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Chapitre 30: Je contrôle tu m'appartiens...

Je ne l'ai avais pas vu... Et c'était ce qui risquait bel et bien de causer ma perte, croyez moi.

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Ses levres venaient tout juste de se détacher de la peau de mon cou pour tenter de retrouver ma bouche, mais un réflexe, presque surhumain, me prit, et je le repoussais avec toute la force que j'avais.

Ma respiration était saccadée, surement autant que la sienne, mais pas vraiment pour les mêmes raisons. La sienne paraissait essoufflée face à un désir qui, malheureusement, l'animait. La mienne était saccadée par le choc et la surprise causés par ce soudain baiser qui, maintenant, me dégoûtait plus qu'autre chose.

Ses sourcils se fronçaient légèrement alors que l'incompréhension dansait dans son regard bleu azur, qui paraissait plus foncé que d'habitude, peut être du au fait que le couloir dans lequel nous étions était assez mal éclairé. Ou alors tout simplement parce que il venait de comprendre que je n'en avais pas autant envie que lui. Voir pas envie du tout. J'appréciais Tim, oui. Mais en tant qu'ami, rien d'autre.

Et ce que je venais de faire... Ce que je venais de faire, c'était mal. Bordel... Je venais de faire quelque chose de répugnant. Je me répugnais moi même, je venais carrément de tromper Dylan!

Oui, pour moi, je l'avais trompé. Même si nous n'étions pas vraiment un "couple" à proprement parler. Même si jamais ça n'allait être le cas. Même si toutes ses choses que je pouvais trouver, je l'avais trompé et c'était inexcusable.

Je rasais le mur pour m'éclipser, tout en le fusillant du regard sans trop me contrôler. Je ne voulais en aucun cas paraitre méchante face à lui... Quoi que, je ressentais à présent un peu de haine, voir de rage envers Tim. Parce que c'était de sa faute... Il n'aurait pas du m'embrasser!

Mais je n'aurais pas du me laisser faire aussi... Quelle idiote j'étais. Oui, voila ce que j'étais, une pauvre idiote.

«Zoé, attends...» tenta Tim, en soupirant de désespoir.

Mais il était trop tard. Je venais déjà de partir en courant à travers les couloirs. Peut importe le fait que je risquais de retomber sur Jack et sa bande de crétins. Peut importe le fait que j'étais censée avoir cours. Peut importe tout ça, tout ce que je voulais, la, maintenant, tout de suite, c'était oublier.

Oublier ce début de matinée totalement affreux. Oublier ce qu'il venait de se passer, oublier Tim et oublier ce baiser qui était vraiment allé trop loin à mon goût.

Oublier... Et dormir.

Je voulais dormir bordel. Dormir pour oublier. Dormir pour sombrer... Mais surtout parce que j'étais totalement épuisée. Déjà qu'a la base, je ne me sentais pas capable d'assister à trois longues heures de cours de littérature anglaise durant toute la matinée... Mais après cet incident, c'était encore pire. C'était devenu totalement impossible, inenvisageable.

Je courais encore jusqu'a arriver à la sortie du bâtiment. Je traversais la coure totalement déserte et sortis dans la rue. J'étais essoufflée et épuisée. Je me mis à marcher sans me retourner.

En quelques minutes de marche, je me retrouvais chez moi. L'endroit était vide et c'était tant mieux. Je voulais dormir. Je ne voulais plus penser à ça, je ne voulais plus penser à ce moment qui venait tout juste de se dérouler. Ce que je venais de faire, je n'arrivais pas à me le pardonner moi-même. Alors comment Dylan le pourrait-il?

J'allais tout droit dans ma chambre et je me laissais retomber lourdement sur mon lit qui grinça fortement sous mon poids, même si je n'étais pas vraiment lourde.

"Il ne le saura jamais de toute façon..." Pensais je, en fronçant les sourcils, alors que la fatigue prenait de plus en plus de place dans mon esprit jusqu'à arriver à embrouiller ce dernier.

Je voulais dormir. C'est tout ce que je voulais.

Dormir... Sombrer.

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J'inspirais un grand coup mais l'air manquait. Ça sentait le moisi et l'obscurité emplissait les lieux... Mais attendez... Quels lieux en fait? Je ne savais pas du tout ou j'étais.

Une angoisse oppressante m'écrasait la poitrine sans trop que je ne sache pourquoi. Je sentais que quelque chose n'allait pas... Que quelque chose clochait... À vrai dire, rien que le fait de se retrouver au milieu de nul part était inquiétant.

Le plus surprenant, c'était que je n'arrivais pas à décrire cet endroit. Des que j'essayais de me concentrer sur quelque chose, ce dernier devenait comme flou... Jusqu'à totalement disparaitre.

Je n'arrivais pas à discerner, ne serait ce qu'un simple mur, une simple limite qui pourrait séparer réel et irréel. Plus rien n'existait à part cette pénombre ambiante.

«Zoé.» une voix souffla cela dans le creux de mon oreille.

Un hurlement de surprise s'échappa de ma gorge qui était d'ailleurs assez sèche, et je me retournais en vitesse. Mais personne n'était la... J'étais pourtant sure... Oui j'étais sure et certaine que quelqu'un se trouvait juste ici, dernière moi! J'avais même senti son souffle chaud dans ma nuque au moment ou il a prononcé mon prénom... Et la, plus rien. L'obscurité totale.

Et le pire dans tout ça, c'était que cette voix ne m'était pas inconnu... Vous devez vous en douter, c'était bel et bien la voix de Dylan que je venais tout juste d'entendre.

Mais je ne l'avais pas vu. Ou était-il? Ou étions nous, bon sang?! Un rire diabolique emplissait maintenant les lieux de son son machiavélique, ce qui me donna d'horribles frissons. Mes yeux étaient ronds comme des billes et je croissais mes bras sur ma poitrine dans l'espoir de calmer la chair de poule que hérissait chacun de mes poils jusqu'à mes cheveux.

Je sentais une présence sur ma gauche. Je me tournais vers elle en vitesse mais une ombre disparut en un courant d'air. Le rire continuait, tout comme je continuais d'avoir peur.

«Zoé!» cria plus fort Dylan, derrière moi.

Un autre cri s'échappa de ma bouche sous la surprise et mon coeur fit un énorme bond dans ma poitrine. Je me retournais une nouvelle, et je fus stupéfaite je le voir juste en face de moi. Tellement stupéfaite qu'un second sursaut me prit.

Un sourire sadique était accroché à ses lèvres et il commença à avancer vers moi, alors que son teint était blafard et des cernes creusaient ses yeux sombres. À cet instant, on aurait vraiment dit un véritable psychopathe...

Oh, mais que j'étais bête. Il en était vraiment un.

Je me mis à reculer par réflexe pour ne pas le laisser m'atteindre tellement la peur emplissait mon être. Mais plus je reculais, plus il avançait.

Jusqu'au moment ou mon dos percuta violemment une surface lisse, dur et froide. Un putain de mur. Les dieux en avaient-ils après moi? J'allais commencer à croire que oui, aucun mur ne m'était visible il y a quelques secondes, et me voila adossée à l'un d'eux?!

Adossée, et bloquée. J'étais dorénavant piégée.

Dylan se mit à rire jusqu'à arriver brutalement vers moi. Un hoquet de surprise m'échappa, alors que son corps se collait au mien. Il me fixait, son visage légèrement au dessus du mien. Son souffle fouettait son visage, son sourire était encore et toujours présent.

«Je contrôle, tu m'appartiens...» me disait-il, en un murmure.

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Je me réveillais en sursaut. Tout mon corps se redressa d'un seul coup, et j'étais prise d'horribles sueurs froides. Tout ça n'était qu'un rêve... Ou plutôt un cauchemar... C'était troublant... Perturbant.

