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Chapitre XVI : War of Hearts - Ruelle

« Nous avons réussi à donner une capacité de régénération hors norme aux Naufrageurs. À présent, les blessures qui ne sont pas fatales dans les premières secondes sont dérisoires. Nous avons accompli un miracle. »

Extrait du journal d'Enola sous dilitírio

Je gémis, réveillée par des coups répétés contre notre porte. La migraine m'attrape aussitôt la main pour me retenir sous la couette, dans cet état de léthargie rassurante. Je pousse Jo du pied.

— Ça toque...

Il grogne, tourne sur lui-même et... doit plisser les yeux pour discerner l'heure car je l'entends bougonner.

— Putain, il est six heures du matin... Qui vient frapper chez les gens à six heures du matin...

Je me force à me redresser malgré les douleurs musculaires qui me font grimacer. Je secoue la tête pour dissiper la brume. Six heures du matin... Personne ne se balade dans nos quartiers à six heures du matin.

— Laisse, j'y vais... lui marmonné-je en tentant de me lever.

Pas envie qu'il tombe sur un nouvel assassin envoyé à mes trousses.

— Même pas en rêve, moi j'ai une arme. Toi, tu tiens à peine debout.

Je me laisse retomber sur le matelas, abattue par sa poigne peu puissante. Il n'a pas entièrement tort. Jo' a été plus que touché lorsque mon père lui a raconté – contre mon gré – mon après-midi mouvementé et m'a obligée à garder le lit en m'apportant des thés à la menthe et me faisant des massages préconisés par le docteur pour ma paralysie. En voyant l'heure, la même alarme a dû s'allumer dans son esprit. Mon cœur loupe un battement. Lilou... Si c'est vraiment un Naufrageur...

Je tire mes jambes de sous la couette et pose mes pieds au sol en grimaçant. Je ne sens presque pas ma jambe semi-paralysée. Les antidouleurs d'hier ne font définitivement plus effet. Je me force à me lever et à claudiquer avec précaution en m'appuyant contre les murs. Je guette les voix. Celle de Jo résonne, agacée. Je soupire de soulagement. Il n'aurait pas le temps d'être agacé si c'était un Naufrageur face à lui. En revanche, mon sang se fige lorsque je reconnais la seconde voix, enrouée. Qu'est-ce qu'il fiche ici ?

Je me déplace avec précaution, les jambes tremblantes vers l'entrée de la maison. Je voudrais être en colère, mais il faut croire que l'épuisement a eu raison de tout autre sentiment. J'inspire profondément pour rassembler l'énergie de l'envoyer promener. La lassitude qui pèse sur mes épaules me fait soupirer. Elle m'est tombée dessus hier peu après le départ de Juline et ne semble pas vouloir me lâcher... Si je n'ai même pas la force d'être virulente avec les mots, que me reste-t-il... Je prie presque pour que Jo se charge de lui claquer la porte au nez en sachant qu'il n'en aura pas la méchanceté quand il aura vu sa main. Je me concentre pour entendre ce qu'ils se disent, mais la migraine me bourdonne dans les oreilles comme une guêpe insolente. Je dois lui parler en plus...

Je passe l'angle du couloir, appuyée contre le mur et les deux hommes se taisent.

— Il dit qu'il est là pour sa main, que tu lui as dit de passer peu importe l'heure, hésite Jo, ne sachant visiblement quoi croire.

Je soupire. Qu'est-ce que je disais... Soudain, mon nez se fronce, alerté par une odeur inattendue. Le poison a énormément progressé... Vu la puanteur, je dirais même qu'il a colonisé sa main entière. Si je le laisse comme ça, dans cinq heures, Ethan Thierness n'est plus de ce monde. Il ne l'aurait quand même pas fait exprès..?

— Je vais prendre le relais, dis-je la voix peu assurée. Je lui avais dit de venir si ça s'empirait...

