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Chapitre 19- Donner... et recevoir.

Le lendemain, Bakugo ne l'avait pas attendu devant le portail de l'école. Izuku qui avait pris l'habitude de ne plus marcher seul dans les rues rougeâtres se retrouvait avançait avec un drôle de sentiment, comme s'il avait oublié quelque chose derrière lui.

Prenant son temps, le collégien en uniforme d'hiver traversa la ville jusqu'à atteindre la côte, passant par un chemin qu'il connaissait bien. Il descendit sur la seule parcelle de sable sécurisée puis se changea à l'abris des regards. Il enfila un sweat moulant et fluo en fibre synthétique par-dessus deux autres couches. Depuis qu'il faisait un jogging matinal avec sa mère, celle-ci avait férocement investi dans les tenues de sports !

La fille aux chouchous rouges vint une dizaine de minutes plus tard, serrant son manteau blanc pour se réchauffer. Elle trouva un Midoria aussi tape-à-l'œil d'un panneau de signalisation plongé dans un carnet de notes sur un banc :

- Salut Izu-kun ! Dépotoir, nous revoilà ! Lança Toga face au panorama chaotique de la plage. Le vert rangea ses affaires, troquant sa concentration pour un sourire rayonnant.

Les deux jeunes empruntèrent l'escalier que Bakugo n'avait pas eut la chance d'avoir quand il avait sauté de la digue. Izuku avait quelques frissons quand il passait par ici, n'ayant toujours pas digéré que son plan tourne au vinaigre. En parallèle, Kacchan et Toga avaient tourné la page depuis longtemps et lui, restait prisonnier de ses remords. Il était tellement lâche... !

Le courage est réservé aux forts, comme la fois où les héros de la galerie marchande l'ont félicité lui au lieu de moi... Ressassait le gringalet en serrant les hanses de son sac.

- Hey, Izu-kun, tu crois que quelqu'un est déjà mort ici à cause des déchets ?

Le garçon à quelques centimètres d'elle tiqua, manquant d'oublier de lever son pied pour descendre la marche.

- Heu... non. Izuku dégluti péniblement. A part Kacchan qui a faillit y rester... Pourquoi Toga posait des questions si gênantes ?! Le vert ne chercha pas le sens de sa réflexion. Toga avait ses petites bizarreries, tout comme il lui arrivait de murmurer de manière assez glauque. On a ça en commun, songea-t-il, décidé à ne pas émettre de jugement envers son amie.

- Franchement j'ai du mal à te croire. C'est l'endroit parfait pour tourner un film policier au moment où ils se rendent sur la scène de crime ! La blonde posa ses affaires dans le coin habituel et fit signe à Izuku de regarder ailleurs. Mais comment t'as réussi à le faire changer en si peu de temps ? Tu me disais qu'avant il était violent et cruel et maintenant il sympathiserait avec toi à la sortie des cours ? Désolé, ce gars est trop suspect.

Le gringalet lui répondit d'une voix chavirante, perturbé à l'idée qu'une fille s'habille dans son dos. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait cela depuis qu'ils avaient commencé leurs entraînements, et il réagissait de manière très pudique à chaque fois. Izuku ne s'y ferait jamais. L'adolescent regarda l'horizon, visant le point plus loin qu'il pouvait fixer et tenta de chasser ses pensées parasites de son esprit.

- Mon truc, c'est probablement de faire ressortir le meilleur chez les autres. J'ai l'œil pour les défauts et quand je peux, je les corrige ! Izuku eut un léger rictus. Plus sérieusement Toga, je ne sais pas comment on en est arrivé là. On a eu plus l'occasion de parler et j'ai réalisé qu'on avait que des préjugés l'un pour l'autre. On se connaissait sans vraiment de connaître... ce genre de choses... En l'écoutant, j'ai compris que nous avions pas mal de points communs que je n'aurais jamais soupçonner ! Il est impardonnable certes, mais pas pour autant complètement mauvais. Il veut changer maintenant qu'il réalise que tabasser tout le monde n'est pas une solution. Ma psy dit que tant qu'on essaye, c'est qu'il y a de l'espoir : alors... je l'aide à devenir une meilleure version de lui-même.

