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Chapitre 20: Tu fuyais quelque chose?

Et on dit toujours qu'il faut suivre son coeur, n'est ce pas?

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[Vous pouvez, si vous voulez, écouter la musique en média en même temps que vous lisez, bonne lecture.]

Je ne perdis pas de temps pour grimper dans le premier bus, et direction le Silver House. La playlist de mon téléphone tournait en boucle grâce aux écouteurs branchés sur celui-ci, accrochés à mes oreilles.

Je me retrouvais devant ses grandes portes à la peinture écaillée après quelques minutes de trajet. J'entrais à l'intérieur du bâtiment alors que la musique continuait de battre à son plein dans mes oreilles.

"Mayday! mayday!
The ship is slowly sinking
They think i'm crazy but they don't know the feeling.
They're all around me,
Circling like vultures
They wanna break me and wash away my colors.
Wash away my colors!"

Je marchais à travers les couloirs sombres que je connaissais si bien, en empruntant toujours le même trajet comme à mon habitude. Le son de la musique couvrait les cris pourtant présents de certains internés ici.

"Take me high and i'll sing
Oh you make everything ok.
We are one in the same
Oh you take all of the pain away.
Save me if i become
My Demons."

Je m'arrêtais pile devant la porte d'entrée du bureau de la direction, c'est à dire celui de ma mère. Elle était la, à l'intérieur, s'en était certain. Je n'avais pas besoin d'entrer pour la savoir assise sur sa chaise de bureau, ses petites lunettes de vue sur le bout de son nez retroussé, entrain de lire des dossiers empilés par dizaines devant elle.

"I cannot stop this sickness taking over
It takes control and drags me into nowhere
I need you help i can't fight this forever.
I know you're watching,
I can feel you out there."

Mais à vrai dire, je n'avais pas envie d'entrer la voir non plus. Je fis demi-tour et continuais donc mon chemin à travers les couloirs, sans trop regarder ou j'allais. Seule la musique me guidait, faisant vriller les battements de mon coeur à son rythme.

"Take me high and i'll sing
Oh you make everything ok.
We are one in the same
Oh you take all of the pain away.
Save me if i become
My Demons."

Je m'arrêtais maintenant non loin de l'accueil, la ou la vieille Renée se tenait derrière la vitre, un téléphone aussi vieux qu'elle à l'oreille. L'envie de l'embêter un peu n'était pas présente non plus. Je fis demi-tour et continuais mon chemin.

"Take me over the walls below.
Fly forever.
Don't let me go.
I need a savior to heal my pain
When i become my worst enemy
The enemy."

La musique était maintenant au volume maximum. Son rythme était entrainant. Mon regard fixait les dalles du sol, et je continuais à marcher. De plus en plus vite sans m'en rendre compte.

"Take me high and i'll sing
Oh you make everything ok.
We are one in the same
Oh you take all of the pain away.
Save me if i become
My demons."

Non, je ne m'en rendais pas compte, jusqu'au moment ou je percutais quelque chose ou quelqu'un de plein fouet. L'impact fut si violent que tout mon corps chavira en arrière avant que la force terrestre me ramène à ma place, c'est à dire au sol.

Mes écouteurs tombèrent de mes oreilles et j'atterris sur les fesses, assez brutalement. Une grimace de douleur déforma mon visage en un rictus surement assez bizarre à voir.

Je relevais mon regard en vitesse, fouillant la pénombre, les yeux plissés. Une silhouette me faisait face. Un corps assez musclé se pencha sur moi. Cette personne s'accroupit, et mon coeur rata un battement, ou peut être même deux quand je vis le visage de cette fameuse personne.

Dylan.

Un sourire ornait son magnifique visage, ce qui le rendit encore plus beau. Ce n'était pas un vilain sourire mesquin comme j'avais pu prendre l'habitude de voir sur ses lèvres. Il était la question d'un sourire narquois, espiègle. C'était une toute autre chose et ça lui allait à ravir.

Je me demandais si c'était dans ses habitudes à lui de me bousculer dans les couloirs de la sorte? Ce n'était pas la première fois que ça arrivait...

«On ne tient pas debout?» me lançait-il.

J'aurais voulu répondre, mais je ne savais pas quoi lui dire. J'aurais voulu répondre, tout comme j'aurais voulu avoir un courage digne de ce nom. Car à cet instant, j'étais plus pétrifiée qu'autre chose.

Mon sang était surement glacé dans mes veines, bloquant tout l'être que j'étais. Oui, sinon pourquoi étais je aussi figée? Cette sensation était juste horrible. C'était comme avoir peur sans avoir peur. Ça parait tellement stupide dit comme ça...

«Et on a visiblement aussi perdu sa langue...» argumenta t-il.

