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Chapitre 20- Dans la peau d'un autre.

/!\ scène de harcèlement/violence. Ne convient pas aux lecteurs les plus sensibles.


Cela faisait dix minutes qu'Izuku comptait les collégiens défiler devant l'entrée d'Oridera les uns après les autres, se faisant plus rares désormais. Ses extrémités commençaient à perdre la chaleur durement gagnée durant l'heure de sport qui clôturait sa journée. Il avait fini par se faire une place parmi les élèves les plus performants de sa classe, ce que personne n'osait contester maintenant que Bakugo n'était plus dans la course. Pour tout dire, le dispensé ne se présentait même plus à ce cours, préférant s'éclipser au CDI plutôt que d'affronter le froid.

Dans ces circonstances, Kacchan aurait dû arriver bien avant lui à leur point de rendez-vous et l'attendre le temps qu'il se change dans les vestiaires. Mais au lieu de ça, le vert patientait contre un mur avec un mauvais pressentiment depuis dix interminables minutes. A ne rien faire, il laissait son imagination générer des hypothèses qui justifierait le retard de son camarade. S'était-il endormi sur sa table du CDI ? Non, les élèves chargés de nettoyer les classes l'auraient chassé de là aussitôt trouvé. Était-il coinsé aux toilettes, victime de problèmes intestinaux ? Bakugo aurait prit le temps de lui envoyer un sms pour le rassurer.

Il ne restait plus que deux explications plausibles : Soit la tête de mulle l'avait planté pour rentrer chez lui au plus vite, soit il était retenu dans le collège pour une raison qui lui échappait. Quoi qu'il en soit, Izuku devait vérifier par lui-même.

Il relança une nouvelle fois Kacchan avec un texto avant de revenir sur ses pas. Son écran lui affichait cinq petits logos d'enveloppes fermées avec les mots « non lu ».

Il ne doit plus avoir de batteries... Soupira le garçon en réajustant les anses de son sac jaune fluo.

Sur l'allée principale, Izuku croisa la bande de Kacchan dont faisaient partie Senago et Nagayubi. Il en profita pour attirer leur attention :

- Excusez-moi, vous n'auriez pas vu Kacchan ?

Senago, l'adolescent type qui utilisait du gel pour redresser ses cheveux et se donner un style bad-boy ne s'arrêta pas pour le répondre.

- Nan, il en a toujours fait qu'à sa tête, mais depuis que... qu'il a eu son accident, c'est encore pire ! Il buta sur ses mots, choisissant avec minutie une formulation appropriée en détournant le regard.

- Pourquoi tu lui cours après ? Tu veux te faire exploser la tronche Midoria !?

Long-doigts fut prit de sueurs froides en entendant leur camarade à la peau partiellement rocheuse provoquer le sans-alter ainsi. Senago se mit également à le fixer comme s'il venait de commettre l'irréparable.

- Tu sais bien Nishizawa, il doit lui donner ses cours. Tenta-t-il de rattraper d'un air faussement confiant.

- Mais il ne les lui a pas donnés avant le cours de sport ?

- Il a dû oublier, laisse tomber Nishi-san. Vint le second bras-droit à la rescousse.

Avant que le garçon de roc ne puisse rétorquer, il se fit emporter par ses deux amis qui lancèrent un sourire de façade derrière eux :

- Désolé Midoria, on n'en sait vraiment rien. A plus !

- Mais qu'est-ce qui vous arrives les gars ? Demanda indiscrètement le quatrième garçon de la bande quand il s'estima assez loin du sans-alter.

- Ferme-là idiot, ou il va te casser le bras !

- Les deux ! Renchéri le rembobineur.

- Ne me dites pas que vous croyez à ces stupides rumeurs sur lui ?

Le groupe d'adolescents en uniforme s'éloigna en chuchotant plus que grossièrement sous les yeux du vert. Izuku trouvait cela encore plus amusant quand des gens qui le harcelaient depuis sa plus tendre enfance se mettaient à lui parler avec un grand respect tout à coup. Même dans ses rêves les plus fous il n'y avait jamais songé !

Il lui fallut bien deux minutes pour se recentrer, réfléchissant au meilleur itinéraire qu'il devait emprunter pour passer l'école au peigne fin.

