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Chapitre 12- Le sentier de la gloire.

Au départ, les camarades qui composaient l'équipe d'Izuku le considéraient comme un poids mort. Puis, ils furent obligés de reconsidérer leur avis... Ils étaient quatre classes de dernière année à Oridera, à affronter les autres écoles à domicile. Bien sûr, Midoria était dans le groupe de niveau le plus faible, avec des élèves plus intéressés par les jeux vidéo et la nourriture que le sport. Visiblement.

Seuls les dernières années avaient le privilège de participer aux compétitions inter-collèges. Leurs professeurs respectifs menaient une guerre sans merci, essayant de prouver la supériorité de leur enseignement après des années de labeur à crier sur leurs élèves.

L'ambiance n'était pas mauvaise : Le BDE veillait à ce qu'ils mangent bien et s'hydratent, les élèves faisaient preuve d'un fort esprit d'équipe... Toutefois, le vert aurait pu se sentir plus à l'aise si les parents n'étaient pas invités à venir les regarder. Izuku n'osait même pas jeter un regard en direction de sa mère dans les gradins en extérieur. A coup sûr, Inko siégeait à côté des Katstuki et papotait tout naturellement. S'il les voyait, il se mettrait à rougir, car sa mère aurait crié d'affreux petits surnoms à pleins poumons. Mieux valait l'oublier et se concentrer sur le relais-vitesse et les autres épreuves qui les attendaient.

La majorité des épreuves étaient remportées haut la main par l'équipe du lion de la jungle, sans étonnement. Izuku comprit très vite que les autres écoles gardaient Bakugo dans leur collimateur aux regard noirs qu'ils lui jetaient. Depuis l'incident avec le vilain gluant, toute la ville connaissait son potentiel, et sa bravoure. En ce qui concerne les collégiens, l'explosif était plutôt connu pour être le genre de personne qu'il ne fallait pas provoquer. Deku n'était pas son seul souffre-douleur, simplement son préféré.

Ainsi, le vert se présentait devant un intimidant mur d'escalade placé au centre du terrain d'athlétisme, entouré de nombreux tapis triple épaisseur.

- Bon... je sais qu'on peut rêver pour espérer avoir une médaille vu nos points de retard, mais si on se débrouille, il nous reste une chance de dépasser l'équipe numéro deux et de finir avant-derniers. Tous lisaient les classements par points affichés au loin vers les gradins. C'est vrai, ils avaient une chance. Donc, qui devrait-on laisser escalader ?

Six personnes se zyeutaient dans un silence accablant. Le chef désigné du groupe n'eut d'autre choix que d'avoir recourt à la logique :

- Meyoko, Tanaba, Yota et moi-même avons déjà été volontaires pour le relais et le saut d'obstacles quand personne ne voulait le faire. Jirashi nous a sauvé pour le saut en longueur, alors on ne va pas l'embêter. Le garçon aux lunettes s'arrêta pour réfléchir un instant. Le sans-alter eut un mauvais présentiment.

Leur chef se tourna vers lui, une lueur malicieuse dans ses yeux plissés. Comme une victime toute désignée, les autres du groupe le fusillèrent du regard. C'est tellement plus facile de tous vous liguer contre un pauvre bon à rien ! S'agaçait Deku.

- Midoria, maintenant que j'y pense... Tu n'as participé qu'à une seule épreuve alors que nous en avons tous fait au moins deux. A toi l'honneur ! Les bras tendus du stratège à lunette l'invitaient à enfiler le baudrier de sécurité.

Izuku sentait qu'aucun d'entre eux ne tenait à monter les sept mètres du mur installé pour la compétition. Ils devaient avoir le vertige ou les chocottes, ce qui heureusement, n'était pas vraiment le cas du gringalet. Il monta sur les tapis, peu confiant, et Yota, une fille avec un physique muté l'aida à vérifier que la corde était bien attachée. L'équipe l'avait désignée pour son gabarit qui leur assuraient qu'Izuku resterait bien en haut du mur. Sur ce point, il n'avait pas à se faire de soucis, constatait-il avant de se positionner, face aux prises, attendant le signal de départ.

