Chapitre XVI - Journal A.S.
J'étais rentrée chez moi vendredi en milieu d'après midi suite à mes derniers cours de la semaine, et remarquait non sans surprise que, finalement, mon tapis et ma table basse étaient bels et bien présents. J'étais si à la hâte que j'ai halluciné ! Après avoir déposé mais affaires j'étais redescendu chercher Dami qui s'amusait tel le chaton qu'il est avec sont frère et avais discuter une vingtaine de minutes avec Katherine. Décidemment, ce que je m'attachais à elle ces derniers temps... J'avais presque le sentiment d'être avec une tante, ou quelque chose du même style. Bien que finalement, je ne sache pas vraiment quelles sont les sentiments entre nièce et tante...
J'étais rentrée et rangeais tout le contenu de ma valise à droite et à gauche de mes rangements, mais, lorsque je soulevai la valise du dessus de mon lit pour la mettre de côté, il y avait cette boîte que j'avais tant chercher en partie cachées sous les draps. C'est vrai que je n'avais pas eu le temps de faire mon lit correctement... Je l'avais prise à la manière d'un explorateur face à son fabuleux trésor, à la différence que cette boîte ne semblait pourtant pas si fabuleuse que cela. Après un instant de réflexion, croyant rêver, j'avais sauté sur le tiroir de mon chevet où j'avais rangé la clé. Disparue. C'est une blague ? Pour une raison que j'ignore, cette affaire de boîte et de clé me perturbait beaucoup trop pour être quelque chose de banale. Probablement mon instinct.
Je m'étais, sans plus tarder, accroupie au sol à fouiller mon parquet, le dessous de mon matela, sans rien trouver de plus. Aussi, je me décidai que mon lit ne pouvait plus rester en si mauvaise posture, alors j'entrepris de détacher tous les draps afin de les laver. Ils avaient une odeur... une odeur... spéciale. Oui, c'est cela. Une odeur spéciale. Une odeur qui me retroussait les narines.
C'est seulement le lendemain, lorsque j'ai sortis ces tissus humides du lave-linge afin de les étendres dans le salon (aux fenêtres ouvertes), qu'un tintement cuivreux attira mon attention. À mes pieds, se trouvait la clé. Cette maudite clé ! Bon sang, ce qu'ils m'en avaient fait baver ce coffre et sa clé !
Aussi, je me suis hâter de déverrouiller une bonne fois pour toute ce prétendu coffret. Finalement, il ne renfermait qu'un petit livre que je présumais important, tout du moins suffisamment pour avoir été si difficile à débusquer. D'une délicatesse surprenante, je le glissai entre mes doigts et en carressai la couverture recouverte de cuir brun écorché à divers endroits.
Curieuse, je tournai la première page vierge de toute écriture vers une suivante ou était inscrit d'une manière détachée les lettres : A.S.
Je ne compris pas tout de suite de quoi il en retournait, alors je me décidai à découvrir la suite de son contenu.
21 Février 2017
"Douleur. Partout. Mon sang bouillonne et je me consume de l'intérieur. Lentement, et atrocement.
Janvier 2012 "
Je frémis lorsque je traîne mes doigts sur ce court extrait inscrit au beau milieu de la page. Je poursuis ma lecture :
22 Février 2017
"Je sens mes canines pousser. Elles me lançent. Comme si elles ne souhaitaient qu'une seule chose. Elles sont à la fois si glaciales et si brûlantes. Elles me demandent de les appaiser, ou bien est-ce mes papilles affamées ou ma gorge asséchée. Je ne sais pas, peut-être les trois.
Janvier 2012 "
23 Février 2017
"Ma tête est un véritable capharnaüm. Mon être tout entier est ravagé par ces vagues de chaleur perpétuelles.
Janvier/Février 2012 "
24 Février 2017
"Mes blessures se referment. J'ai tenté de m'échapper du haut du troisième étage, mais les verres brisés de la fenêtre mon entaillé les bras et mon sang les a averti. Sentir ces quelques bouffées d'air frais m'a permis d'avoir à nouveau les idées en place.
Février 2012 "
Mais pas suffisamment.
25 Février 2017
"Il y avait une fille. Avant. Je n'ai aucun souvenir d'elle, juste le sentiment qu'elle était... gentille.
Mars 2012 "
Oui, gentille, elle l'était. Trop, même.
26 Février 2017
"
Je suis parti. Enfin. Je me suis souvenu d'elle. Elle était si gentille, et si rejetée. Lya. Douce Lya. Je ne pourrais jamais plus te voir, ou je te briserai.
Mars 2012"
Pour toujours et à Jamais.
27 Février 2017
"J'ai soif de son sang. Elle. Je ne pense plus qu'à elle, et seulement elle. Quand je les vides de leur sang, ce n'est qu'au sien que je pense.
Avril 2012 "
Encore aujourd'hui, elle occupe toutes mes pensées.
Mes gestes semblent flous quand je laisse tomber le journal à terre. Allan ? Vider de leur sang ? Des canines ? Moi ?
~~~~~
NDA
Woaw ! Je ne sais pas trop quoi dire là... :') Ce chapitre m'en a fait bavé, et pas un peu. Ça a été très, mais VRAIMENT très difficile pour moi de me plonger dans la tête d'Allan. C'est un personnage mystérieux avec lequel je n'interragis pas suffisamment. Je cerne parfaitement Lya et James, mais Allan... il doit être un mystère pour vous, pas pour moi ! Lors de la réécriture, ces passages seront modifiés sans fautes ! D'ici là, j'aurais mieux cerné mon personnage ;)
Je suis vraiment désolée de mon retard, mais avec ce chapitre si difficile que je trainais à écrire dans l'espoir de retarder ce moment et les chapitres clés que j'ai écris durant ce laps de temps, je n'ai pas pu faire autrement !
J'espère tout de même et de tout mon coeur que ce segment vous aura plus, et si vous pensez cerner Allan, n'hésitez pas à m'en faire part (après tout, il m'est presque aussi inconnu qu'à vous) 😊
Sur ce,
Bisous bisous et à très bientôt mes loulous (et bonnes vacances à tous le monde en espérant que vos épreuves (pour ceux qui en ont eu) se soient bien déroulées) ❤😍
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