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I.

La musique résonnait dans ses oreilles, frappait dans son crâne. Les bras en l'air, l'esprit ailleurs, le garçon se déhanchait sur la piste de dance au milieu d'un tas de monde dans une pièce close. Il aimait cette atmosphère avec l'odeur de l'alcool, de la sueur et celle de la fête.
Sa bouteille fétiche à la main, il se laissait emporter par l'ambiance et les personnes. La jeune femme avec qui il avait dansé un collé-serré plutôt hot le regardait d'un œil doux. Il lui lançait des regards en coin de temps en temps, elle semblait l'appeler. Elle avait faim et il le voyait. Discrètement, il s'approchait d'elle avant de la prendre par les hanches et de poser un baiser fougueux et osé sur ses lèvres pulpeuses.

La nuit ne faisait que commencer.


_______

Quand le soleil fût levé, dans la même ville, dans une maison, un autre garçon se réveillait, doucement. À peine fut-il assis que sa tête commença à le lancer douloureusement. Son premier réflexe fût de mettre sa main sur son visage, se crispant et grinçant des dents. Il voyait encore flou et ses oreilles bourdonnaient toujours. À cette soirée d'anniversaire, il avait un peu trop abusé sur la bouteille. Quelques brides lui revenaient mais c'était beaucoup trop vague pour qu'il se fasse une réelle idée de ce qu'il c'était passé. Il s'adossa contre la tête de lit, le regard embué. Il resta silencieux quelques instants avant qu'un bruit à ses côtés ne lui fasse rater un battement de cœur.
Lentement, il ôta sa main en faisant rouler ses yeux vers la masse allongée. Une épaisse couette recouvrait le corps d'une personne. Un souffle léger pouvait se faire entendre s'il tendait l'oreille. Son cœur semblait en plein concert, à la batterie, tellement ce dernier tambourinait dans sa poitrine comme un fou. Il approchait timidement sa main du bout de tissu chaud. Qui pouvait être là dessous ? Est ce qu'il avait été trop loin ? Avait-il tant bu ? On pouvait presque deviner des spirales dans le fond des yeux du garçon. Le pauvre était en train de grommeler des plaintes ressemblant à une malédiction d'un ancien temps.
Son objectif en main, il le souleva lentement, très lentement. Il appréhendait énormément ce qu'il allait découvrir. Pris d'un soudain élan, il releva la couette d'un coup sec. Des cheveux courts en bataille d'un châtain presque brun, une peau très finement brune, un corps en développement doté d'un dos plutôt large. Le visage de la personne était tourné vers notre protagoniste. Les yeux clos, un léger fil de bave avait laissé des traces blanchâtres suivant une ligne sur sa joue.

Le garçon ayant découvert l'identité de l'être à ses côtés était devenu aussi pâle que la neige. Il laissa retomber la couette et se leva, titubant. Les yeux dans le vide, il sortit de la chambre dans laquelle il avait l'air d'y avoir passé la nuit, ou plutôt une partie. Il marchait, sans raison particulière. Il marchait simplement.
Devant une porte il s'arrêta et l'ouvrit. Devant lui se tenait une femme, nue, sa serviette sur les épaules. Ils s'échangèrent un long regard. Elle était de petite taille, blondinette aux yeux bleus clair. Son corps taillé tel une athlète laissait voir au garçon une petite poitrine ainsi que des hanches plutôt larges et musclées. Il restait là, à l'observer. Quand la femme réalisa, elle mit sa serviette devant elle et lança le savon en plein dans la tête de l'entrant qui effectua un mouvement en arrière. Elle était devenue toute rouge. Notre protagoniste se redressa, le nez rouge, posa le savon sur le sol, s'excusa et referma la porte. Il continuait sa marche avant d'atterrir dans le salon. À ce moment-là, il pût faire une constatation des dégâts.

