Média : James & Chapitre II _ by me

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J'entends quelques grincements et me réveille en sursaut, avant de voir Katherine tenant le chaton dans ses bras.

«Excuse moi je t'ais réveillé ?» me dit-elle d'un ton mielleux.

«Non ça va, de toute manière aujourd'hui j'ai une journée bien remplie. Quelle heure est-il ?» demandais-je.

«Il ne doit pas être très loin des sept heures je crois.».

«Si tôt ?» insistais-je.

«Oui.» me confirma-t-elle.

«Je vais aller faire un tour dans l'appartement voir ce que j'ai à jetter ou à garder. Pouvez-vous garder le chat si ce n'est pas abuser de votre gentillesse ?» dis-je en connaissant déjà la réponse.

«Oui bien sûr, avec plaisir !» dit-elle avec un enthousiasme qu'elle ne retint pas et que j'entendais déjà traverser mes tympans.

Je monte les escaliers, arrive devant la porte de chez moi, et ouvre celle-ci. L'appartement est vraiment, en piteu état, quelques infimes rayons de soleils matinal traversent ces volets cassés, dont je distingue à présent leurs couleur d'un gris brut et sal. Ces rayons lumineux m'ouvrent vers une pièce totalement abandonnée ; des toiles d'araignées, de la poussière, et quelques moisissures ici et là, incrustées dans de vieux meubles de bois. En balayant de part en part la salle, je découvre des vêtements rongés par les mites, avec des tâches de sang.

De sang ?!

Qu'a-t-il bien pus se passer ici pour qu'il y ait des tâches de sang ? Je continue à fouiller et trouve cette fameuse boîte sur la quelle j'ai trébuché hier. Je tente vênement de provoquer son ouverture, mais rien, une sorte de cadenas semble m'en empêcher. Peut être que la clé se trouve quelque part dans ce bazard ?

Ce qui me donne encore plus d'enthousiasme pour ranger. Quelques heures s'étaient écoulées, mais pas même une seule trace de la clée en question m'apparus. Je la cherchais pourtant avec tant d'ardeur. Quand, quelqu'un frappa à la porte, je partis ouvrir et ne fus pas surprise de constater que c'était Katherine.

«Je viens t'apporter quelques meubles que j'avais au sous-sol, des meubles dont je ne me sert plus. Je sais que ce dont tu as besoin ce sont de nouveaux meubles, mais ils peuvent te dépanner.» dit-elle accompagnée de ce petit sourire qui m'est familier.

«Merci Katherine, je ne sais pas ce que je ferais sans vous !» dis-je essayant de paraître la plus naturelle possible.

«Mais c'est tout à fait normal, tu débutes une nouvelle vie, tu as forcément besoin d'aide.» répondit-elle toujours souriante.

Ça y est ! Je sais d'où viens ce sourire, c'est celui de Larry, rassurant et apaisant. Je ne pensais plus revoir cette expression, elle qui ne s'affichait seulement sur son visage, lui qui m'a infiniment soutenu tout au long de ces douze années.

Ce souvenir d'un homme qui à été comme un père, parvint à casser ma façade. Mais je repris immédiatement ce faux sourire.

«J-je, oui vous avez sûrement raison.» beguaillais-je encore soucieuse.

«Bon, je vais allez chercher d'autres meubles.» finit-elle par conclure avant de s'en aller de la pièce commune.

«Ok...» répondis-je une minute plus tard, le regard vide plongée dans des souvenirs, ou alors des visions. Je ne saurais comment appeller ce genre de chose qui m'apparaît d'abord par de petites tâches, bientôt devenues de plus grosses me laissant entrevoir une petite fille au visage enfouit entre ces petites mains, recroquevillée sur elle même dans un coin de la pièce. Adossée sur un mur tapissé d'un bleu ciel, des tâches de sang encore fluide dégoulinant jusqu'au sol. Un parquet de bois. L'enfant à la chevelure châtain atteignant le milieu de son dos.

Toujours ce même rêve...

FlashBack

La petite sanglotte, tremble et faiblit. De minuscules larmes viennent se poser sur le parquet de bois, rendant la couleur d'un ton plus foncé. Cette gamine, elle m'intrigue. J'aimerais pouvoir aller la voir et lui demander " qu'y a-t-il ? " sans moi-même fléchir. Pouvoir la serrée contre ma poitrine et lui dire " tout va bien, ça va bien se passer maintenant " cherchant d'où je sors cette phrase qui m'est venue si naturellement, comme une habitude. Je me sens liée par elle. Je veux instinctivement la protéger comme si mon destin, ma vie en dépendait. Mais je ne peux rien faire de cela, je suis bloquée derrière cette porte qui encadre parfaitement la scène. Scène qui se termine toujours par une hombre s'avancant vers la petite, et par la porte qui se ferme aux mêmes instants.