Le souffre-douleur n'avait pas encore découvert la raison exacte qui avait poussé Bakugo à s'acharner sur lui, mais il alimentait plusieurs hypothèses sur la question :

1) Un enfant sensible comme Kacchan doit bien vider son bocal saturé de pression sociale quelque part. Entendre de la bouche de tout le monde qu'avec un tel alter il était un mini dieu n'a pas aidé et l'a rendu aussi capricieux que dominateur.

2) Kacchan a hérité de l'impulsivité de sa mère, mais mélangé à un égo fragile qui a gonflé, il s'est mis à frapper tous ceux qui échappait à son contrôle. Depuis, il souffre d'un complexe d'infériorité et verrait des ennemis partout.

3) Kacchan a décidé qu'un bouc émissaire était responsable de tout son malheur dans la vie. Gratuitement, il s'entraîne joyeusement sur son punching-ball quand il passe de mauvaises journées. Il faut avouer que ça a pas mal marché car depuis, il a développé son propre style de combat...

Izuku aurait bien passer l'heure suivante à débattre de si son ancien ami d'enfance avait été une victime de la société ou entièrement coupable, mais il allait être trop occuper pour ça.

La blonde posa son gant sur son épaule en signe de soutien. Elle était fin prête pour aller casser des briques, dans un col roulé bleu deux tailles trop grand :

- T'es peut-être un peu trop naïf sur ce coup Izu-kun... Les brutes changent rarement. Dire que ce que j'ai affronté ce jour-là était une brute serait un compliment ! Vous lui avez fait quoi pour l'enrager autant sérieux ?!

- Il l'est naturellement. Tu ajoutes à ça un alter puissant, une foule d'admirateurs et une intolérance à la frustration. C'est un complexé, chuchota le garçon, approchant sa main de sa bouche comme si en parler était tabou.

- oh, je vois. Acquiesça-t-elle d'un air navré.

- Merci encore de m'avoir sauvé ce jour-là. Tu m'as épargné une vie de harcèlement !

- De rien. Mais c'est surtout grâce à toi-même : ton plan était terriblement efficace Mastermind !

Izuku n'aimait décidément pas ce surnom. Ça sonnait très « vilain » alors que ses intentions n'étaient pas malveillantes. Comme il ne cessait de se le répéter : c'était un accident.

Rien qu'un accident.

Après un échauffement simple, les jeunes passaient aux choses sérieuses sous un soleil se couchant de bonne heure. Le vert attendait en face de son sensei en position fléchie. Celle-ci lui fit une démonstration plutôt convainquante : Avant qu'Izuku n'est pu la taper qu'une quelconque manière, Toga se glissa dans son dos et donna un coup pile à l'arrière de son genou, ce qui le fit fléchir. C'était si soudain que le garçon s'apprêtait à tomber et ne comprit pas vraiment ce qui se passait. Son amie le retint avant qu'il ne rencontre le sable, un sourire malicieux aux lèvres.

- C'est bien de savoir dévier les attaques, mais si tu te frottes à deux fois plus gros que toi, un moment, tu ne vas pas pouvoir tout éviter. Pas le choix, tu dois prendre l'avantage dès les premières secondes si tu veux survivre ! Il doit jouer sur ton terrain, mais l'inverse. Quoi de mieux que déstabiliser en supprimant ses points d'appuis ? On casse juste au niveau de l'articulation là, ou dans le ventre pour qu'il se plie en deux s'il a ton gabarit. La lycéenne lui indiquait les zones sensibles en touchant les articulations de son élève. Un attaquant qui n'a pas l'équilibre ne peut pas attaquer correctement !

- C'est le meilleur moyen de rentabiliser l'effet de surprise sans attaquer !

- Si tu le dis... La fille recula de quelques pas, adoptant une posture de combat. Tu me le fais pour voir ? Prêt ?

