Un Vampire. Selon certaines croyances, mort qui ressucite pour aspirer le sang des êtres humains en vie. En d'autres termes, un créature à l'apparence populairement dite humaine, aux crocs aiguisés, presque semblables à ceux de loups cependant de taille raisonnablement plus petite. Il est aussi dit qu'ils sont des êtres incroyablement attirants, afin de mieux attirer leurs proies dans leur filet. Ils sont censé cicatriser plus vite qu'à la normal, toutefois sans supporter les effets nefastes de gousses d'ail ou des rayons solaire. De plus, dirait-on qu'ils seraient immortels. Quel être vivant est immortel ? La méduse. Ses gènes se regénèrent de manière à ce qu'elle ne vieillisse jamais.

Ces Vampires sont intriguants. Je me demande si toutes ces légendes sont vraies. Celle de Dracula, par exemple. Avec toutes ces recherches, j'en suis même venue à en découvrir de nouvelles, généralement toutes plus suintantes de dégoût les unes que les autres à quelques exceptions près. (Hey ! J'en profite pour me faire une petite pub en ce qui concerne la vie vampirique si abjecte ! Prenez le temps de lire, c'est assez court : http://my.w.tt/UiNb/FkKS4ZJbwE Merci 😁) Je sais avoir particulièrement bien apprécié l'un de ces comptes. Je crois qu'ils s'agissaient de trois enfants vampires. Toutefois la légende était trop abstraite et étrangement, je n'en conserve en mémoire seulement ces quelques faits.

Ainsi, Allan serait une de ces créatures ? Je l'ai connu durant quatre ans, et il paraissait en tout points être humain. Aussi isolé que moi. Je ne le prend pas mal. Peut-être devrais-je réagir de manière excessive rien qu'à l'idée que ces bêtes vivent parmis nous, mais je ne parviens qu'à me sentir sereine. Cela semble presque normale. J'ai eu le sentiment de vivre tout ce qu'il décrivait dans son livre. De ressentir avec lui ses souffrances atroces. D'être présente avec lui durant son temps d'horreur. A.S. Ce que j'ai été idiote. Ce sont ses initiales : Allan Stevens.

Après un certain temps de lecture de son journal, je constate qu'il n'y dépose plus ses pensées d'il y a cinq ans mais seulement celles qu'il a lorsqu'il écrit. Puis, tous s'arrête en avril. Plus aucun message. Rien. Vide.

Je m'allonge sur mon lit - tout en prenant soin de déposer le journal sur mon chevet sans l'écorcher plus encore - et fixe le plafond. Blanc. Vierge de quelconque chose. Pareil à son recueil. Dami vient se nicher contre ma nuque, telle une écharpe et je laisse échapper un soupir.

Si seulement...

Si seulement quoi ? Que m'apprêtai-je à dire ? Durant encore plusieures dizaines de minutes je songe à cette découverte. Plus j'y pense, plus je me dis que toute cette histoire est ridicule. Je dois certainement perdre la tête, ce n'est qu'une farce. Depuis le début, une personne doit bien s'amuser à me faire tourner en bourrique. Et par pûr hasard, les initiales ont été A.S. À moins que cette personne ne connaisse la relation que j'entretenais avec lui, ou, alors, Allan est le responsable de cette mascarade. Toutefois, cette plaisanterie aura au moins eu le mérite de me faire découvrir une certaine attention à ces mythes. Je peux l'en remercier pour cela.

Si seulement je pouvais savoir.

Mais savoir quoi ? Connaître mes origines ? J'y ai renoncé depuis longtemps déjà. Alors savoir quoi ? J'ai cet horrible sentiments d'être l'unique restriction, de m'être forgée de mes propres mains cette même muraille qui m'empêche de voir plus loin que ce que je me suis autorisée. Je voudrais tellement y accéder... découvrir tout ce que j'ai bien pu oublier. Mais je ne peux pas ! Non, je n'y parviens pas ! Je n'en ai pas les moyens et je serais toujours privée de cette vérité. Mais laquelle ? Le seul qui le sache vraiment est James. J'en suis persuadée. Je vais lui parler, et cette fois, je ne me défilerai pas.

Lorsque je me redresse et dépose Dami au sol, je me pince mes lèvres puis aggripe ma tête de mes mains, avant de les descendre contre ma poitrine. L'endroit où mon coeur bat. Je me sens tellement vide. Mon coeur semble si lourd à porter que je glisse du matelas contre le parquet, sur lequel je m'échoue, totalement désarmée. Piétinée par cette vérité qui me pend au bout du nez, sans que je ne parvienne toutefois à la rattraper. Non, elle me devance, toujours.

Je tente de me bercer, ensserant mes genoux pliés tout contre moi. Je ressens le cri de mon coeur, et la douleur de mon âme. Celle-là même qui fait à l'instant pleurer mes yeux brûlants d'injustice. Celle de ne pas savoir. Encore.

Et quant je les rouvre, la nuit est déjà presque tombée, et d'infimes rayons de lune aussi subtils que la carresse d'une ombre fantôme taquinnent mes pupilles au travers des stores. Ainsi, je me lève réchauffer un plat surgelé et préparer ma valise de la semaine à venir. Je suis bien déterminée à ne pas rester sans rien faire pour ces prochains jours. Coûte que coûte, je ferais mon possible afin qu'on me dévoile ce qui m'a toujours été caché. Qu'elle soit mauvaise ou non, je suis prête à accueillir la réalité les bras grands ouverts.

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NDA

Hey les flocons ! ❄

Comment allez vous ? 😁 Moi, très bien. Alors, pour ce chapitre-ci, je tiens à remercier du mieux que je le peux Bulle_de_Cristal pour s'être autant investie dans les théories de cette histoire. Cela m'a fait très plaisir et elle se trouve être de bonne compagnie. 😊

Sur ce,
Je vous embrasses très fort les flocons et à bientôt pour un prochain chapitre ! 😘

XOXO