Point de vue Kirishima

Yuuki est de plus en plus bizarre en ce moment, je m'inquiète énormément, pourtant lorsque nous sommes ensemble, elle a l'air d'aller bien. Je me souviens encore ce petit bout qui m'a écrasé dans la sable, j'étais partagé entre la douleur et la colère mais quand elle c'est mise à nettoyer mon visage en s'excusant, mes yeux ont été happés par son visage, les larmes aux yeux pensant m'avoir blessé alors qu'elle n'y était pour rien, sa patience pour tout nettoyer, sa sympathie, son sourire, je m'étais senti rougir. Elle était si mignonne dans sa petite robe pastel. Son alter, je le trouvais génial, beaucoup plus que le miens en tout cas. Rapidement nous nous sommes lié d'amitié, nos mères étalements. Les années passaient les une après les autres à ses côtés et j'en étais heureux. Jusqu'à la primaire. Nous étions toujours ensemble mais, ce garçon la coller tout le temps ! Je me souviens avoir eux envie de le frapper sans raison, et je n'ai toujours pas la raison, je savais juste que pour moi, Yuuki était mon amie, à moi et moi seul, heureusement j'ai changé de mentalité en grandissant mais, sur le coup, je me souviens l'avoir attraper et mordu très fort, comme mon père l'avait fais à ma mère une fois. Aujourd'hui je me rend compte de l'intimité qu'est ce geste et je m'en mors la lèvre à chaque fois que j'y repense, surtout que malgré le temps passait, la cicatrice est toujours bien visible sur son cou. 

Elle ne m'avait pas fais la tête longtemps et pourtant j'ai cru mourir ce jour là, je ne me voyais clairement pas sans mon petit soleil, ma meilleure amie. Au collège, j'ai commencé à vouloir sortir avec d'autre personnes, garçons ou filles, je ne savais pas du coup, ce fut les deux. Certains de mes « amis » m'ont tourné le dos pour ça, mais pas elle, ni Ashido. Elles ne m'ont pas fuis. Je voyais que Yuuki essayait de sortir avec son béguin de l'époque mais quand elle lui a raconté d'où venait sa cicatrice, il a fuit, la pauvre. Même si, encore aujourd'hui, ce souvenir me décroche un sourire.

« Pourquoi tu souris comme ça Kirishima ?

- Oh, désolé Kaminari, je repensais à un truc, riais-je. »

D'aussi loin que je m'en souviens, elle a toujours fais parti de ma vie et réciproquement. On a partager nos bains, nos jouets, nos affaires, nos rires, notre premier baiser. Ouais, ce dernier remonte à la première année de collège, j'avais le béguin pour une fille de la classe et j'avais tellement peur de pas savoir embrasser que j'ai demandé à la seule qui ne ce moquerai pas de moi.

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Shelly est vraiment jolie et gentille, elle me plaît et me suis donc déclaré à elle et elle a accepté. Le problème  c'est que  j'ai peur de pas savoir embrasser comme il faut et je peux pas lui dire, c'est la honte ! Mon regard ce pose sur Yuuki, assise à côté de moi en classe qui fait rouler son stylo entre ses dents en le mordillant. Si je lui demande à elle, elle ne ce moquera pas je pense.

« Yuuki-chan, chuchotais-je.

- Hm ? Répond-elle sans décrocher son attention du cour.

- Je... Tu peux m'aider ?

- Bien sur, chuchote-t-elle.

- A la maison, tu pourras me dire si j'embrasse bien ? »

Le bruit de son stylo qui tombe sur la table est le seul son qui me répond, je me mord la lèvre en la regardant, ses joues rougissent petit à petit, atteignant même ses oreilles et son cou, elle tourne son regard vers moi, perdue.

« Sérieux ? Pourquoi tu demandes pas à Shelly ?

- Justement, c'est la honte de lui dire à elle, toi on a pas de tabou !

- C'est vrai, répond-elle en ce concentrant sur le cour non sans garder ses rougeurs.

- Alors ?

- Je... J'ai jamais embrassé non plus Eiji tu sais...

- Bah comme ça on saura si on test tout les deux. Puis on ce connaît au moins ?

- Ok, dit-elle en me faisant un petit sourire »

En rentrant chez moi ce soir là, je me sentait très stressé et je voyais qu'elle aussi, nous avons pris le goûter tranquillement puis avons fais nos devoirs, comme d'habitude, j'avais du mal alors elle m'expliqua du mieux qu'elle le pouvait. On a ensuite mis la musique, tout les deux installés par terre le dos contre mon lit à lire un manga ensemble. J'ai su que c'était le moment pour moi de tenter ce qu'on avait prévu vue qu'on était détendu. J'ai tournée ma tête et ai attrapé doucement son menton entre mon pouce et mon index pour la tourner. Nos regards l'un dans l'autre et dans un accord silencieux, j'ai délicatement posé mes lèvres sur les siennes. L'un comme l'autre, commençons doucement à mouver nos lèvres avec les autres, la musique seulement couper par le bruit de notre baiser. Tentant le tout pour le tout, j'exerce une pression avec mon pouce toujours posé sur son menton, lui faisant ouvrir les lèvres. J'en profite pour passer ma langue pour rejoindre sa jumelle, la caressant timidement. Yuuki passe une main dans ma nuque et fais un légère pression, accentuant légèrement notre baiser. Je penche ma tête sur le côté pour changer d'angle tout en passant mes mains sur ses hanches pour la rapprocher. Un raclement de gorge nous fais sursauter et nous tourner vers la porte de ma chambre, ouverte... Sur nos mères...