Le vert secoua sa touffe en pagaille. Toga arriva à une vitesse modérée vers lui et il attendit la dernière seconde pour agripper son épaule. Il n'eut qu'à pousser légèrement pour dévier le corps de son adversaire à gauche en utilisant son élan contre elle-même.

- Bien ! Complimenta son sensei.

Ensuite, il était question de se retourner pour attaquer par derrière. Izuku emboîta son genou dans celui de Toga qui se plia naturellement.

- Tu apprends vite dis donc !

- Je ne sais pas trop, c'est toi qui expliques bien... Le gringalet se passa une main dans les cheveux, timide.

Peu réceptive, son amie continua à donner des consignes. Izuku ne l'observait rassembler autant de sang-froid que quand elle se battait :

- Ok, alors on va essayer la balayette.



 ~~~



Ce jour-là, le duo termina sa séance de sport dans l'obscurité. Il ne faisait pas complètement noir, puisque la nuit était claire et que toute une rangée de lampadaires blafards les éclairait. Les seuls sons qui perturbaient leur activité demeurait la houle marine et le flux régulier des voitures de passages. Avec un froid pareil, peu de gens sortait dehors, rendant cet endroit encore plus désert que d'habitude. Depuis peu, leur tenue d'entraînement s'était transformée en combinaison intégrale pour résister au vent froid qui parcourait la plage sans mercis.

- Je ne suis pas non plus le nouveau « roi d'Oridera », mais mon nom inspire bien plus de peur que Kacchan à ses plus belles heures ! Quand je passe dans un couloir, c'est comme si j'avais un alter : Eloigner les gens par ma simple présence. Je pourrais traverser une foule comme Moïse a traversé la Mer Rouge !

Toga fut prise d'un fou-rire qui lui volait tout son air :

- Bouhou ! Izuku le maléfique... entre dans... la place, Ah ah !

- Et encore, tu n'as pas entendu la meilleure : Je suis intouchable car je soudoie ou fait chanter, comme tu préfères, le directeur et même les médecins !

Les deux replongèrent dans des pleurs et des rires. Izuku tapait du pied, suppliant presque ce la torture de leurs gloussements ne cesse.

- J'en peux plus, ils sont trop bêtes ! La blonde dû prendre quelques seconde pour se calmer tnat bien que mal. Bon aller, là il faut qu'on bouge parce que sinon tu vas rater ton couvre-feu.

Izuku reprit son sérieux d'une traite :

- Attends, as-tu des fioles sur toi ?

- Des quoi ? Une ampoule l'éclaira au-dessus de sa tête. Ah oui, ça ! J'en ai cinq dans mon manteau pourquoi ?

- Je voudrais que tu fasses des réserves de mon sang au cas où. On n'aura pas toujours le temps de préparation qu'on a eu lors de notre premier coup.

- Maintenant ? Mais dans quelle situation en aurions-nous besoin ? Toga ne cachait pas sa perplexité, inclinant légèrement sa tête d'un côté.

- Si un vilain se décide à nettoyer cette plage et qu'il tombe sur nous en plein entraînement... ? Tenta maladroitement le vert aux joues irritées par le froid.

La blonde aux canines aiguisées le dévisagea, une pointe d'ironie dans sa voix :

- Ah ah, très drôle Izu-kun... Bon, viens par-là, je vais m'en occuper.

Connaissant le manège, le garçon tendit sagement son doigt à son amie et ils comptèrent ensemble les gouttes tomber une à une.



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Le garçon en tenue sportive parti de son côté, croisant quelques riverains qui rentraient dans leurs pavillons. Contrairement aux Bakugo, les Midoria n'avaient pas les moyens de s'offrir une maison avec un étage et un jardin. Certes, ils avaient reçu de généreuses pensions de la part d'Hisashi ces dernières années, mais cet argent servirait à payer les études de leur fils unique. De toute manière, les pensions diminuaient ces derniers mois et ils devaient faire avec. La faute au capitalisme ou à pas de chance, Izuku avait toujours habité dans un HLM et sa situation ne risquait pas de changer de sitôt.

Le vert s'engagea dans l'escalier grisâtre de son immeuble sans se soucier du manque de propreté ambiant.

- Je suis rentré maman !

- Ta journée c'est bien passée mon chéri ? Inko le rejoignit dans le couloir de l'entrée et lui fit un câlin ainsi qu'un bisou sur la tête.

- J'ai fait un jogging avec Toga, elle est infatigable !

- Je ne sais pas comment vous faites avec ce froid dehors... Mais je n'en doute pas une minute ! La femme tapota les épaules de son fils qui n'avait pas encore enlevé son manteau avant de retourner à ses occupations sur la table du salon.

- Le plus dur, ce sont les premières minutes, après, on bouge alors on se réchauffe. On ne se rend plus compte qu'il fait froid...

- Et toi maman, comment a été ta journée ? Izuku avança en chaussettes dans le salon. Il se posta derrière sa mère, regardant l'écran de l'ordinateur portable par-dessus son épaule.

- Pas grand-chose, je prépare la sortie du nouveau catalogue d'électroménager de l'entreprise Sunrise. J'ai connu plus motivant... La femme écrivit quelque chose sur son clavier, ce qui rappela au jeune qu'il avait une douche à prendre. Oh, mais j'y pense, tu devrais l'inviter à manger pour les vacances de Noël !

- De qui ? Toga ? Cria le vert alors qu'il partait poser son cartable dans sa chambre. Il piocha au passage des vêtements propres avant d'aller dans la salle de bain.

- Oui ! Tu sembles passer tout ton temps avec elle alors j'aimerai la rencontrer en chair et en os ! Et puis, on n'a rien de prévu à ce moment-là, elle pourra choisir la date.

- Je vais réviser les partiels chez Kacchan, et puis elle sera occupée avec sa famille, ce n'est même pas sûre qu'elle reste dans la région... Ronchonna le vert en rangeant ses chaussures rouges sous un meuble.

- Mais-y un peu de bonne volonté chéri. C'est juste un repas avec ton amie, à moins que tu ne sois trop timide pour la laisser entendre tes anecdotes d'enfance... Taquina Inko d'un regard espiègle.

- Maman ! L'adolescent protesta comme à chaque fois qu'elle le mettait dans l'embarra.

- J'ai compris, j'ai compris... Promets-moi au moins de réfléchir à ma proposition Izuku chéri.

- D'accord !

On entendit l'eau couler et un certain calme revint dans l'appartement des Midoria.



