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☆ Arguments ☆

❛ Est-ce que tu regrettes ? ❜

J'entends le bruit de ma porte qui s'ouvre et me sors de ma transe qui me paralysait.

Je lève les yeux vers l'ouverture et j'aperçois  ma tante à mon plus grand regret.

— Qu'est-ce que tu fous là ?

— Oh là ! C'est comme ça que tu parles à la personne qui t'a élevé pendant près de seize ans ?

— La personne qui m'a enlevée et qui m'a menti pendant presque seize ans,  tu veux dire.

Elle soupire avant d'entrer dans ma chambre et de s'asseoir sur mon lit.

Note pour plus tard :

Brûler la parure de lit ainsi que ma couette si douillette.

— Marion...

Je fronce les sourcils et je prends un coussin dans mes mains.

— C'est Maddison. Je m'appelle Maddison Hampton. Je suis la fille de Emmanuella et Georges Hampton,  soeur de Dylan et Eva Hampton. Je suis américaine avec des origines italiennes. J'ai dix-sept ans et je suis née en juillet.

— Oh arrête un peu de te croire dans Games of Thrones. Tu t'es appellée Marion Dubois pendant quinze ans alors...

Je lui balance mon coussin en plein dans la figure.

Pas pour rien qu'on me passais tout le temps le ballon au basket. C'est parce que je sais viser correctement.

— T'es pas bien ? S'énerve-t-elle

— Comment veux-tu que je le sois, voyons ! Tu m'as menti ! Tu m'as enlevée à ma famille ! Je ne t'avais et t'ai jamais rien fait ! Tu m'as fait  mentir sur moi-même et tu as continué !

Elle soupire encore et ça m'agace. On dirait qu'on est en simple dispute parce que je n'ai pas révisé pour mon contrôle de math, ou parce que je n'ai pas débarrasser la table. Que c'est insignifiant. Mais on parle toute même de la vie d'un être humain là !

— Est-ce que tu le regrettes ? Demandé-je.

— Non.

Je me pince les lèvres et je sens enfin les larmes me monter.

— Tu peux me dire pourquoi tu as fait ça au moins ? Pourquoi avoir changer d'identité, et la mienne par la même occasion ?

— Parce que... Il y a une partie de ma vie qui est vraie dans ce que j'ai pu te raconter Mar... Maddison. On m'a ligaturé les trompes de Fallope quand je n'avais que dix huit ans parce que j'étais tombée enceinte et que j'ai fait une grossesse extra utérine . J'étais à ça de mourir.

 Les médecins n'ont pas eu d'autre choix ,que cette opération , avec l'accord des nos parents. Tu parles qu' ils n'étaient pas contre... Ils étaient dégoûtés que je sois tombée enceinte, alors que j'étais encore une enfant aux États-Unis. Le pays qui les avaient si bien accueillis. Le pays du fameux rêve américain où tout est possible.

On m'a annoncé à l'âge de dix-huit ans que je ne pourrais jamais devenir mère. Que je ne connaîtrais jamais ce bonheur. Que je n'aurais jamais un descendant. Un mini-moi. Tandis que Emmanuella,  ma chère sœur, elle... Elle avait tout pour elle : Georges,  un boulot de rêve,  l'admiration des parents,  un CV en béton armé et moi...

Je n'ai jamais pu finir mes études parce qu'aucune école ne voulait de moi... J'étais déclarée comme enfant à mauvaise influence... Dangereuse... Malgré tout,  j'ai trouvé un job en tant que dame-pipi dans un cinéma à Miami. J'avais un faible salaire,  pas de petit-ami, un appart pourri... Et elle,  elle a eu Eva. Une merveilleuse petite fille. Puis Dylan,  un garçon super mignon. Déjà à cette époque,  elle trouvait que j'étais trop bizarre avec eux deux. Ils ont déménagés et je n'ai plus jamais eu de nouvelle. D'eux... Des parents aussi...

Et puis, douze ans plus tard,  on m'avait invité en Italie pour une semaine en famille pour qu'on voit la nouvelle petite d'Emmanuella...

Tu étais là... Si petite... Si mignonne... Si fragile et sans défense. Je t'ai enlevée pendant la nuit et nous sommes partis à l'aéroport. J'ai regardé la première destination. C'était la Belgique. Un petit pays pas trop connu. Je me disais qu'ils n'allaient jamais nous retrouver.

— Et tu as pris l'avion et à emménager dans ce pays, conclué-je.

— Exactement.

