❛ Bienvenue à la maison ! ❜

En média, la maison des Hampton ! Elle fait rêver je trouve perso...sur ce, bonne lecture !

Ps : lisez le chapitre avant de vous poser des questions sur la chanson de Peter Pan...
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— Maddy ! Hurle quelqu'un.

Je sursaute et je remarque que tout le monde à les yeux braqués sur moi. Enfin, quand je dis tout le monde... c'est seulement ma famille.

— On est arrivés à la maison ma puc... s'interrompt ma mère.

Je souris et me frotte les yeux.

— Tu peux dire le mot "puce", tu sais. Je suis ta fille, et moi je t'appelle bien maman et pas Emmanuella.

Elle me sourit, émue et se lève. Je m'apprête à faire la même chose mais je me fige. Je n'ai plus mon téléphone.

Je sens la panique me gagner. J'ai même les mains moites.

Et après, tout le monde va croire que je suis accro au smartphone comme 85 pour cent des jeunes de mon âge !

— Papa ! Où est...

— Du calme ! Il est dans mon sac, princesse. J'ai demandé à Eva de te l'enlever quand tu t'es endormie.

Je soupire, soulagée.

— Ok... D'accord...

Mon frère se pince les lèvres, se retenant de rire et je lève les yeux en l'air. Je rigole quand je vois qu'il se trébuche les pieds en sortant ,suivit par mon père .

C'est le karma ça !

 Je suis à deux doigts de les suivre , mais une  main sur mon épaule, m'oblige à me retourner.

Je croise les yeux marrons de ma mère, puis ceux d'Eva fermant la marche .

— Oui maman ?

— Je voulais seulement te prévenir que... ça risque d'être impressionnant en sortant.

Je plisse les sourcils et me mords la lèvre.

— De quoi tu...

— Les paparazzis ! Répond Eva.

— Ils font toujours ça quand nous sommes en déplacement, renchérit ma maman. Surtout que maintenant ils connaissent ton existence. Tu es le renouveau, le rafraîchissement si tu préfères... Ils risquent de n'avoir d'yeux que pour toi.

— En plus comme tu leur plais... Ils ne vont pas se gêner pour traquer tes moindres réactions, termine ma grande sœur.

Elle ne dit plus un mot car notre mère lui lance un regard bien noir.

Génial ! J'ai l'impression que je vais entrer dans une cage aux lions !

Je stresse et je sens mes jambes trembler. Elle vacillent de plus en plus au fil des secondes.

Parfait !

— Ne t'en fais pas Maddy. Tout ira bien ! Déclare ma mère qui tente de me rassurer.

 ça ne marche pas vraiment et  ça ne fais qu'accroître mon anxiété.

— Maintenant, allons-y les filles ! Les garçons nous attendent.

Je déglutis assez difficilement.

Les médias et les gens m'aiment-ils seulement pour mon nom de famille, et ce que ça représente dans le monde ?

Malheureusement, je le pense bien. Mais je suis prête à leur monter que je vaux autant que Dylan et Eva.

Je me trouve maintenant très près de la porte. Je prends une grande inspiration pendant que mon père et mon frère -contrairement à ce que je pensais- sortent enfin de l'avion sous les exclamations agitées et le bruit strident des flashs.

Je remercie les différents stewards et hôtesses avant de sortir.

Effectivement, c'est très impressionnant. J'arrive à mieux cerner l'expression "être sous les feux des projecteurs" . Je suis aveuglée par la lumière des appareils photos.

Ils vont être déçus quand ils vont voir les grimaces que je tire.

Mon angoisse a augmenté, mais je ne laisse rien paraître.  Je souris et salue tout ce beau monde parce qu'après tout, ce sont des choses qui n'arrivent qu'une fois dans une vie.

Ou pas tout les jours, en tout cas.

Ma sœur me donne la main comme si j'étais une enfant perdue dans les rayons d'un grand magasin. Mais elle n'a pas le choix  sinon, je ne bougerais pas.

Rodriguez, que je n'avais pas remarqué  jusqu'alors, se place devant nous et crée un passage vers l'aéroport.

Mon frère décide de placer ses mains sur les épaules du bodyguard et Eva fait de même sur Dylan.

Je rigole et pose les miennes sur ses épaules, suivi par ma mère et mon père, créant une fille indienne.

— Vous êtes prêts ? Nous questionne mon frangin.

Attention... Je crains le pire...

— À la file indienne, indienne, indienne... Chante-t-il.