Dylan n'était pas réellement ici, il ne fallait pas que je laisse mon coeur s'emballer de la sorte... J'en étais à la limite de faire un arrêt cardiaque tellement ce dernier tambourinait fort dans ma poitrine.

... Dylan! Il fallait que je le revois, maintenant, tout de suite.

Mon coeur, mon corps, mon âme... Tout de moi désiraient le voir. Je ne pouvais plus attendre. Ce qu'il c'était passé quelques heures plus tôt avec Tim était un accident, et rien ne pourra prouver à Dylan que ce moment à eu lieu.

Je voulais le voir pour réussir a me pardonner moi-même, en quelque sorte.

Je voulais le voir parce que je l'aimais, tout simplement. Et dire que ça aurait pu être suffisant, comme réponse... Mais non. Je voulais me laver de mes péchés.

Je me levais en vitesse avant de sortir de l'appartement sans même passer par la case salle de bain. Sans prendre la peine de me recoiffer ou rien. Sans prendre la peine de me regarder dans un reflet.

Je pris le premier bus en direction du Silver House. Mon téléphone portable indiquait 16h. J'avais dormi pas mal de temps quand même... Mais il était vrai que j'étais extrêmement fatiguée. En plus de ça, j'avais séché les cours. Ma mère allait me passer un sacré savon, mais je m'en fichais pas mal.

En quelques minutes, j'étais devant l'immense bâtiment que dirigeait justement ma maternelle. Il ne fallait pas que je la croise, on ne savait jamais, si ça se trouvait, le lycée l'avais déjà contacté et elle attendait patiemment que je pointe le bout de mon nez dans son bureau pour pouvoir m'engueuler comme il se doit, et me priver de tout ce qu'elle voudrait me priver.

Je rentrais à l'intérieur en haletant. Ma respiration était toujours aussi saccadée, ça en devenait presque agaçant. Je traversais les couloirs en essayant de faire le moins de bruit possible. Je réussis à passer inaperçue auprès de Renée, la vieille peau de l'accueil. C'était déjà ça de fait.

Je montais les étages pour arriver à celui ou résidait Dylan. Il fallait que je le vois à tout prix. J'en avais besoin... Je voulais le voir.

Je marchais silencieusement dans le couloir, et au moment ou j'allais m'arrêter face à la porte de sa chambre, je me bloquais en voyant que cette dernière était déjà ouverte. Je n'eus même pas le temps de réfléchir a quoi que ce soit qu'une forte poigne s'empara de mon bras, en me plaquant contre le mur d'en face.

Dylan venait de sortir de sa chambre et de... De carrément de me bondir dessus. Un petit sourire ornait son visage alors qu'il me fixait droit dans les yeux. Ce sourire n'avait rien de mesquin ou sadique comme dans mon affreux cauchemar, il était question la d'un petit sourire en coin, espiègle.

«Hey.» me lança t-il.

Je repensais à la dernière fois que je l'avais vu et me mordis la lèvre rien qu'a cette pensée.

«Mh, hey...» disais je d'une petite voix tremblante.

J'essayais de garder mon sang froid mais le baiser avec Tim de ce matin restait lui aussi présent dans mon esprit. Dylan avait du s'apercevoir que quelque chose clochait. Oui, il avait du le voir car Dylan O'Brien voyait et comprenait tout. Souvent avant tout le monde d'ailleurs.

«Ça va pas..?» me demanda t-il d'une voix pleine de soupçons, alors que ses yeux se plissaient pour mieux observer les traits de mon visage.

Voila comment il avait pu mieux observer mon visage se décomposer à vue d'oeil face à sa question. Si ça allait? Mais oui voyons. Tim ne m'avait pas embrassé. J'avais dormi toute la nuit comme un bébé. Je n'avais pas séché les cours. Je n'avais pas cette putain de vie de merde et je n'étais pas amoureuse d'un psychopathe, voila! Donc ça allait.

