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Chapitre 51- Quand la réalité nous rattrape.

A peine cinq minutes après qu'il soit revenu dans sa classe, le cours d'anglais fut de nouveau interrompu. Les haut-parleurs de chaque salle s'étaient allumés d'eux-mêmes et diffusaient un même message en boucle : « Protocole IE26 : Le corps enseignant est prié de se rendre au portail principal de l'établissement pour une réunion d'urgence ».

- Que se passe-t-il Monsieur ?

- On est encore attaqué ?

- Ça veut dire qu'on a plus cours ?

Une foule d'élève commençait à s'inquiéter pour la seconde fois de la journée. Les murmures et les questions fusaient de toutes parts et la pression se faisait clairement ressentir.

Midoriya encore plus que les autres élèves, pouvait ressentir cette pression qui opprimait le héros-enseignant. Ce dernier serra ses dents avec frustration, avant de reprendre son calme pour apaiser les élèves.

Il n'avait pas rêvé, quelque chose clochait, et les héros étaient prit de court. Izuku ignorait ce que pouvait être un code IE26, mais il se doutait que le temps était un enjeux crucial dans ce genre de situation. Mawata senpai lui avait expliqué qu'ils auraient un exercice d'évacuation d'urgence pour savoir quoi faire dans des situations de crise et d'alerte, mais ce dernier n'était prévu que pour le mois prochain. Que le lycée se fasse attaquer dès la première semaine était trop évident pour être une simple coïncidence. Tout semblait minutieusement calculé. Mais cette attaque visait-elle vraiment le lycée...?

- S'il vous plait, calm down everybody! La police appelle des héros en renfort, c'est fréquent à Yuei, nous sommes des héros avant d'être enseignants. Don't worry littles listeners, vous êtes en sécurité car l'incident n'a pas lieu ici. Je vais devoir vous laisser pour le moment, vous êtes sous la responsabilité de vos délégués jusqu'à mon retour. Je vous rappelle que vous êtes surveillés par des caméras, alors toutes infraction au règlement sera sanctionné. Le protocole veut que les cours soient annulés pour le reste de la journée, alors si vous avez le moyen de rentrer plus tôt chez vous, faites-le et contactez vos parents. Pour les autres, la classe, les salles d'examens et le CDI sont à votre disposition jusqu'à la fin de la journée. Merci de votre attention, wish me good luck !

Present Mic s'excusa brièvement et disparut en courant dans les couloirs.

Les héros manquaient cruellement de temps. Ce devait être une situation très grave pour que tous les enseignants soient réquisitionnés en plus des héros en service.

A mois que...

...l'incident se produise à proximité. Sur le campus. A l'autre bout du campus.

Alors que le gringalet commençait à réunir les pièces du puzzle pour comprendre ce qu'il se pouvait bien se passer, il se fit interrompre par ses camarades. Otaru-san se positionna devant le tableau, accompagnée de son suppléant :

- Vous avez entendu ce qu'a dit le prof ? Alors on garde notre bonne humeur et on ne leur rajoute pas de problèmes ! Tout ceux qui veulent rentrer chez eux, levez la main.

Izuku fut surprit de voir de nombreuses mains se lever dans un grand silence. Otaru-san avait vraiment réussit à sympathiser avec tout le monde en si peu de temps ! Ces derniers lui accordaient respect et confiance. La choisir comme déléguée était finalement une bonne chose. Le vert fut rassuré de constater que son amie prenait ses responsabilités à cœur.

- Très bien. Appelez vos parents si besoin et signez la feuille d'appel avant de quitter l'établissement. Ceux qui veulent aller au CDI ou en salle d'examen, allez-y dans le calme. Et ceux qui veulent rester ici, ils seront avec moi jusqu'à la fin des cours. Merci, vous êtes supers !

Le petit discours d'Otaru avait renforcé l'esprit de cohésion de la classe. Les élèves n'avaient plus si peur et obéissaient calmement. La classe se vida en un clin d'œil.

- Que vas-tu faire Izuku ? demanda Shinima-san, l'air contrarié.

- Je ne sais pas trop...