Ma bouche s'ouvrit, mais aucun foutu son n'en sortit. Les mots étaient bloqués dans ma gorge et refusaient catégoriquement de sortir, comme terrifiés. La chaleur m'envahissait et je sentis le feu me montait aux joues, comme souvent.

«Ah, y'a un effort la.» ricana t-il en me voyant batailler avec moi même.

Ses yeux couleur noisette étaient plissés, comme pour mieux m'observer, un petit brin de moquerie brillait dans cette flamme qui les animait constamment. Pour une fois que ce n'était pas de la haine...

Je le fixais aussi, hypnotisée par cette sombre beauté qu'était le compliqué personnage de Dylan O'Brien. Ma tête se pencha légèrement, de quelques malheureux centimètres. Je continuais de l'observer. Il m'observait aussi, attendant surement une quelconque réponse de ma part.

Mais je n'étais franchement pas disposée à lui répondre quoi que ce soit. J'étais bien trop occupée intérieurement pour faire attention au monde extérieur. Bien trop dans mes pensées...

Bien trop dans mes souvenirs...

--- FLASH BACK: 4 ANS EN ARRIERE. ---

J'étais entrain de marcher dans les couloirs du Silver House, l'endroit ou travaillait ma mère. Je venais de rentrer du collège, mon sac à dos sur une épaule, pendant dans le vide et bougeant au rythme de mes pas.

Les cris se faisaient encore entendre. Ils me faisaient un peu peur. Pourquoi ses gens criaient t-ils de la sorte? C'était si terrifiant... Mais il fallait faire avec. C'est ce qu'on fait tous, comme dirait ma mère. Dans la vie, on fait toujours avec se qu'on a à disposition.

J'étais d'ailleurs entrain de me diriger d'un pas lent vers son bureau, fixant le sol du couloir tout en marchant. Jusqu'au moment ou je percutais quelqu'un de plein fouet. J'étais sur le point de chavirer et de m'écraser au sol, mais deux mains assez fortes m'empoignèrent les bras pour me tenir sur pieds.

Un vertige me prit. Je n'eus pas le temps de reprendre mes esprit que je fus plaquée contre le mur du couloir, une main sur ma bouche pour m'empêcher de crier. Je ne savais pas vraiment trop pourquoi, car je n'avais en aucun cas eu l'intention de pousser un cri.

«Shh shh shh...»

Je relevais le regard vers la personne qui me retenait. Je ne le connaissais pas, ça c'était une certitude... Car comment oublier quelqu'un d'aussi beau? Oui, un magnifique garçon me faisait face.

Malgré ses sourcils froncés, son air dur et l'inquiétude qui dansait dans ses yeux, je savais qu'il était magnifiquement beau.

A aucun moment la peur ne m'avait envahit. Rien ne m'inquiétait chez ce garçon. J'étais persuadée au fond de moi qu'il n'avait en aucun cas l'intention de me faire du mal.

Son regard plongea dans le mien. Une multitude de sentiments indescriptibles me traversèrent. Jamais au grand jamais, du haut de mes 13ans, je n'avais ressenti quelque chose comme ça.

Lui, continuait à me fixer, son regard avait changé. Il n'y avait plus cette inquiétude. Il n'y avait plus ce stress présent il y a quelques malheureuses secondes. Il y avait maintenant beaucoup d'interrogation mélangé à quelque chose d'indéchiffrable.

Sa main se retira doucement de ma bouche. J'inspira un grand bol d'air sans cesser de le fixer. Ses lèvres tremblaient légèrement ce qui lui donnait un petit côté craquant.

«Tu es qui? Tu as quel age? Tu viens d'ou?» le bombardais je de questions.

«Je... M'appelle Dylan. J'ai 16ans.»

«Tu fuyais quelque chose?» lui demandais je.

Il hocha affirmativement la tête en guise de réponse. Je fronçais les sourcils. Il restait planté la devant moi, à me regarder.

«Tu ne fuis plus...?» disais je d'une petite voix, en ne le voyant pas partir.

«Non.» me répondit-il simplement.

J'aurais voulu lui répondre. J'aurais voulu lui dire mon âge, moi aussi, et mon prénom. Et toutes ses choses que l'on se dit pour faire connaissance. J'aurais voulu lui sourire de toutes mes dents pour pouvoir essayer de lui en décrocher un aussi. J'aurais tellement voulu le voir sourire...

Mais tout d'un coup, une troupe de gens, d'infirmiers, et de je ne sais pas quoi arrivèrent à plusieurs pour immobiliser Dylan comme... Comme si il était... Un être psychologiquement instable... Un interné, lui...?

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Hey! Ce chapitre est un peu plus long que d'habitude, et il contient une partie "flash back" j'espère que vous vous n'êtes pas perdues haha! Bref vos avis? Vos impressions sur ce retour en arrière qui est d'ailleurs leur première rencontre? Je veux tout savoir, n'hésitez pas à commenter! :)

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