Fin du FlashBack

Cette vision, ou cette chose, enfin appelez la comme bon vous semble, ressemble aux pages d'un livre. La porte qui se ferme, est d'un geste pareillement raffiné d'une page qui se tourne. Mais il n'y a pas de suite à cette histoire, seulement un trou béant. Sombre et obscure.

Quand j'y repense, cela fait bien un ou deux ans que je n'avais pas fait ce rêve.

Toujours dans mes songes, une sensations m'en fit rapidement sortir. Un frisson parcouru mon corps à l'effet produit par... par... Par la petite boule de poil d'hier. Les yeux écarquillés, je me décide à prendre le petit chat qui persiste encore à me quémander.

Je constate que cette fois il a un collier, au bout de celui-ci ce trouve une clée, de taille plutôt petite, et d'une forme pas très ordinaire. J'ai une supposition, mais je ne sais pas si ça tient debout. Et si, cette clée ouvrais le coffre, car je crois me souvenir que les symboles sont les mêmes que ceux de la clée. Je cherche le coffre en question, mais il n'ai plus là où je l'ai laissé.
Katherine reviens, toujours avec sa bonne humeur habituelle, me demandant ce que je fabrique avec le chat.

«Pourquoi es-tu allée prendre Coco ?».

«Coco ?» demandais-je.

«Je me suis permise de lui donner un nom.» dit-elle souriante.

«Ah d'accord, mais, je ne suis pas allée le chercher, il était juste là. D'ailleurs, à propos du collier que vous lui avez mis /» rétorquais-je sans même avoir le temps de finir.

Elle me coupa la parole.

«Mais je ne lui ai pas mis de collier !» me répondit-elle contrariée et, fronçant les sourcils.

«On va retourner chez vous, je suis sûre que ce n'est qu'un simple malentendu.» tentais-je afin de la rassurer.

Elle prit Coco entre ses mains, je vis son anxiété s'envoler presque immédiatement.

Elle me suivit sans rien dire jusqu'à chez elle où nous sommes accueillis par...
Coco ?!
Je n'y comprenais plus rien, à moins que...

«Coco n'a pas bougé d'un pouce Katherine, ce petit chat que vous tenez, il lui ressemble, certe, mais ce n'est pas lui !» dis-je fière d'avoir trouvé la solution à cette énigme.

«Je suis soulagée.» dit-elle en soupirant.

«Ce qui expliquerais aussi l'histoire du collier.» poursuivais-je encore dans mon "enquête".

«Au fait, que voulais tu me dire à propos du collier ?» se rappella t-elle.

«Euh, que peut-être le nom de leur propriétaire y est inscrit ?» dis-je contournant le réel sujet.

«C'est une très bonne idée !» rentra t-elle dans ma diversion sans même le savoir.

Je ne sais quoi faire... Je sais qu'il ne faut pas que je m'attache à elle, ni elle à moi, mais pourtant c'est ce qui est en train de se produire.

«- Non.» dit-elle finalement.

«- Hein ?» dis-je ne comprenant pas ce qui se passait.

«- Le nom du propriétaire n'y est pas écrit.» se compléta t-elle.

«- Tant pis.» dis-je en faisant une moue déçu.

Je changeai de sujet et lui dis que j'allais remonter finir mon ménage, mais elle insista pour que je reste : «Quoi ? Mais il est midi passé et tu n'as pas mangé.»

«- Ça ne fait rien, je vais aller manger dans un petit resto ou je vais acheter un sandwich dans une supérette, essayais-je de la convaincre.

- Je refuse ! Tu vas manger avec moi, et puis j'ai déjà préparée à manger, dit-elle sachant que j'allais céder.

- On vous a déjà dit que vous étiez têtu ? dis-je un sourire au coin des lèvres.»

Elle répondit par un ricanements que je suivis.
Est-ce possible ? C'est la première fois que je rigole depuis... très longtemps.