Au premier regard, on pouvait bien voir que la pièce était sens dessus dessous. Des chaises renversées, des gobelets qui traînaient dans tous les coins, un nombre incalculable de cadavre de bouteille de toutes sortes. Des paquets de chips, des cartons de pizza et beaucoup d'autres déchets jonchaient le sol avec du papier cadeau déchiré donnant un peu de couleur à l'ensemble.

« - Jean, tu es déjà debout ? »

Le nommé tourna la tête vers un autre garçon qui venait de sortir d'un encadrement de porte, un balai à la main. Cet homme était grand, très grand. Simplement vêtu d'un t-shirt uni bleu et d'un short de bain jaune avec une paire de claquette aux pieds. Il semblait étonné de voir son camarade debout. Le garçon avait des cheveux noirs et tombant sur son visage, ses yeux vert foncé le fixaient. Avec ses longues jambes et ses longs bras, on pouvait facilement le confondre avec une girafe, qui était d'ailleurs l'un de ses surnoms officiels.

« - Ah ... Sal-

- Putain Jean tu crains ! Habille-toi ! Ne te balade pas en moule bite chez moi ! »

La voix cinglante d'une femme au caractère bien trempé avait coupé la parole à l'homme. Elle était apparue de derrière le grand brun, une serpillère et un seau dans ses mains. Elle déposa le seau et posa le manche de sa serpillère sur ses épaules.

« - Reste pas planté là à me regarder et va mettre un t-shirt au moins ! Puis vu que t'es debout, viens nous aider ! »

La fille, avec ses cheveux bruns attachés en une éternelle couette, son regard doré intimidant et ses quelques tâches de rousseurs sur le visage, ressemblait vraiment à la femme de foyer stricte. Elle était plutôt grande pour une fille et longiligne.

« - Si tu veux Jean, je peux te prêter un de mes t-shirts. Il m'en reste un. »

La femme se tourna vers le brun.

« - Tu es beaucoup trop gentil Bertolt ! Dis-lui plutôt qu'il n'a pas à se trimballer comme ça !

- Non Bertolt, c'est sympa de ta part mais je vais retourner m'habiller. »

Les deux jeunes gens regardaient le garçon repartir, sans dire un mot de plus.
Jean retournait en direction de la chambre où l'autre personne dormait encore. Il pût remarquer un détail qui lui avait échappé quand il avait quitté la pièce : ses vêtements et ceux de l'autre étaient éparpillés tout autour du lit comme s'ils avaient été retirés en vitesse. Il eut un haut le cœur. Il récupéra son pantalon, son t-shirt ainsi que sa veste et s'habilla, lentement, cherchant à recoller les brides de souvenirs qu'il avait dans un coin de la tête.

« - Jean ... »

Le garçon sursauta, se retournant vers la voix, les yeux grands ouverts.

« - T'es réveillé ?

- Non, je fais semblant.

- Arrête de faire le con de bon matin. »

Le brun se redressa, assis dans le lit, coude sur genou et sa tête posée dans sa main. Il observait scrupuleusement son camarade de ses yeux d'un bleu avec un soupçon de vert. Jean finit de s'habiller et se releva, mit ses mains dans ses poches et regardait l'autre garçon.

« - Eren, il marqua une petite pause, tu ... Te souviens de la soirée ? »

Il le regardait, fronçant légèrement les sourcils.

« - Comment ça ?

- Ben ... »

Il passa sa main dans ses cheveux châtain, ébouriffant ces derniers, regardant ailleurs.

« - Tu te souviens de ce qu'on a fait ? »

Le brun le fixait, sans trop comprendre où il voulait en venir avant d'avoir un déclic. Un étrange sourire ce forma sur ses lèvres, il se redressa et rampa jusqu'au châtain qui s'était retourné vers lui.

« - Tu veux parler du moment où tu m'as défleuré le cul ?