Les secondes passaient, mais aucun son ne se faisait entendre de la part de l'arbitre. Le vert, intrigué détourna le regard sur les autres élèves de chaque côté de mur qui attendaient eux aussi. Puis Izuku remarqua à l'autre bout de la structure que le membre de l'équipe de Katchan, reconnaissable à leurs bandeaux jaunes sur la tête, commençait à grimper précipitamment. Un sourire diabolique recouvrait sa face.

Mais, elle triche ! L'arbitre n'a pas annoncé le départ ?! S'alarma le jeune en uniforme. Paniqué, il se retourna quand il sentit un coup franc sur sa corde : Yota tentait d'attirer son attention, lui parlant la mine contrariée, mais Izuku n'entendait rien de ce qui sortait de sa bouche.

C'est là qu'il comprit : La fille au bandeau jaune s'était servie de son alter pour les empêcher d'entendre le signal et ainsi prendre un peu d'avance. Confirmant ses craintes, il observa ses adversaires désorientés et énervés, commençant à escalader après avoir vu l'équipe de Katchan prendre l'initiative. Eux aussi, n'entendaient plus rien, jusqu'à ce que la vicieuse annule son alter peu de temps après le départ.

Quels lâches ! Ils sont sûrs de gagner, mais non, il faut en plus qu'ils nous humilient et que personne ne puisse rien y faire ! C'était décidé, Izuku donnerait tout ce qu'il avait dans le ventre pour dépasser la tricheuse.

Il s'avérait que dans le ventre, il avait surtout des abdos. Le gringalet fut déstabilisé de constater que les prises étaient ridiculement faciles à atteindre. Il se propulsait en avant sans effort et arrivé à mi-chemin, ses muscles tenaient toujours bon. Le vert aperçu du coin de l'œil ses adversaires qui peinaient à monter. Izuku les dépassait un sourire d'idiot trahissant sa surprise qui s'était vite transformé en fierté.

Il n'avait pas particulièrement été bon à sa première épreuve, une grande course d'orientation dans le collège où tous les membres des équipes devaient se répartir le travail pour être le plus efficace possible. Izuku avait bien aidé en ce qui concernait la partie « orientation », mais la partie « endurance » avait eut raison de lui.

Malgré les remarques positives de son professeur de sport avant les vacances, le garçon transpirant n'aurait jamais pu prévoir que ses progrès seraient si grands ! Désormais deuxième de la course, il ne se laissa pas distraire et ne prenait pas de risques quant à son choix de prises.

La tricheuse réutilisa son alter sur Izuku qui ne doutait pas de sa frustration. En faîte, le silence l'aidait à se concentrer. Il se sentait léger, et seul au monde. Enervée que son attaque n'ait aucun effet, la fille aux airs plus féroces qu'un ours se mit à accélérer la cadence pour ne pas laisser une occasion de la doubler. Le vert ignora sa tentative de provocation qui l'aurait poussé à manquer une prise et tomber, ce qui l'aurait redescendu à la dernière place.

Ils approchaient de l'arrivée, une ligne rouge qu'il fallait toucher de ses deux mains au sommet du bloc rectangulaire. Les cris de la foule, camarades comme spectateurs s'intensifiaient, porté par l'écho. La pression et le sang pulsait dans ses oreilles, crispait ses muscles qui commençait à souffrir de crampes. Etrangement, les douleurs lui semblaient lointaines, et son corps, comme soulevé par les encouragements aux sons déformés. Pour la première fois de la journée, il s'amusait.

Qu'importe si l'équipière de Katchan gagnait, la vraie victoire pour Izuku était de ne pas arriver dans les derniers, et de rapporter assez de points pour aider son équipe. Pour une fois, il ne serait pas un Deku. Et il jubilait à l'idée que le champion indétrôné d'Oridera le regardait d'en bas. Qu'il risque de ne pas accomplir un sans fautes à cause de lui.

Comme si ses pensées avaient affecté la réalité, la fille en tête dérapa à cause d'un pied mal posé dans la précipitation. Ce fut si soudain et imprévu que le vert détourna instinctivement son attention sur elle, lisant dans son regard une immense frayeur. Il était à des mètres d'elle, mais quand ses yeux plongèrent dans les siens le temps d'une seconde, une connexion s'établit entre eux : L'espace s'était réduit, le temps étiré et leurs pensées fusionnées.


Il n'y avait plus de tricheuse ou de compétition. Juste une personne désespérée en face de lui.

