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Chapitre 3- Le gouffre du désespoir

Seize heur trente passé, Izuku appliquait sa stratégie habituelle pour éviter de se retrouver au milieu d'embrouilles : Sortir en dernier, après qu'il se soit assuré que plus personne n'était présent pour s'en prendre à lui d'une quelconque manière. Il feignait alors lire son écran de portable, ranger ses livres, manger un goûter en terminant des exercices... Toutes les excuses étaient bonnes et il comptait bien réitérer ces pratiques pour sa dernière année de collège. Il avait à la fois envie de changer d'air, et de rencontrer des personnes plus matures qui elles, ne le dénigreraient pas à cause de son alter. Mais d'un autre côté, il avait peur que les moqueries ne le suivent jusqu'à la fin de sa vie, n'ayant pu devenir un héros.

Le vert avait remarqué que son harceleur l'attendait patiemment dans un coin de la classe. Ils n'étaient plus que deux, alors Katchan ne se gêna pas pour dérober le cahier d'observation d'Izuku tressaillant et d'entrer dans le vif du sujet :

- Une minute Deku, je n'en ai pas encore fini avec toi ! Ensuite, il présenta le livre à ses deux bras droits qui le rejoignirent, le petit Stubasa en surpoids ayant au cours de l'école élémentaire, déménagé. Sans une once de tristesse, Katchan l'avait remplacé par un autre plus détendu depuis quelques années.

Deku aussi avait très vite été exclu du cercle d'ami du grand Bakugo. Arrivé cinq ans, son alter toujours aux abonnés absents lui valu le statut de sans-alter, et donc la privation de droits tous simples, comme avoir des amis ou pire, vivre une scolarité des plus banales. Non, il n'en avait pas le mérite, lui, le minable pas fichu de naître comme tout le monde !

Il n'en avait jamais voulu à sa mère, parce qu'il était bienveillant et qu'il disposait d'assez de jugeote pour comprendre que ça mère n'avait rien à voir la dedans. Elle aussi en souffrait, le vert devait être une honte pour elle, à son travail, devants ses amies...

En tant que mère sans conjoin, Inko Midoria avait fait de son mieux pour soutenir son fils malchanceux, et Izuku la considérait comme sa seule véritable alliée dans ce monde cruel.

Le ciblé fit extraction des remarques rabaissantes qu'on lui adressait. Mais il ne pouvait pardonner Katchan de l'humilier en abîmant son carnet. Et comme toujours, il ne pouvait rien faire d'autre que de se tétaniser en attendant que la tempête passe. Les larmes lui montèrent aux yeux, il s'en mordait les lèvres pour ne pas se ridiculiser d'avantage.

Ce carnet vaut trente yen, tu me le revaudra enflure !

Il crû sentir son cœur s'arrêter quand il assista au vol plané de son précieux carnet à travers la fenêtre, direction la broussaille !

Pitié...

- Soit un gentil garçon, oublie le lycée Yuei, Deku. Katchan tenta de se faire plus persuasif qu'à son habitude, fumant littéralement l'épaule de son uniforme sombre d'une main crispée. Encore une fois, comme quand Izuku fut tabassé pour la première fois de sa vie, son ami d'enfance laissa s'échapper un douloureux sourire remplit de frustration.

Alors c'est ça ? C'est vraiment de la haine ? Qu'est-ce que j'ai qui peut le rendre à ce point jaloux ?

Le vert n'était pas d'humeur à se creuser les méninges. Il était surtout déprimé. Il aurait tant aimé terminer cette rentrée autrement, normalement....

Finalement, Bakugo se détourna de lui, satisfait d'avoir dissuadé son concurrent de se présenter à Yuei. Izuku ne pu se défendre, il ne pipa pas un mot.

- J'ai un petit conseil à te donner, si tu tiens absolument à devenir un héros. Lui proposa étrangement le blond s'arrêtant devant la sortie de la classe.

