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Chapitre 3: Bonjour Zoé.

Comment était-ce possible... Bordel, pourquoi Dylan O'Brien passait-il à la télévision?!

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J'avais envie de me mettre à pleurer de peur. De hurler à tout poumons d'effroi. De m'écrouler en plein milieu du salon de désespoir. De disparaitre pour ne plus jamais réapparaître dans ce monde.

Mais le choc était tellement grand, le chamboulement tellement dur à encaisser, que je n'avais eu aucune réaction. Sur le coup, aucune larme n'avait perlé mes yeux et aucun son n'avait traversé mes lèvres légèrement entre-ouverte.

Je continuais de fixer cette photo. Comme à son habitude, son air était sombre, tout comme son regard qui était en plus de ça intense. Je ne pouvais le nier, il était magnifique...Comment aurais je pu me douter? Me douter que si il était enfermé dans un hôpital psychiatrique, c'était bel et bien pour quelque chose?

J'aurais du faire plus attention. J'aurais du ne jamais en tomber amoureuse, ne jamais m'approcher de lui. En faisant tout ça, j'avais foiré ma vie toute entière...

Il l'avait foiré. Il m'avait totalement détruite. Au jour d'aujourd'hui, je n'étais même plus moi-même. Je m'étais égarée, perdue. Ça, c'est le pire quand on vous brise, vous vous perdez vous-même. Vous vous brisez en un million de petits fragments et tout vole en éclat. Et ensuite, plus rien n'a d'importance.

En bref, j'avais sombré dans les joies de la dépression.

J'avais été pendant de longs mois sous anti-depresseurs, et toutes sortes de médicaments destinés à ma santé mentale. Ils étaient censés me rendre mieux... C'était durant cette dure période que j'avais compris à quel point Dylan avait raison à propos de ce genre de médicaments.

Rien ne marchait vraiment... Rien ne marchait jamais à vrai dire. Malgré les tonnes de somnifères que j'ingurgitais, j'avais toujours mes troubles du sommeil qui ne me lâchaient jamais.

Un an...

Un an était passé...

J'étais sur le point de m'en remettre. Je savais au fond de moi, que j'allais réussir à surmonter tout ça. Les années allaient défiler et j'allais, peut être qui sait, pouvoir me retrouver enfin...

Mais non.

Rien n'allait pouvoir se passer comme prévu. Rien n'allait progresser dans le bon sens... Car il était revenu. Il allait revenir. Je le savais. Je le sentais...

Il venait très clairement de s'échapper du Silver House, même si ce dernier était habituellement très bien sécurisé. Je ne la sentais vraiment pas, cette histoire. Il allait venir... Je le savais... Je me mis à suffoquer.

J'éteignis en vitesse la télévision, n'en pouvant plus d'entendre l'alerte tourner en boucle. Le silence reprit, mais ma respiration saccadée le troublait.

De l'air. Je manquais d'air.

Je partis en courant dans ma chambre dans le but d'aller d'habiller, alors que de grosses gouttes de sueurs perlaient sur mon front. Je les essuyais d'un revers de la main en grognant, avant d'enfiler maladroitement un jean.

J'enfilais ensuite un haut prit au hasard dans la pile de fringues posée sur ma commode. Ma chambre était dans un état pitoyable, totalement dérangée. Mais j'étais seule ici, tout le temps toute seule. Donc je m'en foutais pas mal...

Quand je fus totalement vêtue, chaussures comprises, l'envie de sortir s'amplifia. Il fallait absolument que je sorte d'ici... Tout d'abord parce que mon frigidaire était complètement vide. Puis deuxièmement... Et bien tout simplement car je manquais horriblement d'air et que ma tête me tournait comme si je venais de m'enfiler trois bouteilles de vodka.

Oui, bon d'accord, jamais je ne m'étais prise une cuite de ma vie, et je ne savais donc pas l'effet que ça faisait... Mais peut importait, la n'était pas la question!

Il fallait que je sorte, c'était tout ce qu'il y avait à comprendre. Je me dirigeai vers la cuisine avant de prendre d'un geste vif et sec mon téléphone portable posé sur la table... Plus de batterie.

Je ne pouvais donc contacter personne.

Génial. C'était... Génial.

Je soupirais bruyamment avant de repartir vers le salon. Ces aller-retours dans le petit appartement dans lequel je vivais ne faisaient qu'amplifier encore plus mes vertiges.

Je mis ensuite en charge mon portable. Ce dernier était tellement lent à charger que je ne pouvais pas me permettre d'attendre. Et quitte à me répéter encore; il fallait impérativement que je sorte d'ici.

Que je sorte de cet appartement sombre et sans vie. Que je sorte de ce refuge que j'avais pris pour échapper à la vraie vie, ou plutôt à la triste réalité...

Car le voila, mon problème. Je n'arrivais pas à assumer ma vie réelle. Toutes ses années à m'idéaliser un homme que je ne connaissais même pas en profondeur... J'avais passé tant de temps à m'imaginer une vie parfaite avec lui que j'avais fini par y croire réellement.

J'avais tant espérer mais j'avais au final tant perdu.

Je l'avais d'abord perdu, lui. J'avais perdu mes amis, Tim, ma vie, ma joie, mes envies d'avancer, tout.

Je ne voulais pas de cette triste réalité... Je n'en avais jamais voulu...

Je pris mon manteau et mon porte monnaie puis je sortis limite en courant de mon appartement, en prenant soin de fermer à double tour avant de m'en aller. Tant pis pour mon téléphone. Je descendis à la va-vite les escaliers. Deux étages à descendre, c'était déjà trop. La cage d'escaliers dansait, les murs bougeaient, les marches flottaient.

Je manquais à plusieurs reprises de m'étaler alors que je dévalais les deux étages jusqu'au rez de chaussée.

Je finis par arriver en bas en vie, sans malaise, chute, crise cardiaque ou crise de panique intense, malgré l'état second dans lequel j'étais plongée.

Quand je franchissais la porte de la sortie de l'immeuble, l'air frais me fouetta le visage ce qui me dit un bien fou. J'en avais tellement besoin. J'inspirais plusieurs fois de grandes bouffées d'air, en prenant tout mon temps pour essayer de me remettre un minimum de mes émotions. Du moins physiquement.

J'ignorais totalement les regards méfiants que me lançaient les piétons qui empruntaient le trottoir sur lequel mon immeuble débouchait. Au bout de quelques petites minutes, les tournis s'estompèrent enfin.

Je pus enfin lâcher la poignet extérieure de la porte à laquelle j'étais restée agripper, pour marcher d'un pas lent dans les rues remplies de monde.

Arrivée au super marché du coin, j'entrais. Je passais de rayon en rayon en remplissant mon cadi, en jetant sans arrêt des coups d'oeil furtifs à tous les gens que je croisais.

Je voulais m'assurer qu'il n'était pas ici. Que Dylan O'Brien n'était pas ici.

En quelques minutes, les courses furent finies et je passais en vitesse à la caisse, en évitant le regard du cassier. Je le payais avant de partir la tête baissée, mes sachets plastiques remplit de vivres dans les mains.

Je remontais les deux étages de mon immeuble avec la boule au ventre. J'avais carrément les boules de retomber dans ma réalité. Mais c'était comme ça, je ne pouvais rien n'y faire. Chaque jour je me levais, et chaque soir je me couchais, pour voir ma vie stagner. Rien ne changeait et c'était affreux, affreux et dur à supporter.

J'enfonçais ma clé dans la serrure en tournant à l'intérieur... Sauf que le verrou était déjà ouvert. Chose impossible en partant du fait que j'avais fermé en partant.

Je fronçais mes sourcils en poussant doucement la porte qui se mit à grincer sinistrement, ce qui déclencha chez moi une chose que l'on appelle la chair de poule. Chose désagréable, soit dit en passant.

J'hésitais durant une fraction de seconde, puis je franchis le seuil en avançant d'un pas. Je refermais la porte derrière moi en regardant partout. Le silence régnait ici, comme à son habitude. Mais la, je ressentais quelque chose de différent. Car d'habitude, le silence ici était vide, sans vie. Mais la, je le sentais lourd et malsain.

Je traversais lentement le petit couloir de l'entrée, alors qu'un mauvais pressentiment se faisait ressentir. Pourquoi? Parce que j'étais certaine de ne pas avoir oublié de fermer cette putain de porte à clé.

Quand j'entrais dans le salon, mon coeur rata un battement, peut être même deux.

«Bonjour Zoé.»

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Hey! Bon voila, pour le chapitre 3! Merci pour les 3,76K de vues aha! C'est énorme en prenant en compte le nombre de chapitres... Mais bref par contre j'ai vu une baisse de votes entre le prologue et les deux premiers chap... Peut etre pouvons nous atteindre les 200votes? J'écrirais la suite quand on les aura atteint! :)

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