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Chapitre 6: Avis de tempête

(Le vendredi 17 septembre)

Pdv extérieur

Deku se redressa, exténué. Aujourd’hui, leur séance d’entraînement était insupportable. En effet, depuis deux jours, il faisait excessivement lourd. Il ne pleuvait pas, mais le ciel était constamment obscurci par une épaisse couche nuageuse d’un gris sombre que même le soleil ne parvenait pas à dissiper. Un temps orageux laissant présager une terrible tempête dans les jours à venir. Loin de s’en soucier, Eraserhead avait décidé de faire courir ses élèves. Pensant échapper à la torture, certains optèrent plutôt pour une séance de musculation, mais le résultat était le même : tout le monde peinait à se motiver. Deku, pour sa part, faisait une petite pause et en profitait pour se réhydrater. Alors qu’il buvait, Denki s’arrêta à côté de lui afin de reprendre son souffle.

« Il y a de l’électricité dans l’air… » déclara-t-il tout à coup.

Le jeune homme reporta son attention sur son ami qui fixait à présent les minuscules filaments électriques frémissant entre ses doigts. Ses traits tirés tout comme ce phénomène météorologique que lui seul pouvait capter n’auguraient rien de bon aux yeux de Deku.

« Je n’aime pas du tout ce temps », ajouta Rika en les rejoignant.

« Moi non plus… » confirma le jeune homme aux cheveux verts.

Tous trois regardaient le ciel, anxieux. Ce serait sûrement pas plus mal que la pluie arrive maintenant, ça permettrait au moins de détendre un peu l’atmosphère, songea la renarde.

« Hé ! Qu’est-ce que vous faites ? » demanda Jiro une fois à leur hauteur.

« Rien, on faisait juste une petite pause », répondit Rika.

« Ouais, mais il faut qu’on y retourne sinon Eraserhead va nous flanquer une rouste », grimaça Denki en rejoignant la piste du stade.

« Oh non ! J’ai pas envie… » grommela Rika en traînant des pieds.

« Allez feignasse ! » l’encouragea-t-il en ricanant.

« Qui traites-tu de feignasse, sale gosse ? » s’égosilla-t-elle, poing levé dans sa direction.

Joignant le geste à la parole, la rousse le rattrapa et lui asséna un coup à la tête en guise de vengeance. Le jeune homme laissa échapper un ricanement avant de se concentrer sur son tour de stade. Cette scène donna l’énergie nécessaire aux autres qui reprirent également leur course. La renarde, quant à elle, s’accrochait à la perspective de pouvoir se détendre une fois de retour à l’internat. La chaleur ? Elle y était habituée. En tant que renard de feu, sa température corporelle était bien plus élevée que la moyenne, ce qui fait qu’elle avait toujours plus chaud que les autres.

En revanche, s’entraîner trois heures sous un ciel de plomb était un peu plus difficile. Elle avait une bonne condition physique, mais là elle commençait à fatiguer. Il ne restait plus que vingt minutes avant la fin du cours quand Rika eut soudain de violents vertiges. La jeune fille tomba aussitôt à genoux sur le sol, alertant immédiatement Momo qui passait près d’elle.

« Rika ? Tout va bien ? »

« Pas trop non. Un petit malaise… Tu peux m’aider à aller jusqu’aux gradins s’il te plait ? »

Momo accepta sans hésiter, remarquant bien vite que son amie ne tenait pas debout. Une fois assise, Rika vida entièrement sa gourde. Puis, elle s’allongea quelques minutes histoire de faire passer le coup de chaud tout en observant distraitement le reste des élèves.

Ejiro et une partie des garçons avaient investi la partie du terrain, réservée aux séances de musculation et s’employaient à soulever d’énormes haltères. Ils ont l’air vraiment crevés, constata la renarde en grimaçant. Vivement la fin du cours. Quoi que… Brusquement, Rika n’était plus si pressée de rentrer. Sans faire attention, son regard a été naturellement attiré par un certain jeune homme aux cheveux bicolores qui s’entraînait avec deux haltères, l’air perdu dans ses pensées. À quoi pouvait-il réfléchir en cet instant ? Elle aurait tout donné pour le découvrir. Ça faisait déjà quelques semaines qu’elle était arrivée et depuis, tous deux avaient assez bien sympathisé. Qui plus est, il était de très bon conseil lors des entraînements au combat. Il était peu bavard, mais très observateur, gentil et compréhensif.