Humm... je devrais commencer par l'étage des dernières années puis redescendre. J'aurais plus de chance de le trouver là-bas mais ça me fera faire un gros détour pour aller dans les salles de clubs... Murmurait-il sans se rendre compte qu'il parlait tout seul.

Lorsqu'Izuku releva la tête, il était en plein milieu de la cour, sur le chemin pour aller jeter les poubelles de sa classe... Sauf qu'il n'avait pas à le faire aujourd'hui puisque ce n'était pas à son tour. La seule autre raison pour laquelle il se rendait dans ce coin isolé de l'école, c'était pour...

Kacchan ! Paniqua la petite voix dans sa tête. Quand l'idée le percuta, il senti l'horrible sentiment de mal-être s'intensifier dans son ventre. Comme la fois où il avait découvert le blond en train de se faire asphyxier par le vilain gluant. Il devait faire au plus vite.

Le gringalet courut le plus vite qu'il pouvait malgré son gros sac sur le dos. Direction le local à poubelles.



 ~~~



Katsuki avait suivit les deux emmerdeurs de la classe 3-B d'un air grave sans protester, parfaitement conscient de ce qu'il allait se passer. Ils n'avaient pas pris la peine de se ramener en groupe pour le cueillir près des casiers alors qu'il changeait de chaussures.

Ils ont tordu de me sous-estimer, ils vont voir à se croire plus malin que moi... Songea-t-il. Le blond pouvait mettre K.O jusqu'à trois minables simultanément. Même avec un handicap, les faire regretter leur acte serait du gâteau.

Bakugo ne tenait pas particulièrement à traîner dans le froid sec et venteux plus que nécessaire mais ce n'était pas comme s'il avait le choix. Vous êtes pas gênés à m'emmener ici ! L'explosif reconnu l'endroit au premier coup d'œil. Trois énormes bennes à ordures enfermées dans un local grillagé, collé contre une petite dépendance où l'école stockait son matériel en trop qu'il sortait pour les occasions spéciales. Les deux étaient fermé par des cadenas en fer dont seuls les élèves de corvée de ménage ou du BDE avaient la clé. Ça ne faisait rien, puisqu'ils étaient assez bien dissimulés pour opérer sans craindre de se faire interrompre par des témoins.

Katsuki ne connaissait que trop bien cet endroit. Il n'y avait plus mis les pieds depuis si longtemps que d'autres s'étaient permis d'utiliser cet endroit que lui, le roi d'Oridera monopolisait autrefois. Visiblement, ces morveux avaient besoin d'une piqûre de rappel quant à leur place dans la hiérarchie.

- Alors Bakugo, ça fait quoi de se casser le bras ?

- Il paraît que c'est le sans-alter qui t'a fait ça, trop la honte ! S'exclama son complice en prenant une voix ridicule et en levant les yeux au ciel.

Sans hésiter, le bagarreur laissa son sac tomber par terre puis sauta à la gorge de celui qui avait le malheur d'être le plus près de lui :

- Arrêtez de déblatérer des conneries sacs à merde ! Des étincelles pétillèrent dans sa main valide, ignorant volontairement son inconfort. Par réflexe, Katsuki commençait toujours par un crochet du droit. Un chose que Deku lui avait enlevé, mais qu'il avait mérité.

Au moment d'activer son alter pour frapper en pleine face son adversaire, le blond ressenti une vive douleur partout dans son bras, comme s'il se déchirait le membre.

- Putaaain ! Gémit-il de tout son être. Katstuki s'arrêta net avant d'avoir pu déclencher une explosion, s'agrippant désespérément à son épaule malgré son plâtre. Tête d'œuf eut largement le temps de s'écarter, effaçant rapidement la surprise sur son visage. Il rigola d'une voix grasse, transformant ses poings en marteaux. Le garçon se permit de rendre la pareil à l'estropié, le dévisageant de son regard le plus méprisant.

L'explosif fut propulsé contre le grillage violemment, tombant minablement au sol. Toute la partie gauche de son corps le brûlait à mort. Merde, j'y suis allé trop fort et sans préparation... Se reprocha-t-il. Il remarqua son téléphone tomber de sa poche et glisser loin de lui. Il aurait pu appeler Deku, il aurait dû le prévenir qu'il aurait des ennuis dès que ses fouines l'avaient abordé. Encore une fois, il avait crû tout pourvoir gérer seul.

