Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre XIIDiscussion (ou plutôt, engueulade)


Anaïs

Je suis dans un lit. Enfin... Je crois... C'est tout doux... D'un seul coup, des images et des sons traversent mon esprit : des cadavres. Du sang. Du noir. Le chaos. Des cris. Des pleurs. Des larmes.

La mort.

Je rouvre les yeux et me relève, effrayée, et crache ce que j'ai dans ma bouche : de la salive. Je me retiens de vomir en mettant ma main devant ma bouche. J'ai peur... Mon corps tremble... Je pleure... Mais pourquoi... ? Ah oui... Je... Ma... Ma famille...

- ïs...

Tout ça, c'est de ma faute...

- aïs...

Je... Je...

- Anaïs !

Je sors de mes pensées en recevant une pichenette sur mon front. Toute ma peur, toute ma haine, tout mon angoisse disparaissent. Je vois un homme aux cheveux dorés et aux yeux rouges sangs devant moi. Des larmes de tristesse mais aussi de joie me prennent.

- Gil... gamesh... , murmure-je.

Il me regarde, silencieux. Il tapote simplement ma tête et je me rallonge, épuisée. Je ferme les yeux et retiens les larmes qui me viennent. Je ne dois pas me montrer faible... Je ne dois pas...

J'entends une porte s'ouvrir doucement. J'ai même pas la force de regarder qui c'est. Mon corps tremble. Je m'agrippe d'une main à la couverture et l'autre, je la mets sur mes yeux pour cacher mes larmes.

Le silence s'installe. On entend que mes larmes étouffées.

- Je me charge d'elle. , fait Gilgamesh, à côté de moi.

La personne ne dit rien et referme la porte. On est de nouveau seuls, tous les deux.

- Pas besoin de te cacher. Tu as le droit de pleurer. Je t'en donne l'autorisation, donc profites-en. , fait-il un peu sèchement.

Je ne me fais pas prier et pleurs toutes les larmes de mon corps. Je sens sa main caresser doucement ma tête, après quelques secondes d'hésitation. Je me blottis contre lui, à sa grande surprise, semble-t-il, et pleurs tout ce que je peux pleurer et maudis les gens qui s'en sont pris à ma famille.

Je suis restée comme ça pendant quelque temps. Je ne sais pas combien, mais un petit moment, quand-même.

Je n'ai plus rien à pleurer. Je reste contre lui, voulant en profiter un peu, je l'avoue. Maintenant... je n'ai plus de famille. Je suis seule. Complètement.

- Tokiomi, Kirei et son père vont s'occuper de toi. , me rassure-t-il doucement, comme s'il lisait dans mes pensées. Je vais aussi m'occuper de toi. Tu n'es pas seule.

Je ne dis rien, étonnée, mais reste un peu plus contre lui. Il est trop gentil... ça ne lui va pas, d'être comme ça...

Je pense que je suis restée un bout trente minutes comme ça. Oui, bien évidemment, je me suis endormie, comme une idiote. Je vais me prendre les foudres d'Archer...

À ma surprise, il ne m'a rien dis. Enfin... Pas tout de suite. Je me suis relevée et me suis ré-assise dans le lit, ne voulant pas non plus trop abusée de sa gentillesse. Bon, je pense que j'ai déjà abusée, mais bon...

Voyant que je me sentais mieux, bien évidemment, le début des questions allaient commencer...

- Anaïs... , fait-il, des plus sérieux. Je pense que tu t'es assez reposée, n'est-ce pas ? , me demande-t-il, s'assurant tout de même que j'avais bien repris des couleurs. Alors, dis-moi, pourquoi est-ce que tu es partie, alors que je t'avais dis de rester ici, hum ? , demande-t-il sèchement.

Je reste silencieuse sur le coup, réfléchissant à ce que je pourrais répondre. Si j'étais partie... C'est parce que j'avais peur de ce fou de Kirei... Je vois Gilgamesh froncer des sourcils, un peu agacé. Ok... J'ai pas trop le choix, en fait...

- Eh... Eh bien... Ce Kirei, je... Je ne peux pas lui faire confiance. Je sais comment il est, et je n'ai pas envie de rester avec un fou à côté de moi... , tente-je d'expliquer.

- Un fou ? , s'exclame-t-il, surpris.

Il me dévisage du regard puis éclate de rire.

- Lui... Un fou... ? Ah ah ah ah ah !!! Elle est bonne, celle-là !!! , éclate-t-il de rire. Lui qui ne sait même pas ce qu'il aime... C'est ça qui te fait peur ?!?! Que tu es drôle, bâtarde !!!

Il se tord de rire, clairement.

