☆ Reality ☆
❛ The truth isn't always beautiful ❜
— Je suis ton frère, dit le présumé traducteur. Enfin...pas moi...lui.
— J'avais compris merci Monsieur...?
— Adkins. Mais appelez-moi Karl.
— D'accord, Karl. C'est une blague ?
— Non, c'est la vérité. Venez nous allons dans la salon pour en parler.
Il traduit ensuite à ma...famille.
Je suis bouche bée. J'ai un frère américain, et s'est un acteur super connu ? Et je vais partie d'une des familles les plus médiatisé du monde ?
Oh mon Dieu, je dois rêver.
Je me pince discrètement.
Aïe ! Oh ! Putain !
— Bien. Reprend Karl. Je vais traduire pour que vous compreniez. Est-ce que vous voulez essayer de lui parler en anglais ? Demande-il à mon égard.
— Vous pouvez me tutoyer. Et je vais essayer. En plus, demain j'ai anglais comme examen.
— Très bien.
Il commence à traduire pour Dylan, Eva, et mes parents. Ils hochent la tête et me sourient à leur tour.
— Tu apprends l'anglais alors ? Me demande mon frère dans notre langue d'origine.
— Oui, depuis que j'ai quatorze ans. Et depuis l'année dernière, j'ai six heures semaine, vu que c'est mon orientation. C'est pourquoi je devrais me débrouiller, et je peux réviser pour mon examen de demain comme ça.
Il me sourit et mes parents me regardent avec les yeux remplis d'admiration.
C'est la première fois dans ma vie que je vois des personnes qui ont l'air de croire super fort en moi. Ça change et je m'y habituerais bien.
— On devrait peut-être t'expliquer, lance mon père. J'y vais.
Commençons par le début...
Alors... Eva a été notre premier enfant. Et un an plus tard, Dylan a pointé le bout de son nez. Nous étions une belle petite famille heureuse. Ils avaient fait leurs premiers pas, dis leurs premiers mots, fait leurs premières rentrées des classes... Et puis, Dylan et Eva étaient au collège quand j'ai appris que la famille allaient s'agrandir.
— Et tu es venue, neuf mois plus tard. Tu es née le 25 juillet. Comme ton frère d'ailleurs, sous le nom de Maddison Hampton. Mais contrairement à Ev et Dyl tu es née à Los Angeles. Tu n'es pas et tu n'as jamais été... Comment c'est encore le prénom ?
— Marion Dubois, répond Karl avec un petit accent américain.
— Wow, ça à l'air super dur à dire ! S'exclame ma soeur.
J'acquiesce et rigole en même temps.
N'apprends jamais le français grande soeur alors. Parce que c'est plus compliqué que cela.
— Je ne suis pas née à Miami comme Eva et Dylan alors ? Mais pourquoi ?
Ils ont l'air étonnés que je sache ça.
Oups.
— Comment...? Me questionne Eva.
— J'ai été et je suis toujours une grande fan de Laser, et de Dylan du coup... Je m'étais un peu informer comme une bonne fangirl, et j'ai appris ça. J'ai une bonne mémoire... Du coup, j'ai retenu.
— D'accord. Je sens que tu vas m'aider à réviser mes textes toi, plaisante Dylan.
Je rigole et Eva soupire, exaspérée.
— Tu ne peux pas être un peu sérieux Dyl ?
— Non Evy. Surtout si je fais rire notre petite soeur.
Je souris et essaie de me calmer un peu. C'est à soixante-dix pour cents nerveux mais j'aime trop l'humour de Dylan.
— Je vois de qui vient mon humour alors... Avoué-je.
— Tu pratiques le sarcasme et l'ironie ?
— Mais bien sûr ! Je le parle couramment !
Nous rigolons tout les deux tandis que le fameux Karl tousse pour nous rappeler que ce n'est pas l'heure de faire les connaissances.
— Oui, désolée. Les deux raisons alors ?
— La première c'est qu'à Los Angeles, il y a Hollywood, le monde du cinéma. Pour un agent artistique et une réalisatrice, c'est plus facile pour le boulot. Tu vois ?
— Oui, je comprends... Et la deuxième ?
Je regarde ma famille mais ils ne me répondent pas. Mes parents ont les larmes aux yeux. Tandis que ma soeur, mon frère et les corps du corps dévissage celle qui s'est fait passer pour ma mère.
— Elle t'a dit quoi au juste ? Demande Dylan un peu agressivement.
— Sur quoi ?
— Ta famille.
— Pas grand chose à vrai dire...Seulement qu'elle ne parlait plus à sa soeur, et que ses parents non plus. Pourquoi on s'en fiche d'elle, non ?
Mon frère me prend ma main caressant le dos de ma paume pour me réconforter. Il se mord la lèvre pour éviter qu'elle ne tremble.
Visiblement, ce que je vais entendre ne va pas me plaire.
— Non...Malheureusement Maddison. C'est important, me préviens ma mère la voix tremblante.
Elle regarde ma fausse mère d'une haine profonde.
— As-tu le cran de lui dire maintenant Julia ou tu vas encore lui mentir jusqu'au bout ?
