue que tout à l'heure. Mais je sais que ceci ne va pas durer, je devais des explications à Hayden.
Je quitte la salle de bain et me mets en pyjama. Je pars ensuite dans la chambre où Hayden est adossé à la tête du lit, torse nu, sur son téléphone. Il a l'air soucieux mais ce pli concentré sur son visage lui ajoute un charme le rendant encore plus irrésistible. Mais qu'est-ce que je raconte, je deviens folle ma parole !
Vous devez croire que je n'arrête pas de faire ses éloges mais mettez-vous à ma place, et vous verrez que ce n'est pas si facile.
Lorsqu'il me voit, il repose le téléphone sur la table de chevet à sa droite et me sourit. Je le lui rends et m'approche timidement du lit. Rien qu'en pensant à quel point nous étions proches tout à l'heure, je sens mes joues chauffer. Je me mets sur le dos et Hayden éteint la lampe de chevet de son côté tandis que je fais de même avec la mienne. Seule la lumière de la lune filtrant par les rideaux, nous éclairent de son faible éclat.
Nous étions tous les deux couchés mais aucun de nous ne semble avoir l'intention de dormir.
-Tu dors, finis-je par lui demander ?
Une question bien idiote étant donné que je connaissais déjà la réponse.
-Non et toi ?
Je ne suis donc pas la seule idiote ici. On rit alors de nos bêtises avant de reprendre plus sérieusement.
-Merci de m'avoir consolée tout à l'heure et je suis désolée de m'en être pris à toi aujourd'hui. Ce n'était pas mon intention. Enfin si, mais j'étais trop sur les nerfs, alors...
-Je ne t'en veux pas, ne t'inquiètes pas. Etant donné que j'ai moi aussi dépassé les bornes.
-On est quitte alors ?
-On est quitte, rit-il.
Un silence s'ensuit où nous avons chacun envie de dire quelque chose mais nous n'osons pas faire le premier pas. Les minutes passent et finalement on se jette tout les deux à l'eau... en même temps.
On explose de rire.
-Non vas-y parle, je dis à Hayden.
-Non je t'en prie, commence. Honneur aux femmes !
-Oui c'est vrai mais je refuse, alors vas-y !
Il hésite mais finit par prendre la parole.
-Je voulais te dire que... que...mon Dieu, Hayden qui bégaie, c'est du jamais vu ! Je sais que l'on ne se connaît que depuis quelques jours, mais je te considère maintenant comme une amie qui prend de l'importance à mes yeux... Donc, ne te sens pas obligé de tout me dire, mais si tu veux en parler, je serai toujours là. Tu peux me faire confiance, tu sais ?
Je lui hoche la tête en guise de réponse. Ces paroles me touchent et j'ai vraiment confiance en lui mais j'ai encore quelques scrupules à tout lui dire. Il me cache beaucoup de secrets, dont certains j'en suis sûre, me concerne.
-Et sache, continue-t-il, que je ne te forcerai jamais à tout me raconter ?
-Arrête, je rigole, tu commences à forcer un peu là, non ?
Il sourit mais ne répond pas.
-Bon, je te pardonne pour ce « forçage ». Merci d'être là, mais vraiment, merci beaucoup, je lui dis quelques instants après en le regardant dans les yeux.
Il fait sombre mais j'arrive quand même à distinguer ses yeux.
-Ce n'est rien, me dit-il.
-Arrête ! Tu interromps presque ton voyage d'affaire pour aider une perdue de la vie aux cent problèmes !
-Ne t'inquiète pas pour mon voyage, j'avais de toute façon de vacances, alors j'en profite! Et puis, ne te dénigre pas, tu vaux ce que tu vaux.
Je rêve ou il vient de dire que je resterai une perdue de la vie ?
Je le frappe au bras.
-Mais aïe ! Pourquoi tu m'as frappé ? Je ne méritais pas ça !
-Réfléchis bien à ce que tu viens de me dire.
Il rigole : « C'était une blague ! »
-Mais oui, bien sûr...
-Enfin bref.
On explose de rire jusqu'en avoir les larmes aux yeux.