Ses entailles avaient pourtant guéri dès les premières semaines. Apparemment ce n'était pas le cas des muscles ou il-ne-savait-trop-quoi de son dos. Il l'avait très vite compris avec un tel alter : Chaque explosion lui infligeait un contre-coup, de la même violence que le recul d'une arme à feu. Son corps s'endurcissait en prenant de l'âge, pour supporter la puissance de ses explosions qui évoluait aussi. Quand il lui arrivait d'atteindre les limites de son alter, il se disloquait une épaule ou se coinçait le bas du dos. En général, il s'arrêtait dès il sentait venir les plus infimes crampes.

L'autre gamin de la 3-B décida de se manifester quand Bakugo était le plus mal en point. Pas le temps de récupérer. Il s'abaissa à son niveau, releva brusquement sa manche, puis lui saisit l'avant-bras. Il serra sa prise si fort que l'explosif n'aurait su dire s'il souffrait le martyr à cause de sa blessure où des mains de spaghettis qui l'agrippaient telle des serres de rapace. Il n'avait pourtant pas de griffes ni rien, et sa peau était aussi à vif que s'il le marquait au fer rouge.

Sa mâchoire se crispa pour supporter la douleur, il n'arrivait même pas à parler. Il gémissait simplement, en produisant quelques petits grognements de désespoir. Katsuki ne pouvait pas se défaire de l'emprise de son prédateur, notamment car son autre bras était coinsé dans un maudis plâtre.

Soudain, des pulsions insupportables parcouraient son corps, depuis la main de spaghettis jusqu'à lui monter à la tête. Son cœur accéléra ses battements, son souffle se fit plus court, sans qu'il ne sache pourquoi. Était-il terrifié pour sa vie ? Était-ce car il était devenu faible ? Deku vivait-il la même chose tous les jours ? Pour sa part, il n'avait pas eu peur une seconde quand le tas de boue avait tenté de rentrer dans ses voies respiratoires. Ça ne lui était même pas venu à l'esprit. Il devait juste lutter. Tu parles... ces deux petits rigolos ne lui arrivent pas à la cheville ! rembarrait-il muettement. Il avait connu tellement pire, il ne savait plus s'il devait s'en réjouir. Quelque chose dans sa tête cognait encore et encore, il avait beau gesticuler, rien n'y faisait.

Ces tambourinements au rythme de son cardio affolé devait faire parti de l'alter du garçon aux cheveux blond foncé qui ne lui évoquait que des nouilles ou des spaghettis italiens. Va pour l'Italie. Spaghetti devait avoir besoin d'un contact physique pour activer son alter. Merde, ça faisait tellement mal, il n'arrivait pas à se concentrer. Combien de temps s'était-il écoulé depuis que cette torture avait commencé ? dix secondes ? Une minute ?

- Enfaîte, t'es trop pathétique. Je comprends comment le sans-alter t'ai fichu la raclé de ta vie sans efforts !

Rhoo, ferme-là tête d'œuf ! T'en sais rien du tout de comment ça s'est passé ! Katstuki ne parvint pas à exprimer ses pensées tout haut. Il gardait les yeux fermé, incapable de résister aux décharges d'énergie d'il ne savait quoi qui traversait son corps amoché.

Il ne s'était fait battre qu'une seul fois avant Deku, et il ne permettrait plus jamais qu'une telle humiliation se reproduise. Qu'aurait fait le nerd dans sa situation ?

Sans prévenir, le blond écroulé contre un grillage qui pliait sous son poids reçut un terrible coup de pied dans le ventre. Il fut forcé de cracher sa salive, se mordant la langue. Sa surprise était telle qu'il ouvrit légèrement les paupières : Celui aux mains de marteau venait d'enlever sa chaussure et s'amusait désormais à plonger son pied dans son estomac, heureusement couvert par une épaisse couche de manteau.

Un putain de marteau frappait son estomac.

La première fois, il glissa sur le côté, s'allongeant sur le goudron froid. Il n'allait pas attendre en PLS ! Les fois qui suivirent, il se contractait encore et encore en réponse aux chocs.

Qu'aurait fait le nerd ?

Qu'aurait fait le nerd ?

Qu'aurait fait le nerd ?

La même phrase tournait en rond dans sa tête. Il s'y raccrochait pour tenir bon, pour ne pas lâcher une larme de douleur qui les feraient jubiler, pour garder le peu de sang-froid qui lui restait.