Jo s'approche de moi et me soutient. Je me laisse aller contre lui en respirant profondément. L'odeur de sa sueur que je déteste tant me parait soudain bien rassurante.

— Tu es sûre ? Tu peux faire ça demain, il n'est sans doute pas à deux heures près, si ?

Je secoue la tête. Si, justement et je n'ai pas besoin de ça sur la conscience... Surtout que maintenant, je pourrais bien avoir besoin de lui.

— Je vais le faire, est-ce que tu peux juste me donner un médoc du docteur Bourrin et m'aider à atteindre le canapé s'il te plaît ?

Sa main passe dans mon dos pour s'arrimer à ma hanche. Je passe mon bras sur ses épaules et m'appuie sur lui alors qu'il m'aide à me déplacer jusqu'au salon. Je le remercie du bout des lèvres. Quelques instants après, Jo me donne un cachet et un verre d'eau que j'avale d'une traite.

— Je vais me recoucher, si tu as besoin de quoi que ce soit, tu m'appelles, ok ? me dit-il en m'embrassant sur le front.

Je sens la promesse dans son geste. Il ne se rendormira pas tant qu'Ethan ne sera pas parti. Je serre sa main qui s'éternise sur mon épaule. Ethan, assis en face, grince des dents. Il n'a pas intérêt à râler car c'est lui qui vient de me tirer du lit à six heures du matin ! S'il commence, je peux assurer que force ou pas, je le mets à la porte. J'attends que la porte de notre chambre se referme pour chuchoter :

— Vous avez une idée de l'heure qu'il est ?!

— Non, je n'ai pas dormi de la nuit. Comment allez-vous ?

Je marque une pause. Il paraît réellement inquiet. Mon dieu, ce mec est un mystère ambulant. Comment peut-il me menacer sans vergogne et paraître si sincèrement affecté par mon agression ? En même temps, je le serais aussi si la seule personne capable de sauver ma mère passait à deux doigts de la mort. Mais je ne sais pas, le trémolo dans sa voix qu'il s'efforce de contenir, me dérange.

— Bien... je mens en me massant les poignets. J'imagine que c'est en partie grâce à vous si je suis encore là, donc... merci.

— C'est normal. Mais promettez-moi que vous ne retournerez pas là-bas seule, cingle-t-il en étouffant une quinte de toux. Je ne serai pas toujours là pour vous sauver les fesses.

Je me retiens de lui dire qu'il ne m'a en rien sauvée. Qu'il n'a fait que retarder une échéance. Je serre les dents pour faire taire la douleur subsistante dans mon crâne.

— Qu'est-ce que vous voulez ? Et ne parlez pas trop fort, ma fille dort à côté.

Il déglutit difficilement.

— Oui... alors... voilà, j'ai reçu le dossier toxicologique.

Mon cœur tressaute. Je ne sais pas comment je dois accueillir cette information.

— Et ça ne pouvait pas attendre demain ? râlé-je pour la forme.

— Ma mère peut être exécutée à tout instant, alors, non, ça ne pouvait pas attendre, réplique-t-il avec verve.

N'ayant pas la force de batailler, je me laisse aller dans le canapé. Je devais lui proposer une alliance, et il est là à présent. Peu importe l'heure qu'il est, je ne dois pas reculer. C'est la meilleure solution.

— Jo m'a dit que vous faisiez partie de la police... J'imagine que c'est une information que vous avez malencontreusement oublié de me communiquer le jour où vous êtes venu me trouver ?

Il souffle.

— Vous ne m'auriez jamais fait confiance, si je vous l'avais dit.

— Parce que vous croyiez qu'après vos menaces à peine voilées, je vous ai fait confiance ? rétorqué-je.

Ethan hausse les épaules. Pas surpris de ma question, il devait se douter que Jo vendrait la mèche.

— Ce qui est fait est fait, vous le savez maintenant. On peut avancer ?