-Bon, dis-je après nous être calmé, il faudrait tout de même que je te donne des explications. Je sais que tu es impatient –j'exagère exprès le mot- de découvrir ma vie mais je trouve cela un peu injuste de tout te dévoiler alors que je ne sais pas grand-chose de toi !
-D'accord, je te propose un deal.
-Je t'écoute.
-Tu me racontes ta vie, comme disent les jeunes, et après ce sera mon tour. Tu pourras me poser autant de questions que tu veux. Même je ne répondrais pas forcément à toutes.
-Mais ce n'est pas du jeu, si tu ne peux pas répondre à tout !
-Oui, mais du coup, toi aussi tu ne seras pas obligé de répondre à toutes mes questions.
-Ok, mais faut que l'on réponde aux maximums de questions possibles alors.
-Si tu veux. Partante ?
-Et comment, Hayden qui se dévoile c'est le scoop de la semaine !!
On rigole un bon coup avant de parler des choses sérieuses.
-Ok, je commence alors. Pose-moi une question.
-Pourquoi tu étais énervée tout à l'heure ?
J'allume ma lampe de chevet et m'assois sur le lit. Hayden fait de même.J'inspire un bon coup et me lance :
-Le coup de fil, c'était John. Il m'a appelé pour m'engueuler, pour m'annoncer qu'il allait se venger pour ce que je lui avais fait, et m'a menacé, comme si je ne le savais pas... J'ai essayé de m'excuser mais ça n'a fait qu'empirer la situation. J'avoue avoir été un peu bête d'avoir présenté mes excuses alors que je savais très bien qu'elles ne serviraient à rien. Mais l'espoir fait vivre. On s'est alors disputé et lorsqu'il a raccroché, je suis sortie de la chambre énervée.
-Comment t'a-t-il menacé ?
-Je ne crois pas que je vais répondre à ça parce que cela risque de t'énerver.
-Je suis déjà énervé alors je ne vois pas ce qui pourrait m'énerver d'autant plus. A moins qu'il ne veuille te tuer ?
Je ne lui réponds pas car je ne sais pas ce que je dois lui répondre. Il est, en effet, en colère, et cela s'entendait parfaitement. Mais je décide de lui dire la vérité.
-Tuer serait une faveur, un cadeau même à ses yeux, comparé à ce qu'il veut réellement me faire.
-Et qu'est-ce qu'il prévoit de faire ?
Je me tourne vers lui et je vois qu'il est crispé, ses muscles sont tendus. Mais je dois aller jusqu'au bout, car même si l'on s'est fixé la condition de ne pas répondre obligatoirement, je sais qu'il ne me lâchera pas avec cette question.
-Il a usé de sa plus grosse arme de la peur : Titan.
-Qui est-ce ?
Je lui raconte alors l'épisode auquel j'avais assisté où Titan battait le pauvre Mathieu.
-Il s'agit de l'un des meilleurs « tortureur » et tueur en série au monde, je clôture mon récit.
Lorsque je me tourne à nouveau vers Hayden, son expression me fait peur : sa mâchoire est tendue à l'extrême et ses poings sont serrés. Ses yeux laissent transparaître une lueur : la haine. Il devient ainsi une beauté sauvage, effrayante.
Il ne me regarde pas, il regarde le vide face à lui.
-Hayden ?
Mais il ne me répond pas, il semble très concentré quant à sa haine...
-Hayden !!
Ne voyant aucune réaction de sa part, je m'approche de lui et tourne sa tête dans ma direction.
-Hayden, dis-je plus doucement.
Ses traits s'adoucissent lorsqu'il me regarde et ses muscles se détendent même si cette lueur meurtrière ne quitte pas totalement ses yeux.
-Mais comment ose-t-il te menacer comme ça ! Il n'en a aucun droit.
-Hayden, calme-toi.
-Non, je ne peux pas ! Comment...
-S'il te plaît, je le supplie.
Il me fixe et prend ma main posée sur sa joue. Ce contact me fait frémir et il le sent.
-Si tu as le moindre problème avec lui, Ava, promet-moi de me prévenir, à n'importe quel moment.
-Hayden...
Je ne veux pas le mêler à cela, je ne veux encore moins qu'il lui arrive du mal.
-Ava, promet-le moi !
