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Chapitre 17- Leçons de vie.

Il était parti devant sans prendre son sac, ignorant ses amis qui se passerait de sa présence ce soir. Le bon à rien porterait ce poids pour lui, une femme de chambre à ses petits soins ! Comme si le sac était trop lourd pour son corps frêle... Comme si Deku était quelqu'un de bien ! Le monde était tombé sur la tête ou quoi ?!

Les médecins disaient que porter son sac fragiliserait on bras, tout comme l'utilisation de son alter, bla bla bla... Les médecins n'étaient bons qu'à parler dans le vide ! Dans une société où tout le monde a des putains de pouvoirs magiques, pourquoi fallait-il que les médecins ne soient pas foutus de le soigner ?!

Même une vielle mémé héroïque retraitée pouvait faire le job ! Izuku parlait tout le temps de héros quand ils étaient gosses, le blond avait finit par retenir quelques noms, notamment une certaine « Recovery Girl » qui possédait un alter de soin. Bakugo se souvenait d'avoir vu son nom sur le site de Yuei se vantant d'avoir la meilleure des infirmières et pour cuisinier un héros. Pfff... Il n'était même plus sûr de pouvoir entrer dans cette maudite école !

Quoi qu'il en soit, le tempêtueux n'avait pas réussi à décrocher un « merci » à sa bonne. Il fallait dire qu'il n'avait pas vraiment essayer...

Toute la journée, il s'était ennuyé comme un rat mort, et voilà qu'il retrouvait sa flamme quand il était trop fatigué pour se prendre la tête ! A l'extérieur, il était d'humeur à faire des doigts d'honneur à tout le monde. Même à la poignée de la porte des toilettes dans laquelle se prenait tout le temps son espèce de lanière blanche sensé tenir son plâtre. A l'intérieur, c'était une autre histoire...

A l'intérieur, un mélange de frustration et de colère bouillait. Une colère silencieuse et amère. Un sentiment uniquement dirigé vers lui-même.

Il ignorait s'il était tombé dans le piège tordu de Deku ou s'il était question de hasard et avoir la réponse ne réparerait pas son bras. Toutefois, le garçon sur ses talons puait la culpabilité et le remord à des kilomètres.

Ton erreur Katchan, c'est d'attendre bêtement la licence de héros pour commencer à agir comme tel.

Alors, ne te voile pas la face comme je l'ai fait, rends-toi aux évidences et fou moi la paix !

Le merdeux avait été honnête avec lui. Il l'avait toujours été depuis aussi loin qu'il s'en souvienne. Katsuki n'aurait pas dû s'emporter pour si peu. Il l'avait forcé à se battre et son adversaire avait gagné dans les règles du jeu. Pourquoi devait-il toujours se sentir provoqué, vexé et frapper au lieu d'essayer de comprendre ?! S'il avait pris la peine d'écouter le caillou sur son chemin, il n'aurait pas trébuché dessus et pourrait toujours se servir de son alter à cette heure...

Il avait fait l'effort de lire les conseils du vert pour améliorer son alter ! Il ne pouvait pas tout faire ! Et puis le voir l'observer en permanence, s'occuper de ce qui ne le regardait pas... C'était agaçant. Dernièrement, Midoria s'était même permis de l'insulter librement. Inspirait-il si peu de respect ? N'était-il pas assez fort ?

Réfléchir, ça craint, conclu-t-il en fourrant sa main valide dans sa poche de pantalon. Il venait de passer le portail d'Oridera, imitant un délinquent comme à son habitude.

Bakugo vit du coin de l'œil le gringalet à tâches de rousseurs le rattraper en trottinant sur le large trottoir. Le sans-alter veillait à rester un peu en retrait, mais il était ridicule car la grande place vide à côté de l'estropié trahissait ses intentions. Le gringalet, contrairement au reste d'Oridera portait un cartable jaune fluo aussi gros qu'un sac de camping. En plus de cette horreur, il tenait le sac bleu à hanses de l'estropié qui se balançait dans le vide. Son souffre-douleur ne semblait plus le craindre, mais il prenait tout de même ses précautions.

Un silence pesant circulait entre eux. Secouer Deku comme un pruneau pour obtenir le secret de sa soudaine maîtrise du combat le démangeait. D'un autre côté, il ne voulait pas rendre sa journée encore plus pénible.

A chaque fois qu'il voulait faire quelque chose, il levait son bras puis se rendait compte qu'il ne pouvait plus le faire à cause de son plâtre. Il se ravisait avec frustration. Il venait de gâcher quatre mois d'entraînement et n'avait aucune garantie de ne pas perdre la main avec son alter entre temps.