Tout à coup, la cloche sonna, coupant court à ses rêveries. Rika se leva, quelque peu déçue de ne pas avoir pu l’observer davantage. Qu’est-ce qui m’arrive ? réalisa-t-elle tout à coup alors que le rouge lui montait aux joues. En sueur, elle rejoignit les filles jusqu’aux vestiaires et prit une bonne douche froide pour se rafraîchir les idées.

« Tu te sens mieux Rika ? » demanda soudain Momo depuis la cabine d’à côté.

« Oui, merci. Heureusement que la journée est finie, je n’en pouvais plus »

« Oh oui, moi aussi. Vivement qu’il pleuve surtout, j’en ai marre de ce temps ! » se plaignit Tsuyou depuis une autre cabine de douche.

« Si vous voulez mon avis, ce genre de temps n’annonce pas une simple pluie. Quelque chose ne va pas… » déclara Rika en se rinçant les cheveux.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? » demanda Toru, très peu rassurée.

« Qu’il pourrait bien se produire autre chose. Je le sens »

Rika les laissa ensuite poursuivre leur discussion. Elle tâcha de faire abstraction de ses inquiétudes durant les heures suivantes en se plongeant notamment dans les études. Vers 20 h, elle se décida à gagner le salon pour faire une partie de cartes avec ses amies. Partie où de nombreux sujets furent abordés. L’un d’entre eux éveilla d’ailleurs la curiosité de la renarde qui, en entendant le cœur d’Uraraka s’accélérer, se sentit d’humeur taquine.

« Alors comme ça on craque sur un garçon de la classe...? » demanda-t-elle soudainement en se penchant à l’oreille d’Ochaco.

La brune sursauta brusquement, les joues rouges tandis que Rika esquissait un sourire moqueur.

« Je… n’ai pas… je… » commença Ochaco

« Vu comment tu regardes Deku, je ne te crois pas » répliqua la renarde en lui faisant un clin d’œil.

« Quoi ? Mais pas du tout, je ne le regarde pas… »

Seulement face au regard quelque peu inquisiteur et malicieux de ses amies, l’adolescente finit par laisser tomber. Elle était bel et bien découverte.

« Ça se voit tant que ça ? »

« Oui… mais ne t’en fais pas, on va t’aider », répondit Mina.

« Comment ? Je n’aurais jamais le courage de lui dire »

« C’est normal d’avoir peur. Ce serait étrange si tu n’avais pas peur d’avouer tes sentiments. Quand on se dévoile, on a toujours peur c’est normal. Mais ce qui compte, c’est de pouvoir se lancer », la rassura Rika.

Avec le recul, ses paroles lui paraissaient ironiques étant donné qu’elle n’était même pas capable d’exprimer clairement ses sentiments et sa façon de penser auprès de ses proches. Rika venait donc de se donner un conseil à elle-même ainsi qu’à son amie. L’étudiante ne s’attarda cependant pas dessus et se concentra sur la soirée et le repas.

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Pdv Rika

Je me redressai en sursaut dans mon lit, les sens en alerte. Un bruit sourd venait de retentir juste à côté de ma fenêtre. Je me levai discrètement et ouvris les rideaux. La pluie tombait à torrents, le vent soufflait si fort que les arbres se pliaient en deux, menaçant de rompre à tout instant. Des éclairs zébraient le ciel et éclairaient les alentours d’une lumière aveuglante tandis que le tonnerre faisait trembler les murs. Je frissonnais, en proie à l’angoisse. Je détestais les tempêtes. Pieds nus et en pyjama, je me décidais à aller faire le tour du bâtiment pour voir si tout allait bien. A priori, rien à signaler, mais, je n’étais pas rassurée pour autant.

SWISH ! BOOM ! La foudre tomba brusquement à quelques mètres du bâtiment, produisant un grondement assourdissant. Je ne pus m’empêcher de hurler, crispée par la peur et la surprise. Puis, je fis quelques pas en arrière. Je m’attendais à rencontrer le vide, mais ce fut au contraire quelque chose de chaud et de vivant que je percutais. Paniquée, je fis volte-face, menaçant mon ennemi de mes crocs et mes griffes.