Izuku se méfiait de tout ce qui sortait de la bouche de cet adolescent violent, pourtant, il espérait que Bakugo, allait lui donner un précieux conseil. Peut-être arrêterait-il de le prendre pour cible s'il ne se mettait plus en travers de sa route ? Katchan n'était pas du genre à mentir, Izuku l'avait bien remarqué. C'était justement son honnêteté tranchante qui dérangeait les gens.

- Tu n'as qu'à monter sur le toit de l'école et sauter. Ensuite, réincarne-toi avec un alter.

C'était de loin la plus affreuse chose qu''il avait entendu de toute sa vie. Mais son conseil n'était pas stupide. Non, il avait un fond de vérité...

Les deux jeunes se lancèrent dans un duel de regard, et Katchan avait comme toujours son alter qui écrasait toute concurrence. Ce jour-là, Bakugo avait vraiment poussé Izuku dans ses pires retranchements. S'il avait eu un alter, même un peu utile, il lui aurait sauté à la gorge sur-le-champ. 


Sur le chemin pour quitter l'établissement, le vert tomba ironiquement sur son carnet d'observation, qui flottait dans le bassin aux poissons. Il était prêt à le laisser se faire dévorer par des carpes, mais en se souvenant le temps qu'il avait passé à s'informer et rédiger tous ces détails sur les héros et leurs techniques... Il fut prit d'un pincement au cœur.

Peut-être que je ne vaux rien, mais mon travail, lui, est très important. L'idée de publier un jour ses recherches et que cela puisse aider les apprentis héros de Yuei à s'améliorer lui revint en tête. Quelle tête ferait Bakugo s'il tombait un jour sur l'un de ses manuels ? Pas de doutes, il les incendierait tous dans un grand feu de joie.

- C'est de l'incitation au suicide ! Injuria le garçon, contrarié, entouré dans sa solitude. Quel abruti, qu'aurait-il fait, si j'avais sauté ?!

La tête aux cheveux verts tout embrouillés regarda une dernière fois la fenêtre qui donnait sur sa classe : Même s'il se jetait de là-haut ou du toit, il n'obtiendrait rien d'autre que des os brisés ainsi que des mois de souffrances.

Profondément énervé, le collégien rentra chez lui le regard dirigé vers le sol, de mauvaises idées en tête. 

Le temps était merveilleusement beau, l'air était doux et les fleurs de cerisiers dansaient au vent... mais Izuku s'en contrefichait. De son point de vue, il pleuvait de la foudre tous les jours de sa vie ! Pourquoi n'avait-il pas le droit d'en profiter ? Qu'avait-il fait de mal pour mériter ça ?

Ce n'est pas de ma faute, se rassurait-il, c'est ces gamins doués d'alters qui ne se sentent plus pisser ! Vous croyez vraiment qu'un alter, ça vous rend supérieur ?!

Il serra d'avantage la poigne de son sac-à-dos fluo. La hanse finirait par se déformer à force de la compresser ainsi. Sa tête se fit recouvrir par l'ombre d'un petit tunnel pour piéton. Il n'empruntait jamais ce chemin, parce qu'il lui faisait faire un grand détour. Poussé par une profonde lassitude, Izuku s'autorisa à traîner plus longtemps dehors, sans buts.

C'est alors qu'il croisa la route d'un vilain au corps tout gluant :

- Un, un super-vilain ! La bouche grande ouverte, il se tétanisa une énième fois, regardant impuissant le méchant s'immiscer en lui.

Aidez-moi, c'est une vraie torture, j'ai l'impression que je vais mourir !

- Laisse-toi faire, ça ne durera que quarante-cinq petites secondes, je vais emprunter ton corps. Tu me sauves la mise, tu est mon héros ! L'incita le gluant.

Un héros ?

S'il pouvait bien servir à quelqu'un avant de mourir, ne serait-ce qu'un vilain, le garçon se sentirait un peu moins minable... Son affolement se transforma en un calme pensant. Il ne pouvait plus soutenir la souffrance, son corps allait lâcher.

Autant abandonner et se laisser faire, conclu-t-il en cessant toute résistance. Les yeux du vert gonflés de larmes se fermèrent d'eux-mêmes, et son corps sombra progressivement dans un état d'inconscience. 

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