«S-si...» bafouillais je.

Il s'écarta légèrement de moi. Son regard quitta mes yeux et descendit un peu plus bas.... Puis tout son corps se figea.

J'arquais un sourcil en le questionnant du regard. Mais ses yeux à lui restait fixé sur... Mon cou? Qu'avait-il à le fixer de la sorte?

«Qu-quoi?» demandais je en soufflant doucement.

Sa mâchoire se crispa tout comme tout le reste de son corps. Une légère angoisse commençait à monter en moi, un peu le même genre d'angoisse que je ressentais inconsciemment dans mon cauchemar de tout à l'heure.

«C'est pas de moi.» sa voix était froide.

«Pardon?» disais je sans trop comprendre.

«Ce que tu as dans le cou. Ce n'est pas de moi.»

Je portais ma main vers mon cou en sursautant. Tim... Le baiser... Non... Je blêmis dans la seconde qui suivit. Ce pouvait-il que...? Merde.

Un grognement se fit entendre de la part de Dylan alors que la peur arrivait en moi. Je me mis à trembler comme une feuille. Je le fixais et lui fixait maintenant le sol, ses bras tendus le long de son corps et ses poings serrés à l'extreme, jusqu'a s'en faire blanchir les phalanges. Ce petit détail me fit encore plus trembler qu'avant.

«Dylan...?» tentais je.

Son regard se leva lentement. Il était noir et meurtrier. Je me mis à déglutir péniblement, sans trop savoir quoi faire. Jusqu'à que l'instinct prit le dessus, je me décollais du mur dans le but de partir en courant mais malheureusement pour moi, il m'attrapa avant que je puisse m'éloigner de lui et il me jeta sans aucune délicatesse au sol.

Mon crâne heurta le marbre glacial et mes oreilles se mirent à siffler fortement alors que ma tête tournait. Mais il avait plutôt l'air de s'en foutre puisqu'il s'essaya sans aucune gène sur mon bassin pour m'empêcher de me relever.

Je regardais autour de nous avant de reporter pour attention sur son visage. Il avait l'air si en colère... Jamais je n'avais vu autant de haine concentrée dans ses yeux.

«Je contrôle, tu m'appartiens...» chuchota t-il en approchant ses mains de mon cou.

J'essayais de bouger mes jambes mais impossible de me lever. Il était bien trop lourd.

«Et si tu ne peux pas m'appartenir, tu n'appartiendras à personne d'autre.» termina t-il en empoignant ma gorge avant ses mains en la serrant d'une force extreme.

Ses traits de visage étaient déformés par toutes ses choses telles que la colère, la haine, la rage, la déception, la folie... Et il m'étranglait, littéralement.

Mon visage à moi avait surement du changer de couleur alors que l'air n'arrivait plus à mes poumons. Je continuais de fixer Dylan en le suppliant du regard, mais rien n'y faisait. Je le voyais grimacer tout en continuant de m'étrangler. Les secondes passaient et mes jambes continuaient à remuer dans le vide dans le but de se dégager, en vain.

Mes mains étaient sur les siennes, j'essayais de lui faire lâcher prise, en vain aussi. Tout était déjà vain... Car en l'aimant, je m'étais condamnée.

Je pus voir des larmes perlaient aux coins de ses yeux alors que mes joues à moi étaient déjà trempées.

«Je suis désolé, Sacha, tellement désolé...» souffla t-il, en continuant d'appuyer sur ma gorge que je sentis craquer sous ses doigts tellement la pression se faisait forte.

Sacha...? Qui était Sacha? Je n'avais pas eu le temps de réfléchir à ça.

Mes jambes s'arrêtèrent de bouger. Mes mains lâchèrent les siennes. Je fermais mes yeux, en emportant avec moi comme dernière image le visage de Dylan O'Brien.

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