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☆ The unknown ☆

❛ Unknown comes always with something new ❜

— Hey Marion !

J'arrête de chercher mon téléphone dans mon sac et  lève la tête pour apercevoir mes amis.

— Alors l'exam de français ? Me demande Zoé 

— Même pas besoin de lui poser la question... déclare Francis, avec un rire quelque peu moqueur.

— Ah ouais ?

— Ben ouais, t'as réussi. Depuis le temps que je te connais, tu réussis tout ce que tu entreprends.

Je lève les yeux au ciel. Lui et moi sommes amis depuis près de 10 ans maintenant. Nous étions dans la même classe, mais je n'avais jamais osé l'aborder à cause de mon extrême timidité. Mais un jour, j'étais à la garderie toute seule en train de manger un petit beurre  etFrancis est venu s'asseoir à côté de moi.

— Salut, tu veux être mon amie ?

— Oui bien sûr.

Il avait sorti un petit sachet légèrement usé, où se trouvaient des billes de toutes tailles, puis en avait sorti deux.

— Je prends la bleue et toi la rose.

— Pourquoi ? J'aime bien le bleu.

— Mais le bleu, c'est pour les garçons.

— N'importe quoi !

Il avait soupiré et me l 'avait donnée. J'avais gagné 15 parts. Impressionné,il  m'avait dit :

— Tu vas être ma meilleure amie.

— D'accord. Tu t'appelles comment ?

— Francis et toi, c'est Marion ?

J'avais hoché la tête comme pour dire oui. Malheureusement, ma mère était venue me chercher et je n'avais  pu sympathiser plus avec mon tout nouvel ami. 

Or le lendemain, j'avais rejoué aux billes avec Francis et ainsi tout les jours qui suivaient. Au final, on a appris à se connaître simplement. De même, le hasard a bien fait les choses car nous nous sommes toujours retrouvés dans la même classe. Je réussissais tous mes contrôles, ce qui me faisait gagner pas mal de petits smileys du mérite. Il en était un peu jaloux  et je lui en donnais. 

Cela fait déjà 10 ans que nous sommes inséparables...Notre  merveilleux duo est passé à un quatuor incroyable avec les filles.  Cela ne l'a pas dérangé.  Après tout, il ne veut que mon bonheur, comme tout mes amis. Je trouve ça, super adorable.

— Si tu veux vraiment le savoir  :  oui ... je suis sûre d'avoir réussi , Ducobu !!

— Évidemment, Léonie Gratin !

Je tique, à l'entente de ce surnom. Il sait parfaitement que je n'aime pas être le centre d' attention , ni être considérée comme la meilleure de la bande. Mais il adore celui-ci, puisque c'est la première bande-dessinée que nous avons lue ensemble, en étant gosses.                   Depuis le nom est resté, même si physiquement, nous n'avons rien avoir avec les héros de Godi. Je suis une petite brunette d'un mètre soixante-cinq. Quant à lui, c'est un grand roux mesurant approximativement un mètre quatre-vingt-dix avec de jolies tâches de rousseurs, qu'il déteste.

— Est-ce qu'un jour tu arrêteras de m'appeler comme ça ?

— Jamais.

Je soupire et je passe une main dans mes cheveux.

— Tu prends le bus aujourd'hui, Anne ?

— Non, désolée. Mon père vient me chercher.

— Et toi Francis ?

— Non. On vient me chercher aussi.

Je me retiens de râler et je regarde l'heure sur mon téléphone. Je dois marcher presque un kilomètres avant d'arriver à l'arrêt, et mon bus vient dans sept minutes.

— Bon, j'y vais alors. À demain !

Je leur fais la bise à chacun et ils me saluent aussi. Ils restent devant l'école et moi je pars vers la droite.

Ils ont de la chance.

Ma mère, elle n'a pas de permis. De ce fait, je suis abonnée aux transports en commun, et plus particulièrement, aux bus de la TEC.
Les chauffeurs qui ne savent pas conduire, les petites vieilles qui râlent parce qu'on ne leur cède pas la place, le mec qui insulte le chauffeur parce qu'il ne s'arrête pas, alors qu'il n'a pas appuyé sur le bouton... Voilà le bref résumé de mon quotidien, matin et soir, cinq jours sur sept depuis six ans.