Attendre, ça craint.

La route était vicieusement longue alors que l'explosif voulait en finir au plus vite. Les forces de la nature étaient décidément liguées contre lui. Contre toutes attentes, son camarade fut celui qui brisa le silence :

- Je suis désolé pour ton bras... Je voulais juste me défendre, je ne pensais pas que ça irait aussi loin...

- Quand as-tu appris à te battre ? Grogna Bakugo en regardant ses pieds. Suis-je si prévisible ?

- Depuis le début de l'année. Vous, vous avez tous un alter... Mais moi c'est tout ce que j'ai. Je peux juste observer et tenir des notes. Je ne veux pas que ça se répète au lycée... C'est dans le carnet que t'as cramé et jeté aux carpes que j'ai noté tous tes réflexes, alors la prochaine fois, prend au moins la peine de lire ce qu'il y a d'écrit avant de tout exploser ! Déclara-t-il d'un ton tranchant. Maintenant tu sais ce que ça fait d'être sans-alter...

Les mots du fouineur l'agaçaient, comme toujours. Il dû y mettre du sien pour l'écouter jusqu'au bout. Une journée dans la peau de Deku lui avait suffi pour comprendre à quel point être sans-alter était douloureux et injuste. Et encore, il est loin d'avoir tout expérimenté.

Il s'était toujours cru protégé, qu'il ne pourrait jamais tomber dans la normalité ou la misère comme son ancien ami d'enfance. Katsuki était génial, extraordinaire, talentueux ! Tout le monde lui servait le même discours et il était si confortant de les croire... C'était tellement bien d'être sur son trône et de regarder le reste des enfants avec mépris. Lui, avait son chemin tout tracé vers la réussite et les gens comme Deku existaient juste pour lui rappeler à quel point il était incroyable.

En grandissant, son monde illusoire avait commencé à se fissurer : Il y avait un gamin naïf qui le suivait partout. Il copiait tout ce qu'il faisait, mais se ratait lamentablement. Avant ça, personne ne s'était mis en travers de sa route. Ce gamin avait eu la prétention de lui tendre la main alors qu'il n'avait besoin de l'aide de personne. Il était parfait après tout ! Depuis cette sortie en forêt, depuis qu'il était tombé dans la petite rivière sans aucun risque et qu'un sans-alter avait osé lui proposer de l'aide... sa fierté en avait pris un coup. Il finissait toujours par reprendre le contrôle de son royaume en tabassant les plus faibles pour leur rappeler leur place et la sienne. Mais Deku ne savait pas se tenir tranquille, il le provoquait, lui balançait en pleine face ces quatre vérités et parvenait à l'humilier en fuyant comme un lapin.

Comment de pas croire que ce perturbateur cherchait à détruire son petit paradis ? Qu'il voulait l'entraîner dans sa chute parce qu'être minable ne suffisait pas, il fallait le faire partager aux autres ?! Que lui passait-il par la tête quand il se sacrifiait pour aider son harceleur ? Quand il continuait de se battre alors qu'il n'y avait plus d'espoir pour sa cause perdue ?

A quinze ans, Bakugo venait d'apprendre une leçon sur la vie : Personne n'est à l'abri de tout perdre du jour au lendemain.

- Alors tu ne voulais pas te... venger ?

- Je ne suis pas inconscient à ce point. Je ne fais que survivre. L'informa le vert sans détours.

Bakugo était perdu. Izuku venait de faire tomber le rideau. En donnant un gros coup de pied dedans. Dans sa fierté.

Depuis le début, Midoria n'avait que de bonnes intentions, contrairement à lui, qui voyait le mal partout. Il voulait juste survivre. Survivre... !

- C'est le cas de tout le monde Deku ! J'ai une réputation, les autres s'attendent à ce que je réussisse tout... ! J'ai du potentiel, un bon alter... je me dois d'être LE meilleur, alors que toi, tout le monde s'en fiche de ce que tu trafiques !

- Je t'ai dit de ne plus m'appeler comme ça. Le nerd commençait à perdre patience. Personne ne t'oblige à être parfait ou à tabasser les faibles Katchan. Sa voix n'avait aucune pitié pour un être aussi gâté par dame Nature. Ce n'était pas de la méprise, juste du bon sens.

- J'ai compris ça ! Il éleva le ton, perdant le contrôle de ses émotions durant une seconde. Il se reprit immédiatement, serrant la mâchoire. Ça craint... Pourquoi vous ne pouvez pas juste faire comme tout le monde et accepter la réalité ?