— Mais pour les papiers... Comment tu as fait ?

— J'ai rencontré quelqu'un qui m'en a fait des faux. Je suis devenue Jeannette Toegelaten,  jeune Belge qui avait des origines des Pays-Bas. Et puis,  j'ai rencontré ton père -ton oncle- comme ça. Nous nous sommes mariés et tu as pris son nom.

D'un coup,  j'ai l'impression de voir clair dans ma tête. Comme si tout ce flou s'éclaircissait.

— C'est lui qui les a fabriqués pas vrai ?

Elle écarquille les yeux puis sourit en passant une main dans ses cheveux.

— Tu es vraiment intelligente Maddison. Tu as eu la chance de l'hériter d'Emmanuella.

— Comment peux-tu dire ça avec un grand sourire jusqu'au oreilles ? Quel genre de monstre es-tu ? Hurlé-je.

À peine ai-je prononcé ses mots que la police est là. Prête à me sortir de cette situation.

— Julia Vazquez,  au nom de l'État,  je vous arrête pour enlèvement de mineure et fraude,  annonce un policier aux cheveux roux.

Un autre lui passe les menottes et l'emmène hors de ma vue. Je suis entrain de trembler comme une feuille. Dans un état nouveau pour moi, nageant entre la tristesse,  l'effroi,  la terreur et la colère.

L'agent aux cheveux roux s'approche et pose une main sur mon épaule pour me rassurer.

— Maddison. C'est fini maintenant. Elle ne te fera plus jamais du mal.

Mais pour être sûre qu'elle croupira en prison pour le restant de sa vie,  il faut absolument que tu répondes à mes questions. Tu veux qu'on le fasse en bas ?

Je lui montre mon approbation par un signe de tête. Il me tend la main pour m'aider à me relever. Je m'appuie sur le sol,  puis sur lui. Mes jambes sont comme de la gelée quand je descends les escaliers.

Je retourne pour la troisième fois au salon où d'autres policiers ont rejoins ma famille et les gardes du corps.

— Maddison, bonjour je m'appelle Mark Fillipon. C'est moi qui vais t'auditionner  .

Exceptionnellement,  nous le ferons ici. Mais je veux que tout le monde sorte de cette pièce. D'accord ?

Aussitôt dit,  aussi tôt fait. La quinzaine de personnes qui se trouvait dans la pièce a migré à l'étage.

— Bien Maddison. Dis-moi. Est-ce que... Ta tante t'as déjà insulté ?

— Hum... Non.

— Très bien. Tapé ?

— Seulement enfant, j'ai eu la fessée.

— Et trouvais-tu qu'il y avait... Plus qu'une simple punition ?

— Non. Rien. Et puis, c'est arrivé qu'une seule fois parce que je voulais des bonbons et qu'elle ne voulait pas m'en acheter. Alors,  j'avais piqué une crise.

— D'accord. Fort bien... Est-ce que tu te souviens de moments où tu avais eu des doutes sur ce qu'elle a pû te dire ?

— Comme quoi ?

— Ton identité, par exemple.

— Non. Seulement qu'elle faisait quelques fautes de français comme dire "un pastèque" à la place de dire "une pastèque".

— Autre chose ?

— Hum... Oui. J'ai une amie qui m'a déjà dit que je ne ressemblais pas si fort que ça à ma mère. Et je trouve qu'elle a raison.

— D'accord. Mais pourquoi n'en avoir parler à personne ?

— Pensez-vous qu'on m'aurait prise au sérieux si j'en avais parlé à la police ou même à d'autres adulte ? Si je leur avais dit que j'avais des doutes, et que je pensais que ce n'était pas normal qu'elle ne me ressemble pas, que j'attendais ma majorité pour passer un test ADN .

— Non, je comprends. Bien,  c'est tout pour moi. Nous vous tiendrons au courant,  toi et ta famille. D'ailleurs...

Il fouille dans sa poche en se léchant les lèvres et il sort un papier plié en quatre.

— Qu'est-ce que c'est ?

— C'est une lettre d'excuses du roi car il n'en revient pas qu'une chose pareil se soit produite sur son territoire.

Je fronce les sourcils avant d'ouvrir la lettre. Je décide de la lire plus tard, voir pas du tout.  Après tout... Le mal est fait,  non ?

— Ça signifie que vous le saviez depuis un moment, non ?

Il soupire avant de se gratter le front.

— Oui Maddison.

— Et depuis combien de temps ?

— Depuis près de trois ans...

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