« Hé doucement ! Ce n’est que moi », souffla une voix

Il me fallut quelques secondes pour le reconnaître. Shoto ? Apparemment, je n’ai pas été la seule à être réveillée par la tempête. Une main sur la poitrine, je poussais un soupir de soulagement et inspirais un bon coup.

« Désolé de t’avoir grondé dessus… »

« Non c’est moi, je ne voulais pas te faire peur. Je faisais un tour de garde pour voir si la tempête ne faisait pas trop de dégâts »

« Moi aussi… J’ai un très mauvais pressentiment »

« Tu n’es pas la seule », confirma-t-il en observant de nouveau la pluie à travers les carreaux.

Je l’imitais quelques minutes, les paupières lourdes. Le sommeil me guettait de nouveau, ce qui n’était pas plus mal. Ça va m’éviter de tourner en rond toute la nuit en attendant la catastrophe, pensais-je. Et visiblement, Shoto eut la même idée que moi.

« On devrait retourner dans nos chambres », déclara-t-il tout à coup.

« Oui, tu as raison. Quelque chose me dit qu’il n’appréciera pas de nous trouver dans les couloirs à 2 h du mat ! » m’exclamais-je en ricanant nerveusement.

« C’est clair… »

On se souhaita mutuellement bonne nuit avant de se séparer. Je regagnais rapidement ma chambre et me rendormis d’un coup.

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« Rika, réveille-toi ! Rika ! »

J’émergeais brutalement d’un sommeil de plomb, affolée. Merde ! Qu’est-ce qui se passe encore ??

« Rika ! Tu es là ?? On a un problème, lève-toi ! »

Il me fallut quelques secondes pour me lever, comprenant rapidement que si quelqu’un tambourinait à ma porte de bon matin – 5 h plus exactement –, c’est que mes craintes se sont révélées exactes. J’ouvris le battant sur Momo, en pyjama, les cheveux en bataille. Son air horrifié me noua la gorge.

« Que… ? » commençais-je avant qu’elle ne me tire hors de la pièce par le poignet.

« Viens vite. La tempête a fait de sacrés dégâts en ville, mais il y a surtout eu une tornade. Apparemment, c’est assez grave. Eraserhead nous a demandé de nous rassembler dans le salon. Il est en contact avec les héros. Je pense qu’on va intervenir », m’expliqua-t-elle dans l’ascenseur.

Une tornade, j’en étais sûre. Pourquoi n’ai-je pas prévenu les autorités au lieu d’aller me recoucher ? Je l’ai senti et je n’ai prévenu personne ! Est-ce que c’est ma faute ? Non… Il faut que je prenne du recul. On ne prévient pas les autorités pour une simple histoire de pressentiment. Ça aurait seulement servi à faire paniquer la population. Je ne pouvais rien faire pour empêcher ça.

« Rika ! » m’appela Momo depuis l’autre bout du couloir.

Coupant court à mes réflexions, je me dépêchai de rejoindre la salle principale. Tous mes camarades se trouvaient devant la télé à écran plat qui diffusait actuellement les informations. J’avais raison de m’inquiéter car les images étaient catastrophiques. Les immeubles étaient éventrés, des débris et carcasses de voiture écrasées jonchaient le sol au milieu des arbres déracinés et des blessés, errant comme des âmes en peine dans les rues.

« Mon dieu… » murmurais-je, désemparée.

Je priais à présent pour que l’on aille secourir tous ces gens désespérés. Je voulais aider, je voulais protéger. Heureusement, Eraserhead mit fin à notre attente en raccrochant avec son interlocuteur. En effet, il s’était éloigné pour téléphoner quelques minutes plus tôt et nous attendions tous le verdict, le cœur au bord des lèvres.

« Bien, vous êtes tous là. Je viens d’avoir les agences de la ville : les super-héros sont tous débordés et ne peuvent pas couvrir tous les secteurs de la ville alors le directeur a exceptionnellement autorisé les élèves de la filière héroïque à participer aux opérations de sauvetage et de nettoyage en ville. Vous avez dix minutes pour enfiler vos costumes et me rejoindre devant le bâtiment »

À peine avait-il terminé que tout le monde se précipitait vers les escaliers et les ascenseurs pour remonter se changer. Je ne fis pas exception et me préparais en un temps record, déterminée à sauver autant de vies que possible.

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