Devait-il rester pour être aux premières loges de l'incident pour voir si sa théorie se confirmait ?

S'il restait en sécurité dans l'école, il n'aurait aucun autre moyens pour s'informer de l'évolution de la situation. Ce n'était pas comme s'il avait grand-chose à faire de plus ici. Tout compte fait, il serait plus utile à nettoyer la maison avant le retour de sa mère. Mais comment rester l'esprit tranquille quand des élèves risquaient probablement leur peau à l'heure qu'il était ?!

- Restons un peu pour soutenir Otaru ! Qu'en dis-tu Izuku ?

- Salut Midotruc, Gouzotruc, le coupa un garçon aux cheveux violacés relevés en arrière et à l'expression digne d'un zombie. Depuis quand tu soutiens Otatruc ? Vous avez passé toute l'heure de vie de classe à vous tirer dans les pattes. Esprit d'équipe, que dalle !

- Oh ! sursauta le garçon crème en se retournant. Tu es le gars super discret qui sèche les cours ! C'est vrai que vous vous connaissez...

En constatant le relâchement du garçon et son langage vulgaire, Gouzou était persuadé de faire face à un délinquent se rebellant activement contre la Société.

- En chair et en os ! Je sais que je ne suis pas le plus bavard, mais de là à passer pour un touriste ? J'ai toujours été à cette place depuis la rentrée. Je ne suis ni un fantôme, ni une racaille, désolé de te décevoir.

Avec amusement, le violet semblait anticiper toutes les pensées de Shinima-san. Ce tour ne devait être possible que parce qu'il était habitué à ce que les gens pensent cela de lui. Le vert savait que Hitoshi-san faisait exprès de mal leur parler dans le but de le provoquer personnellement. Il devait voir en Midoriya une sorte de rival ou de défi...?

Quoi qu'il en fut, il n'était pas d'humeur à jouer à son petit jeu. Hitoshi avait vraiment mal choisit son jour :

- Salut Shinsou...

Préoccupé, Izuku sorti son portable et envoya un SMS à la dernière personne qu'il voulait voir en ce bas monde pour s'assurer que tout se passe bien de son côté. C'est alors qu'il se souvenu qu'en cours d'héroïsme, les élèves laissaient toutes leurs affaires personnelles dans les vestiaires... Qu'il avait été idiot de contacter Bakugo ! Il allait croire qu'il regrettait leur dispute et voulait se réconcilier... Avec une pointe d'agacement, Izuku ouvrit son application de news spécialisée en héros. Il n'y trouva aucune info-flash de dernière minute. Était-ce trop tôt pour que les médiats couvrent l'événement ? Était-il gardé secret pour le moment ?

- Je suis désolé, je ne voulais pas insinuer de telles choses ! Etant moi-même souvent mal jugé, je veux absolument éviter de faire vivre la même chose aux autres...!

- Nan t'inquiète, je sais qu't'es pas un de ces abrutis qui aime étiqueter tous ceux qu'il croise. Au fait, vous comptez poireauter ici toute l'après-midi ? Hey ! M'ignore pas Midoriya !

Midoriya n'écoutait que d'une oreille abstraite l'échange entre ses amis. Il était resté bloqué sur la question « Que vas-tu faire Izuku ? », n'arrivant pas à se décider.

Dans tous les cas, il s'imaginerait le pire jusqu'à ce qu'il en ait le cœur net. Et il ne pouvait pas faire comme si de rien n'était devant les autres élèves. Il ne voulait pas non plus les affoler en leur partageant ses tracas, ni leur cacher les informations qu'il avait sur la situation...

Izuku ne savait plus. Les histoires de héros et de problèmes surnaturels ne le concernait en rien. Mais il était peut-être question des jeunes prometteurs de la 1-A qu'il avait conseillé et observé deux jours plus tôt. De la pauvre fille invisible, du courageux Iida, de Aizawa sensei...!

Chacun de leurs visages, leurs sourires innocents, leur voix à l'entrain joyeux défilaient dans la tête du stagiaire. Son estomac se tordit en deux. Sa gorge devint toute sèche.

- Enfaîte, je crois que... Je vais rentrer, je ne me sens pas très bien, j'ai besoin de calme.

