Chapitre 22
Je redescends une demi heure plus tard quand je n'entends plus de bruit, me dirige vers le placard à pharmacie et sors du désinfectant, des compresses et un bandage, je pars ensuite dans la cuisine, met des glaçons dans un torchon et le pose sur ma pommette douloureuse. Déjà que Midnight n'y a pas été de main morte, lui, ne c'est absolument pas retenu. Je pose tout sur la petite table entre les canapés de la salle commune et me laisse tomber sur l'un d'eux en soupirant. Je lève ma main brûlée devant mon visage en fronçant les sourcils. J'espère pouvoir utiliser mon alter même avec ça. Je pose la glace et attrape une compresse, verse du désinfectant et le pose sur mon arcade ouverte. La douleur me fais grincer des dents un léger bruit de fond me fais lever les yeux au ciel mais je ne dis rien, continuant de désinfecté du mieux que je peux mon visage.
« Montre toi, soupirai-je. Je sais que tu es là Midoriya, dis-je finalement. »
Le vert avance timidement pour s'installer à mes côtés. Il me prend doucement la compresse des mains, et entreprend de correctement nettoyer mes plaies de la journées. Ses yeux ce pose sur chacune d'elle, puis sur ma main brûler avant de légèrement rougir.
« Tu sais... Je me suis pris bon nombre d'explosion de Kacchan, je comprend que tu t'inquiètes au vue de la brûlure, mais crois moi, il c'est retenu, sûrement en voyant que tu n'utilisais pas ton alter.
- C'est pas grave... Je suppose que je le mérite, dis-je en haussant les épaules. Pourquoi es tu à Midoriya ?
- Hum ... en faite je... Je voulais te dire merci ...
- Merci ? Pourquoi ?
- D'avoir aidé Kacchan... Et de ne pas m'avoir dénoncé à AllForOne.
- Je n'ai rien dis certes, mais il est au courant...
- Je sais, AllMight m'en a parlé. »
Je hoche la tête en silence alors qu'il nettoie maintenant ma lèvre fendue. Le silence entre nous n'a rien de pesant ou de lourd, il est apaisant, comme si tout les non dits c'était envolé. Il m'offre un léger sourire en rougissant avant de bander ma main brûlée une fois de la crème mise.
« Tu verras, ils passeront l'éponge.
- Même si ce n'est pas le cas, je comprendrai.
- Comment c'était là bas ? Me demande-t-il, inconscient sur le fait que nous étions écoutés. Ils étaient dur avec toi ?
- Non, dis-je avec un sourire. Bon j'avais parfois envie de les étriper, mais ils sont cool eux.
- Oh ...
- T'en fais pas petit brocolis. Je suis prisonnière ici, aucun risque qu'un méchant vilain vienne me chercher, sauf si c'est pour me tuer.
- N..non je ne... Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose Mitori ! »
Je ris doucement face à sa mine paniquée, et pose à nouveau la glace sur ma pommette. Nous discutons quelques minutes avant qu'il ne monte dormir. Je prend le même chemin que ce dernier après avoir rangé mon bazar et changé les glaçons. Dans le couloir du quatrième, je me fige une seconde avant d'avancer les yeux droit devant moi. J'entre dans ma chambre, laissant ma porte ouverte ne supportant plus d'être enfermé entre quatre murs clôt et m'affale sur la chaise de mon bureau, la glace sur le visage. Leurs regard pesant sur ma personne, j'en fis abstraction, levant ma main brûlée devant mon visage avant de bouger mes doigts difficilement.
« Foutu explosif, grognais-je dans ma barbe. »
J'étends mon bras sur mon bureau et pose ma tête dessus, gardant bien le frais sur mon visage. Les yeux diriger vers ma porte, je regarde les deux paires d'orbe rouge me fixant en silence avant de soupirer et fermer les yeux. La douleur de mon corps, la fatigue, et les nerfs partis, je me sentie partir pour le pays des songes.
~
« Plus de monde Yuuki !
- Dabi, t'as plus rien à vendre soupirais-je.
- Et alors ?
- Et donc arnaquer mes clients je n'accepte pas, dégagez de mon nightclub, intervient une voix grave en prenant le col de Dabi. »
Le brun sourit sadiquement, j'agrandis les yeux en voyant qu'il met le feu à l'intérieur du bâtiments. La foule ce disperse rapidement sous la panique, ne laissant que Dabi, moi et le gérant.