Je me mords la lèvre pour ne pas insister. Le prendre à rebrousse-poils n'est sans doute pas la technique la plus préconisée si je veux qu'il accepte mon compromis. J'abandonne donc cette bataille pour espérer ne pas perdre la suivante.

— Je veux vous proposer un marché.

L'homme se dresse sur sa chaise qui grince.

— Je croyais qu'on en avait un...

Je lui adresse un rictus sans joie.

— Non, nous avions des menaces que ce soit d'un côté ou de l'autre et une trêve que ni vous ni moi ne voulions respecter. Au lieu de travailler à contrecœur l'un avec l'autre, je vous propose d'unir nos forces contre un ennemi commun.

Ethan laisse échapper un rire froid.

— Vous avez attendu de frôler la mort pour vous rendre compte que les Naufrageurs étaient vos ennemis ? C'est vraiment pitoyable, crache-t-il. Quant à moi... Les Naufrageurs ne sont pas mes ennemis. Ce sont mes proies. Des proies qui pour le moment se cachent mais je finirai par les débusquer.

Je me force à inspirer et expirer deux fois pour ne pas mettre le feu aux poudres en moi. Ma colère ne demande qu'à exploser et ravager tout sur son passage.

— Je sais que vous êtes entré dans la police pour traquer les Naufrageurs. Je comprends votre haine même si je ne la partage qu'en partie. Mais si je vous disais que j'aurai bientôt le moyen de dissoudre toute la confrérie ? On pourrait peut-être trouver un terrain d'entente.

Un instant de silence s'écoule avant qu'il ne soupire.

— Écoutez, il est six heures du matin, je n'ai pas dormi, je ne comprends rien de ce que vous dites. Il va falloir être plus clair.

Il veut que je sois claire ? Parfait, je vais l'être. Je laisse tomber les pincettes que je prenais et lui dévoile d'emblée mon compromis.

— Je suis à deux doigts de mettre la main sur l'antidote au dilitírio. Si on l'injecte aux Naufrageurs, ils retrouveront leur libre-arbitre et la confrérie se dissoudra. Je vous propose de vous livrer les chefs en échange de la vie de tous les Naufrageurs.

Contrairement à ce que je pensais, il ne rit pas. Ethan ne dit rien à nouveau pendant un long moment comme s'il examinait ma proposition.

— Non, lâche-t-il en brisant le silence en même temps que mes espoirs. Car ça ne sauvera pas ma mère. Le gouvernement est trop content de l'éliminer. Et ils méritent tous de payer. Vous méritez tous de payer.

Boum, fait la colère qui prend feu dans mon ventre. Je lui envoie une expression mauvaise et me force à contenir ma rage pour ne pas réveiller Lilou.

— Je refuse de vous entendre dire ça ! Vous ne connaissez pas rien de la douleur qui a poussé ces pauvres gens à rejoindre la confrérie, de ce que j'ai vécu. Vous ne savez rien des mécanismes tordus de ce poison. Vous n'avez jamais vu la souffrance et la folie dans les yeux d'un Naufrageur sous son emprise.

Le regard bleu d'une femme me revient soudain en mémoire comme un flash. Je revois ses yeux injectés de sang, sa perdition, sa peine... C'est une des premières sur laquelle Alfrina et ses sbires testent leur version du dilitírio. Je suis là en tant que scientifique pour les aider à mettre au point la drogue la plus parfaite et vicieuse possible. Ces mots que j'ai lus et relus dans mon journal me hantent encore.

— Vous croyez quoi ? Qu'on se pointe là-bas, qu'on leur expose notre requête et qu'on accepte en échange de tuer des gens ? Eh bien, oui, vous avez raison. Mais vous pensez réellement que les trois-quarts d'entre nous qui nous sommes présentés à leur porte savaient ce que c'était de tuer ? Il y a un fossé infini entre s'imaginer planter un couteau dans le cœur de quelqu'un et le faire pour de vrai. Alors oui, nous venons avec des envies de meurtres mais sans le dilitírio, quatre-vingt pour cent des Naufrageurs actuels auraient fait demi-tour dès qu'ils auraient pris conscience de ce dans quoi ils s'engageaient. Au lieu de ça, après une seule injection, ils se sont perdus pour toujours dans cette dépendance, cette soif de sang.