 ~~~



Après avoir mangé et aidé sa mère aux corvées, Izuku s'enferma dans sa chambre. Les murs étaient saturés de posters de héros, en majorité des All Might aux sourires figés. Le fanboy ne parvenait pas à se décider de s'il devait renouveler sa collection murale pour laisser la place à d'autres héros ou s'il était mieux de garder l'image de celui qui avait cassé son rêve.

Izuku ne le détestait pas, bien au contraire, il avait le mérite d'avoir été honnête et de lui accorder son un peu de son précieux temps. Sans compter que le héros s'était soucié de son bien-être en essayant d'être le moins brutal possible. Seule sa mère se souciait de lui avant ça.

La culpabilité le gagna quand il repensa qu'à cause de ses enfantillages, il avait libéré le vilain de boue des poches du numéro un, ce qui avait provoqué un bazar sans nom !

Le vert secoua sa tête puis se tapota les joues pour se donner du courage. Il avait trouvé une nouvelle vocation : transmettre son savoir et ses analyses des héros qu'il admirait. C'est pourquoi il s'installa sur son bureau, ouvrant la page d'accueil de son encyclopédie numérique.

Avec conviction, le garçon rédigea deux articles qu'il publia aussitôt finis. Le premier décrivait Wash, un héros du top dix, et le second, était un nouveau type de format qu'il voulait tester.