Izuku entendait un appel à l'aide, ce n'était qu'un murmure qui s'échappait des lèvres entrouvertes de l'élève, mais ses yeux parlaient bien mieux pour elle.

Son corps fut plongé vers le bas avec une violence impitoyable. Le vert tendit sa main vers la fille au bandeau jaune, en vain. Il n'avait aucun moyen de la sauver à cette distance.

Quand il vit son adversaire être rattraper par sa corde de sécurité, le sans-alter fut immédiatement ramené à la réalité : ce n'était qu'une épreuve d'escalade, tomber n'était un danger pour personne. Cette fille n'avait pas besoin d'être sauvée et s'il continuait à se figer pour si peu, il se ferait rattraper. De là où il était, le vide pouvait en intimider plus d'un. En bas, les autres élèves persévéraient leur ascension à des rythmes différents, lui jetant des regards 

envieux.

Je... Je suis premier ! Bégaya-t-il en reprenant ses esprits.

Il grimpa sur les dernières prises et toucha la ligne rouge de ses deux mains. Ensuite, il s'assit tout essoufflé sur l'arrête du mur. Il était sensé redescendre aussitôt sa tâche accomplie, mais au lieu de ça, Izuku prit le temps de profiter de la vue :

Il vit sa mère qui s'agitait dans tous les sens, ne pouvant pas capturer plus de détails. Mais ce n'était pas ce qu'il cherchait. Il continua à balayer les gradins du regard, jusqu'à tomber sur une blonde aux deux chinions.

Il se trouva bête d'avoir osé songer que son amie ait pu décider de ne pas venir. Mais non, elle était bien là, enjaillée mais toujours discrète et assise parmi des rangées d'inconnus. Il senti son regard posé sur ses épaules et fut pris d'une bouffée de chaleur.

Les idées embrumées, le gringalet se mit en position pour redescendre du mur, s'assurant que sa camarade en contrebas soit prête.


Depuis cette épreuve, l'équipe d'Izuku était toute mielleuse avec lui. Le sans-alter sentait l'hypocrisie à plein nez, mais il préféra ne retenir que le côté positif de la situation et se reposer.

Ils ne reçurent pas de médailles ou quoi que ce soit comme ils s'y étaient préparés, cependant, ils n'étaient pas les derniers. Ce fait même était leur victoire à eux, l'équipe officielle des losers.

Tous les participants à la compétition furent récompensés avec des broches au motif formel de l'évènement et du temps libre. Certains gardaient leurs bandeaux colorés sur le bras ou la tête, posant pour des photos de groupe.

Heureusement que nous sommes samedi... Soupira le jeune. Il ne perdit pas une seconde pour aller se réfugier dans les vestiaires une fois la compétition terminée. Il ne tenait pas à croiser l'équipe de Katchan qui était bien trop occupée à prendre des photos sur le podium prévu à cet effet. Une fois en tenue décontractée, il s'aventura dans les stands de nourriture pour y retrouver Toga ou sa mère, selon le hasard des choses.



Izuku manqua de faire une crise cardiaque en s'imaginant devoir passer la soirée avec les Katsuki à table. Il n'y aurait pas survécu. Par il-ne-savait quel bon dieu, le destin l'avait laissé tranquille. Toutefois, il ne fallait pas se réjouir trop vite :

- Je ne vous ai pas vu traîner ensemble Bakugo et toi à la compétition. Vous n'êtes plus amis ?

Izuku tressahi au nom de son harceleur. Il répondit avec précipitation, comme s'il était coupable :

- Oui c'est ça ! Heu non, pas exactement mais... Le vert tenta de reprendre son souffle et de se justifier clairement. Nous sommes bien différents d'avant, nous ne sommes plus sur la même longueur d'onde. Si par « longueur d'onde », il signifiait « espèce » ou « place sociale », alors son raisonnement se tenait.


- Je sais que tu as du mal à te faire des amis à l'école chéri, alors je m'inquiète un peu... Inko le fixa œil pour œil afin d'obtenir la vérité.

- Mais j'ai des amis hors de l'école maman, tout va bien. J'ai passé la majorité de mes vacances avec eux, tu te souviens quand je sortais ?

Il n'avait qu'une seule amie dans les faits, mais elle en valait bien dix, alors Izuku se permit d'exagérer ses propos.