- Oh, tu es malade ? Tu allais pourtant bien ce matin... tenta maladroitement Shinima-san d'une voix faible.

- Je dois mal digérer les poireaux de la cantine, désolé, je ne veux pas vous inquiéter.

- Je vais t'accompagner, j'allais partir de toute façon.

Izuku comprit que si Hitoshi changeait si soudainement d'avis, c'était parce qu'il comptait probablement lui parler de leur futur entraînement. S'il avait voulu rentrer chez lui, il se serait précipité dehors comme le reste de ses camarades déjà partis.

- Si vous y allez... Bon week-end à vous, et soignes-toi bien Izuku ! leur souhaita le garçon aux regard compréhensif.

Ce dernier les regarda quitter la classe après qu'ils lui aient retourné ses salutations dans une atmosphère amère. Pauvre Izuku...

~~~

- Tu m'as abandonné en vie de classe alors qu'on devait fixer un créneau avec Midnight ! protesta le plus grand des deux garçons alors qu'ils n'étaient pas encore sorti de l'école.

- Désolé, je voulais juste aller aux toilettes et ça m'a prit plus de temps que prévu.

- T'es tombé dans l'trou ouais ! J'ai tout fais à ta place pendant ta petite virée, alors ça veut dire que tu me dois un service.

- D'accord, si c'est là le seul moyen de te prouver que je suis vraiment désolé...

- La prof m'a dit que tous les créneaux de la semaine prochaine étaient déjà complets. Apparemment, il faut s'y prendre sacrément à l'avance si l'on veut avoir une place. J'ai donc réservé pour jeudi dans deux semaines, c'est le mieux que j'ai trouvé. Ça te conviens toujours ?

- Bien sûr Hitoshi-san !

- Si tu me lâches sur ce coup-là aussi, ce ne sera pas un service que tu me devras, mais une obéissance totale pour l'année ! Non négociable.

Le sérieux exagéré du violet fit rigoler Izuku :

- Comme si j'allais te laisser faire. Puisque je te dis que je ne l'avais pas fait exprès ! Je ne te pensais pas si cruel, ô grand maître Hitoshi.

- Et moi je te pensais plus honnête, traitre insolent : tu fais un piètre menteur. J'paris qu'à jamais eu mal au ventre ?

- Certes ne je suis pas entièrement honnête, mais je ne me sens réellement patraque. Je n'aurais pas pu rester une seconde de plus dans cette salle alors que-

Izuku s'arrêta soudainement, refusant de céder plus d'information. Il n'était même pas certain de ce qu'il avançait.

Le duo foulaient les pavés de l'allée principale où s'étaient donné rendez-vous les héros. Il n'y avait plus personne à présent, visiblement tous partis sur le site de l'incident. Ils constatèrent que le portail ultra-sécurisé avait été reconstruit en un rien de temps, comme neuf. Le calme était revenu en ces lieux. Il y avait par ailleurs un silence majestueux qui régnait sur cette allée, les adolescents pouvaient entendre des corbeaux croasser depuis les forêts voisines.

- Je t'en prie, finis ta phrase Midoriya.

Le visage abattu qu'il découvrit en dévisageant son camarade lui fit prendre conscience que Midoriya ne rigolait plus du tout. Ça avait même l'air très grave. Il serrait de toutes ses forces les hanses de son cartable, comme pour se retenir de craquer.

- Attends... Ta famille est prit en otage dans l'attaque où nos profs ont été appelés ? Tu l'as lu sur ton appli de news ? C'est ton alter qui te l'a dit ? Tu sais ce qu'il se passe ?

- Non ! Pas du tout..! C'est juste que- Le gringalet souffla et relâcha ses épaules douloureusement. Oui, c'est mon alter. J'ai un mauvais pressentiment. Je crois que l'attaque vise des élèves d'héroïque... Ils sont allé dans un bâtiment annexe du campus pour leur cours de sauvetage, et- et... J'ai croisé le directeur tout à l'heure. Il avait semblé avoir un problème avec cette classe.

- Tu penses qu'ils sont en danger ? Tu veux dire qu'ils ont eu un accident de sauvetage ?

- Non Hitoshi-san. Je parle de vilains. Des vilains venus pour attaquer l'école ou je ne sais pas trop...

- C'est vrai que ça se tient : il y a eu tout se raffut avec les journalistes toute la matinée car ils ont découvert qu'All Might enseignait ici. Les vilains ont dû se dire que c'était le moment parfait pour attaquer ?

All Might... All Might ! Un éclair de stupeur le foudroya à ce nom. C'est All Might qui donne les cours d'héroïsme ! All Might est bien plus faible qu'avant depuis qu'il a reçu sa blessure, même des gens sur les forums de héros l'on remarqué... Alors des vilains pourraient vouloir en profiter pour...

- Oh, non non non... se mit-il à murmurer, le regard affolé. C'est peut-être pire que ce que je croyais. Et si des vilains attaquaient parce qu'ils ont apprit qu'All Might enseignait ici ?!

- On parle d'All Might là. Ce serait du suicide pour n'importe quel vilain d'aller le chercher dans une école remplie de héros pros.

Izuku grinça des dents. Hitoshi ne savait pas la position délicate dans laquelle se trouvait le numéro un. Il n'avait pas non plus vu le comportement suspect du directeur Nezu ou la panique qui avait saisi Present Mic. Forcément, il sous-estimait la gravité de la situation par simple ignorance...!

Et si c'était vraiment le cas ? Que des vilains étaient venus menacer All Might ? Que pouvait-il y faire, lui, qu'un civil sans-alter armé d'une bombe au poivre et d'un an d'expérience en self-défense ?

Quoi qu'il fasse, qu'il sache la vérité, qu'il reste sur place ou qu'il rentre chez lui pour se changer les idées, le dénouement de l'attaque resterait inchangé. Cette simple vérité le rendait malade.

Le lycéen songea au fait qu'il avait du mal à accorder toute sa confiance aux héros suite à ses expériences passées. Pourtant, il n'avait aucune raison de douter des capacités des héros de Yuei. S'ils avaient été tous réunis au même endroit, alors personne ne pourrait s'estimer mieux protéger. La situation devait être sous contrôle à l'heur qu'il était.

Izuku devait simplement se relaxer. Sa dispute avec Bakugo l'avait mit sur les nerfs. Il devait exagérer ce qu'il ressentait.

Ce n'était pas comme si des vilains pouvaient passer les quatre niveaux de sécurité de Yuei.

« Tout va bien ». Nezu en personne le lui avait assuré.

- Je suis désolé, je dois me faire des films... Tu as raison : si All Might est là, on a rien à craindre. Si ça se trouve, ce n'est un accident chez les héroïques. Quelqu'un a peut-être perdu le contrôle de son alter, ou une des machines de simulation de catastrophe s'est cassée... Ce sont des choses qui doivent souvent arriver en héroïque, n'est-ce pas ?

- Je suppose...

Hitoshi l'accompagna jusqu'à la gare où il devait également prendre son train pour rentrer chez lui, dans une ville voisine. Le garçon très clame fit en sorte de ne plus aborder le sujet pour ne pas angoisser d'avantage Midoriya. Ils discutèrent de choses triviales, comme de leurs quartiers d'habitation ou de ce qu'ils comptaient manger ce soir jusqu'à la fin du trajet. Il parvint presque à faire oublier à son ami ses tracas.

Izuku passa par la galerie marchande, près du fleuve puis devant le petit parc de son quartier avant de rentrer dans son HLM. En chemin, il avait prévenu sa mère par téléphone qu'il finissait les cours plus tôt aujourd'hui car ses professeurs étaient appelés sur le terrain et qu'il ferait un peu de ménage en attendant qu'elle rentre. Sa mère sembla plutôt ravie de cette nouvelle.

Maman n'aura plus à s'inquiéter pour moi si je suis loin des problèmes... songea-t-il en faisant face à son salon où pas une âme ne vivait.

Il posa ses affaires dans sa chambre, se changea pour des vêtements qu'il se fichait de salir et revint dans le salon avec des produits ménagers. Avant d'enfiler des gants en latex rose, l'adolescent alluma la télé pour être sûr de ne rien rater de l'actualité. A cette heure, les chaînes diffusaient des émissions de téléshopping, culturelles ou encore des épisodes de séries et des émissions de top hits musicaux. Izuku opta pour un peu de musique.