Il serre ma main pour me faire comprendre qu'il est déterminé. Je ne veux pas lui faire cette promesse mais je sais que je n'ai pas le choix avec lui... on verra par la suite si je tiendrai la promesse.
-Je te le promets.
On se regarde dans les yeux et je vois bien dans son regard son inquiétude et sa colère.
Je finis par remarquer que sa main est toujours sur la mienne et qu'elles sont alors sur sa joue. Je l'enlève donc à contrecœur.
Après un silence lourd d'interrogation, il me pose une question :
-Tu ne m'as pas dit au final la raison pour laquelle tu pleurais, car je sais bien que ce n'est pas seulement moi qui aie causé tes larmes.
-Tu as raison, c'était à cause de mon père.
Je détourne les yeux, n'osant plus le regarder dans les yeux.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
-Je ne te savais pas si curieux, je ris !
-Il y a plein de choses dont tu ne sais pas sur moi.
Et j'ai hâte de les découvrir, ces choses...
"Bon, commençons : mon père nous a abandonné, ma mère et moi, lorsque j'avais dix ans. Ma mère ne me l'a jamais avoué, mais mon père la détestait, je ne sais pas pourquoi. Au début, tout allait très bien entre nous trois. Mon père et moi étions très proches. Je me rappelle encore de quand il venait me chercher à l'école tout les soirs avec du chocolat. On en mangeait en allant au parc et on en revenait toujours crade. Ma mère nous engueulait à chaque fois qu'elle nous voyait rentrer sales mais on en riait avec mon père. C'était la belle époque...
"Mais avec le temps, les attentions se faisaient de plus en plus rares, je le sentais s'éloigner de ma mère et moi petit à petit. Il n'était presque jamais là, et quand il l'était, il nous ignorait. Un jour, trois semaines avant Noël, nous étions partis acheter les cadeaux de tout le reste de la famille, c'est-à-dire mes tantes, mes oncles, mes cousins, etc.... J'étais avec ma mère dans les rayons jouets tandis que mon père était dans le rayon numérique. Tu imagines à quel point j'étais excitée par la vue de tout ces jouets mais je l'étais particulièrement avec une poupée : la barbie de Noël. Elle était magnifique dans sa robe de velours rouge.
" Lorsque ma mère vit mon regard admirateur devant la barbie, elle me dit que si je la voulais, il fallait que je la demande à mon père. Ma mère ne travaillait pas donc ne gagnait pas d'argent. Seul mon père avait un boulot et c'était lui qui s'occupait de la maison, mais j'avais peur d'aller lui demander. Ma mère m'encouragea à aller le voir et elle finit par me convaincre. Je partis donc le voir avec un grand sourire, mais il m'ignora comme d'habitude. Je lui demandais tout de même mais il me répondit d'un non catégorique. Je le suppliais et j'en pleurais presque mais il ne me calculait pas.
" Les mots m'ont alors échappés: je lui ai dit à quel point il était méchant avec nous, qu'il s'en foutait de nous, et que je regrettais qu'il soit mon père , tout en criant. Il m'a giflé. Cela avait été un choc. Jamais il n'avait levé la main sur moi. J'étais alors retournée en pleurs vers ma mère sous les regards ébahis des clients du magasin. Mes parents se sont alors disputés devant tout le monde et mon père est parti. Nous sommes alors rentrés bredouilles chez nous. Nous l'avons revu le lendemain soir mais juste pour prendre ses affaires.
"Ce jour-là, à l'école, on devait faire signer une feuille pour notre sortie à la ferme. Il fallait payer 15,30€ donc, à l'arrivée de mon père, je partis directement lui demander. Il refusa, prétendant que je devais me débrouiller toute seule, j'étais jeune et je n'avais donc pas compris. Il commençait à partir mais ma mère essaya de le retenir. En réponse à son acte, il l'a giflé devant moi. Ma mère est tombée par terre, sous le choc. J'ai alors voulu le retenir à mon tour mais il me repoussa violemment : « Tu n'es qu'une jeune fille égoïste et tu finiras comme ta mère ! ». Et il quitta l'appartement. Je n'oublierai jamais le dégoût de son visage et les mots qu'il a employé. Depuis, je vis seule avec ma mère, enfin plus maintenant. J'avais en effet mon propre appartement. Ma mère a toujours fait son possible pour que je ne manque de rien. Elle travaillait parfois jusqu'à vingt heures par jour mais jamais elle ne s'est plainte ou n'a défaillie devant. Elle a toujours su garder le sourire, me remonter le moral, et me faire plaisir. Je sais qu'elle pleurait, mais jamais devant moi, toujours en silence. Je lui serais à jamais reconnaissante pour tout ce qu'elle a fait pour moi. Heureusement, aujourd'hui, ça va mieux. Ma mère possède son propre restaurant avec mes tantes et elle gagne mieux sa vie. Je suis très fière d'elle."
Je pleurais sans m'en rendre compte. Hayden me prend dans ses bras en me murmurant qu'il est désolé.
-Mais je n'ai pas fini, tu sais ?
-Tu n'es pas obligé de terminer Ava, c'est assez dur pour toi.
-Laisse-moi terminer s'il te plaît ?
J'ai commencé et j'aimerai terminer sur ma lancée.
-Je n'ai eu aucune nouvelle de mon père depuis qu'il est parti, mais j'ai appris qu'il s'était remarié et qu'il avait eu deux enfants : des garçons. Tu te rends comptes, j'ai des demi-frères et je ne le savais pas. J'ai toujours eu l'espoir qu'un jour, on se retrouverait avec mon père et qu'il s'excuserait pour ce qu'il avait fait, que l'on reprendrait tout à zéro. C'est ce que j'ai tenté pour mon mariage. Je l'ai invité et il m'a répondu qu'il viendrait. Tu ne sais pas comment j'étais heureuse, je m'imaginais retrouver notre complicité d'avant, quelle naïveté... le jour du mariage, lorsque je m'étais réveillée, j'avais reçu une lettre. Elle venait de mon père. Là-dedans, il m'expliquait qu'il ne viendrait pas, qu'il gâcherait le mariage, et que de toute façon il fallait que je tourne la page. Il avait maintenant sa propre famille et j'avais la mienne. Il me souhaitait un bon mariage et me demandait de ne plus le reparler. Et voilà comment transformer le jour de son mariage en le pire de sa vie, je ris jaune. C'était une très bonne nouvelle et le pire c'est que la journée ne faisait que commencer.
-Je suis désolé d'apprendre ça Ava. Je ne m'attendais, mais alors, pas du tout à cela. Sache en tout cas que tu n'es pas égoïste Ava, au contraire, et que ton père n'est qu'un con pour ne pas voir la beauté qu'il avait sous ses yeux. Il a perdu quelque chose de grand le jour où il vous a quitté ta mère et toi.
-Merci Hayden, je lui souris.
Je suis toujours dans ses bras, et je peux vous dire que je suis très bien. Je n'arrive, par contre, pas à croire que je lui ai tout dit. Très peu de personnes connaissaient cette partie de moi, plus ombre, plus triste...
Je me sentais plus légère maintenant, comme si un fardeau m'avait été ôté des épaules.
Je ne sais pas pourquoi je lui ai tout dis. Peut-être avais-je besoin d'en parler et c'était l'une des rares personnes avec qui je pouvais me confier sans pour autant avoir peur d'être jugé.
Hayden avait su être totalement à mon écoute, sans me déranger d'une quelconque manière, il avait été agréable et en plus il m'a consolé.
Sans que je le sache, je m'étais moi aussi bien attaché à lui.
C'est alors avec ces belles pensées que je m'endors sur Hayden qui me serre dans ses bras.
_________________________
Voilà le chapitre 10!!!
Il n'est pas aussi long que d'habitude mais il est riche en émotions, vous ne trouvez pas?
Je vous ai mis la suite du prologue et si vous ne comprenez pas tout, demandez-moi par le biais des commentaires ou en message privé.
Sinon comment avez-vous trouver le chapitre sur le passé d'Ava? Vous le trouvez comment?
Et l'attitude Hayden, bonne ou mauvaise?
N'hésitez pas à voter et à commenter, cela fait plaisir. Et prévenez-moi aussi lorsque je fais des fautes car ça m'arrive souvent d'en faire.
A la prochaine, bisous de moi!!!!
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