- Très... Très drôle !!! C'est pas ça qui me fait peur !!! Je sais juste comment il est réellement ! Je connais ses véritables désirs, comment il va être dans dix ans ! Je... Je ne veux pas connaître et rester avec un type comme lui !!!

Il se calme très vite, étonné.

- Comment ça... ? Tu connais le futur... ? Tu sais comment tout va se passer... ?

Il se redresse et se penche un peu plus vers moi, étonné. Je pâlis et détourne le regard. Merde... J'ai trop parlé... Il reste silencieux et soupire.

- On verra ça après. Donc, pour toi, c'est une excuse convenable... ? , fronce-t-il des sourcils.

- Eh... Eh bien... Je me suis réveillée en sachant parler d'un seul coup japonais, et j'ai eu peur... Surtout qu'il semblait satisfait et je sentais que j'allais devoir subir un interrogatoire, donc... j'ai eu peur... et je suis partie... , explique-je, m'en voulant atrocement.

Si je n'étais pas partie, tout ça ne se serait pas passé... Il reste silencieux et soupire.

- Je vois... En effet, c'est surprenant que tu arrives à parler, mais d'un certain côté, c'est une bonne nouvelle. , acquiesce-t-il, comme s'il parlait à lui-même. Bon, je pense que je t'ai assez embêtée. Ça devrait suffire. Quoi que... Comment connais-tu le futur ?

Je reste sur le coup silencieuse, m'en voulant atrocement.

- Si... Si je le dis, tout changera, et déjà que la fin de l'histoire n'est pas superbe... Je ne suis pas sûr que ça sera mieux... Déjà que tu survis de justesse... Je... Je n'ai pas envie de tout changer pour qu'en fin de compte, tu puisses vraiment mourir... , dis-je, cherchant une excuse valable.

- Je... survis... ? , fait-il, étonné.

Il me regarde dans les yeux, n'en revenant pas, mais sourit.

- Très bien. Si tu ne veux pas changer et que je survis bien, je ne dirais rien et je ne t'embêterai pas avec ça. Je dirais aux autres que tu as oublié.

Je le regarde étonnée, mais ne rajoute rien. C'est quand-même bizarre... Il est trop gentil... ça ne va pas du tout.

- Cependant... , fait-il avec un mauvais sourire.

Euh... Je n'aurais peut-être pas dû y penser...

- Je vais devoir t'apprendre à me désobéir... Tu ne sais pas à quel point je me suis inquiété. , fait-il, sèchement, mais tendant un grand sourire sadique.

Au... Au secours... Je... Je veux pas mourir !!! Je suis trop jeune pour ça !!!

Il attrape mon menton et m'embrasse, à ma surprise. Il glisse directement sa langue dans ma bouche, sans que je ne m'y attende réellement. Je rougis comme une tomate et tente de reculer, sans que ça marche réellement.

Et puis bon... Si je me débats, je suis mal... Mieux vaut que je laisse tomber et me laisse faire... Sans parler du fait qu'en réalité... mon corps bouge tout seul, là. En effet, mes mains se sont mises derrière la nuque du Roi des Rois sans mon consentement. Et puis, je suis en train de lui rendre ses baisers. Je peux savoir pourquoi... mon corps bouge tout seul ?!?! Rien à faire. Je n'arrive pas à reprendre le contrôle de mon corps. Et merde, tiens !!!

Je me retrouve donc à l'embrasser passionnément. Bien évidemment, dans un premier temps, il ne s'y attend pas du tout, mais il sourit simplement et continue de m'embrasser. Il glisse sa main vers le bas de mon dos et s'installe au-dessus de moi.

Hop hop hop... Euh... Non.... S'il-te-plaît, mon petit corps, laisse-moi reprendre ma place !!! J'ai pas envie de faire une chose pareille maintenant, là !! Bon, si, j'ai envie, mais... Non !!! Et puis... Et puis... Ils sont où, les autres, hein ?!

Mais bien évidemment, mon corps ne réagit pas. Je gémis légèrement à ses caresses et il se détache de mes lèvres, collant les siennes contre mon cou.

- Je t'ai tant que ça manqué... ? , demande-t-il, amusé.

Je rougis de plus belle et lui donne un coup sur la tête, arrivant enfin à le contrôler légèrement. Il sourit, amusé, glissant sa main un peu plus bas, voir même un peu trop.

- Dis-donc, bâtarde... Qui t'as permis de...

Il est coupé par quelqu'un qui frappe à la porte. Gilgamesh s'arrête, grince des dents, et se relève, me laissant tranquille. Par gêne, je me glisse sous la couette.

- C'est bon, rentre. , lâche un Archer plus qu'énervé.

La personne en question rentre : Kirei. Je pâlis et on se regarde dans les yeux tous les deux. Décidément, il me fait vraiment peur, celui-là... 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro