☆ Before the celebretion ☆
Une fois revenue, nous commençons à nous préparer pour la soirée.
Contrairement aux films américains et aux États-Unis en général, dans notre petite école belge nous ne faisons qu'un bal, celui des dernières années.
Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi, mais c'est comme ça. Comme c'est un rêve de gosse de porter une jolie robe de princesse, avec tout ce qu'il va avec (cavalier, danse, voiture et maquillage), j'ai tout donné. Tout comme mes amies avec qui nous préparons cette soirée depuis des mois.
Chacune sort sa robe avec précaution et nous changeons de tenue, avec l'interdiction de regarder les robes respectives des autres pour le moment !
Pas de chance pour moi, je n'arrive pas à fermer la fermeture éclair.
— Les filles... Je... vais avoir besoin d'aide.
— Attends, j'arrive ! M'annonce Anne.
Je souris et elle vient la fermer. Je sursaute un peu car ses mains sont froides comme des glaçons. Ça la fait rire...
— On peut se retourner maintenant Zoé ? Demandé-je.
— Bien sûr ! Let's go !
Nos rigolons toutes les trois avant de nous arrêter net. Nous sommes bouche-bées.
Zoé porte une robe sirène de couleur noire, avec bustier en forme de coeur, ce qui contraste parfaitement avec ses cheveux blonds clairs. Pour la sublimer , une longue traîne avec des broderies agrémentées de strass sur les pétales. Elle marche presque dessus. Je suis persuadée qu'elle va porter des talons. Mais bon...Cela ne la dérange pas. Elle adore en porter.
Anne, elle, a opté pour une robe bustier blanche super courte et sexy. Tout le tissu a été recouvert de plumes, ce qui lui donne des airs d'une danseuse du lac des cygnes. Elle pourrait l'être avec le physique qu'elle a.
— Wow les filles ! Vous êtes juste...magnifiques ! M'exclamé-je.
— Et toi alors ! Réplique Anne.
— On dira une bombe atomique ! Renchérit Zoé.
Je rigole parce que franchement, je pense qu'elles ne voient que la robe.
Elle est comme elles le disent.
Splendide.
Le corset qui -heureusement pour moi- n'a pas de lacets dans le dos, mets mes petits seins en valeur. Des roses argentées viennent y ajouter du peps. La jupe est décorée de long morceaux de tulle bleu, garnis de grosses paillettes argentées également, qui font penser à une pluie d'étoiles.
— Merci.
Comme personne ne parle, je décide de brancher le fer à boucler pour Zoé.
Je les regardent une dernière fois pour imaginer à la façon dont je vais procéder pour les coiffures.
Je commence par Anne et décide de lui faire un chignon avec deux petites mèches rebelles devant, où je crée des ondulations.
Une demie heure plus tard, je m'occupe de Zoé.
Au moins, ça va être plus rapide.
Elle m'a demandé de lui faire de simples boucles anglaises.
Une fois la coiffure de Zoé terminée , je m'attaque à ma couronne tressée ,tout en repensant à la tournure des événements des derniers jours.
Maintenant que j'y pense, il n'y a pas que Anne qui a eu un comportement étrange. Tout ceux de l'école aussi.
Je préférerais l'oublier mais impossible. C'était tellement grotesque l'attitude de beaucoup de filles qui voulaient devenir amies avec moi ,alors qu'elles parlaient dans mon dos, de mon look trop classique. Ou des garçons qui voulaient tous devenir mon petit-ami ,mais qui la veille encore m'ignoraient royalement.
— Maddy pourquoi tu te marres toute seule ? M'interroge ma rouquine préférée.
— Oh ! Tu sais...Du comportement de certains et certaines avec moi, depuis qu'ils savent que j'ai - je cite - "le frère le plus sexy d'Hollywood !"
— Ouais...
— Les filles, vous pensez que je dois mettre les rouges ou les noires ? Demande notre amie avec deux paires d'escarpins très hauts.
— Quelle importance ! On ne les verra même pas !
— Bon comme Maddison est nulle en conseil...Mets les noires. Autant faire le total look.
Elle sourit à Anne et je leur tire la langue.
Gaminerie, mais c'est moi après tout.
— Ah... Pour dire qu'il y a du sang hollywoodien qui coule dans tes veines...soupirent-elles.
Elles rigolent toutes les deux pendant que je leur fait une grimace.
Je sais qu'elles plaisantent mais je sais aussi qu'il y a une part de vérité. Je n'ai rien du chic de cette ville.
Zoé prépare son artillerie de maquillage en sortant pinceaux, palettes, éponges et autres objets dont j'ignore le nom avant de nous regarder tour à tour.
— Je commence par qui ?
— Maddy ! Crie la traîtresse.
— Non Anne !
— Vas-y !
— Non !
— Si Maddy ! Intervient Zoé. Cen'est pas de la torture contrairement à ce que tu penses. Seulement un moyen d'embellir une personne.
Vaincue, je m'assieds sur la chaise de bureau et elle commence à sortir du fond de teint.
— Demain, tu rentres chez toi. Et, comme ta famille -surtout ton frère- ne sont pas n'importe qui, les médias vont vouloir t'interviewer pour connaître l'enfant disparu des Hampton.
— Oui, je sais. Mais c'est quoi le rapport entre ça et le maquillage ?
Elle soupire et Anne se marre.
— À ton avis, maline ! Ils vont te maquiller, coiffer et tout le tralala. Autant t'y habituer non ?
Je sais que mes amies ont raison. Mais je ne pense pas que ça changera mon point de vue là-dessus.
— On verra si tu fais autant ta crâneuse quand tu passeras aux pots à peintures et pinceaux... Non, c'est quoi ce truc !
— Ça ? Un recourbe-cils. C'est fait pour que tu en aies plus. Ou du moins, une illusion.
— Ouais... Sympa mais ça ne m'approchera pas.
— Si parce que sinon...
— Non ! S'il te plaît, Zoé. Déjà que je fais cette effort-là, de te laisser me mettre autant de fond de teint que Kim Kardashian, alors non... pas de ça. Je t'en supplie.
Elle soupire avant d'accepter. Elle termine vingt-cinq minutes plus tard et je ne suis pas déçue du résultat.
J'avais vraiment peur mais elle a fait du bon boulot. Mes yeux sont parsemés de poudre cuivrée et mes lèvres sont aussi roses que les framboises. Le maquillage paraît naturel comme je le préfère.
Anne prend ma place tandis que la sonnette retentit. Je descend les escaliers pour voir qui c'est, mais je ne vois que le dos de Karl.
— Écoute, si tu ne pars pas maintenant gamin, je vais te faire partir avec des coups de pieds aux fesses...
— Écoutez Monsieur, je suis ami avec Marion... Maddison depuis nos huit ans. Alors...
Je souris en entendant la voix de mon meilleur ami et je vais l'accueillir à la porte .
— Karl, vous pouvez le laisser entrer.
— Mais...
— C'est mon cavalier.
Il pousse un oh avant de le laisser entrer. César lui fait la fête mais Francis ne réagit pas au chien. Il ne me quitte pas des yeux et sa mâchoire est à ça de se décrocher.
— Tu vas gober une mouche, Ducobu.
Il la ferme de façon théâtrale, ce qui me fait rire.
— Tu es magnifique Mad !
— Toi aussi Francis !
Son costume est similaire au mien : la même couleur et les mêmes broderies de roses sur les revers de sa veste. Même sa cravate est identique !
— Comment as tu réussi à tout assortir ?
— J'ai été dans le magasin où tu as acheté ta robe. Et le vendeur a demandé à la couturière du magasin de me créer le costume.
— Attends... Tu as fais du sur-mesure !
— Oui.
— Tu es dingue !
Je dis ça parce que je dois avouer que je n'aime pas qu'on dépense beaucoup d'argent pour moi. Surtout qu'il va le mettre une seule fois dans sa vie.
— Peut-être, mais tu le mérite Maddison Hampton.
Je lui fais un petit sourire mais me sens gênée. Heureusement que les filles viennent nous rejoindre.
— Hey Francis !
— Salut Anne ! Salut Zoé !
— Ouais...Salut.
— Les enfants...
Le rire d'un de mes gardes du corps préféré retenti, ce qui me fait sourire pleinement.
— Karl, ce sont des adultes. Regarde ces chiquàs comme elles sont belles ! Parle-leur comme tels, dit Carlos.
Le ronchon râle, tandis que nous nous retenons de rire tout les quatre.
— J'ai pas compris ce qu'il vient de dire, déclare mon meilleur ami.
J'avais oublié que Francis avait décidé de ne pas prendre de troisième langue. Je pense que le français et néerlandais lui ont suffi.
— Tracasse pas, seulement que celui qui t'as reçu est un gros rabat-joie.
— Ah d'accord.
— Je disais que nos allons devoir y aller mais que Monsieur Hampton aimerait avoir une photo de vous quatre ensemble, reprend Karl.
— Pas de soucis.
Nous nous rassemblons et je me retrouve entre Zoé et Francis, de façon à ce qu'ils ne se sautent pas dessus.
Nous en faisons plusieurs : des sourires et des grimaces avant que le Mexicain nous annonce que nous devons partir.
Tout le monde passe devant et je reste dans la maison avec lui.
— Dis, Carlos. Rodriguez il est avec ma famille ?
— Oui, c'est ça. On ne pensait pas qu'il y avait autant de groupies et de paparazzis ici dans ce petit pays.
Et je le comprends. La population de Los Angeles est presque identique à celle de la Belgique.
J'acquiesce avant de sortir rejoindre mes amis et prendre le bras de mon cavalier, qui pour toute réponse, me sourit.
○○○○○○○
C'est encore moi haha !
(Tu passes pour une psychopathe ma petite...)
Tant pis.
Bon, maintenant que j'ai mis les photos des robes...dites-moi quelle robe vous préférez !
Voilà bisous ♡♡♡♡♡
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