VII.
Jean fût prie d'une soudaine rougeur intense en sentant la main du brun descendre sur son corps. Quant à l'autre, il avait le regard baissé vers ce qu'il convoitait. Il finit par redresser la tête, plongeant dans les yeux dorés du garçon. Ils se sentaient irrésistiblement attirés l'un vers l'autre. À l'aide de sa main libre, le châtain se redressa légèrement, se mordant la lèvre inférieure. Le moucheté avait toujours un petit sourire en coin qui semblait ne jamais le quitter.
Leurs deux visages s'étaient indéniablement rapprochés, seulement, Marco se stoppa.
« - Je t'embrasse pas par contre. T'as vomi tout à l'heure. »
Le bicolore rit, il se détendait petit à petit. Sa main toujours retenue par celle du brun fût libérée pour que leurs doigts s'entremêlent. Le moucheté continuait son approche avant que ses lèvres effleurent le cou laiteux de Jean. Il commença par mouvoir cette tendre partie charnue, lentement, tâtant le corps du châtain. Rapidement, ses mouvements furent plus précis, mordillant à quelques moments, suçant la fine chair qui s'offrait à lui. S'enfonçant encore plus dans la tête de lit, les yeux couleur soleil étaient fermés, la tête en arrière et penchée sur le côté laissant ainsi une plus grande place de manœuvre au brun. La bouche entrouverte, Jean laissait échapper quelques soupirs d'aise, se laissant entraîner dans ce moment de plaisir charnel.
Marco, impatient, fit lentement glisser le pantalon du châtain qu'il avait déboutonné au préalable, ainsi que son caleçon. Un frisson remonta le long du corps du bicolore, sa main était si froide et son corps si chaud ! Il laissa échapper un petit couinement au premier mouvement de main.
-petit- Lemon
C'était lent et plaisant. Sa main continuait de monter et descendre le long de son membre. Jean soufflait de plaisir. Les baisers descendaient progressivement laissant une trace baveuse sur le cou frémissant du châtain. Son thorax montait de plus en plus, son corps lui demandant plus d'air, ses paupières tremblaient. Il gémissait et se laissait emporter par ce bien-être qui parcourait son corps. Il dénoua ses doigts de l'emprise de ceux du brun et plaça sa main à l'arrière de la tête de son bienfaiteur, caressant ses cheveux de jais, attrapant quelques mèches, enroulant ses doigts.
Opérant de plus souples mouvements de poignet, Marco releva activement le t-shirt du châtain, dévoilant son torse et s'attaqua à ses boutons de chairs. Il les mordillait, les léchaient, les suçaient, arrachant des gémissements plus prononcés de la bouche du bicolore. Il releva la tête, regardant celui à qui il procurait du plaisir. Un nouveau sourire anima ses lèvres face au visage et à l'expression qu'affichait son vis à vis. Ses joues et pommettes étaient rosées, sa bouche entrouverte laissait échapper une haleine chaude et ses yeux mi-clos lui montrait qu'il en voulait plus, il lui en demandait encore. La commissure des lèvres du brun grandissant toujours, il déposa un baiser sur les rougeurs de Jean.
« - Je peux ? »
La réponse de l'interrogé fût inaudible, faite avec son langage du corps. Le brun passa sa langue sur ses lèvres, comme s'il se délectait de sa prochaine action.
« - T'en fais pas, je sais y faire. »
Le châtain le regardait, son cœur battant avec puissance dans sa poitrine.
Rapprochant sa bouche, Marco enveloppa le bout rouge de l'intimité de son partenaire, faisant de légers suçons. Une main sur la bouche, l'autre jeta sa tête en arrière au premier contact. De sa main libre, il vint envelopper l'arrière du crâne de son bienfaiteur. Ses mains suivaient ses mouvements de tête, sa cage thoracique s'élevant toujours plus haute, Jean ne pouvait pas décrocher ses yeux de cette masse capillaire noirâtre derrière laquelle disparaissait son calumet à plaisir. Soufflant plus fortement, il sentait la langue du brun l'envelopper, le chouchouter, l'étreindre. Ses doigts ce refermèrent sur une mèche qu'il agrippa fortement au prix de grognement du moucheté. Le châtain haussa un sourcil et attrapa, de sa deuxième main, une autre poignée de cheveux.
Là, il sentit sa source de plaisir ce faire aspirer plus énergiquement, son corps se crispa et il serra les dents. L'homme qui lui procurait autant de plaisir continuait de grogner.
« - J-je aaah ~ vais v- ... »
Le brun s'activa plus brusquement et Jean, se recroquevillant sur lui-même poussa un long râle accompagné de contractions abdominales.
Au moment où il lâcha sa semence, Marco recula sa tête pour ne pas s'en prendre dessus.
Fin lemon
Le châtain laissa son corps se détendre, lentement. Le brun s'était levé et avait récupéré des mouchoirs qu'il avait tendu à son camarade pour s'essuyer.
« - Ça fait drôle de l'admettre mais ... T'es doué putain. »
La remarque de Jean arracha un large sourire au tacheté.
Le châtain s'était rhabillé voulant parler mais Marco l'en empêcha, mettant sa main devant ses lèvres. Le brun tourna la tête en direction de la porte de sa chambre, ne bougeant pas.
Le plancher des escaliers était en train de craquer.
Rapidement et en un seul mouvement, le moucheté tira Jean en dehors de son lit pour ouvrir son placard et le jeter dedans.
« - Bouge pas et surtout, tu l'ouvres pas. »
Il referma ensuite la porte devant le regard confus du châtain. Jean, enfermé dans le placard ne bougeait pas, il attendait.
La porte de la chambre claqua.
« - Marco !! Qu'est-ce que t'as foutu encore ?!
- Rien du tout. Qu'est-ce que t'as ?
- Ça empeste le vomi dans la salle de bain ! Et j'ai encore de l'argent qui a disparu de mon porte-monnaie ! T'es encore partie te foutre en l'air avec des pédés !! »
La voix était puissante et grave. Elle semblait grésillante, ce qui laissait deviner que c'était une personne assez âgé qui parlait.
« - Je fais ce que je veux de mon corps OK ?! T'as rien à me dire ! »
Des deux côtés, ils se criaient dessus. Le pauvre homme dans le placard était pétrifié, il osait à peine respirer.
« - Tu vas voir si j'ai rien à te dire sale tapette ! »
Des pas martelèrent le sol. Quelque chose tomba sur le parquet. Des bruits et des cris de lutte étaient audibles.
Soudain, le châtain sentit son abri être violemment secoué.
Un large coup sourd résonna puis une masse s'écroula.
•••
Ici Raichu⚡ !
Cette fois, c'est bon, le chapitre est corrigé et prêt. ಥ⌣ಥ
Je pense quand même que quelques autres fautes trainent par ici, par là ...
Qu'avez-vous pensé du lemon ? Et du retournement de situation ? Haha, les choses s'enveniment.
La fin arrive, elle n'est pas toute proche mais elle arrive. Tout ce dessine dans mon -divin- esprit !
Enfin, à part ça, j'ai pas grand chose de plus à dire.
La réaction de Jean est compréhensible ...
Voilà. C'est tout pour moi ! On ce retrouve dans quelques temps pour le chapitre suivant !
À plus les Pichu !
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