- Putain Eren ! Ta gueule ! On a rien fait ! Non ! »

À la suite de ses mots, il fila et claqua la porte de la chambre, laissant le brun mort de rire. Jean marchait rapidement, essayant de chasser les mots d'Eren de sa tête, il faisait de grands gestes comme pour tout arracher de force, éradiquer les derniers souvenirs. Sous les yeux de Bertolt et la brunette, il sortit en trombe et claqua la porte d'entrée.

« - Ymir ...

- Ouais ? »

Le grand attrapa un sac à dos noir, style Eastpak, avec des pins accrochés et rassemblés sur une partie du tissu et le lui montra.

« - Il a oublié son sac. »

Elle souffla, se laissant tomber sur le canapé qu'elle venait de finir de nettoyer.

« - Laisse, je le lui ramènerais. »



_______

Allongé sur le carrelage froid, sa tête trempant dans son vomi, il se réveilla et se leva directement. Sa bouteille favorite était toujours à côté de lui, accompagnée de quelques autres, encore pleines. Il fût prit d'un énorme mal de ventre et sentit qu'il fallait recracher pour nettoyer son estomac. Heureusement pour lui, il y avait des toilettes à côté. Il se jeta dessus comme si sa vie en dépendait, serrant les rebords de la cuvette à s'en couper la circulation des doigts. Il émettait des bruits ignobles, se forçant à tout régurgiter le plus vite possible. Sa gorge le brûlait, le démangeait, il voulait y enfouir ses doigts pour pouvoir se gratter. Le liquide était d'un jaunâtre orangé, le garçon se sentait mal, très mal. Sa tête tournait, il s'agrippait comme un âne aux toilettes pour être sûr de ne pas tomber.

Après son dur labeur, il se releva d'un bond, penchant tantôt en avant ou en arrière ou encore de droite à gauche. Les yeux mi-clos, il souriait en coin, se regardant dans le petit miroir en face de lui. Il ouvrit le robinet, passant sa tête sous l'eau en frottant énergiquement avec ses paumes sur son visage crade.
En appuie avec une main sur le bac, il coupa l'eau d'un revers de la main. Quelques gouttes ruisselaient le long de son visage, de ses cheveux d'un noir intense, d'autres commençaient une chute pour la finir écrasée contre le lavabo. Il respirait, reprenant son souffle. Les deux mains posées avec tout son poids dessus, il plongea ses yeux dans leur reflet. Ces derniers, d'un marron mat et ronds, collaient parfaitement à sa tête chaleureuse et pigmée de taches de rousseur. Il avait de larges cernes d'un gris penchant vers le noir sous ses globes oculaires, ses lèvres étaient fines et dotées d'une légère couleur violette. Un hématome rougeâtre prenait place sur une grande partie de sa joue droite.
Il se souvenait. Cette fille qu'il avait embrassée était en fait maquée avec, qui plus est, un espèce de gorille qui lui avait mis une violente patate en pleine face. Le pauvre s'était fait étaler comme un rien, puis s'était relevé d'un bond, raide sur ses jambes. Il s'était excusé et était partit de l'autre côté de la piste, bouteille et bras en l'air.
Il se regardait avec insistance, son sourire malicieux ne le quittait pas.

« - Mon p'tit Marco, ce soir, tu remets ça. »








•••

Ici Raichu⚡ ! -ou la petite voix dans ta tête-

Voici le début d'une nouvelle fanfiction qui sera plutôt courte. Je pensais à une dizaine de chapitre à tout casser.

Les chapitres seront publiés de façon aléatoire. J'en ai déjà écrit quelques uns mais je les mettraient en ligne seulement quand j'aurais finit le dernier en cours et ainsi de suite.
Comme ça, si jamais j'ai besoin de faire des révisions j'aurais le temps. Et puis cela me permettra de toujours garder une marge.

J'espère que l'univers dans lequel les deux protagonistes évolueront vous plaira.

Je ne vais pas perdre l'habitude de mettre une petite image à la fin, car je ne mettrai pas de média au début des chapitres.

Voilà !
Bonne fin de journée !

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