Il s'agissait d'un guide avec des conseils pour réussir des examens d'écoles super-héroiques, notamment UA. Le blogueur avait eu cette idée en ayant une pensée généreuse pour Bakugo, qui avec ou sans handicap, aurait l'approbation du lycée d'élite.

Izuku relut attentivement ce qu'il venait d'écrire, tout fier de lui :

« Yuei, l'école qui n'a que 2% d'amissions a proposé l'année dernière une épreuve pratique assez globale : En un quart d'heure, les participants devaient récolter des balises cachées dans des villes fantômes pour accumuler des points. Or, ces balises attiraient les robots à eux et elles pouvaient être volées aux autres concurrents !

Arriver le jour J les mains dans les poches est la pire idée possible pour un aspirant héros ! Voici quelques conseils afin multiplier vos chances d'admission :


1) Entraîner son alter à être le plus « tout terrain » possible.

En effet, les épreuves ont pour but d'évaluer vos capacités sur le terrain, mais surtout votre potentiel ! Les épreuves vous demanderont forcément d'être moyen en tout : Longue et courte portée, adaptabilité aux imprévus ou quand l'alter n'est d'aucune utilité, puissance, vitesse, camouflage, tactique...

L'étude de son propre alter est essentielle si vous voulez pouvoir vous améliorer. Cela passe d'abord par la compréhension de son alter, comment favoriser les conditions à son activation ? Ou comment le rendre moins évident aux yeux de son adversaire ?

Multipliez les manières de l'utiliser en l'abordant sous différents points de vue : Si votre alter est de produire de l'eau, vous pouvez produire des jets d'eau puissants. Mais pourquoi ne pas contrôler la puissance du jet pour faire de la brume et aveugler votre adversaire, ou un jet de pression pour repousser les débits et éteindre les flammes ? Pourquoi ne pas faire discrètement couler l'eau à vos pieds pour faire glisser l'adversaire car il ne se sera pas rendu compte que vous avez formé une grande flaque d'eau par terre ?

L'imagination permet des possibilités infinies et votre alter n'est peut-être pas si limité que vous le croyez : Je n'ai jamais croisé un alter restreint à une seule utilisation ! Au pire, avoir recours à des équipements de soutien pourrait vous débloquer, car certains alters ont de grosses disparités à combler.


2) Commencez par agir comme le ferait un héros sans attendre l'école.

Nos héros préférés ne font pas que combattre des vilains, ils font de la prévention, du sauvetage, de la charité ou enseignent... Les problèmes ne manquent pas autour de nous, alors prenez des initiatives ! Cela montrera votre investissement pour le bien-être de la société et saura vous démarquer des autres élèves !

Present Mic a sa propre radio et accompagne des centaines de personnes dans des moments de solitudes ou de joie... Gran Orca s'investit dans une organisation qui lutte contre la surpêche à l'origine de la disparition des espèces marines... Et vous, vous pouvez vous investir à votre échelle, dans des domaines qui vous passionnent.

Mais surtout, ne vous forcez pas, le principe de cette démarche est d'être honnête. Alors commencez par être honnête avec vous-même et identifiez des valeurs ou des causes qui vous semblent importantes et... Au boulot !


3) Connaître ses faiblesses.

S'il y a bien une chose que j'ai pu observer chez les alters, c'est qu'ils ont tous une limite physique. Car aucun humain n'est parfait ou invincible, vous avez des limites. Que ce soit car votre alter consomme beaucoup d'énergie, ou qu'il a de forts contre-coups... Vous pouvez changer votre planning pour mieux habituer votre corps à endurer les efforts. Adoptez un régime alimentaire riche et équilibré, une hygiène de vie irréprochable, musclez-vous... Ce sera déjà un bon début.

D'autre alters ont plutôt besoin que vous anticipiez vos contre-coups : Maux de têtes ? prenez des médicaments sur vous. Respiration saccadée ? Apprenez à contrôler votre respiration, avec des exercices de relaxation par exemple. Là aussi, à chaque problème sa solution !

Dans le cas où votre alter est limité par votre capacité à réaliser une action particulière, vous devez alors vous concentrer sur l'amélioration de celle-ci. Exemple : Imaginons que votre alter a besoin de votre mémoire pour fonctionner. En travaillant votre mémorisation, vous serez moins limités par celle-ci ! En bref, pour repousser ses limites, il faut les franchir encore et encore en sortant de votre zone de confort... Plus ultra !!


4) L'esprit d'équipe.

Dans une carrière héroïque, vous serez amenez au moins une fois à travailler en équipe ou en collaboration. C'est pourquoi les écoles vont privilégier les épreuves en groupe. Vous n'aurez pas juste à courir après des points, vous devrez aussi être en compétition avec des personnes aussi motivées que vous ! Mais être un héros ne veut pas dire voler les points de ses camarades ou vous tirer entre les pattes : Parfois, il est question d'aider, de coopérer ou de respecter l'autre.

Si lors de l'examen, vous êtes témoins d'un accident, que quelqu'un est coinsé sous des décombres ou dans une tout autre situation de danger : foncez si vous avez les moyens ! C'est pour vous l'occasion de démontrer qu'en plus d'avoir analysé la situation, vous avez fait preuve de valeurs héroïques. En plus, à aider et partager, les autres seront incités à vous rendre la pareille.

Toutefois, veillez à ce qu'on ne profite pas de votre générosité et que vous n'ayez pas à vous sacrifier ou sacrifier vos points pour les autres ! N'oubliez pas : Le rôle d'un héros est d'avant tout de sauver !

Vous êtes arrivés à la fin de cet article : Bonne chance à tous ceux qui visent une école héroïque ! »


Izuku espérait que les internautes ne soient pas trop hostiles à l'arrivée de ses conseils personnels. Il rappelait dans un petit encadré sous le menu principal que chacun de ses articles étaient subjectifs et personnels, mis à part ses données qui elles, étaient aussi long que pénible, mais sa passion était telle, qu'il aurait continuer à tenir son blog même enfermé dans une prison !

Aidée par sa première et seule modératrice pour le moment, IZUK_09 lisait les vingt commentaires du jour. Ce dernier s'était fixé un quota quotidien pour éviter le burn out. Son premier week-end de popularité lui avait servit de leçon. Et il ne voulait plus que cela se reproduise !

Toga avait pour rôle de trier les messages postés sur le blog : Bannir les haineux et lui envoyer des liens pour ceux qui faisaient appel à son expertise. Izuku avait conscience que Toga faisait cela pour lui faire plaisir et il devait trouver d'autres modérateurs au plus vite. Mais c'était à cette étape que ça coinçait : Comment faire... ? Soupira-t-il.

L'adolescent senti qu'il avait besoin de changer d'activité. Il s'étira, se penchant en arrière sur sa chaise roulante. Son regard dériva sur les petites sculptures de papier qui s'accumulaient sur son bureau et dans ses tiroirs. Il ouvrit son gros sac jaune citron pour lequel il avait développé un étrange sentiment d'attachement. Une nouvelle grue s'ajouta à sa collection d'animaux abstraits. Izuku avait récemment acheté un livre quand il était passé au magasin culturel avec Toga en plus de suivre des tutoriels vidéo. L'origami avait le mérite d'être un challenge à la hauteur des capacités du vert. Il ne passait jamais beaucoup de temps à réaliser ses pliages, mais cela le détendait en plus de lutter contre l'ennui. Depuis que le fanboy ne courait plus vraiment près les combats de héros dans la ville, il avait bien des heures à tuer ! Il se musclait avec les alters de son père ou rédigeait son blog, mais la morosité finissait par le gagner s'il ne s'occupait pas l'esprit quand il était coinsé à l'école. L'origami était réservé comme dernier recours. S'il s'y investissait d'avantage, il pourrait sans doute atteindre un niveau plus élevé, mais il ne voyait pas l'intérêt de se presser.