Tout le monde se joint à lui, connaissant la chanson par cœur . Je la chante de temps à autre en français car je ne la connais pas entièrement en anglais.

Chose certaine, les médias n'en perdent pas une seule miette.

Nous rentrons dans l'aéroport et Rodriguez nous indique l'entrée du parking.

Nous arrêtons de chanter la célèbre chanson de Peter Pan en arrivant dans la voiture avec Karl, Pedro et un homme dont je ne connais pas encore le prénom qui est au volant d'une Volvo familiale.

— Merci pour les valises Messieurs, déclare mon père.

— Il n'y a pas de quoi Monsieur Hampton, répondent-ils en même temps.

J'entre dans la voiture et prends place  côté  fenêtre. Je souhaite le bonjour au chauffeur qui se présente, j'apprends qu'il s'appelle Gary et que cela fait cinq ans qu'il travaille pour ma famille. Il est très sympathique, et a vu de nez, c'est un bon chauffeur.

— On peut y aller Gary ! Annonce ma mère. Direction la maison !

De ce que je peux voir de mon siège, elle sourit et moi aussi.

Le stress a fait place à l'excitation de découvrir la maison et ma nouvelle chambre. Cet endroit que j'aurais déjà dû connaître depuis longtemps...

Je mets vite un écouteur dans une de mes oreilles, légèrement paniquée par ce calme.

Je choisis Peter Pan bizarrement...

— Wow !

Je fais des yeux ronds devant le paysage merveilleux et magnifique qui passe sous mes yeux. Des palmiers à perte de vue, l'océan dans son immensité, le soleil brillant de milles feux et les bagnoles gigantesques que l'on croise.

— C'est beau, hein ? Me fait Pedro.

— C'est magique même !

Il rigole et m'ébouriffe les cheveux d'une main.

— J'ai eu la même réaction que toi quand je suis arrivé ici, chiquà. Et attends... T'as pas encore vu la baraque !

— Pourquoi ? Elle a quoi la...

On se trouve devant une énorme villa en bois et verre, très moderne. Le jardin doit être énorme tout comme la maison.

— Tu peux y aller Maddy ! Ta chambre est au deuxième, tout au fond du couloir à droite, me souffle Emmanuella.

J'acquiesce tout en ouvrant la portière de la voiture. Karl vient ouvrir la porte de la maison.

Je remarque vite fait le hall d'entrée . Tellement grand  que je ne trouve pas les mots pour le décrire convenablement.

Je suis les indications de ma maman et je me retrouve dans une grande chambre sans meuble.

J'y trouve une personne que je reconnais directement.

— Bienvenue à la maison Maddison ! Me souhaite Ashley.

Ashley Brinbs est la petite-amie de mon frère depuis dix ans déjà. Elle est une mannequin talentueuse qui travaille pour de grandes marques de luxe depuis 2015.

— Merci Ashley !

Ses yeux s'écarquillent et elle  se lève surprise.

— Comment tu connais mon prénom ? Dylan te l'as dit ?

— Non... Je te connais parce que j'ai été fan de la série dans laquelle il jouait. Du coup, je m'informais de temps à autre sur lui et les autres acteurs et comme j'ai une bonne mémoire, j'ai retenu...

Je m'interromps en voyant que son visage est un peu...embarrassé ?

— Quoi ? J'ai dit un truc de travers ?

Je ne serais pas étonnée d'avoir dit une bêtise, vu que j'apprends l'anglais depuis mes 14 ans seulement...

— Non, du tout ! Tu as un bon anglais, ne t'en fais pas ! C'est juste que...Dylan ne te l'as sûrement pas dit...

— De quoi ?

— Ben... Disons qu'il va y avoir un autre acteur de Laser, ici, demain...

Et là, je sens mon métabolisme passer en mode fangirl...

Hey !

Comment allez vous ?

Perso, ça va. Je suis trop fière d'avoir pondu cet énorme chapitre (1343 mots ! Un record pour ma part !)

*On s'en fout Margo*

*soupirs*

Bref, sinon je voulais vous dire qu'il n'y aura pas de chapitre vendredi et peut être pas samedi non plus car je pars en échange linguisitque demain (vivement d'écouter LA playlist, hein souji_ARMY ? 😂). Du coup, je n'aurais pas le temps d'écrire et je ne suis pas sûre d'être beaucoup active en lectrice aussi.

J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop ^^'

Voilà sur ce, bonne semaine à vous !

Xox,

Margo ♡