Ethan ricane et pour la première fois depuis que je l'ai rencontré, il hausse le ton.

— Vous me faites rire avec votre discours sur l'affreuse douleur du deuil... Toutes les personnes qui perdent un proche ne deviennent pas des meurtriers. Sinon, il ne resterait pas grand monde de sain d'esprit sur cette terre. Vous pensez avoir le monopole de la douleur, mais vous ne faites que vous abritez derrière une dépendance pour expliquer votre lâcheté. Vous me dégoûtez... Et vous plus que quiconque car vous les avez quittés mais vous les défendez toujours pour ne pas admettre votre erreur. Vous n'assumez rien.

Je pars dans un grand éclat de rire. Glacial. Polaire. Le plus rude des hivers n'est rien en comparaison de la froideur avec laquelle je m'exprime à présent.

— Parce que vous pensez que s'engager dans la police, nous traquer pour nous envoyer au peloton d'exécution est plus moral peut-être ?

— Vous êtes des meurtriers !

— Et les personnes que nous éliminons aussi ! La seule différence est qu'aux yeux de la loi, nos actes sont appelés des assassinats et que les vôtres, justice. Alors dites-moi, qu'est-ce qui est le plus lâche ? Celui qui venge un membre de sa famille, qui regarde la vie de son ennemi s'éteindre ou celui qui ferme les yeux en s'abritant derrière la décision d'un tribunal ?

Ethan ne répond rien à cela. Nous nous fixons comme des chiens de faïences. Moi à travers mon obscurité et ma colère. Et lui derrière son aveuglement et sa haine. Je tremble de tout mon être et il suinte d'émotions. Aucun de nous ne veut lâcher son os. Mes doigts se délient et une pulsion me quémande de les utiliser pour lui arracher la carotide. L'odeur du sang fait frémir mes narines. Je le sens couler le long de mes phalanges. Je serre les poings et me détourne la première. Pas car je m'incline, non. Mais parce que si je reste si près, j'ai peur de céder à cette envie meurtrière. Je laisse retomber mon dos dans le canapé, en sueur. Foutu dilitírio... Foutu catalyseur ! songé-je avec hargne quand je prends conscience à quel point il m'a rendu à fleur de peau.

Toute envie d'alliance m'a désertée et j'en viens à me demander à quel moment, je suis arrivée à la conclusion. Le visage de Lilou se dessine alors dans mes ténèbres tâchés de sang. Je dois faire au mieux pour elle.

— Écoutez, soufflé-je. On ne s'entendra sûrement jamais. Mais vous avez besoin de moi pour sauver votre mère. Et j'ai besoin de vous pour arrêter les chefs des Naufrageurs. Cela va bien au-delà d'une dénonciation ou non maintenant.

— Pas pour moi.

— J'ai réfléchi à quelque chose cette après-midi, poursuivis-je sans tenir compte de son intervention. Quelque chose qui ne va pas vous plaire. J'ai épluché le dossier que vous m'avez envoyé et un truc cloche. Les mécanismes ne sont pas les mêmes que ceux auxquels je suis habituée. Je me suis demandé si votre mère n'était pas la cible et votre père un dommage collatéral visant à la faire tomber. Mais je pense que c'est plus complexe que ça. Je pense que votre père a été tué pour une raison X par les Naufrageurs. Mais que tout le scandale autour de votre mère, vous cible, vous.

— Moi ? répète Ethan visiblement sceptique. Vous pensez que les deux affaires ne sont pas liées ?

— Vous étiez sur quoi avant que tout ça ne commence ?

Il n'a même pas besoin de réfléchir car il répond du tac au tac.

— Je faisais un liste des personnes qui pourraient potentiellement travailler avec la confrérie pour étouffer les affaires, nettoyer des scènes de crime, faire disparaître des cadavres. Des flics, des juges, des médecins... Je tentais de faire le plus de recoupements possibles entre toutes les affaires qu'on incombe aux Naufrageurs.

Un travail de titan. Qui ne s'avéra jamais payant car les chefs des Naufrageurs utilisent toutes sortes de drogues pour effacer leurs traces et brouiller les témoignages. Mais en revanche, il peut mettre la main sur les chefs.

— Vous aviez une liste de combien de pages au niveau des juristes, biologistes et médecins ?

— C'est au niveau des personnes gravitant autour des forces de l'ordre et autour du tribunal que ma liste est la plus courte. J'en étais à deux ou trois pages de noms, je crois. Police douze.

Très long. Mais peut-être pas assez pour les chefs.

— Vous pouvez arrêter de chercher dans les autres corps de métiers. De ce que j'ai compris, les chefs se trouvent dans ceux-ci : Un juriste. Une biologiste. Un médecin.

Un moment passe durant lequel personne ne dit rien. J'imagine qu'Ethan me jauge pour déterminer s'il peut me faire confiance. J'ai conscience de lui donner des informations compromettantes et importantes mais trouver l'antidote ne servira à rien si personne n'arrête Alfrina, Juan et Rustid. J'ai besoin qu'Ethan me fasse confiance si je veux qu'il accepte ma proposition.

— J'imagine que vous n'en avez pas les noms ? m'interroge Ethan qui visiblement décide de me croire.

Je secoue la tête en essayant de camoufler mon soulagement.

— J'en ai mais il est fou d'espérer qu'ils m'aient donné les vrais.

— Dites toujours.

— Vous acceptez ma proposition, oui ou non ? lui demandé-je plus durement.

L'héritier Thierness se redresse faisant craquer son dos et m'observe sans répondre tout de suite.

— Je veux les chefs et le Naufrageur qui a tué mon père.

J'ouvre la bouche vivement pour protester mais il ne m'en laisse pas le temps.

— Si je n'apporte pas le véritable responsable du meurtre de mon père, l'innocence de ma mère ne sera pas prouvée et elle sera exécutée. Je ne peux pas le permettre. C'est à prendre ou à laisser, Enola Gramps.

Une vie pour des centaines en somme. Je déglutis difficilement. Une vie abandonnée pour des centaines sauvées...

— Qu'est-ce qui me fait croire que vous ne me trahirez pas ?

— Je sais qui vous êtes. Alors je vais vous proposer même de prendre un avantage. Vous avez dit ne pas encore avoir le remède, c'est ça ? J'imagine que c'est vous qui le créez ?

J'acquiesce, réticente.

— Alors je vous propose de ne me donner le nom que lorsque tous les Naufrageurs auront reçu leur dose. Si tant est que ça soit fait avant la date d'exécution qui n'a pas été annoncée encore.

Cela me parait plus que correct. Je suis même étonnée de l'honnêteté de cette proposition, lui qui défendait avec tant de verve le dégoût que nous lui inspirions il y a deux minutes encore.

— Et qui vous dit que je vous donnerais le nom alors ? l'iinterrogé-je tout de même.

— Je sais qui vous êtes. Si vous ne me donnez pas de nom, ma menace de dénonciation sera toujours d'actualité, me répond-t-il froidement.

Je hoche la tête d'un geste sec. Puis avant de le regretter, je lui tends la main.

— Marché conclu ?

Il la saisit non sans une hésitation. Sa peau froide vient trouver la mienne encore plus glaciale.

— Marché conclu, répète Ethan Thierness.

Clic, fait le bruit du destin d'un Naufrageur encore anonyme qui se scelle par cette poignée de main.

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