Chapitre XIV - Retard
Dans un élan de folie furieuse, je m'évadai de ma cachette provisoire - certainement pas aussi discrète que je ne l'avais cru au premier abord - et fuyai en direction de la sortie. Je n'aurais pas du m'arrêter, oui, j'aurais du continuer... Toutefois je m'immobilisai net lorsqu'un hurlement retentit.
Bon sang...! Tous mes voisins vont me aillir ! Il devait sûrement s'agir de celui qui a saccager mon appartement, déduisais-je.
- Tu ne restes vraiment pas tranquil, tu tiens vraiment à subir une nouvelle fois le même traitement qu'en ces six derniers moi ?
Je fus prise de frissons, d'un seul coup, je me voyais à la place de cet homme qui devait sûrement pâtir de ses actes et je regrettais pour lui le bazar qu'il avait mis ici, un léger pincement au coeur. Mes tympans réagirent à cette nouvelle voix plus que familière. Où l'ai-je entendu ?
- Ne comprends-tu pas que je ne tiens qu'à son bien ? Comme toi, je ne veux que son bonheur. Alors, ne l'approche seulement si je t'en fais la demande, sinon, laisses moi lui construire un petit paradis. Laisses la être heureuse, si tu tiens vraiment à elle. J'aurais besoin de toi plus tard, afin de la sauver. À ce moment, peut-être te laisserai-je jouer un rôle dans sa vie, si, et uniquement si tu es cappable de te maîtriser.
Non... ce n'est pas...
Dami miaule.
- Maître, je crois que...
- Je sais, le coupait James.
Oui, James se trouvait actuellement dans mon immeuble, mon appartement, ma chambre, à discuter d'une certaine personne, avec un intrus qui avait semé la zizanie chez moi, et rien de tout ça n'était normal, absolument pas.
*****
Je clignai un certain nombre de fois mes paupière après avoir été réveillée par Dami, dont la fourrure soyeuse s'était aimablement glissée dans mon cou, à me chatouiller. Je me redressai dans mon lit, l'esprit complètement embué. Je glissai mon portable dans ma main et fixai l'heure qui y était affichée. Huit heure six. Je demeurrai coïte quelques instants.
Huit heure six !? Je froncai d'abord les sourcils, me levai et vérifiais le cadrant de mon réveil. Huit heure sept. Affolée, prise d'une panique soudaine je sautai de ma couette et filai me préparer.
Habillée / ✔ (Fait)
Toilette / ✔ (Fait)
Valise / ✔ (Fait)
Manger / Dans le bus
Je crois que c'est bon... j'attrape Dami et file au rez-de-chaussée cogner à la porte de Katherine.
- Lya ! Bonjour, me sourit-elle.
- Bonjour Katherine, voilà Dami, je dois y aller.
- Bien sûr, panne de réveil ? S'amusait-elle.
- On peut dire ça, rigolais-je pressée, regardant l'heure sur ma montre.
Il me reste quarante minutes.
- Je ne te retarde pas plus, vas-y. Je t'appellerai plus tard.
- Merci.
Je me tournai vers la porte principale, la valise à la main et prête à courir le marathon.
- Lya ? me rappelait Katherine.
- Oui ?
- Tu sors en pantoufles ?
- Oh non !
Il ne manquait plus que ça...!
Je filai récupérer mes chaussures laissées dans mon appartement et m'appretai à en sortir quand quelque chose que je n'avais pas remarqué plutôt attira mon attention : je n'avais plus de table basse.
Étant plus qu'en retard, je passai outre cela et me décidai à sortir de l'immeuble après un dernier aurevoir avec Katherine. L'arrêt de bus se situant sur le trottoir en face de la résidence, je vérifiai une dernière fois droite comme gauche qu'aucune voiture ne roulait, et traversai en vitesse, apercevant le bus à l'intersection.
C'est bien la seule chance que j'ai depuis ce matin...
Finalement arrivée à l'académie, je descend rapidement du bus en saluant brièvement la chauffeuse, ma foie mauvaise conductrice... j'accoure au devant de l'entrée, par laquelle on me laisse me glisser et pousse mon sprint jusqu'à l'intérieur. Je crois avoir rarement autant courru... aussi, si cette conductrice ne s'était pas arrêtée à chaque arrêt alors que personne ne descendait ou montait, ou alors qu'elle ne laissait pas la priorité à ceux qui ne l'ont pas, j'aurais déjà gagné cinq minutes.
- Lya ? Que fais-tu ici à une heure pareille ? m'aborde Mathias, l'air surpris.
Pour une raison qui m'échappe, je me rappelle de ma table disparue.
- Je... mon radio réveil... pas sonné... parvins-je à articuler entre chaque souffle saccadé.
- Je vais apporter ta valise dans ta chambre, va vite cours. Tu connais ta salle ?
- Oui... merci Mathias, souris-je faiblement.
Bien qu'essoufflée, je trotine jusqu'au bâtiment que je crois être celui de mon cours. En fait, non, je ne sais pas quel est mon local... Je décide de ne pas rester plantée et parcoure le premier étage, sans succès, au deuxième, je passe devant un salle de classe ouverture : la mienne. Ils sont encore en train de s'installer. C'est bien ma veine !
Je pénètre discrètement dans la salle quand le professeur à le dos tourné et me dirige vers le bureau de Suri. Je m'asseois à côté d'elle, m'étends sur mon siège, et souffle, totalement épuisée.
- J'ai bien cru que tu ne viendrais pas, pouffa-t-elle, tu n'as pas ton sac ?
- Oh non... Je l'ai oublié...
- Dans ta valise ?
- Chez moi...
Superbe journée...!
(Désolée ! Pas de NDA Aujourd'hui ! Sachez juste que je suis entièrement plongée dans l'écriture de MLIASI, je ne laisse rien tomber, au contraire ! J'ai plus d'idées que je n'en ai jamais eu et c'est la raison pour laquelle j'essaye de ne pas perdre trop de temps dans des NDA qui, qui plus est, ne sont pas toujours lue 😞. Bref ! Bisous bisous !)
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