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Chapitre I Partie I - Un Nouveau Départ

Média : Chapitre I Partie I _ by me

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À quoi bon se battre ?
Le bonheur n'existe pas, non, disons plutôt qu'il s'agit d'une des pires choses qui puisse exister en ce bas monde. Il nous fait espérer et croire en certaines choses auxquelles on ne devrait plus croire. Il ne dure qu'un court instant, pour laisser place au malheur, prêt à nous envahir entièrement, et à nous engloutir dans les ténèbres.
Quant à moi, j'ai assez crû au bonheur, je pensais être enfin heureuse, avoir trouvé la bonne famille, mais toutes les tentatives d'adoptions ce sont mal terminées pour eux...
Tout le monde a pour habitudes de prétendre que je porte en moi une malédiction, une malédiction causant la pertes de tout êtres se rapprochant trop de moi. Certains ont choisis de me donner un surnom, "Fille Maudite". Cela m'arrive de sentir ce nom stupide, ou bien porté, effleurer mes tympans.

Cette souffrance que j'endure à chaque nouvelle vie que je pense être enfin "la bonne", cette souffrance qui m'accapare et qui, à chaque instants me fais plus durement comprendre que je n'ai ma place ni ici, ni ailleurs.
Cette même souffrance, je sais que je devrais la porter éternellement. Je souhaiterais avoir encore la force de me battre, que tout ceci n'est que coïncidence, mais je n'en ai plus la force. Je souhaiterais renaître sans cette malédiction qui me bouffe, mais tout est impossible, alors j'attends patiemment que mon destin se décide à clore cette étroite ruelle par laquelle je me faufile depuis toujours sans même en avoir la moindre attention.

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Je suis dans un orphelinat depuis ma plus jeune enfance. Il s'agit du principal qui m'apprécie particulièrement bien malgré tout, qui m'a recueilli avec toute la bonté du monde. Je ne sais pour quelles raisons, mais il a toujours eu cette tendresse paternel qui me rend si à l'aise. Paraît t-il que l'on m'a abandonné un soir d'hiver particulièrement froid, la neige se faisait en quantité. Je me demande encore, comme tant d'autres, comme j'ai pu survivre à cette tempête qui faisait rage. Encore l'oeuvre de la malédiction, sûrement ?

Ce que je sais de moi ? Je me nomme Lya, Lya Hammond, dix-sept ans depuis une ou deux semaines déjà. Je ne sais malheureusement rien d'autres, j'ai pourtant maintes et maintes fois tenté de trouver un quelconque indice, mais rien, pas la moindre preuve de mon existence, de ma naissance, de mon passé qui semblerait être effacé de ma mémoire.

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J'entend la voix tremblante et cassée de mon horrible surveillante de dortoir, passant devant les chambres pour nous réveiller.
Je me lève de mon lit, encore moitié endormie.
Puis je sors de ma chambre et me dirige vers les douches, où, j'allume l'une d'entre elles à température tiède, comme je l'aime.
Je sors de la douche et m'habille avant de sentir le regard des autres pensionnaires, posés sur moi. Je m'y suis habituée, tout le monde ici m'évitent, me méprisent et me considèrent comme Un Monstre ni plus, ni moins.

Je les répugnes et les dégoûtes.
Ce n'est pas de la haine que j'éprouve, loin de la, mais plutôt de la compassion. Je ne veux pas que quiconque s'approche de moi, il pourrait y laisser sa vie.
Et ça, je ne me le pardonnerais pas.

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Je descend au réfectoire et me sers du jus d'orange dans ce verre de "cantine" où, dans le fond ce trouve le chiffre 13, accompagné d'une écriture illisible. Puis, je remplis mon bol de lait avant d'y verser les céréales. Je regarde l'heure sur ma montre et vois affichée sur le cadran, neuf heures trente-sept.
Il me reste un peu de temps avant le début des cours, alors je profite de ce temps pour me poser encore et toujours cette même question...

Pourquoi?

Celle qui me fait me poser un tas d'autres questions.

Pourquoi suis-je ici ?
Pourquoi le malheur s'abat-il sur moi ?
Pourquoi suis-je autant impuissante et faible ?
Pourquoi suis-je toujours en vie ?
Pourquoi m'as t-on abandonner ?

Pourquoi ?

Vingt minutes s'étaient écoulées durant ma réflexion, je sortis du réfectoire et partis en direction de ma salle de cours.

Puis ma journée se déroula dans l'ennui, comme tous les jours. Rien de particulier ou d'inhabituel.
J'allais me diriger dans ma chambre, quand j'eu une idée pour partir définitivement de cet orphelinat. Alors je partis vers le bureau de ma principale de dortoir, où, je lui demanda de me conduire voir le directeur ;

«Bonjour.» dis-je avec le peu d'enthousiasme qu'il me restait et le ras-le-bol de fin des cours.

«Ah, encore toi !» me répondit elle nerveusement.

Je ne répondis rien de gènes mais aussi car je sais qu'avec elle, les longs discourent ne mènent nul part.

«Qu'est ce que tu veux ?» me rappela t-elle à l'ordre, toujours ce ton froid et emprunté.

«Pouvez vous me conduire chez le directeur?»

«Et pour quelle raison ?» dit-elle agacée.

Face à cette non-réponse de ma part elle se décida finalement à me conduire droit au but.

Maintenant arrivée devant le bureau du directeur, où, elle me laissa d'une joie qu'elle ne dissimula pas, seule, devant cette porte en bois, je resta pétrifiée, encore hésitante à frapper, mais je me lança ;

Un "Entrez !" sourd se fit entendre à travers la porte.

Ce n'est pas la première fois que j'entre dans ce bureau, mais quand j'y suis, je reste sans voix. À ma droite, un énorme aquarium contenant une vingtaine de poissons, variants de tailles petites à moyennes.
À ma gauche, une horloge fait d'un bois plutôt rare dans le coin, du bois d'ébène.
Face à moi, ce vieux bureau datant de plus d'une quinzaine d'années, avec, appuyé dessus, le directeur. Il est le seul à m'avoir toujours compris, mais aujourd'hui, j'ai une requête à lui demander.

«Approche Lya je t'en pris! Alors, comment vas-tu depuis la dernière fois que l'on s'est vus ?» me dit-il de sa gaieté habituelle.

Toujours aussi muette et réservée, aucun mots ne se décidèrent à sortir de ma bouche.

«Je vois. Qu'elle est la raison de ta visite?»

«J'ai, une faveur à vous demander.» dis-je avec un ton toujours hésitant et timide.

«Je t'écoute ?» me demanda t-il d'un ton moins assuré.

«Et bien, c'est vous qui m'avez recueillie, je vous en serais éternellement reconnaissante pour ça, mais, j'aimerais partir d'ici.»

Apparament soulagé de ma question, il me répondit «Tu sais bien que tu dois attendre tes dix-huit ans.».

«Oui, je le sais. Mais cela fait quatorze ans que vous m'avez recueillis, et c'est vous qui avez estimé mon âge à cinq ans. Mais qui sais, peut-être avais je plus de cinq ans. Et puis, cela soulagera tout le monde de me voir partir.» dis-je en essayant de le persuader lui comme moi, toujours aussi peu confiante dans mes propres paroles.

«Je comprends. Donc, tu ne changera pas d'avis ?» me dit-il tout en connaissant déjà ma réponse à sa question.

Je confirma ses doutes par un signe négatif de la tête.

«D'accord. J'accepte. Il est temps pour toi de prendre ton envol, mais avant tout, je dois te confier ceci.».

Il fouilla dans les tiroirs de son bureau avant d'en sortir un pendentif.

«Tu le portais le jour où je t'ai pris sous mon aile. J'ai dû le garder attendant ce jour, car, comme tu le sais, les bijoux sont interdits.»

«Oui, merci beaucoup monsieur le directeur !»

«Et cesse de m'appeler ainsi, appelles moi Larry !»

«Bien, Larry.»

«Allez va préparer tes affaires et rejoins moi au hall principal

«Merci encore !»

Je sortis de son bureau et partis en direction de ma chambre, où, je pris un sac plutôt long, de couleur noir , et y mis toutes mes affaires.
Puis je me dirigea au lieu de rendez vous.
Arrivée dans le hall, je le vit qui m'attendais.

«Désolé de vous avoir fait attendre.»

«Ce n'est rien, j'ai appelé un taxi et lui ai donné les coordonnées d'un immeuble où tu habitera. Et voici de l'argent pour débuter dans ta nouvelle vie.»

Il me tendit une enveloppe que je pris par logique.

«Merci infiniment, je ne vous remercierai jamais assez.»

«Ne me remercies pas, c'est tout à fait naturel !»

Il afficha ce large sourire dont il a la spécialité avant que je ne me retourne face à cette gigantesque porte, mesurant trois fois ma taille. Aussi imposante qu'effrayante, je ne saurais dire combien de fois je l'ai franchise.
Je sais qu'à partir d'aujourd'hui, jamais plus je ne reverrai cet orphelinat. Je m'avance et traverse cette porte avec autant de légèreté que de craintes.

Puis, je marche, écoutant le bruit de chacun de mes pas sur ce gravier trop bruyant à mon goût. Je me dis que je ne dois pas me retourner, j'ai fais mon choix, mais c'est plus fort que moi.
Je n'espère qu'une chose, c'est qu'il sois encore là, pour voir le visage de celui qui m'a soutenue une dernière fois.
Je m'arrête, tourne ma tête suivis de mes épaules, mais je constate qu'il n'est plus là. À cet instant précis, je réalise que peut-être ne m'a-t-il jamais porté dans son coeur.
Je commence à paniquer, les pulsations de mon coeur s'accélèrent.

Ai-je compté ne serait-ce qu'une fois dans sa vie?
Pendant toutes ces années, n'a t-il fait que semblant?
Ce fameux sourire si réconfortant, l'a t-il une fois sincèrement pensé?

Je ne sais plus quoi penser...
À quoi...?
À quoi devrais-je penser?

Je me retourne pour faire face à ce taxi, sensé me libérer. Mais de quoi...?
De cette malédiction qui s'acharne sans cesse sur moi?
Ou bien des regards narquois des autres pensionnaires?

Pourquoi toutes ces questions?

Je ne pu songer davantage, que le klaxon du taxi me sortis de mes pensées.

«Alors ma cocotte, tu t'dépêche ? J'ai pas toute la journée !» me dit-il d'un ton dragueur.

«Oui oui j'arrive !» répondis je pressée.

PDV de Larry

Je la vis partir, je savais que ce jour viendrais, mais que le temps passe vite.
Maintenant je dois le prévenir. Je retourna dans mon bureau, pris le téléphone avant de commencer à composer un numéro, quand, le téléphone sonna.

«Allô ? Monsieur Larry ?».

«Oui c'est moi, j'allais justement t'appeler !».

«Comment va-t-elle ?».

«À vrai dire /».

Il ne me laissa pas le temps de continuer qu'il me coupa la parole.

«Quelque chose s'est produit ?».

«Non bien sûr que non.».

«Alors ?» s'impatiente t-il.

«Elle est partie.» lui dis-je attendant avec appréhension sa réaction.

«Où est-elle allée ?» me demanda t-il d'un ton plus calme et posé.

«Je crois que tu n'as pas bien compris, c'est définitif.».

«Mais je vous avais dit d'attendre encore une année, une simple année !».

«Mais comprends-tu au moins ce qu'elle ressentait tout ce temps en attendant ce jour ?» me justifiai-je.

«Vous avez commis une grave erreur.» conclua t-il sans même en répondre de mes excuses.

«Attends J/» il ne me laissa pas finir et raccrocha.

Bip... bip... bip...

À suivre dans le
Chapitre I Partie II

- xxXXYukiKuranXXxx -

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