- Alors, dis-le nous, Bakumerde ! « Je suis trop nul, je ne peux pas me défendre tout seul, j'ai craché sur tout le monde et maintenant ils ont prouvé qu'ils étaient supérieurs à moi ! »

- Pfff, il ne réagit même pas. Moi qui pensais qu'il avait plus de tripes que ça. Sans ton alter, Bakumerde, tu fais moins le pourrit-gâté, hun !?

Bakumerde ? C'était pas un surnom ça ! Katsuki trouva la force dans sa rage de se soulever pour regarder la tronche de l'abruti qui lui tirait le bras. En faisant cela, il remarqua que les pulsions qu'il ressentait étaient d'une couleur orange et illuminait son corps. Il n'y comprenait pas grand-chose, mais ça devait avoir un lien avec son rythme cardiaque car il n'avait plus aucun contrôle dessus. Il peinait à respirer et sa tête commençait à tourner. Bordel...

Analyser.

Deku analyse les alters. La situation, il anticipe et retourne la force de l'attaquant contre lui-même.

Le téléphone au sol se mit à vibrer plusieurs fois, ce qui détourna l'attention de ses harceleurs. Celui aux pieds de marteau se déplaça pour ramasser l'objet au sol. Il fut déçu de tomber sur un écran de verrouillage en allumant le portable.

- « Deku, où es-tu je t'attends ? » Lu-t-il sceptiquement. C'est qui Deku ? T'on p'ti frère ? Les fouines se mirent à lui rigoler au nez.

Bakugo dégluti difficilement. Il fu obligé de cracher le sang qu'il avait dans la bouche après s'être mordu la langue plus tôt.

Il ne devait pas mêler Deku à ça. Il devait en finir au plus vite parce qu'on l'attendait.

Le blond frigorifié fit un bref tour des options qui lui restaient. Il disposait d'un plâtre assez dur pour assommer quelqu'un. Quant à son épaule, il ne la sentait même plus, il ne lui arrivait rien de pire s'il tentait le tout pour le tout.

Deku donnerait un coup de boule si on lui bloquait les bras.

Le lion retrouva sa témérité le temps d'un dernier mouvement : Il ramena son bras vers lui d'un coup sec, tirant le garçon-pulseur trop près de lui. Spaghettis qui était trop occuper à rigoler fut entraîné dans son déséquilibre à rencontrer le crâne de Bakugo. Ce fut l'ouverture parfaite pour se libérer puis coller sa paume suante sur le torse de son ennemi.

Une détonation de force moyenne envoya le premier harceleur à quelques pas au loin. Katsuki commençait à réfléchir à un moyen de se débarrasser de son complice qui détenait son téléphone, maintenant qu'il retrouvait son calme et que la douleur diminuait un peu, si on oubliait le contre-coup de son alter.

Il fut interrompu par un énième coup de pied dans les côtes, relâchant toute la tension en lui.

- Où tu te crois connard ?! Tu va regretter d'avoir blessé Yasui-kun !

Comment Deku supporte-t-il la douleur ? Comment peut-il rester aussi passif après avoir encaissé tant de coups ? Deku n'avait pas le choix. Sans ton alter, qu'aurais-tu fais ?!

Rien.

Rien du tout.

Maintenant tu sais ce que ça fait d'être sans-alter... Les mots du garçon innocent aux cheveux en bataille le fouettèrent en pleine face comme une vicieuse leçon de morale.

Maintenant, il mesurait combien être sans-alter... permettait de voir le monde sous un nouvel angle, de continuellement se remettre en question alors que les autres se liguaient sur leurs positions comme à la guerre de tranchée.

La discrimination, ça craint.

A bout de souffle, le blond essaya de retirer le plâtre de sa lanière pour frapper la jambe-marteau du gamin rancunier ou bloquer un nouveau coup, il ne savait plus vraiment. Il savait que son choix ferait hurler la daronne et les médecins, mais ils comprendraient qu'il essayait juste de survivre. Et que la survie, ça passait avant tout.

- C'est vous, les, nazes... Articula-t-il tout doucement.

Son initiative était inutile, il n'avait plus la force d'encaisser ou de rester éveiller malgré la douleur intense. De toute façon, le pulseur n'allait pas tarder à revenir à la charge. Il cru qu'il s'apprêtait à vomir avec une pareille nausée quand ses paupières tirèrent les rideaux avant d'avoir pu faire quoi que ce soit.