- Et c'est toi qui dis ça ?! Comment veux-tu que j'accepte ce qui m'arrive ?! S'exclama-t-il outré en se tournant vers le blond. Je n'ai rien fait pour mériter tous ces bleus ! Izuku montra sous sa chemise les dernières traces de son harcèlement. La vie est injuste Katchan, c'est toi qui me l'as appris quand on avait quatre ans. Mais je ne vais pas rester là à ne rien faire pendant que vous accomplissez vos rêves et nagez dans le bonheur sur mon dos ! Le révolté se mit à marmonner dans sa barbe.

Katstuki avait de plus en plus de mal à comprendre ce qu'il racontait. Il ne captait que des brides de phrases.

- Je ne peux pas juste regarder la détresse.. vos yeux... fasse quelque chose... bon à rien ! ...pas sauter d'un pont, mais si je... sera vide... d'autres choix que de me battre... l'injustice... changer les mentalités ! Sinon, mon bocal va... Il se tut un instant. Ça n'a rien à voir avec toi. Souffla-t-il.

- Ton bocal ? T'es flippant quand tu rumines.

- Laisse tomber...

Revenant dans un silence entrecoupé de leurs pas et des bruits de la rue, le blond ne pouvait s'empêcher de cogiter.

Toute ma vie est un mensonge... Je suis un mensonge et toi tu as toujours dit la vérité : Oui je ferais le pire des héros, oui je suis mal dans ma peau... Je l'ai toujours su ! Je n'ai simplement jamais voulu l'entendre... Ca fait tellement mal... Tellement... Ca me met hors de moi... ! Je ne mérite pas mon alter, tu me donnes toujours l'impression que je te l'ai volé, Deku ! Je ne peux pas te regarder en face en sachant ça ! Je devais être le héros dont tu rêvais... Mais avec ce maudis plâtre... Les larmes lui montèrent aux yeux malgré-lui. Il avait besoin d'évacuer, de littéralement exploser mais il ne se le permettrait pas en public.

Izuku n'était pas « tout le monde ». Il était intime, et gardait les secrets. Quand ils étaient juste eux deux, il n'y avait plus d'alter ou de supériorité. Peu importe combien il le traitait de Deku... En face du vert, Bakugo redevenait un enfant plein de rêves :

- Et qu'est-ce que je vais faire moi... ?! Sa voix tremblait, à bout de souffle. Izuku devinait que ses yeux étaient vitreux car il évitait de lui montrer son visage et ses faiblesses. Il détestait Midoria car on ne pouvait rien lui cacher. Il vous transcendait de ses grands yeux de chat. Si je ne peux pas devenir un héros ?! C'est la seule chose que je devais faire pour... ! C'était notre rêve !

Bakugo pleurait à chaudes larmes. Il essuya son visage avec son épaule gauche, refusant de montrer ses sentiments. Les garçons n'étaient plus très loin de leurs maisons respectives, le blond en profita pour s'enfuir avant d'aggraver son cas. Par la même occasion, il arracha violemment son sac des mains du sans-alter sans se faire prier puis se mit à courir tête baissée.

C'était trop la honte de pleurer comme un enfant de quatre ans. Et encore plus d'en avoir trop dit. Il tenait à garder son véritable but secret, car il était rattaché directement à sa fierté sensible.

Izuku devait le découvrir sous un jour nouveau maintenant qu'il savait son secret : Depuis le début, Katchan la terreur explosive désirait accomplir leur rêve commun, celui de devenir un héros trop cool. Il lui devait bien ça...

Les sentiments, ça craint.

Un jour où le soleil resplendissait, deux petits garçons entrèrent dans une papeterie. Leurs mères leur avaient donné quelques pièces pour qu'ils aillent se faire plaisir. Ils sortirent avec un sachet de cartes à collectionner chacun.

C'était un temps où tous les enfants étaient heureux, où les alters et les inégalités n'étaient pas encore leur préoccupation... un âge parfait pour fantasmer sur leur avenir bien naïf.

Les deux fans de héros se mirent d'accord pour ouvrir leur acquisition en même temps :

- Woaw ! C'est la carte méga rare d'All Might !

- Moi aussi je l'ai eu !! Elle brille !

Leurs regards complices se croisèrent, suivit d'un sourire éclatant.

- C'est un signe du destin Izuku ! On deviendra le meilleur duo de super-héros : Moi, BomberKill et toi, Mighty Boy !

- Ouais, trop bien !!

Plein de fougue, les petits héros coururent voir leurs mères au parc en imitant des avions et en produisant toute sorte de bruits d'effet spéciaux. 

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