Chapitre XRetour à la maison
Anaïs
Je tente de trouver une excuse, mais rien ne vient. Comment ça se fait... ?!?! Kirei voit ma panique et sourit, semblant satisfait de quelque chose.
- On dirait que nous allons pouvoir parler comme il faut, maintenant. , sourit-il.
J'avale avec difficulté ma salive. Je le sens mal... Très mal... Je recule légèrement, chose dont il se rend compte de suite.
- Ne crois pas pouvoir t'échapper aussi facilement. Pour ta survie, je te conseille de rester bien à ta place.
Je grince des dents.
- Alors, dis-moi... Je pense que tu n'auras rien contre une explication de ce qui s'est passé hier, non ? Tu sais, j'ai compris beaucoup de choses sur toi que tu sembles toi-même ignorée... Je peux tout t'expliquer, à condition que tu m'expliques tout, toi aussi.
- Jamais je n'aiderai un traître comme toi. , lâche-je, agacée et paniquée.
- Un traître... ? , répète-t-il, surpris.
- Je sais tout ce qui va se passer. Et tu l'as très bien compris. Je ne vois pas pourquoi je devrais aider quelqu'un dans cette Guerre qui va trahir son Maître pour mettre de son côté son Servant et pouvoir continuer la Guerre.
Il me regarde avec de grands yeux, ne comprenant pas de quoi je parle.
- Comment... ? , commence-t-il, agacé.
Je me relève directement. Je suis allée loin. Peut-être trop loin, d'ailleurs. Je sors du lit en quatrième vitesse et me dirige vers la fenêtre. Celle-ci, étant déjà entre-ouverte, m'est d'une grande utilité. Je l'ouvre rapidement et grimpe sur elle. Kirei me lance un regard noir, inquiet mais aussi agacé. Je saute de la fenêtre. Par chance, même si j'étais à l'étage, je n'ai rien, comme il y avait de l'herbe haute.
Je m'enfuis de l'église le plus loin que je peux. Ma survie avant tout. Je ne vais pas rester ici, avec un fou comme Kirei Kotomine qui n'aime que la mort et la destruction !
*
Kirei
Elle saute de la fenêtre d'un seul coup. Merde ! Je m'approche de la fenêtre et la vois courir. Je souris, amusé. Un des Assassin, une femme, arrive et s'incline devant moi.
- Devons-nous la suivre ? , me demande-t-elle.
- Surveillez-la de loin. Regardez où elle se dirige et faite moi un rapport. Ne la ramenée pas ici pour l'instant.
- Bien.
Elle disparaît. Je regarde par la fenêtre, satisfait. Je sens que je vais bien rigoler... Mais de quoi pouvait-elle bien parler, en me traitant de traître... ?
*
Anaïs
J'arrive après quelques difficultés (notamment ma jambe) chez moi. Mes parents et mes sœurs me regardent, choqués et heureux de me voir. Ils étaient tous fous d'inquiétudes. Je leur ai dis que je me sentais mieux et qu'ils m'avaient laissée rentrer chez moi sans problème.
Alors que tout se déroulait bien, on reçoit un appel : c'est l'église. Merde ! Comment ils ont notre numéro ?! Une fois la discussion terminée, ma mère m'explique de quoi ils ont parlé : le fait que je sois partie d'un seul coup sans les prévenir. Je ne comprends pas... Tout est parfaitement organisé... Des Assassins m'auraient donc suivie... ? Aucune idée. Je grince des dents, agacée, et tente de rassurer mes parents. Faut pas que je les inquiète pour ça.
Je retourne dans ma chambre calmement. Je dois faire comme si de rien n'était. Comme si de rien n'était...
À ma grande surprise, la journée s'est plutôt bien passée. Mes parents ne m'ont pas posée de questions par chance et personne n'est venue nous embêter. C'est bizarre... Très bizarre...
Le soir arrive et on se couche tous, sans qu'il n'y ai de problèmes. En fin de compte... Peut-être que je n'ai fais que rêver ? Peut-être que je suis réellement insignifiante pour eux... ? Je m'endors, rassurée à cette idée là.
Le lendemain vient. Je recommence à vivre normalement. Après tout, on est censé être que des touristes, ici. Seulement, mes parents ont décidé de faire une pause aujourd'hui, donc on n'a rien fais.
L'après-midi arrive. Je décide de prendre une douche, chose de tout à fait humain. Je mets à chatonner calmement et entend du bruit dans la maison. Qu'est-ce que c'est... ? Je tends l'oreille : rien. Bah. J'ai dû rêver. Je me remets à chantonner tout en me lavant. J'éteins l'eau et me rends compte que c'est calme. Hum... ? Je prends tranquillement ma serviette, à côté de moi et la met autours de moi. J'entends la porte s'ouvrir d'un seul coup. Quelqu'un met sa main sur ma bouche, et... plus rien.
*
Kotomine
- Comment ?! Elle est partie ?! , m'écrie-je, n'en revenant pas.
Kirei reste silencieux, semblant s'en vouloir. Elle s'est enfuie dès qu'elle s'est rendue compte qu'elle comprenait le japonais. Mais pourquoi ?! Aurait-elle peur de divulguer des informations trop importantes ?
- En tout cas, il ne faut pas qu'Archer l'apprenne, sinon il...
- Que je n'apprenne pas quoi, Tokiomi ?
Oh non...
« Anaïs s'est enfuie de l'église. » , explique Kirei depuis l'église.
Je reste assis, silencieux sur mon siège, chez moi. Archer ouvre de grands yeux et grince des dents.
- Pourquoi faire une chose pareille ? Je peux savoir ce que vous lui avez fais ?! , s'agace-t-il.
- Je... Je ne pense pas qu'il est fais cela en mal, mon Roi. , explique-je calmement en m'inclinant. Elle a pris peur pile au moment où elle s'est rendue compte qu'elle savait parler japonais.
Il ne dit rien, semblant étonné.
- Déjà... ? , murmure-t-il.
- Kirei, est-ce que tu as réussi à la suivre avec tes Assassins ?
« Oui, je sais où elle habite. J'ai préféré ne rien faire, de peur de faire quelque chose de mal. »
« Je pense qu'il serait peut-être mieux d'aller la chercher tout de suite. » , fait le père Kotomine, écoutant depuis le début la conversation. « Peut-être que d'autres personnes l'ont vu partir et savent où elle est. »
- Cela fait combien de temps qu'elle a disparu ? , demande Archer, passablement énervé.
« ... » , reste silencieux mon ami.
« Hier. » , répond Kirei.
- Hier ?! Et vous nous prévenez que maintenant ?!?! , s'écrie-t-il, n'en revenant pas. Mais qu'avez-vous derrière la tête ?!
« Ne vous en faites pas, Roi des Héros. » , fait calmement Kirei. « Mes Assassins sont sur place et surveille tous ses mouvements. Je pense cependant qu'il faudrait vite agir. »
Archer ne dit rien, étonné. Tiens... ? Kirei avait donc déjà tout préparé ? Bref. Passons.
- Très bien. Kirei, envoie tes Assassins sur place. Il faut la ramener à l'église le plus rapidement possible, avant qu'il n'y ai de problèmes. Évite le plus possible de sortir.
« Bien. »
Alors que je m'apprête à raccrocher, quelque chose nous arrête : l'un des Servants de Kirei.
« Master ! Nous avons un problème ! Des hommes sont rentrés chez la jeune fille ! Ils étaient beaucoup trop fort pour nous ! Ils n'ont tué aucun d'autres nous mais... »
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