Il se mit donc à gratter l'évier, passer l'aspirateur et ranger le bazar sur la table basse en se trémoussant quand la musique diffusée lui plaisait.

Son portable placé en évidence sur la table basse ne vibra pas une seule fois. Bakugo n'avait toujours pas vu son message ou alors, il refusait de lui répondre pour des raisons compréhensibles.

Sur les coups de dix-huit heure, sa mère rentra du travail et les feuilletons du soir débutaient par la météo. C'est alors qu'Izuku pu enfin savoir ce qu'il s'était passé :

« Dans l'après-midi, la plus prestigieuse école héroïque de l'ouest a été la cible d'une attaque de super-vilains ! Heureusement, le corps enseignant a été prévenu à temps et des renforts dont All Might en personne, sont intervenus. La plupart des vilains ont été appréhendés, mais les dirigeants du mouvement restent introuvables. D'après nos sources, ils auraient fuis à l'aide d'un alter de téléportation. L'attaque s'est déroulée dans une zone d'entraînement annexée à l'école, la seule classe touchée par l'attaque est une classe de seconde en filière héroïque. Le corps enseignant a déclaré qu'il n'y avait aucun blessé grave parmi les enfants et que la sécurité de l'établissement serait doublement renforcé en conséquent... »

Des images ayant été prises par les journalistes le matin même étaient diffusées en boucle pour illustrer leurs propos. All Might n'apparaissait sur aucune d'entre elles, les lieux de l'incident et les vilains non plus.

L'insouciance que le vert était parvenu à maintenir dans sa maison s'évapora en un instant. Il resta de marbre en écoutant le présentateur avec sa corne cassé lire son texte.

- C'est terrible ce qui leur est arrivé ! Heureusement qu'All Might a pu les arrêter- Où vas-tu comme ça mon chéri ?

Izuku, portable à la main, qui s'était précipité dans le couloir, déjà chaussé et habillé se retourna pour répondre :

- Je vais voir Bakugo, je ne devrais pas en avoir pour très longtemps !

- Oh mais, Bakugo faisait partie des victimes ? Attends Izuku, je viens avec toi !

Les Midoriyas marchèrent jusqu'à la résidence des Bakugos sous un ciel en déclin. Ils tombèrent sur une maison très calme dont la lumière du perron brillait légèrement. Le couple Bakugo les accueillit avec leur bienveillance et leur chaleur habituelle. Izuku n'avait pas remis les pieds dans ce salon depuis le nouvel an, ce dernier était redevenu neutre et paisible. On sentait que les propriétaires de l'endroit veillaient toujours à ce qu'il soit propre et rangé. Il fallait dire qu'à ce niveau-là, Mitsuki était très stricte...

- Nous nous inquiétions pour Katsuki après avoir vu les infos, comment va-t-il ?

Le couple s'échangea un regard concertant :

- Nous sommes venu le chercher à l'école dès que nous avons reçu un appel de la police. Il ne lui est rien arrivé, mais nous avons entendu que ses professeurs qui avaient combattus les vilains ne s'en étaient pas aussi bien sorti. Enfin, ce n'est rien d'irréversible, ils vont être soignés !

Mitsuki pu lire la désolation dans le regard du fils d'Inko. Ce dernier avait du être dans le flou toute la journée et connaissant le tempérament des Midoriyas, il avait dû se faire un sang d'encre.

- Je suis soulagée que sa se soit bien terminé... J'y pense, je suis désolé, je n'ai pas encore eu le temps de cuisiner ce soir, mais je voulais vous apporter des biscuits !

Masaru posa une main rassurante sur l'épaule d'Inko :

- C'est l'intention qui compte, merci de vous êtres déplacé pour venir nous voir. Nous avons aussi eu très peur pour notre fils, mais nous pouvons compter sur le personnel très compétent de Yuei. Si vous devez offrir des gâteaux à quelqu'un, se serait les héros qui ont protégés les élèves au péril de leur vie !

Le petit Midoriya, qui s'était jusqu'à présent fait très discret et qui restait en retrait derrière sa mère, prit timidement la parole :

- Excusez-moi... Mais où est Katsuki ?

- Oh, et bah ça... souffla la femme, ayant visiblement lâché l'affaire au sujet de son fils. La petite terreur se terre dans sa chambre. Depuis que nous sommes revenus, il ne veut plus en sortir. Je pense qu'il est encore un peu secoué par ce qu'il a vécu, alors nous avons préféré ne pas le brusquer... Tu peux allez le voir si tu veux, je pense que ça lui fera plaisir.

Izuku hésita à monter les escaliers, sachant que madame Bakugo était loin de se douter que sa présence ne ferait pas plaisir du tout à Katsuki. Que ça pourrait même avoir l'effet inverse.

Alors il a vraiment ignoré mon message... Au fond, il s'en doutait, c'était une conséquence normale après leur dispute.

Les adultes reprirent leur discussion autour d'un café brûlant sur le canapé alors qu'Izuku se tenait devant la porte de la chambre de son ami d'enfance et qu'il n'avait pas la force de tourner la poignée.

Dans cette même chambre, ils avaient parlé durant des heures de former le meilleur duo de super héros, ils avaient testés leurs cadeaux de noëls avec excitation, avaient dessiner leurs futurs costumes de héros...

Le sans-alter repensa à la fois où ils avaient joué de la batterie à deux, parce que Bakugo avait son bras dans un plâtre. Ce jour-là, il avait vraiment crû qu'ils étaient redevenus amis. Le temps d'un morceau de musique, un temps qui lui semblait désormais si lointain.

Il en était sûr à présent : il n'y aurait plus jamais d'amitié possible avec le blond. Penser autrement serait revenu à se voiler la face.

Attristé, Izuku essaya une dernière tentative, pour ne pas que l'explosif ne perçoit son arrivé comme une menace :

18h42 Izuku : Je peux entrer ?

Le garçon savait que Bakugo les avaient entendu sonner et entrer chez lui. Il savait qu'il comprendrait parfaitement la signification de ce message.

Ce qu'il ne savait pas en revanche, c'était si quelqu'un d'aussi rancunier que Bakugo accepterait de faire une trêve dans un moment aussi sensible.

La porte s'ouvrit presque instantanément sur un garçon dévasté. Il ne cachait pas ses joues rougies par l'irritation, ni même ses affaires qu'il avait jeté dans tous les sens pour se défouler. Des mouchoirs, des cahiers, une lampe, son sac de boxe qui se balançait de gauche à droite avec un crissement métallique...

Cela représentait très bien l'état émotionnel de l'adolescent qui avait perdu la parole. Son regard était si vide et désintéressé qu'Izuku n'était pas sûr de le reconnaître sans sa flamme habituelle. Bakugo portait un débardeur noir et un jogging gris dont les ficelles n'étaient pas attachées. Sa respiration était saccadé, ses muscles tendus.

Bakugo ne faisait même pas l'effort de regarder son invité dans les yeux comme il aimait tant le faire pour l'intimider. Non, on aurait dit qu'il revenait de la seconde guerre mondiale. On aurait dit qu'il y avait laissé une partie de lui...

Qu'avait-il vu là-bas ?

Izuku resta stoïque en face de son camarade, ne désirant pas le laisser percevoir une seule de ses émotions, qu'il dissimulait sous une poker face d'acier. C'était sa seule protection pour se préparer à la réaction imprévisible de Bakugo. Qui sait dans quel état était le nerveux après une attaque de vilain ? Avec le vilain gluant, il avait été plus violent que jamais. Alors le vert prenait ses précaution et ne montrait aucun signe de faiblesse.

Il comprit très vite que ce n'était pas nécessaire d'agir ainsi : Bakugo ne se battrait pas contre lui.

Au contraire, en ouvrant sa porte, il avait ouvert son cœur à la seule personne qui pouvait le comprendre.

Izuku y découvrit un bocal vidé jusqu'à sa dernière goutte, et une volonté complètement brisé. 

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