Youpi !

Je marche un peu, et je me remets à faire des fouilles archéologiques, afin de trouver mes écouteurs, cette fois-ci. Je les trouvent assez rapidement et les sors instinctivement.          Ecouter de la musique m'aide à me vider la tête. Surtout après un examen de quatre heures, composé d'une partie écrite et une partie orale, où nous sommes obligés de nous habiller élégamment, pour parler d'un livre de Molière, sous l'œil sévère de notre prof.

— Mademoiselle ! Crie une voix, que je ne connais pas.

Reprenant mon chemin, j'enfonce un écouteur sur deux. Sûrement, un gros lourd qui va me draguer, j'en suis persuadée. Et je ne suis pas d'humeur. J'ai un besoin urgent de bonne musique, et non d'un forceur !

— Mademoiselle ?

Prenant sur moi, je me retourne et vois une limousine noire. La voix semble provenir de cette longue voiture. Étonnée, je fais les yeux ronds et ouvre la bouche en grand. Tout le monde me fixe, mes amis y compris. Ma curiosité prenant le dessus, je décide de m'approcher tout en veillant à garder une distance de sécurité raisonnable.

— Oui ? Demandé-je.

— Vous êtes bien, Mademoiselle Dubois ? Me questionne l'inconnu avec un mignon accent anglophone.

L'homme-trop-curieux porte des cheveux ternes, légèrement longs. Ceux-ci lui permettent de pouvoir se faire une mèche. Il a aussi une barbe massive et bien entretenue. Il est assez costaud et musclé, et dois être proche de la cinquantaine. Il ressemble à un garde du corps, que nous pouvons voir dans les films, vêtu d'un costume noir et d'une chemise blanche. Il porte également, les éternelles lunettes rectangulaires noires.

Tellement cliché...

— Euh... Comment vous savez mon nom ?

— Nous avons des informateurs.

Je suis confuse et effrayée également . Cela signifie-t-il que je suis espionnée en permanence ? Mais par qui et pourquoi ?

— Nous ?

— Oui nous.

— Je peux savoir qui est le nous en question ?

— Je vous expliquerais cela dans la voiture.

Puis qu'on parte pour Vegas et qu'on se marrie devant Elvis ?

— Non, je veux parler à votre patron.

— Vous devez monter dans le véhicule pour cela, Mademoiselle Dubois.

Ça sent l'arnaque à plein nez.

— Désolée, mais je ne monte pas dans le véhicule d'inconnus.

— Je comprends. Votre...mère vous a bien élevé.

— Oui... Effectivement, ajouté-je, en ajustant les bretelles de mon sac.

— Quand pouvons-nous venir vous parler ?

— Je n'en sais rien. Ah si ! Peut-être lorsque vous me direz pourquoi vous m'avez espionnée. Alors maintenant, excusez-moi, je vais rater mon bus si ça continue. Et je n'ai aucunement envie de courir. Laissez moi seule, s'il vous plaît.

Sur ces derniers mots, j'enfonce mon autre écouteur dans mes oreilles et, j'entreprends une course afin de ne pas louper ce fichu  bus. Je salue le chauffeur et scanne mon abonnement. Je vais m'installer à une place libre dans le fond du bus, et ignore les personnes de mon école qui ont un regard un peu trop insistant. Il est vrai que la robe rouge que je porte, est assez moulante, mais nous sommes en 2019, et ils devraient un peu évoluer.  

J'augmente le son de ma musique et je regarde le paysage qui m'est si familier. Très vite, les questions tournent en boucle dans ma tête, comme si une alarme s'était déclenchée. Mais une  bien particulière ressort de toutes les autres :

Qui peut bien vouloir me surveiller ?

Bonsoir tout le monde ! Me voilà avec un nouveau chapitre de My famous secret brother. Alors qu'en pensez-vous ?

N'hésitez pas à me donner votre avis,  positif ou négatif  tant que ça reste constructif.

Voilà,  merci de me lire et n'oubliez pas de voter et d'aller faire un tour sur mes autres histoires.

Xox ღ

☆ Margo ☆

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