Bon sang ! Mais il pleut toujours dans cette région ? Sur mon parapluie s'abat de violentes bouffées de vents le poussant presque à se retourner entraînant une pluie fracassante de grêlons, plutôt petits heureusement.

Je pénètre la cours principale. La dernière fois, j'y ai fais un malaise, et une personne me guettait, j'en suis persuadée. Cette personne m'a sauvée. Je ne traîne pas davantage et cogne à la grande porte.

- Vous êtes ?

- Lya.

- Oh, tu t'es teint les cheveux ? Entre.

- C'est ma couleur, naturelle.

Mathias m'hôte mon pardessus, avant de récupérer ma valise d'une main et attraper délicatement mon parapluie de l'autre.

- Tu as réfléchie à la proposition de James ?

- Vous ne l'appellez pas maître ? remarquai-je hasardeusement.

- Nous nous connaissons depuis longtemps. Mais je m'accorde cette règle devant lui, bien qu'il ne me le reprocherait sûrement pas si j'omettais son ordre.

- J'y ai réfléchis.

- Restes proche de lui. Ne le crains pas.

Mathias me conduisait au bureau de James, cela semblait si habituel, alors que ce n'était que la deuxième fois que je venais ici. Les couloirs tous plus identiques les uns que les autres aux broderies quasi royales dans les tapisseries abritaient nombre de tableaux d'une diversité accablante.

- Je ne le crains pas. Au contraire, il m'intrigue. Il y a quelque chose chez lui qui n'émane en aucun point de la banalité, quelque chose, je ne saurais dire quoi, d'anormal et qui réclame le besoin qu'on y prête attention.

- Ne cherches pas à le comprendre, Lya. Ça pourrait être dangereux pour toi comme pour lui.

- Et Allan ?

- Ne parles pas de lui.

- Mais lui parler, à lui, est impossible ?

Nous arrivâmes bientôt au bout du couloir, à la porte du bureau de James, duquel il en sortit justement. Mathias me lança un regard... d'avertissement ? Ou compatissant.

- Maître.

- Merci, Mathias. Tu peux y aller.

C'est ce qu'il fit. M'abandonnant avec James dans un mutisme troublant. Seul la pluie frappait les vitres dans un vacarme tû par le silence, la froideur de l'atmosphère. Comme, si je devais me reprocher un choix, un avenir proche ou lointain, ou un passé regretté.

- Cette couleur te vas mieux, dit-il calmement, s'approchant beaucoup trop de moi.

- Qu-qu'est-ce que vous faites ? beguaillais-je lorsqu'il prit une mèche de mes cheveux renaissants entre ses doigts, mais ne s'arrêtant pas le moins du monde dans sa lancé et... hûma mon cuire chevelu ?

Je sentais son souffle sur le haut de mon crâne. Ce qui devait être dérangeant, ne l'était pas. Cela m'appaisait, étrangement. Mais son imposante carrure face à moi, à quelques millimètres de moi, ne me rassurait pas et la gêne me traversa telle un ouragan entraînant le rouge à me monter aux joues. Par pûr réflex je me dégageai et reculai de deux enjambées.

- Mais arrêtez-vous ! On ne se connaît pas, m'agaçais-je de son attitude pour le moins inattendue.

Ne cherches pas à le comprendre. Il faut que je le comprenne. Il a fait ça pour une certaine raison. Laquelle ?

- Ah ? Ce n'était pas toi qui avait dis me connaître, ou du moins prétendu que l'on se connaissait ?

- C'est vrai, mais là, nous ne nous connaissons pas.

Son sourire, un brin mesquin, disparut. L'ai-je blessé ? Mais il n'avait pas à tant s'amuser de moi ! Mais... Ça pourrait être dangereux pour toi comme pour lui. Vraiment ?

- Alors ? Tu as choisie ?

- Je reste ici en semaine, et rentre les week-ends.

- Très bien.

Il avait reculé et s'était adossé contre un mur vierge, croisant ses bras contre son torse. Un torse qui était encore sous mon nez il y a quelques secondes...

- Tu auras une amie de chambre.

- ...

Une amie ?

- Et tu auras cours de jour.

- ...

C'est vrai qu'il y a une classe de nuit.

- Ne traînes pas le soir en dehors de ton pavillon.

- ...

Que veut-il que j'y fasse en pleine nuit ?

- Si tu as quelque chose a demander, adresses-toi à Mathias.

- ...

Mathias est son ami, mais il le traite pareillement à un serviteur.

- Et...

- Je peux aller dans ma chambre ? le coupais-je, je dois ranger ma valise que Mathias à déjà apportée là-bas.

- Bien sûr. On se voit demain.

- À demain.

- Bonne-nuit, Lya.

Aucune utilité de lui répondre. Il est toujours froid dans ses paroles, pourquoi dégnerais-je lui donner suite ? Parce qu'il est spécial. Qu'il m'attire. Pas seulement physiquement, mais moralement, mentalement. Il me fait du bien, et du mal, le tout en même temps, sans qu'il ne m'ait réellement fait de mal ni cherché à me faire plaisir. Il m'est à la fois profitable et néfaste. Il est juste lui, une intrigue à lui tout seul. Un mystère que j'ai le sentiment d'être la seule à pouvoir résoudre.

- Bonne-nuit, James.

~~~~~

- Salut ! Hum, tu dois être Lya ?

- Euh, oui c'est moi.

- C'est étrange on m'avait dit que tes cheveux étaient roses.

- Je les ais déteint.

- Tu es très belle.

- Merci, hésitais-je faiblement, m'asseyant sur ce que je supposai être mon lit, en face de la jeune fille qui se trouvait sur le sien. Et tu es ?

- Suri, ta colocataire de chambre, sourit-elle de presque toutes ses dents, en t'attendant, j'ai libéré la moitié du placard pour que tu puisses y mettre tes affaires et j'ai fais ton lit.

- Merci, il ne fallait pas tu sais je l'aurais fais.

- Je sais, mais je n'avais rien à faire donc autant gagné du temps, dit-elle avec un sourire plus doux que tous les précédents. Je t'aide à ranger ?

- Je veux bien, merci, acceptai-je davantage dans le but de lui faire plaisir que d'aller plus vite.

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NDA

Hey ! Salut salut !

Comment ça va vous ? :) 😊

J'espère que ce chapitre vous a plu, un nouvel et petit aperçu de James, et ses réactions très... très quoi d'ailleurs ?

Je vous laisse me le dire en commentaire, et je vous embrasse très fort et vous dis à la prochaine ! ;) 😉

Bisous bisous ♡♡❤❤
XOXO