Inko se remémora les séries de petites photos trouvées sur son bureau quand elle faisait un brin de ménage dans sa chambre. Ils y avaient l'air très heureux, alors, elle en fut rassurée :

- Oui évidemment ! Je suis contente que tu te sois enfin intégré avec les autres jeunes. Tu pourrais d'ailleurs les inviter à manger à la maison ? Surtout celle avec les chouchous rouges, elle avait l'air adorable sur les photos dans ta chambre !

Izuku releva sans peine une pointe d'indiscrétion et de sous-entendus dans sa dernière phrase. Victime de sa propre timidité, le garçon donna un léger coup de jambe sous la table à sa mère, plus que gêné :

- Ne vas rien t'imaginer maman ! On est juste amis Toga et moi !

- Alors elle s'appelle Toga... ? Sa mère souriait à pleines dents, son fils se faisait toujours avoir quand elle le taquinait. Réalisant qu'il venait de se trahir, Izuku plaqua sa main sur la bouche, mais il était trop tard pour lui. Il ne pourrait plus échapper au terrible interrogatoire de l'inspecteur Midoria, des affaires de cœur.


Epuisé de cette journée sportive et de l'immaturité dont avait fait preuve sa mère à table, le vert se laissa tomber dans son lit après être revenu de la douche. Il repensa malgré-lui à la fille aux bandeau jaune qui était tombé à l'épreuve d'escalade. Il se sentait idiot d'avoir cru qu'elle avait besoin d'aide. Il avait ressenti la même chose avec Bakugo dans la galerie marchande en flamme, et apparemment, il s'était aussi fait des films.

Personne n'a besoin de ton aide Deku, t'es inutile à la société si ce n'est être exposé dans un zoo avec la pancarte : « espèce en voie de disparition » ! Honteux, le sans-alter entendait encore les rires cruels des sous-fifres de son persécuteur.

Izuku se releva et secoua sa tête dont les cheveux étaient encore humides pour se débarrasser de ses mauvaises pensées. Quand il commençait à paniquer ainsi, il savait désormais quoi faire :

- Persévérance, courage, sensibilité, honnêteté, altruisme, conscience, observation, respect, rapidité et fidélité. Il récitait la liste de ses qualités la tête froide en comptant pour ne pas en oublier, ce qui lui redonna une once de confiance en lui.

Le silence l'entourait, si réconfortant, ni étouffant. L'adolescent prit une grande respiration puis ferma les volets de sa fenêtre, admirant le ciel clair-obscur couvert par les nuages. Il songea à tous ces héros qui travaillaient la nuit dans les villes, les héros dits « underground ». Était-ce encore plus dangereux qu'être héros de jour ? Était-ce une expérience incroyable qu'il ratait ? De nombreuses question se bousculaient dans la tête d'Izuku qui finit par se couper du paysage urbain nocturne.

Il s'apprêtait à se coucher quand il se rendit compte qu'il n'avait pas ouvert son propre blog depuis qu'il avait téléphoné à Toga. Il avait été bien distrait par ses obligations du quotidien, sa musculation et se consacrait plutôt à prendre des notes dans son cahier quatorze plutôt qu'à traîner sur internet.

Il n'en revint pas :

15 000 vues.

Il relu attentivement, yeux écarquillés le nombre, qui à son goût comportait bien trop de zéros. Quinze-mille, quinze-mille... Se répétait-il en boucle, comme si cela pouvait rendre les chiffres plus réels. Il n'avait même pas posté un tier des informations qu'il avait récolté sur les héros... ! Comment 

était-ce possible ?!

La réponse lui vint toute seule : Toga.

Certes, son amie lui avait dit qu'elle lui ferait un peu de pub. N'avait-elle pas dit juste « un peu » ?! Fatigué il se ravisa. Toga ne pouvait pas produire des miracles, les gens étaient venus par hasard et le bouche à oreille avait fait son chemin, voilà tout...

En abaissant la page sur son écran, il pu constater que de nombreux commentaires avaient été laissé. Ça va me prendre au moins une journée entière à tout passer en revue ! Il ne savait pas s'il devait être émerveillé ou désespéré que la chance est enfin tournée en sa faveur.

Il se convainquit de s'occuper de tout ce bazar le lendemain, retournant dans son lit sans faire de bruit.

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