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Je ris légèrement en repensant à ça, on a eu du mal à nous dépatouiller de nos mères ce jours là, qui étaient persuadées que ma demande en mariage resté sans réponse au primaire, en avait enfin eu une. Alors quand on leur a expliqué, elles ce sont fichus de nous pendant... Bien un mois avec ça. Bon depuis, elle comme moi avons embrassé d'autre personnes, que ce soit en couple pour moi ou dans les jeux d'action vérité que tout les collégiens adore.

Je tourne ma tête vers Yuuki en groupe avec Midoriya et Uraraka pour le travail du jour, elle a l'air dans ses pensées, fronçant légèrement les sourcils de temps en temps comme si elle était en grande conversation avec elle même, chose qu'elle fait souvent depuis l'examen il y a un mois. L'inquiétude me prend quand je la vois ce tenir la tête, comme ce soir là a l'hôpital. Le jour de la mort de sa mère c'était la première fois que je ne savais pas comment me comporter avec elle. Quand je suis arrivé auprès de sa grand-mère devant la machine à café, nous nous sommes rapidement dirigés vers la chambre en voyant les infirmières courir avec deux médecin. Mais la porte était bloquée et Yuuki avait l'air prise dans une crise d'angoisse. Ne suivant que mon instinct je suis entrée chez sa voisine de chambre, m'excusant plusieurs fois avant de passer par la fenêtre, c'était haut, mais il fallait que je la rejoigne, je le savais. Et en la voyant dans ce coin de la chambre je me suis dis que j'avais bien fais de passer par là. Une fois à l'intérieur je remarque que sa chambre est trempé et les meubles ont bloqué la porte. Malgré les remontrances de sa grand-mère, je ne regrette pas et le referai sans hésiter. Sa grand-mère m'avait demandé de la prendre à la maison ce soir là, parce qu'elle n'arriverait pas a la consoler étant elle même inconsolable d'avoir perdu sa fille. Les infirmières lui ont nettoyé uniquement le visage mais rien d'autre alors j'ai caché à la vue du monde ses habits et son état sous ma veste trop grande pour elle.

Chez moi, je n'ai pas osé m'arrêter devant ma mère, déjà au courant de la situation, alors j'ai tirer Yuuki jusqu'à la salle de bain. Le temps de revenir avec des affaires, la voir ce griffer et frotter très fort le sang sécher ma fais mal au cœur. Je comptais la laisser ce doucher seule mais je vais finalement rester. Après l'avoir déshabillé et fait rentrer dans la baignoire, je m'applique à la nettoyer plusieurs fois afin qu'elle ne ce sente pas « sale ». J'avais peur qu'elle m'en veuille de l'avoir déshabillé comme ça mais je ne voyais pas d'autre solution. Pendant ma propre douche, je me suis dis que la compagnie de ma mère lui ferai du bien mais je l'ai retrouvé assise par terre, dos collé au mur juste à côté de la porte de la salle de bain et je me suis senti mal à nouveau, j'aurai du me doucher en boxer avec elle. Lorsque son père est mort, elle avait agis de la même façon et je l'avais oublié... Une fois couchés, je l'ai gardé contre moi même si sont annonce m'a surpris, je ne pouvais pas la laisser. Elle ne croyais plus en nos idoles, en son père, en tout ce dont elle a toujours cru. Son cri demandant de la fermer me fais sursauter et tourner vers elle. Je me lève alors que la classe est choqué de son comportement, mais je reconnais sa posture, la même qu'à l'hôpital... Je pose une main sur son épaule pour la rassurer.

« Je veux pas, je veux pas venir laissez moi, laissez moi, ce mit-elle a sangloter.

-Yuu... commençais-je.

- Tout le monde sort, vous avez quartier libre jusqu'à la prochaine heure.. »

Alors que tout le monde bouger, je défiais du regard le professeur qui soupira en me montrant la porte de sortie. A contre cœur, je rejoignis le couloir où m'attendais Kaminari et Bakugo, malgré sa tête colérique.

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Je remercie les personnes qui prennent le temps de lire mes chapitres, mais n'hésitez pas à me laisser votre avis en commentaire, ça me ferai plaisir et  me permettrai éventuellement de m'améliorer ^^