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Chapitre XIII - Intrusion

Aujourd'hui, en faisant la vaisselle de mon déjeuner je me souvint de cette boîte. Celle qui avait disparue le lendemain de mon arrivée ici. Qu'était-elle advenue ? Dami vint se frotter contre mes jambes.

- Oui, oui, je t'apporte ton lait...

Ma tâche effectuée, je revint à ma réflexion. C'est vrai qu'avec tous ces changements dans ma vie, je devais trier ce qui était important de ce qui ne l'était pas. James et Allan étaient d'office classés dans le dossier importants, mais cette boîte, et sa clé ? Je ne sais pas. Disons que cela tiens plus à l'obsession qu'à autre chose.

Après avoir déjeuné, je me rendis comme convenu à l'orphelinat afin de rendre visite à Larry. Il le méritait bien, aussi. Je me souvint qu'il n'était pas au courant pour Allan, alors j'abordais le sujet, tout naturellement :

- J'ai revu Allan.

Il ne semblait pas surpris, et m'encourageait à poursuivre, curieux de ce que j'aurais à rajouter.

- Il ne veut plus de moi.

- À quel point ?

- Au point où il préférerait presque me voir changer de pays.

Je rigolais un peu, comme si mes mots m'étaient indifférents, n'avaient aucun effet sur moi. En réalité leur impact était bien plus réel que ce que je m'autorisai déjà à admettre. Ça allait au-delà de tout ça. Je prenais pleinement conscience de son rejet à mon égard, et cela me bousillait, comme je le craignais.

Nous avons passé l'après-midi à discuter des nouveautés qu'il comptait instaurer à l'orphelinat, que je trouvais, ma foie, plutôt utiles, ainsi que de l'académie. Je n'ai pas engager le terrain de James. Peut-être aurais-je dû ? La prochaine fois, peut-être. La prochaine fois...

Je rentrais chez moi, et, le lendemain, me préparais minutieusement pour ma sortie avec Suri. Nous avions prévu de faire le tour de la ville, et pourquoi pas dépenser une partie de notre argent dans de magnifiques vêtements, ou une collation appétissante.

Finalement, nous marchions le ventre plein et deux sacs chacune dans les bras dans les rues de New-York. Suri me parlait du métier si pesant de son père, il occupe un poste très haut gradé qui ne lui laisse que peu de temps en compagnie de sa famille. Toutefois, je sentis sans difficulté un regard posé sur moi. Pas celui d'un passant peut-être trop insistant, non, celui d'une personne qui sait qui je suis. Je ralentis ma marche, sans que Suri - trop encombrée - ne s'en aperçoive, et tournai la tête de tous les côtés à m'en faire un torticoli, jusqu'à ce que je tombe sur une paire d'yeux, tapie dans l'ombre d'une ruelle. Ils étaient d'un gris très profond.

Comment suis-je parvenue à les remarquer au milieu de cette foule ? Bonne question. De même que je n'aurais pas dû être cappable de distinguer la couleur de ses iris en circonstance de la dizaine de mètres qui nous séparaient. Je rejoins Suri qui s'était arrêtée pour m'attendre, ne lui cachant pas que j'avais cru voir quelque chose - ou plutôt quelqu'un.

Nous sommes par la suite rentrée chacune de notre côté, nous donnant suite seulement pour le lendemain. Une fois dans l'immeuble, je saluai brièvement Katherine avant de grimper jusqu'à mon appartement. Devant la porte de chez moi, une angoisse me serrait le coeur. J'avais un mauvais pressentiment. Je glissai la clé dans la serrure, et entrai, toujours sur mes gardes. Rien à première vue ne semblait différent. Je recouvris un semblant d'assurance, mais qui s'envola immédiatement lorsque j'arrivai dans le salon. Ma table en verre brisée, et des tâches de sang séchées habitant mon nouveau tapis.

Je perçu un peu plus loin un t-shirt imbibé de sang sur le col, et Dami, apeurée dans un coin de la pièce. Je m'empressai de la prendre dans mes bras, dans la plus grande discrétion possible, en croisant les doigts pour que le fautif de ce basard ne soit déjà plus ici.

Ma prière fut veine, puisque j'entendis l'un de mes meubles de chambre exploser au sol dans un lourd fracas. Il va réveiller mon voison du dessous... Je tremblai de presque tout mes membres, et perçu un son du côté de la cuisine. Une personne normale s'y serait précipitée dans la recherche d'une aide quelconque, mais je me suis toujours fiée à mon instinct, et pas une seule fois il ne m'a déçue, alors par reflex davantage de survie qu'autre chose je plongeai sous la table qui me servait de bureau à la droite de mon écran de télévision.

En mon fort intérieur j'espérais que ma prière présente ne soit - pour une fois - pas inutile. Trois paires de jambes étaient réunis dans mon salon, autour des restes de ma table en verre. Ce qu'ils étaient muets... ces étrangers tout juste débarqués chez moi ! Je ne pouvais voir ni leur buste, ni leur visage cependant j'étais bien trop crispée sur moi-même pour tenter de me défaire et espérer croiser leur route.

- Il n'y ait pas allé de main morte, soupira l'un des trois, dont la voix m'était légèrement familière.

Je devinais à leur posture à présent tournée qu'ils fixait la porte conduisant à ma chambre. Mon dieu... finissez-en que tout s'arrête ! Ils devaient probablement s'être consultés du regard, car ils mirent quelques secondes avant de se diriger vers ma chambre ou retentit un nouveau fracas. Je n'ose à peine imaginer l'état de mon apartement une fois qu'ils s'en iront allés. Le premier des trois ouvrit la porte non sans un grincement et il pénétrait dans la pièce, suivit du second et du troisième qui, attendit quelques secondes.

Mon coeur battait si vite que je doutais de sa survie à la fin de la course, et je pouvais sentir des sueur froides couler de ma nuque jusqu'au bas de ma colonne vertébrale. Dami, toujours contre moi tremblait de tous ses membres, presque traumatisée. Au moins, elle ne risque pas de miauler ainsi... Enfin, le troisième (ou quatrième si l'on compte le premier arrivé) rentra à son tour.

C'est peut-être ma chance ! Ils faut que je tente le coup, sinon, je risque d'être prise au piège avant la fin de la soirée ! Dans un élan de folie furieuse, je m'évadai de ma cachette provisoire - certainement pas aussi discrète que je ne l'avais cru au premier abord - et fuyai en direction de la sortie. Je n'aurais pas du m'arrêter, oui, j'aurais du continuer... Toutefois je m'immobilisai net lorsque...

*****

NDA

Hey ! Ça va vous ? :)
Je suis navrée, pour le coup j'admet avoir été quelque peu sadique ! Vous avez le droit de me jeter fleurs ! (Ironie te voilà 😂)

Comme d'habitude, dites moi ce que vous avez pensé de ce chapitre, ce que vous envisagez pour la suite, etc...

Je vous fait pleins de petits bisous tout mignons (pour me rattraper, il faut bien aussi...), et je vous dis a bientôt pour un prochain chapitre !

XOXO

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