~~~

- Kacchan ? Tu, tu m'entends ?! Tu peux bouger ? Quelque chose secouait frénétiquement Katsuki. La douleur ne tarda pas à se faire ressentir au moindre mouvement.

Voyant que sa première approche ne fonctionnait pas. Le vert quelque peu embêté se résolu à tapoter sa joue doucement. All Might avait l'avait réveillé ainsi, ça marcherait également sur son camarade ?

- Ho non, je vais devoir appeler les secours... A moins qu'il reste des professeurs dans l'établissement. Mais si je leur explique ce qu'il s'est passé alors...

- Deku, comment veux-tu que je reprenne conscience si tu fais autant flipper ? Plaisanta l'estropié d'une voix fatiguée. Ses yeux papillonnaient tant bien que mal, il eut une réaction de répulsion en recevant une lumière éblouissante dans les yeux.

- Kacchan ! Des larmes tombèrent sur l'uniforme entaché du blond. J'ai cru que tu...

- Oi ! C'est bon, c'est pas la peine d'arroser ma tronche non plus ! S'énerva-t-il, avant de tousser très fort puis de subir d'affreux pic de douleurs. Putain, ça fait un mal de chien ! Bakugo leva les yeux aux ciel en se mordillant une lèvre, il avait le goût du sang dans sa bouche, ce qui n'aidait pas....

- Toujours aussi enragé... Parvint-il à entendre sortant de la bouche entrouverte du pleurnichard. Sa morve pendait au bout de son nez c'était dégoûtant à voir ! Tu as mal où ? S'inquiéta-t-il en reniflant. Le vert cachait toujours ses larmes en les essuyant avec ses manches l'un après l'autre.

- J'ai mal partout idiot... Qu'est-il arrivé aux deux... ?

Izuku prit soin de relever lentement le garçon qui ne semblait pas apprécier de devoir se reposer sur son étroite épaule.

- Les responsables ? Je les aie assez intimidés pour qu'ils prennent leur jambe à leur cou ! Ils avaient trop pris confiance en eux car ils n'avaient plus personne pour leur faire de l'ombre.

- Tu t'es battu contre eux ? Sans alter ? Mais t'es barje !

- Calme toi Kacchan, évite de bouger, on va aller trouver un adulte. Et oui, je les ai battus. Facile, je connaissais leur alter et comment les maîtriser. Un bon de coup de cartable, deux-trois mouvements de self-défense et le tour est joué ! J'ai l'habitude des brutes comme eux et honnêtement, tu étais un meilleur adversaire, Kacchan.

Il devait rêver, Deku ne pouvait pas avoir réussit là où lui, le génie, avait échoué. Il avait au moins eu le mérite d'échouer avec honneur. En ayant tout donné. Et puis ce n'était pas fair-play, il était encombré d'un plâtre !

Epuisé, l'explosif laissa tomber sa résistance pour simplement marcher jusqu'à l'infirmerie. Porte devant laquelle ils attendaient bêtement car on l'avait verrouillée.

- Elle n'est pas là, allons dans la salle des profs, il y en aura au moins un qui sera là...

- J'ai pas très envie qu'on mêle l'administration à ça... Balbutia le blond tout recourbé.

- Moi non plus figures-toi, mais c'est mieux que d'appeler ta mère ou d'aller à l'hôpital.

A la mention de Mitsuki, le fils devint livide :

- Non, pas elle ! J'vai crever pour sûr si tu fais ça !

- Alors viens avec moi Kacchan...

Alors que les deux collégiens tournaient le dos à l'infirmerie, la porte voisine s'ouvrit :

- Vous avez un problème les garçons ? Demanda la seule femme d'Oridera à ne pas porter de talons. En regardant attentivement ce qui se présentaient à elle, elle comprit qu'il n'y avait pas un, mais beaucoup de problèmes. 

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