Nous avons donc déjeuner chez elle, de simple cordon bleu avec des pâtes, mais c'était tout de même délicieux. Après ce repas, je retourna chez moi pour terminer ce ménage qui commençait à s'éterniser. Environ trois heures plus tard, j'avais finis de tout nettoyer, tout était en ordre. Il ne manquais plus que quelques meubles, que, j'allais acheter sous peu. Mais ce n'était pas des meubles indispensables, plutôt des décos pour se sentir à l'aise. Je regarde l'heure sur mon portable, il est quinze heure vingt-sept.

Maintenant que tout est nickel, la journée n'en est pas finit pour autant. Je dois chercher un travail et trouver un lycée.

Je descend au rez-de-chaussé, puis, frappe à la porte de chez Katherine.

«- Oui ? Tu as un soucis ? me dit-elle avec de gros yeux et les sourcils arqués.

- Non tout vas bien. J'ai finis de tout ranger, je voudrais juste savoir si vous connaissiez un lycée pas loin d'ici ?

- Oui, c'est une académie nommée "Academy Strange". C'est la plus proche école, même si d'une certaine manière on ne peut pas dire que ça soit à la porte d'à côté, m'informa t-elle.

- C'est si loin que ça ? dis-je étonnée.

- En quelque sorte. Mais sache qu'elle a très bonne réputation. Je crois même qu'une rumeur cour au sujet de cette école, à propos d'une classe se déroulant la nuit. Mais je ne sais plus sur quoi repose ces rumeurs, dit-elle songeuse.

- J'espère au moins qu'elles ne sont pas effrayantes, dis-je peu rassurée.

- Je ne pense pas, et si tu veux une carte de la ville, il y en a quelques unes à l'accueil, toujours aussi informatrice.

- Merci, la remerciais-je poliment.

- De rien, conclua t-elle.»

Je n'était seulement que sur le pas de porte, tandis que je me retournais pour chercher ces cartes dont elle venait, à l'instant, de me parler, elle referma la porte de chez elle derrière moi. J'aperçu, posé sur une table en verre, elle même se situant à la gauche de la porte, une pile de magazine. Je m'avance jusqu'à atteindre cette table, j'observe ce qui me paraissait être des magazines, mais qui, à ma surprise, n'étaient que des journaux, plus ou moins vieux. Il y avait à côté, ces fameuses cartes de la villes, même si, je ne pense pas en voir l'utilité en comptant l'importance et la grandeur de cette ville. Car, cette ville dans laquelle je suis à présent, est New-York.

Deux heures plus tard.

PDV de James

Je venais tout juste d'arriver dans l'enceinte de l'académie, quand le principal vint m'accueillir. Nous entrâme alors dans le bâtiment principal, où, il me conduit à son bureau.

«- Ne devais-je pas vous revoir dans un an ? me fit-il remarquer entre deux enjambées.

- Si, mais par la pire des malchance, tout ne se déroule pas comme prévu, répondis-je calmement et posément.

- Je présume donc que vous allez réintégrer la * Night-Class ? me demanda-t-il à présent appuyer sur son bureau.

- Oui, en effet, confirmais-je.

- Puis-je connaître la raison de cette soudaine venue ? prit-il le risque.»

Un gros risque...

«- Non.» dis-je brutalement et fermement.

Lorsque Mathias pénétra dans la pièce avant d'arracher un "Elle est là" que moi seul pus entendre.

À suivre dans le
Chapitre III

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Coucou mes petits loulous, je tenais à m'excuser de ce très long retard.
Je m'explique, pour ne rien vous cacher, je ne suis qu'en troisième, et je dois bien admettre que je n'ai pas tant de temps que ça de disponibles. Ce qui explique tout.
Mais comme vous le savez, la période scolaire touche à sa fin et nous ouvre les portes des vacances d'hiver, alors, je vais essayer d'en profiter davantage pour poursuivre la fiction. Et je remercie ce peu de personnes qui me suivent déjà.
N'hésitez pas à me dire si vous voyez des fautes je ne suis pas parfaite x) et aussi à laisser des commentaires ça fait toujours plaisirs ! ;)

* Night-Class : Pour ceux qui ne le savent pas, ma fiction est principalement tirées du manga Vampire Knight. Manga qui m'aura touché jusqu'au bout. Enfin bref, cette Night-Class est en fait une classe de nuit, tout comme je risquerais de faire référence à la Day-Class, la classe de jour. Pour les non connaisseurs de Vampire Knight je n'en dit pas plus ! ;)