Je m'étonne. Mes yeux sont à ça de sortir de mon crâne. Elle vient de lui parler en anglais alors que... Ma mère adoptive m'a toujours dit qu'elle ne parlait pas l'anglais. Après tout, elle a parlé à Dylan dans cette langue.
Et puis, son nom n'est pas Julia, c'est Janette. Enfin, de ce qu'elle m'a dit en tout cas. Visiblement, voilà encore un mensonge...
— Ok, je lui dis. Maddison, je suis ta tante. La soeur de ta mère quoi.
Les larmes montent à une vitesse phénoménale. Tout comme un liquide âcre dans ma bouche. Je quitte le salon pour courir jusqu'aux toilettes où je rends tout ce que j'ai pu ingurgiter de la journée.
Comment ? Comment elle a pu me faire ça ? Réussir à me mentir si facilement, c'est juste... Horrible. Surtout que je suis un membre de sa famille et que je ne lui avais rien fait.
— Hé petite ça va ? Me demande une voix inconnue avec un accent étrange.
Je m'essuie la bouche avec un morceau de papier toilette avant de me retourner et de me retrouver face à un homme assez costaud, avec une barbe noire imposante, des lunettes de soleil noires et une peau matte.
— Nickel. J'ai jamais été aussi bien de toute ma vie !
Il rigole et m'aide à me relever. Je tente de m'appuie contre son épaule sauf qu'il est trop grand.
Bon d'accord, c'est moi qui suis trop petite avec mon mètre soixante-cinq. Résignée, je m'appuie sur son torse musclé.
— Crois-moi, vaut mieux ça qu'une bonne cuite de nouvelle année.
Puis il rigole encore, d'un rire gras et je me joins à lui.
C'est bien, cet homme sait détendre l'atmosphère.
— Vous êtes doués pour donner le sourire aux gens Monsieur.
Il manque de me faire tomber encore tellement il se tord de rire quand il entend le mot "Monsieur".
— Carlos, la petite m'a appellé Monsieur. Tu imagines !
Le dit Carlos a des traits familiers avec le premier homme. Sauf qu'il a une moustache et non une barbe. Mais bon... Peut-être sont-ils de la même famille.
— Hé Rodriguez, n'ne fait pas tout un plat. Elle est seulement polie.
Je les regardent tout le deux et je vois qu'ils se retiennent de rire. Sans doute nerveux.
— Vous êtes frères ? Demandé-je.
— Bravo chiquà, répond le moustachu
— Et si tu veux tout savoir, Inspecteur Gadget, nous sommes Mexicains.
— D'accord.
— Allez viens. Je te ramène près de ta famille parce que tu dois savoir pour avancer, chiquà.
Carlos me porte comme une princesse pendant que son frère s'occupe de nettoyer mon vomi.
— Hé voilà la princesse, annonce-t-il.
— Je suis loin d'en être une. Mais...merci.
Je m'assois à la place que j'ai quitté il y a quelques secondes. Ma famille me regarde avec de grands yeux remplis d'inquiétude.
— Ça va.Promis. Alors la suite ?
— L'été de tes deux ans, nous sommes parti en Italie, parce qu'on a des racines là-bas comme tu dois le savoir, continue ma mère. Nous sommes parti à la maison familiale, en Sicile dire bonjour et te présenter. Parce que tes grands-parents n'aiment pas voyager. Enfin... N'aimaient pas voyager.
Mes yeux se remplissent de larmes. Peut-être n'ais-je jamais eu de grands-parents mais ça reste tout de même des membres de ma famille avant tout.
— Ils sont décédés après que... Que...
Puis ma mère s'effondre en larmes. Elle est secoué par des sanglots, incapable d'achever sa phrase.
— Que tu aies été enlevée Maddison, achève Karl.
Je le regarde et j'attends que quelqu'un m'annonce que c'est une blague, que ce n'est pas possible que ma propre tante m'aie enlevé pour m'élever. Mais personne ne dit un mot. Pas un seul. Le silence absolu.
Je sors de nouveau de la pièce avec une douleur atroce au coeur, à l'estomac, à la gorge... Partout. Je cours dans les escaliers qui me conduisent jusqu'à ma petite chambre et je claque la porte.
Je ne me jette pas sur mon lit pour pleurer dedans. Je ne pleure même pas. Je n'ai pas la force.
J'avance pour m'appuyer contre mon radiateur. Il est froid et m'apaise un peu. Je me mets seulement en boule et une seule question me reste en tête :
Comment a-t-elle pû me faire ça ?
Hello mes petits amours,
Comment allez-vous ?
Moi, je vais bien. Mieux que Maddy, ça c'est certain.
J'espère que le chapitre vous a plu.
N'hésitez pas à me donner votre avis tant que cela reste constructif, bien sûr !
Encore merci d'avoir cliquer sur mon histoire, de lire, de commenter et de voter, ça motive énormément !
Comme on se revoit vendredi, je vais vous souhaitez un joyeux réveillon et un joyeux Noël, que tout se passe bien pour vous et que vous vous amusez un max !
Xox babies ღ
☆ Margo ☆
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