« Cré...Crématorium ? Panique l'homme. »
Le sourire fou de Dabi, disparaît alors qu'il attrape l'homme par le cou, le brûlant au passage. Le vieil homme hurle de douleur, l'odeur de la chair carbonisée commence à emplir mes narines.
« Dabi arrêtes, fais pas ça s'il te plaît, le brûle pas ! »
Je pose une main sur le bras de Dabi mais il me repousse en m'ordonnant de sortir. Je ne fais rien et tente à nouveau de le faire lâcher l'homme. Le brun me pousse plus sèchement me faisant tomber sur les fesses, impuissante face à la scène, Dabi allume une flamme dans sa seconde main, puis met feu au vêtements de l'homme le faisant brûler vif, tel les sorcière de Salem, ses cries provoque les miens, l'odeur nauséabonde empli mes narines me provoquant un haut le coeur, j'active mon alter pour éteindre le feu sur lui, mais ses chairs sont déjà carbonisée, rougit et ce détachant du corps devant moi. Une nausée plus important me pris et je me tourne pour recracher mon estomac.
~
Je me réveil en sursaut, attrape la poubelle près de moi et recrache mon maigre repas aussi rapidement qu'il ne faut de temps pour dire « ouf ». Le souvenir de mon rêve encore bien présent, l'odeur de la chair brûler, la vue de la peau tombant en lambeau encore bien ancré dans mon esprit me fais vomir à nouveau, irritant ma gorge, rendant mes yeux larmoyant. J'essuie ma bouche du revers de la main et regarde autour de moi, je me rend compte que je suis encore à mon bureau je soupire, tournant la tête vers mon réveil. 5H56. Bon, autant que je me lève. J'attrape l'uniforme de Yuei et descend dans les salles de bain commune après avoir ouvert ma fenêtre et nettoyé ma poubelle. Je prend une douche chaude qui me détend les muscles et l'esprit, je me brosse ensuite les dents, et enfile enfin l'uniforme, ne me regardant qu'à peine dans le miroir sachant très bien les cernes rouges que mes yeux ont adopté. Prête à seulement sept heure moins le quart, je me laisse tomber sur un des canapés, le dos contre l'assise, les yeux fixaient au plafond. J'entends le « ding » de l'ascenseur puis quelque pas en direction de la cuisine. Discrètement, je tourne mon regard et constate sans surprise que Tenya était le premier levé. Lorsqu'il ce retourne pour aller à une table, son regard rencontre le mien et il sursaute.
« Pardon, dis-je simplement.
- Non je... Je ne t'avais pas vue. Bonjour Mitori.
- Bonjour Iida, lui répondis-je en replongeant mon regard dans le super plafond blanc. »
Il déjeune en silence assis à l'une des tables, ce silence là est vraiment pesant comparé à celui d'hier avec Midoriya. Petit à petit, les autres élèves entre dans la salle commune, me saluant que brièvement comme si j'avais la peste. Le crépitement d'une poêle me fais légèrement tiquer, l'odeur de bacon en train de cuir emplit mes narines me rappelant à nouveau mon rêve et souvenir, je m'assis d'un coup surprenant les autres, je fixe Kaminari faire son bacon, puis le mettre dans l'assiette, la vue de ses morceaux de chair grillé, me fis l'effet d'un flash back, je pose ma main valide sur ma bouche et mon nez et pars en courant vomir une fois de plus. Je me lave les dents a nouveau et passe de l'eau sur mon visage. Les mains crispé sur les rebords du lavabo, j'expire tout mon air, me répétant que ce n'est pas grave, que c'est passé et que j'en ai vue d'autre brûler ou ce décomposer. Je me rends de nouveau dans la pièce commune ou le silence règne quand j'apparaîs, j'attrape mon sac laissé près des canapés et sors sans demander mon reste, prenant un grand bol d'air frais. Des bruits de pas foulant le bitumes rapidement me sors de mes pensées, une touffe verte s'arrête à côté de moi en souriant de toute ses dents, je lui offre un petit sourire en retour.
« Bonjour Midoriya.
- Bonjour Mitori, tout vas bien ? Tu te sens mieux ?
- Oui c'était juste... Un mauvais rêve qui prend le dessus sur la nourriture de Kaminari, soufflais-je.
- Ah ?
- Laisse Midoriya, souriais-je. Dis moi, tu te casses encore tout ?
- Non ! Rit-il, du moins quand je ne force pas non.
- C'est bien, tu réussiras à maîtriser cet alter. »
On marche dans les couloirs, les élèves me fixant étrangement jusqu'à ce qu'un grand violet s'arrête devant moi, me faisant à mon tour me stopper avec Midoriya.
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