Izuku sorti ensuite les manuels dont il avait besoin pour faire ses devoirs de la soirée. Il les termina rapidement, à la lueur de sa lampe noire. Il y avait encore quelque chose que le collégien devait faire : se renseigner sur les lycées qu'il intégrerait potentiellement l'année prochaine. Il y allait sans dire que son premier choix était Yuei, mais pour faire plaisir à ses parents et son professeur principal, Izuku constituait quelques plans B.

Sur sa feuille d'orientation qu'il devait bientôt rendre, il écrivit le nom d'une école de secteur avec un très bon club de journalisme et une autre réputée pour bien préparer aux concours des meilleures écoles de polices. S'il ratait Yuei, cette option lui permettrait de s'approcher des agences ou de la commission héroïque pour trouver un emploi de choix. Par pur plaisir, il repassa sur le site de Yuei qu'il connaissait par cœur et lu une fois de plus les commentaires des étudiants.


Yumamoto : Une équipe éducative qui se donne à fond pour vous faire progresser et pour vous protéger des super-vilains ! Mes remercîments au principal grâce à qui ma scolarité à été mémorable !

Sadji : Yuei à la hauteur de sa réputation : des locaux et des moyens énormes pour assurer des cours de qualité dans toutes les filières !

Yamane : Yuei et son festival sportif m'ont permis de me faire remarquer par des agences héroïques haut placée dans le classement et mes stages dedans m'ont beaucoup aidé pour mon insertion professionnelle. Merci Yuei.


L'apprenti annaliste se souvint du festival de sport qu'il avait visionné à la télé en Mai dernier. Les premières années avaient été comme toujours, une mine d'or en termes d'observation : leurs alters étaient incroyables, puissants et très flashy.

Leur compétition sportive débute un peu tôt à mon goût dans leur cursus, mais c'est un vrai régal... ! Déclara le garçon avec un sourire qui rivalisait celui d'All Might. A chaque fois qu'il croisait la route d'une chose ayant un quelconque lien avec les héros, ce dernier était complètement obnubilé. Comme la vidéo de la première intervention de son idole : « Tu as comptabilisé dix milles vues à toi tout seul ! » disait sa mère, s'inquiétant de son état mental.

Elle l'avait d'ailleurs poussé à se rendre au salon étudiant le week-end prochain. Izuku aurait préféré y aller avec son père, mais comme toujours, on ne pouvait pas compter sur lui... Cette année encore, il ne resterait qu'une voix dans le combiné, les laissant seuls pour Noël.

Frustré d'avoir un père fantôme, le vert soupira en éteignant son ordinateur. Il prit de grandes gorgées d'eau avant de se décider à écrire des nouvelles ébauches épistolaires.

All Might se portait comme d'habitude si on en croyait les médiats. Il continuait de sauver des vies à Tokyo en criant « La cavalerie est là » à tout vas. Leur rencontre à Musutafu lui semblait très lointaine, voir irréelle. Si Toga n'était pas devenue sa meilleur amie et partenaire de crime, Izuku aurait fini par accepter qu'il avait probablement confondu fantasmes et réalité.

Si ça se trouve, il a juste rendu visite à un membre de sa famille... Cacher leur vie privée aux paparazzi doit être un cauchemar ! Songea-t-il en jetant un brouillon de plus dans sa corbeille. A quoi ressemble la famille d'un symbole de la paix ? A-t-il un fils ?!

All Might n'avait jamais parlé de son âge, mais il était évident qu'il pouvait avoir des enfants. Cependant, une personnalité comme la sienne n'était pas du genre à en avoir. L'homme avait été responsable et bienveillant avec le fan qu'il était, il aurait fait un bon père. Mise à part le fait qu'il était tout le temps en train de faire une course contre la montre...

T'imagines Izuku, chuchota le garçon en se glissant sous ses draps, être le fils d'All Might, ça doit être génial...

Cette nuit-là, le jeune avait rêvé qu'All Might se présente à une réunion parents-professeurs de l'école élémentaire. Tous ses camarades avaient été bouche-bée et lui, se faisait appeler Junior par le héros... 

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